Manu sur le P13 |
Sable noir (très fin), et sable grossier en plafond |
Dur comme... de la roche ? |
Manu dans l'ascension du P25 |
Manu sur le P13 |
Sable noir (très fin), et sable grossier en plafond |
Dur comme... de la roche ? |
Manu dans l'ascension du P25 |
Dans la brèche |
Toujours aussi joli ce puits |
Lundi 20 -samedi 25 novembre 2023
participants SCA : Félix.
Grotte de Saint Eucher (84 : Vaucluse)
TPST : variable : 0 à 6h sous terre + travail en surface et en salle
Je me suis inscrit (pour la 2ième fois) au stage équipier environnement, qui cette année à eut lieu à la grotte de Saint Eucher, dans le sud du Vaucluse, dans la vallée de la Durance.
Porche d'entrée, en falaise |
Ce stage consiste en une partie théorique en salle (une conférence le matin, une le soir, réparties entre des thématiques de spéléo scientifique (géologie locale, karsto, radio-balisage, ...), et d'autre plus orienté sur la gestion des cavités, la règlementation, les parcs naturels, ...). Le reste du temps est consacré à l'étude d'une (et une seule) cavité, quand c'est possible avec un enjeu de gestion. À noter que ce stage constitue aussi le module 2 du moniteur (mais est ouvert à tout le monde).
Début du stage le lundi matin à 10h. Il y a eut un petit changement depuis le dernier stage : maintenant, si on veut qu'il compte pour le module 2 du moniteur (M2), il faut le préciser, car il est maintenant évaluer (avant, il suffisait d'être présent pour valider). Je demande donc à passer officiellement sur le M2 : comme ça, si dans les 2 ans j'arrive à valider le module 1 (tests techniques), j'ai déjà mon M2 (sinon, j'en referrait un : ce que je risque de faire de toute façon).
Après une présentation du stage, et un rapide contexte régionnal, on part sur une coline pour observer la géologie du coin (on devait aussi aller voir une ancienne carrière, mais par manque de temps, on se contentera d'un afleurement en bord de route).
Le soir, on se réparti en 4 groupes thématiques (dans lesquels on restera jusqu'à la fin de la semaine) : Karstologie/description de cavité, topo, aérologie, et biospéologie. Pour ma part, je choisis la Karsto+description.
On sera 3 stagiaires (moi, Théo et Juan), avec 3 cadres : Ludovic (un karstologue professionnel, qui ne restera que jusqu'au mercredi soir), Marie-Cléia (l'organisatrice du stage), et Doum-Doum (dont l'encadrement du M2 constituait la dernière étape pour devenir instructrice).
Mardi, on vas voir la carrière qu'on n'a pas eut le temps de voir la veille : elle est très intéressante : on y trouve des strates quasi verticales, recoupées par l'érosion avant un nouveau dépot horrizontal ; des brêches ; du paléokarst, des dépots de manganèse ; ... Puis en fin de journée, on fait enfin un petit tour dans le début de la grotte (on passe presque 2h à faire 100m, vue qu'on observe plein de choses au passage).
Portion de galerie dans les conglomérats |
Mercredi : dernière journée de présence de Ludovic : on en profite pour étudier au maximum la grotte
Jeudi : mise au propre des données, et préparation en salle d'une description "normalisée" des différentes parties de la cavité (le but étant de travailler sur 2 méthodes d'évaluation de la cavité, qui servent à évaluer ses enjeux).
Faille aillant permis le creusement de la gallerie, mais qui a encore bougée après! |
Lapiaz de voute |
Vendredi : jusqu'en milieu d'après midi, retour dans la grotte pour compléter sur le terrain la description des différentes sections avec la méthodologie standardisée, et pour compléter les photos qu'il nous manque pour notre rapport.
Samedi : présentation aux autres équipes de notre travail.
Et en question de fond, tout le long de la semaine : quelle solution proposer, sachant que la cavité est facilement accessible et très fréquentée, mais qu'elle sert aussi de site de reproduction au Murin de Capaccini (une espèce de chauves-souris particulièrement menacée). Le GCP (Groupe Chiroptère de Provence) a acté de fermer la cavité en 2024 (à minima pendant la période de reproduction), mais est ouvert à discussion sur la meilleure manière de garder un accès "compatible" pour les spéléos. Plusieurs solutions sont donc envisageables : porte avec clef disponible uniquement en dehors de la période des chauves souris, forrage pour donner un accès après la zone d'entrée où il y a les chauves souris, ...
Si certains veulent le compte rendu complet, re-demandez moi en début d'année, le temps que tout soit compilé. Vous aurrez alors une version beaucoup plus complète (rien que pour la partie karsto/description, on est à 23 pages)
Samedi 25/11/2023
Perte de Coume Froide
Participants : JLuc, Steve, Henri, Daniel M, Alary, Denis, Laurent
TPST : 7h
Conditions météo peu enthousiasmantes pour cette nouvelle session de poursuite du chemin de l'eau et de l'air par la surface du plateau de Sault. Il fait 5°C, sommes dans les nuages bas crachineux, et il y a quand même 7 volontaires pour se vautrer dans l'humidité glacée de la perte.
Le trou est à présent ponctué d'arrivées d'eau qui rendent l'argile sèche de cet été beaucoup moins agréable. Pour se réchauffer, il faut bosser, et ça tombe bien on est là pour ça : 4 équipiers sous terre avec Steve sur le front de taille dès le matin pour extraire les gros bébés de marno-calcaire dense, deux équipiers qui font le cheval de trait en surface, et un équipier qui s'occupe du vidage et du roulement des gamattes. Efficacité garantie...
Etat des troupes sur le front : c'est pas les tranchées d'Ukraine mais on s'en rapproche; ici, l'artillerie se porte à la ceinture |
Les dégâts du missile de la précédente séance sont évacués en totalité, mais pas de miracle immédiat : de nouveaux blocs calcités et scellés dans l'argile se présentent devant. L'ensemble a l'air solide, donc nouvelle salve...
Beaux dégâts à nouveau, on aura pas le temps de tout évacuer...
On commence à y voir plus clair : la petite résonance perçue la dernière fois se rapproche il semble y avoir un vide pénétrable 2m devant. Dans le passage dégagé, le courant d'air aspirant est fort malgré une amplitude thermique d'à peine 3°C.
L'inconvénient est qu'on a peu de possibilités de stockage sur place et qu'il faut encore être nombreux pour tout remonter en surface.
Perso je sens bien la suite, d'autant que nous avons encore gagné 2m dans la même direction, et que le fond actuel est sorti de l'emprise de surface de la doline.
A poursuivre absolument !
Un vide se précise 2m devant... |
Prévoir de changer la poulie et la corde de traction la prochaine fois, celle de 25m n'arrive plus au fond...
Pour patienter tout en salivant (ou en balisant, ça dépend des tempéraments), ci-dessous une archive vidéo qui date du 25 mai 2019, prospection sur le site en binôme avec Jean-Luc :
Débit estimé entre 30 et 40 l/sec ce jour-là. On remarque le niveau max atteint par la rivière contre le mur de pierre, avec certainement 200 ou 300 l/sec, absorbés nets, quelques heures avant notre passage.
Motivant, non ?
Ça passe à la grotte de la BORIE 2
Mardi 21 Novembre 2023
participants : Laurent REMY, Jean Michel ESCANDE, Daniel M, Daniel C
TPST : 7h ; 30 m de première environ / Libellé : Grotte de la BORIE 2
Une sortie était initialement prévue à la grotte des Mille
Feuilles, mais la météo n’était pas favorable.
Du coup la décision est prise pour un retour à la grotte de
la BORIE 2 ou nous nous étions arrêtés sur un passage calcité avec vu sur une
suite.
Cette fois, nous prévoyons du matériel plus efficace pour
franchir l’obstacle.
Malgré ça le verrou résiste pendant 2 heures avant que
Laurent Remy passe cette étroiture, suivi de Jean Michel Escande. Nous
continuons à agrandir le passage et en même temps une équipe s’attaque au fond
de cette poche de 3 mètres.
Le plafond de cette poche est impressionnant avec ses
cailloux pris dans la calcite. Heureusement rassurant quand on voit le mal que nous
avons eu à percer cet obstacle.
Le courant d’air bien présent nous guide.
Nous creusons assez rapidement dans cette direction et une
petite salle apparait.
Laurent passe et moi ensuite dans cette petite salle, vers
le fond, ça descend de 4 ou 5 mètres et un gros bloc cache la suite. Laurent
arrive à pousser le bloc et je passe dans une petite salle au sol sableux qui donne
sur un puit.
Jean Michel entame une descente en opposition sur une
plateforme a 2 mètres, puis descend 6 mètres plus bas sur un palier avec vu sur
le reste du puit estimé a 6 mètres de plus.
De ce palier part une diaclase qu’il parcourt sur 10 mètres
environ avec la sensation que l’eau doit y passer car très propre et ça semble
continuer.
Faute de matériel et l’heure avançant, nous quittons la grotte pour un retour aux voitures.
COROLUNA ET BERANGER
Dimanche 19 Novembre 2023
participants : Alary, Victor, Veronique, Christine M, Aurore M, Matthieu G, Daniel C
TPST : 5h ; Initiation / Libellé : COROLUNA et BERANGER
A la demande de plusieurs participants des JNS, j’organise
une sortie à la grotte de COROLUNA et BERANGER.
Alary et Victor profite de l’occasion pour compléter la
visite partielle qu’ils avaient faite.
Véronique vient également se joindre au groupe.
Petit arrêt a la grotte du MAQUIS avant de parcourir en premier la grotte de COROLUNA et ensuite la grotte BERANGER.
DENTS DE COCHONS COROLUNA |
TRIANGLES DE COROLUNA |
Samedi 18/11/2023
Vieux Lion/Chandelier
Participants : Steve, Clément, Camille, Léo, Henri, Vincent, Alary, Flo, Laurent
TPST : 7h
Retour sur un des chantiers-phare du réseau après plusieurs mois d'absence pour cause d'exploration/topographie du niveau fossile entretemps.
La vidéo sur le dernier article vaut toutes les explications sur la configuration des lieux :
http://speleoclubdelaude.blogspot.com/2023/03/entrainement-du-xv-de-france-au-vieux.html
La date a été organisée pour convenir au maximum de monde, car il faut être nombreux sur ce chantier exigeant.
Nouvelle corde, nouvelle poulie, et dès l'arrivée sur place, l'arme secrète alias Steve entre en action sur le front de taille, bien secondé en base arrière pour organiser le manège des bidons. Plus haut, au niveau du point chaud, le contrepoids pour remonter les gamattes est organisé en deux salves de deux équipiers qui se relaient sans perdre d'élan pour limiter les frottements.
Il faut un peu de temps pour que tout le monde trouve ses marques, puis après ça enchaîne.
Camille et Léo, qui débutent en spéléo (c'est leur 5ème cavité) font leurs premières armes en désobstruction, non sans quelques explications sur le pourquoi d'une telle entreprise pouvant paraitre absurde...
Clément nous rejoint peu avant midi pour tourner quelques images qui auront valeur de documentaire si le chantier aboutit.
Fait notable, Henri a descendu la blanquette de Limoux à -100 pour fêter dignement ses 50 ans de spéléo durant la pause.
Pas de meilleur endroit pour fêter 50 ans de spéléo... |
L'après-midi, il y a hésitation sur le chemin à suivre au fond : deux choix sont possibles de part et d'autre d'un gros bécquet arrondi par l'érosion arrivant du plafond. Impossible de savoir, du coup, les deux fronts sont attaqués simultanément par Flo et Alary cette fois. Le rythme redouble...
En haut, pas de répit, difficile de tenir la cadence.
Vers 16h, les moteurs humains à plein régime ont consommé tout l'oxygène disponible dans l'espace hermétique du bas de chantier. Trop difficile de respirer quand on travaille, il faut s'arrêter là pour aujourd'hui...
Je fais une dernière reconnaissance : les deux chemins n'en sont sans doute qu'un seul car la largeur du bécquet s'amenuise vers le bas. La coupe stratigraphique est très parlante : très gros galets calcaires à la base du remplissage (20cm de diamètre en moyenne), puis galets plus petits, puis sable en alternance avec passées de petits galets de plus en plus rares, puis enfin argile au sommet ayant colmaté le moindre espace contre la voûte : l'histoire, vue en accéléré, de l'abandon progressif du collecteur du Chandelier par l'ancienne rivière...
L'inclinaison de tout ce remplissage montre la direction à suivre, et aussi que le point bas n'est pas encore atteint. Il y a encore du boulot, mais comme d'habitude, la réussite se joue sur la persévérance !
A prévoir pour la prochaine fois : descendre les gaines de ventilation utilisée à l'entrée du Vieux Lion et un souffleur sur batteries pour ventiler le chantier en deuxième partie de journée.
La partie désobstruée atteint maintenant une vingtaine de mètres...
Manu à la massette ! |
Ça s'ouvre ! |
Vue plongeante sur la suite |
samedi 11 novembre 2023
participants :Steve , Gilles ,Alary ,Dom
local de la base de trassanel
Et oui ...il y a des sorties ...mais aussi des journées inventaires .
On se retrouve tous les 4 à la base pour inventorier le matos du club .
A quatre ,ce fut "rapide" entrecoupé entre midi d'un bon cassoulet.....
mise en place des nouvelles longes |
et le fameux cassoulet!!! |
A l'abordage ! |
Chemin gamate direction stockage, front de taille derrière moi. |
Front de taille (avec gamate cage à chat, remarquablement efficace !) |
Front de taille (Charlie au charbon) |
Par là la suite ! |
Charlie à l'étroit |
Dimanche 12 novembre 2023
participants : Clément, Gilles
TPST : 7h / Aven du Roc d'Agnel
Samedi 11 novembre 2023
participants : Daniel C., Manu, Victor P., Romain R.
TPST : ~3h
Ce samedi 11 novembre nous avons fait découvrir à Daniel et Manu quelques grottes de notre chère montagne d'Alaric.
Nous commençons par la grotte du Petit Congoust, située à quelques mètres de la grotte du Grand Congoust. L'exploration débute par de longs boyaux suivis d'une étroiture qui nous donne un peu de fil à retordre. Mais la suite de l'exploration valait largement ces efforts, puisque nous arrivons dans une succession de salles vêtues de belles concrétions. Plus loin, une étroiture empêche le passage de Daniel et de Romain.
Manu et moi parvenons à la passer afin de découvrir deux autres salles, avec quelques concrétions.
Au fil de l'exploration nous avons aussi la mauvaise surprise de trouver de nombreux déchets (piles, bières, boite de sardines).
L'Alaric ne nous a pas encore livré tous ses secrets, et d'autres grottes sont encore à explorer.