lundi 31 octobre 2016

Lundi 31 Octobre 2016 l'après-midi: A la recherche du bruit....
Au Chandelier avec Jean Luc.
Jean Luc ayant prévu à l'origine de nous donner un coup de main à la Stèle, et vue que tout le monde avait déserté la zone....la sortie est basculée sur le Chandelier. C'est moins loin et tout aussi intéressant...Avec l'équilibre thermique de cette très belle journée d'Automne, il n'y évidemment pas la tornade du Mois d'août. A deux l'on ne peux que stocker en bas, mais l'on y met un brave coup. Suffisamment pour ouvrir dans le sol un mince espace avec vue sur 1m50, vers des vides entre des blocs calcités. D'où sort en fin de séance, alors qu'il fait bien doux dehors....un souffle impressionnant!Le stockage nous contrait à la construction d'une murette. Une murette à la Jean Luc...donc dans laquelle l'on peut avoir une confiance aveugle....ça repose du stress de la Stèle! Présence dans les remblais de couches de calcite épaisse toute brillante. Signe d'un conduit fossile proche...?TPST:4H.
L'on décide de remettre ça le Samedi 12 Novembre. Ou il faudra être assez nombreux pour évacuer à la surface, les remblais qui n'ont pu contenir derrière la murette....7 personnes serait l'idéal....
Samedi 29 et Dimanche 30 Octobre 2016: Le der des der des weekend sur le massif du Mounégou?
Peut être pas, mais à en tout cas réunis un bon nombre de participants. Preuve que la dynamique est toujours là, malgré les petits résultats de cette année...
- Samedi: Retour au trou de la Stèle, après le RDV à 10H au col de Pailhères, avec : Julien, Pascal, Seb, Elo, Anais. Au deuxième point bas (-18), travaillé en Août, bonne progression de...1,50m, en enlevant sédiments sableux et cailloux. Mais toujours entre deux paroies saines. Si l'on confirme bien que le sef viens bien dans la direction de l'autre fond, au travers d'un dépilage, cette faille comblée fait vraiment penser au profil de la faille ouest de la première salle ouverte cet été....Donc une désob. à poursuivre, car en sécurité. L'on retourne voir le point bas (-20), qui m'apparaît encore plus intéressant que les autres fois. Tout droit entre deux paroies, un passage derrière un bloc au sol, laisse apercevoir un vide très sympathique avec le gros de la ventilation du trou....Qui à ce jour est évidemment bien plus faible quand été. Mais...mais dans le R4 pour accéder là, il y a cet horrible dépilage tenant l'on ne sait comment!Pour en dernier recours attaquer par là, il faudra employer las grand moyens, et les compétences, pour bâtir un étayage fiable. Je pense une murette maçonnée. Nous n'en sommes pas là, et il vaut mieux à mon sens continuer la désobstruction plus classique de l'autre passage. Il y a largement la place de stocker dans la salle de l'olivine. Anais découvre la désobstruction et ça lui plaît....TPST total: 6 H. Un pauvre chien plein de puces et étrangement munit d'une laisse, nous laisse un moment perplexe, mais l'on finis par trouver son propriétaire, un berger qui a sa caravane en bord de route plus en amont. Soirée et nuit au gîte d'Ascou chez Adry. Le grand réfectoire est réservé à un autre groupe, et il ne nous reste qu'une minuscule cuisine....Mais les spéléos sont habitués au manque d'espace et la convivialité est au rendez vous...
- Dimanche: Changement d'heure qui nous permet un peu de lambiner à Ascou. A 10H, un important et sympathique groupe répond présent au col, ou la vue est splendide avec la météo paradisiaque: Julien, Florence, les deux Anais, Dino, Fraises, André, Pierre, Marion, Sylvain et......Seb et Elo partent en prospection, les veinards...Donc 13 participants vont au Mounégou...C'est beaucoup, et j'ai eu la bonne intuition de passer devant avec Anais. Sans ce presser, l'on a une demi heure d'avance à la fin des puits. Il y a peu d'eaux au point que je ne reconnais pas le siphon, qui à baissé de....plus d'un mètre!Peut être la preuve d'une zone noyée courte??Avec Anais et Dino, visite de la rivière amont jusqu'à la magnifique cascade, qui elle est bien alimentée. Après le casse croûte dans un trou pour une fois peu froid, une équipe ce constitue avec Flo pour la corvée de la remontée du tuyaux. Beaucoup de participants ne connaissaient pas le trou, et l'on visite la partie concrétionnée. Avec Ju, Anais, Marion et Sylvain déséquipement complet du trou. Une page est tournée ici à mon sens...TPST:7H
Seb et Elo reviennent très déçu de leur prospection à la Jasse Vielle. Après la dispersion à la tombée de nuit, l'on ce refait un "plan chien"avec les derniers sur place!Une très sympathique petite chienne avec un collier émetteur ne nous lâche plus, visiblement perdue. Après coup de fil, son propriétaire nous rejoint depuis Mijanés et n'est autre que....Mr Sanche...responsable ONF du secteur, qui nous parle d'amorce de trous qui auraient été trouvés au dessus de son village. Le massif n'a pas dis son dernier mot!

jeudi 27 octobre 2016

Puisque ce calendrier.....déconne complétement et c'est totalement trompé pour le weekend qui viens. J'informe par un procédé plus fiable......

Donc du 29/10 au 01/11, séjour Arège sur Stèle- Mounégou. Hébergement dans chalets au camping d'Ascou la Forge.
Programme: Continuation des travaux à la Stèle.
                     Déséquipement du Mounégou, en remontant les dernières affaires du pompage de l'an passé.
Si intéressés contacter:
- Riton au 04.68.31.65.20 ou : henri.guilhem@aliceadsl.fr
- Seb au 06.23.94.31.50 ou speleomickey@hotmail.com

mercredi 26 octobre 2016

Sortie découverte à Cabrespine

Mardi 25 octobre 2016
Gouffre de Cabrespine, rivière
Participants : Denis, Sophie, Charlie et Savannah

Journée découverte pour Charlie et Savannah, grimpeurs de Lille, dans la rivière de Cabrespine. Entrée à 11h15. On va tranquillement aux Gobelets que j'ai connus plus éclaboussants. On poursuit pour pique-niquer dans un endroit sec après les Canards.
Le passage de l'Echelle est toujours sec (juste de l'eau sous l'échelle) malgré les 100mm tombés récemment. On continue la rivière, des bottes se remplissent... Pour terminer sous le Capdeville.
Retour plus rapide : l'émerveillement laisse place à l'impératif d'horaire.
TPST : 6h45




lundi 24 octobre 2016

[VIDEO] En première au trou du cerf

-voir CR d'Henri ci-dessous-

Et je plussoie, belle cavité d'initiation à la verticale : de beaux petits puits très propres entrecoupés de paliers confortables, équipement confort, marche d'approche inexistante... Et une étroiture au milieu, pour faire spéléo :-)

Samedi 22 et Dimanche 23 Octobre 2016: Weekend au trou du cerf.
Ou des sorties pépères pour un trou Fun....juste à coté de la voiture...
Compte rendu non "expurgé" (enfin presque!), tel que je les fait de puis 43 ans et de depuis 38 ans avec des détails...
- Samedi: Steve me rejoint à Alet et l'on retrouve Thierry sur place vers les 10H.Reéquipement du puits d'entrée. Fin d'ouverture du diaphragme de -30 en deux séances.....Pendant la purge par derrière le passage, une grosse lame manque de me découper la mâchoire....Étonnant quand l'on connaît ce trou, mais quasiment pas d'air dans ce rétrécissement....2AN et 1 spit nous amène dans un beaux R7. Suivis d'une désescalade qui vas en ce pinçant. C'est la première "première" pour Steve, et il va être servis!...La suite est en pendulant en face. Un amarrage percé et Steve m'y rejoint. Il s'y initie à l'équipement par deux spits, pour un y et le choix des plaquettes appropriées à la configuration (une coudée et 1 as). Dessous ça partait étroit, mais en décalant, j'ai la perspective que tout spéléo d'explo normalement constitué rêve: une verticale qui s'annonce superbe! Je reprend les commandes: 1 spit en plafond, toboggan de 7m, 1 spit plein vide. Magnifique puits estimé à au moins 20m. Palier digne des Picos. Sculpté, propre... beaux quoi! Steve ne ce sent pas de descendre, et je suis rejoint par Thierry. 2AN de manuel technique....et un large R5 pour un nouveaux palier ou je pose un dernier spit plein vide. Qui domine une superbe verticale....Donc arrêt sur ....rien... comme l'on dis dans le jargon spéléo!Des moments pas vécu sur le plateaux depuis la première au SP4!....Cote atteinte:-65. Et félicitation à Steve, qui a certes souffert dans les passages étroits, mais à pu pratiquer toute sorte de progressions variées et techniques. Trou laissé équipé. TPST total:6H.
- Dimanche: Je retrouve nos deux chers toulousains : Seb et Elo, a qui les déplacements ne font pas peur, à 10H au lavoir de Belvis. C'est la foire à Espezel et l'on apprécie le calme du site... Descente à 10H45. Avec pléthore de matos pour trois...Je récupère le mou de la corde du deuxième puits pour fournir l'aval.Continuation de la pointe en équipant. Comme à la grande époque du RED de TONEYO, à la différence que maintenant, j'ai: très bon éclairage et petit perfo pour faire les avants tous des spits (de la spéléo de vieux je vous dis!!!).Depuis le dernier spit, descente de 10m jusqu'à un palier. 2 spits un y, Pour la suite plus étroite, mais toujours d'une beauté à couper le souffle...P18 avec une dév. sur NAT à 5m du fond. Très beaux petit élargissement avec deux départs. D'amusants fossiles ressortent par en droit des paroies. Ouverture au marteaux d'une lucarne dans l'axe, et accès à un bel élargissement à l'ambiance d'un grand trou.....précédent un P15 en fracture: 2 spits, un y. Cette faille ce poursuit sur 10m horizontal jusqu'à un coude impénétrable et sans suite évidente.Première déconvenue après l'excitation de la descente. Casse croûte à la "salle". Coté droit un ressaut étroit de 3m, qui crache nettement de l'air, donne sur un départ de puits-faille très étroit. Deux spits pour un y, mais je ne le sent pas de le franchir malgré le descendeur en bout de longe. Le menu Seb s'y enfile ...mais en enlevant quand même le casque...10m dessous, il met le kit pour éviter un frottement et descendre encore jusqu'à de l'impénétrable définitif...Marquant définitivement la fin de nos illusions!Ce trou: une "chaussette" très classique en pays de Sault !Estimé à -110m.Pendant que Elo remonte, franchissement d'une étroiture en amont de la salle. Derrière j'y remonte un ressaut bien adhèrent de 4m amenant à la base d'une vaste cheminée estimée à 30m, indépendante des puits d'accès.Comme elle est soufflante, j'en conclus qu'il s'agit de l'arrivée de l'ON4aspirant découvert il y a peu...La boucle est bouclée: nous sommes dans un tube à vent des plus classiques!Mais un bien beaux tube à vent: des puits d'une propreté et d'une esthétique à couper le souffle, faisant de cette cavité une petite classique pour l'initiation idéale. C'était reposant après la merdasse du Blau...Trou laissé équipé sauf les connecteurs alu. De toute façon quasiment toutes ces cordes n'étaient plus des "EPI"!PTST: 5H30. Une future topo idéale pour s'initier au distoX. Quand il refera froid, pour pister définitivement les ventilations cachées. Et pour savoir ou pourraient jonctionner les ON3 et ON4 plus à l'Ouest. Je montre le grand Barrenc de Picaussel à Seb et Elo. Les panneaux et la piste manquent d'entretien...Au retour, découverte d'un trou souffleur au Sud du Poljé de la Centenières ou Poljé de Coudons et au Nord du point 868m....L'aventure continue....

dimanche 23 octobre 2016

Exploration de pointe dans l'inconnu


Samedi 22 et Dimanche 23 Octobre 2016
Réseau de Vignevieille
Participants : Christophe S., Sylvain, Jean-Michel, Guillaume, Laurent
TPST : 16h

Ca faisait longtemps qu'on attendait...
Enfin une fenêtre météo exploitable était là.
Après une préparation et un conditionnement minutieux du matériel, nous voilà partis nous confronter au "siphon du bout de monde" de Vignevieille, en espérant que le niveau d'eau ne soit pas trop haut.

Nous entrons sous terre à 9h45. Le plan d'eau de -30 est au plus bas, presque à sec, de bonne augure...
Plus loin par contre, les vasques et autres pissettes sont à leur niveau normal. Nous ne manquerons jamais d'eau claire pour nous ravitailler en chemin.
Il nous faut 5h20 de progression soutenue pour atteindre le "vestiaire" à proximité de l'objectif. C'est le temps minimum avec une équipe entraînée pour faire ce long parcours.
Et pourtant les choses ici ne font que commencer...

Tout le monde se met en tenue de "petit baigneur", ce qui donne lieu à quelques images qu'il aurait fallu immortaliser, mais l'appareil est trop bien planqué, surconditionné "étanche" avec le DistoX.
Jean Michel est le premier immergé dans le plan d'eau mais revient dépité : "ça siphonne à fond".
Je m'engage à mon tour : pas reluisant en effet. Mais le petit trou souffleur dans l'alcôve est là, et montre l'aplomb du passage noyé. Je coupe le cerveau, plonge et ressort de l'autre côté. Bingo ! Plus court même que dans mon souvenir.
C'est au tour des autres...

Une lampe dans l'eau, un bidon étanche émergant à l'envers : mauvais signe ?

 Non, c'est Jean-Michel qui sort presque pas noyé

Au tour de Christophe, avec une large expression de soulagement

Nous sommes bientôt tous réunis de l'autre côté et nous mettons à pied d'oeuvre pour la topo-explo.
La galerie est remontante et nous cumulons les visées.

Galerie dans le marbre agrémentée de nombreuses marmites de géant
Nous repérons un départ sur la droite. Christophe s'engage pendant qu'avec Guillaume et Sylvain nous poursuivons la topo. Il revient enthousiasmé : arrêt dans du 5x5 au pied d'une grande cheminée remontante. De plus il y a quelques insectes malgré la profondeur théorique. Et ils n'ont pas pu arriver de la zone connue en franchissant le siphon...

Dans l'axe principal, nous dépassons bientôt le terminus de 2008 avec Gaëtan et poursuivons en première. Nous allons enchaîner 60 visées avant le ras-le-bol de chiffres.

Dans la première la plus isolée du département...

Marmites, marmites...
Après avoir posé le carnet topo, nous décompressons en poursuivant en explo pure. Environ 150m plus loin, une bifurcation. Une voûte mouillante défend la suite à gauche. Pas de problème car on est tous en néoprène et on surchauffe. La galerie redescend, deuxième voûte mouillante. Un peu plus loin, c'était attendu vu la configuration, nouveau siphon.
Le courant d'air est canalisé dans la branche de droite de la bifurcation. Il s'agit probablement d'un shunt du siphon mais c'est étroit et la fatigue se fait sentir. Il faut se rendre à l'évidence, nous sommes ici au bout des possibilités humaines d'explo depuis l'entrée actuelle du réseau étant donné l'éloignement et l'engagement post-siphon.
Plus que jamais une entrée supérieure devient indispensable. Et les possibilités sont là...

Il est tard et nous prenons le chemin du retour. Franchissement en sens inverse du siphon, et déséquipement des néop, ce qui est un véritable soulagement. Séance de ravitaillement des troupes plus très fraîches.

Les quelques kilomètres (surtout le dernier) vont être éprouvants et ponctués de quelques glissades et chutes heureusement sans gravité.

Nous sortons dans la falaise à 2h du matin Dimanche.

Bientôt les données topo indiqueront le développement exact, le report de surface et l'emplacement de la fameuse arrivée repérée pendant cette explo.

Mais en extrapolant le bilan, nous avons validé entre 500 et 600m de nouvelles galeries à partir du siphon.Un grand jour qui a tenu ses promesses. Place maintenant à la poursuite de la quête de la jonction.

La croix matérialise le terminus topo

 







samedi 22 octobre 2016

[VIDEO] Mounegou 2016 : sous la Stèle...

Compte-rendu en images des explos de cet été à la Stèle. Activez les sous-titres, l'audio est très moyen. On remet ça la semaine prochaine...


vendredi 21 octobre 2016

Dimanche 23 octobre 2016: Modif, hors agenda....
Désob de surface sur secteur Blau. Probablement le trou des feuilles. RDV: 10H au parking.

jeudi 20 octobre 2016

Comme je ne maitrise pas....:
Je n'arrive pas à annuler la sortie Chandelier sur le calendrier!
Donc pas de sortie au Chandelier....faute de participants, mais sortie au "trou du cerf".
RDV: 9 H chez moi.Prendre tout son matos.Contacter pour confirmation. 

dimanche 16 octobre 2016

Samedi 15 octobre 2016: Participation à la journée sur la sécurité à Narbonne.
Sur l'esplanade à coté des halles du centre ville. Avec le local François, Mickael, Jo,Agnès (?) et.....notre maître des secours: Papy. Pose d'une tyrolienne entre deux platanes robustes (certifiés par Jean!). Avec démo, Mickael dans la civière, de montée à l'horizontale, accrochage sur la tyro (mon poste), et largage en douceur....jusqu'au ciment de l'esplanade. Dans ce grand espace très passant près du canal, l'impression qu'il n'y a pas beaucoup de monde.....mais en fait beaucoup de passage devant nous et pour les autres exposants. A la troisième répétition, l'on est bien rodé, et à la limite trop rapides pour un spectacle qui va retenir l'attention....Journée très ensoleillée et très chaude comme l'an passé. Très bon contact avec un responsable de la préfecture, qui donne le sourire jusqu'aux oreilles à notre Papy....C'est une action annuelle de notre Comité et SSF, qui mériterait d'être un peu plus soutenue. Mon seul regret: de ne pas avoir réussit une jolie narbonnaise à faire la victime!
TPES (et oui) de : 9H
Dimanche 16 Octobre 2016: Équipe réduite, mais de beaux résultats au trou du vent du Blau.
Avec Jean Luc et notre maître topographe et président à tous: Stoche. Rentrée assez tardive. Pendant que les deux collègues relèvent les gros conduits principaux, je vais reéquiper la traversée de la vasque amont. Qui n'a pas due voir de spéléos depuis 31 ans. Traversée facile avec 3 nat et 4 goujons.Je ne reconnais pas vraiment le siphon amont, tant d'années après le pompage. Mais qu'elle n'est pas stupeur de sentir un excellent souffle dans le laminoir juste avant à gauche! Encore un effet de la grosse sécheresse de cette année. Je rejoint les autres,et assistance à la topo jusqu'au siphon aval (ou juste avant, une lucarne serait à atteindre dans une annexe: certainement connu. Puis casse croûte en bas du puits.Après relevés de l'amont , descente de ce laminoir amont, en bas du quel un rapide décaissage d'une argile visqueuse tirant sur la vase, nous fait faire....30m de progression dans des boyaux de taille honnête, qui avait été vue par nos prédécesseurs, comme me le révélera plus tard la consultation de la vielle topo ( mais avec de l'air?).. Une dernière escalade savonnette m'amène après une étroiture bloqueuse sur ce qui semble être....une trémie frontale! Et rebelotte!Avec tout le sef dans la gueule, histoire de bien me faire bisquer!Mes deux méritants compagnons replongent une deuxième fois dans la bougnafle (expression certifiée conforme par la SSP!), pour relever la topo de ce boyaux sans nom....Qui doit très probablement shunter le siphon pompé en 1985, pour revenir dans l'énorme dépilage déprimant qui nous avait stoppé net!Le report nous le dira.Encore un sale coup du fronton Nord Pyrénéen!Grosse galère pour récupérer la corde de la traversée de la vasque, qui à l'amabilité de ce coincer à l'aval, m'obligeant à reéquiper... et va même ce coincer sous l'eau!L'on ressort de là avec tous les relevés des réseaux principaux du Blau, Topo qui à ma connaissance aurait été faite une première fois en 1969 (?)...Jean Luc c'est de plus, bien familiarisé avec le disto.Le Chandelier est vraiment plus que jamais la clef de ce secteur. TPST:6H50.

Quand la pluie cesse

Samedi 15 octobre 2016
Participants :  Sophie, Denis

 Petite prospection histoire de profiter du soleil et voir le niveau d'eau dans les canyons autour de la Cesse.

-  La Cesse est sortie de son lit entre Aigne et Aigues-Vives jeudi, mais samedi à Minerve,  Cesse et Brian coulent modérément .
Le Brian (Passerelle de Minerve)
Confluent Brian (bas) et Cesse (haut d.) 

Pont naturel

- Alors que plusieurs cascades se sont formées, le canyon de Goury (celui de la Courounelle) ne coule pas ! Et pour cause : en haut de l'aven de la Courounelle, on entend le bruit fort d'une rivière souterraine : toute l'eau passe dessous. Elle doit venir de l'amont de la Courounelle.
Du canyoning souterrain en perspective !
Sortie du canyon de Goury

- Le trou d'Attila est bien sous 1 ou 2 m d'eau, désolé Steve.
Près du trou d'Attila

- Le Coupiat est un torrent. Ce serait peut-être le moment pour vérifier si l'eau de la Courounelle y ressort. Difficile de voir les résurgences depuis le haut des falaises, la résurgence de Coupiat a l'air de couler modérément.


Coupiat depuis la passerelle.  En haut de la photo : la Cesse

TPST : 5h

[VIDEO] Mounegou 2016, extrait

Les vidéos du camp Mounégou arrivent, et ça devrait être un bon cru ! Travail en cours...



lundi 10 octobre 2016

Manoeuvre régionale à Bufo Fret, Bugarach. Samedi 8 au Dimanche 9 Octobre 2016.
Puisque personne ne s'y colle à faire le CR....:
A tout seigneur tout honneur: la manoeuvre qui va regrouper un bon nombre de secouristes spéléos languedociens dans la montagne la plus célèbre....du Languedoc.
CR très parcellaires, car quand il y a comme ça beaucoup de monde, c'est difficile de ne pas oublier des participants et des actions....
Personnellement, je ne suis déclenché que vers les 17h Samedi, après quelques difficultés techniques pour me joindre (les joies du téléphone par internet!). Rentrée dans la cavité vers les minuit avec un groupe d'à peu près dix personnes.... Dont, Jean Luc, Eric, Alex et Lionel du SCM. Le chef d'équipe est un gars du GRIMP 31(?) très sympathique et énergique: Chistophe. Deux équipes ont déjà oeuvré avant nous, car le scénario incluait deux victimes à deux endroits différents. Nous nous occupons d'installer un frein de charge et une tyro au dessus du grand balcon, pour l'équipe venant du fond. Eric s'y initie à la pose de spit et d'un répartiteur. Deuxième volé de notre mission: évacuation de la blessée fictive depuis le grand carrefour en la personne de la charmante Stéphanie. L'on ce coltine donc la partie la plus balaise pour le transport d'une civière....J'en avait gardé un souvenir exténuant à la première manoeuvre faite ici. La sécheresse, qui à éliminé la pissette en plein milieu, et la carrure de certains, vont considérablement faciliter les choses. Étant un habitué des lieux, je suis envoyé devant pour anticiper les manoeuvres. Et je me retrouve à un moment à convoyer tout seul les 8 ou 9 kits de l'équipe. Mais ça aide énormément de connaître un trou, puis la dynamique de l'équipe fait que ça avance vraiment vite. Peut être parfois un peu trop au détriment du confort de la victime...qui ne s'en plaindra jamais! Les ateliers des ressauts qui suivent étant déjà installés, ça enchaînera sans traîner jusqu'à la galerie des gours. Qui est sèche comme je ne l'ai jamais vue: Il n'y a plus le lac du début!!!Je me prend un placas d'argile sur un oeil en lâchant le doigt du mousqueton d'une de mes longes, mais à par ça tout ce passe vraiment bien. Sortie vers les 5H et l'on retrouve Marie et Jean Michel qui commencent à bien grelotter à la régulation. Comme l'équipe du fond commence à faiblir, il nous est demandé d'aller la retrouver en soutien. La sage décision de Chistophe, que je soutient, est d'y retourner pour aider simplement à l'évacuation du matériel. Jonction faite vers l'oeil de boeuf: l'équipe à déjà fait tout le boulo, car exténué elle a préféré arrêter. Donc TPST total pour moi de 6H.
Au delà du seuil de sommeil, je ne fermerait pas l'oeil et enchaînerait repas et déjeuner. Et un grand merci à l'équipe des pompiers pour la qualité de leur logistique. Briefing et dispersion. Puis le SSF 11 donne la main au démontage du camp, et l'on quitte Bugarach vers les 9h Dimanche.
Une excellente Manoeuvre, ou l'on a vu à l'oeuvre la force du collectif...Environ une cinquantaine de participants.

mercredi 5 octobre 2016


Journées Nationales de Spéléologie.
Le 1 et 2 octobre 2016.
Chef-d’oeuvre en péril  
                                            
            Les traditionnelles Journées Nationales de la Spéléologie ont permis de faire découvrir Cibelle, petit bijou de la nature, à quelques privilégiés. La température extérieure est toujours aussi clémente, trop clémente peut-être ?
            Par mesure de précaution (ou de conservation), la cavité n’a pas reçu de visiteurs depuis le mois de juin. En effet, lors de cette dernière visite, il m’a semblé voir quelques petits changements dans la grotte. La grosse boule d’aragonite massive noire couronnée de blanche aciculaire semble 
donner quelques signes de faiblesse.
            La partie basse présente une certaine dégradation et les fines aiguilles prennent une teinte marron. Elles sont en train de mourir doucement et s’affaissent vers le sol. Cela aurait-il jusqu’à présent échappé à nos regards ? Le visionnage de quelques photos a tendance à confirmer cette dégradation récente. Ce phénomène  reste très ponctuel et concentré à cet endroit précis.
            Pour ces JNS, nous prévoyons d’alléger le nombre de visites sur le site. Le manque flagrant de pluie et la chaleur excessive de cet été ont eu peut-être une incidence négative sur les concrétions. Le premier élément étonnant, dès l’entrée dans la cavité, est la présence de nombreux grillons. Je n’avais jusqu’à présent jamais vu ce genre d’insecte dans la grotte. Seules les araignées régnaient en maître en ces lieux. Pourtant, ils ont l’air de faire bon ménage!!! Ils se tiennent tout de même à une distance respectable les uns des autres. Il est vrai que la vie à l'extérieur devient de plus en plus dure à supporter pour ces petits animaux.
            Dès le franchissement de la première salle, la descente de l’éboulis se fait sans aucun risque de glissade.  Pour la première fois depuis la découverte de la cavité (bientôt 10 ans), le sol s’est complètement asséché. La surprise ne s’arrête pas là. Les premiers gours subissent eux aussi les effets de la sècheresse. Là, suite à l’évaporation de l’eau, la concentration de calcite est à son comble. Identique à la fleur de sel, c’est un petit nuage blanc qui recouvre la surface de l’eau. Celui-ci est tellement abondant qu’il s’effondre par endroit et tapisse le fond des gours d’une fine et récente pellicule blanche. L’aragonite aciculaire qui couvre les parois ne semble pas avoir souffert des nouvelles conditions climatiques. Mais par contre, les alentours de l’aragonite massive noire semblent avoir été gagnés par la gangrène. Les blanches et fines aiguilles changent de teinte et se dirigent vers une mort certaine.
            Au retour, proche de la porte, nous sommes surpris par la chaleur qui règne en ces lieux. Celle-ci a réussi à pénétrer dans la grotte. A l’avenir, une protection isolante s’impose, sous peine de voir s’accentuer les désagréments.
            Béni soit le ciel qui envoie un peu d’eau pour que la nature respire à nouveau, et Cibelle conserve sa beauté naturelle.

mardi 4 octobre 2016

Mais qui fait donc le CR des "JNS"?
En plus, je crois que certains (Christian Pioch, un ancien du CLUB), ont pris plein de photos.....

samedi 1 octobre 2016

[ANGLTERRE] Euro Spéléo, épisode 1 : Melting Pot

Première vidéo d'une courte série consacrée au congrès européen de spéléologie qui s'est déroulé cet été à Dalesbridge en Angleterre. L'occasion de rencontrer d'autres spéléos venus de l'Europe entière !