dimanche 25 octobre 2020

Le grand test

Samedi 24/10/2020

Equipe double

Chandelier, affluent du Vieux Corbeau : Denis + Boris; TPST : 9h30

Trou du Vieux Lion : JMichel, Henri, JBaptiste, Laurent; TPST : 4h30 à 7h


Entre le remplissage bien entamé des grandes vasques du Chandelier, et le risque imminent de couvre feu sanitaire, il y avait urgence à organiser une nouvelle opération de communication intra-terrestre entre Chandelier et Vieux Lion avant que cela ne soit plus possible.

C'était planifié, mais rien n'allait se passer comme prévu. Avec JLuc en pleine convalescence, Dom malade au dernier moment, JMichel n'ayant plus de tél, Henri devant faire voir sa voiture, et moi ayant un impératif professionnel dans la matinée, les raisons potentielles pour que quelque chose se mette à déconner étaient nombreuses. L'organisation à distance, au téléphone, pour le côté matériel et protocolaire des communications, prenait des allures d'opération de secours spéléo. Mais tout ça allait se recaler gentiment.

Boris, Denis et JMichel se retrouvent à Couiza en début de matinée et les derniers détails sont réglés. JLuc monte ouvrir le Chandelier à la première équipe, et regarde partir les deux "fusées" de service vers le fond actuel du réseau. JMichel file seul au Vieux Lion et commence a travailler dans le chaos, non sans s'être copieusement trempé dans la vasque du laminoir bien sûr presque remplie depuis les 15 derniers jours. Henri le rejoint dans la matinée et poursuit le creusement de la tranchée pour évacuer l'eau.

Je retrouve JBaptiste à midi à Puivert où nous arrivons en même temps. Le temps de monter au Vieux Lion, manger rapidement un morceau et régler le matériel tout neuf de JB, nous atteignons le chantier pile dans les temps pour débuter le protocole prévu alors que JMichel et Henri sont en plein travail. La vasque est encore bien gadouilleuse mais ça passe.

 

J'allume l'ARVA à 13h45 au milieu du chaos. Immédiatement j'obtiens du signal fort et clair, une première... L'équipe du fond est donc en place au niveau du bouchon d'alluvions terminal de l'affluent, et ce nouvel emplacement pour le test n'est pas une erreur fondamentale de diagnostic.

La première valeur indique une lacune de 26m. On sait pour l'avoir essayé dehors que l'appareil surestime les distances au delà des 10m. Maintenant, le but du jeu est de réduire la plus possible la valeur affichée...

Je commence par le fond du chaos, endroit merdique où Denis s'était faufilé lors de la récente explo. Résultat : 34m. Ce n'est pas par là et c'est tant mieux.

C'est alors que l'heure d'appel de l'équipe du fond sonne. Et ça fonctionne. On entend les coups de marteau bien plus nettement que lors des précédentes expériences, et ils semblent venir de derrière nous...

Demi-tour, on revient vers la vasque, et je rentre dans le diverticule nord-est juste en aval de celle-ci.

Code de réponse positive au marteau, et code de réponse de la réponse venant du fond. Nous communiquons bien. Cet endroit est plus proche, et j'arrive à entendre l'équipe du fond travailler par moment. L'ARVA est rallumé et confirme : 17m !

Il y a 1/4 d'heure entre chaque appel. Je profite de ce temps pour tenter de me rapprocher. La flèche de l'appareil tend malgré tout à nous faire revenir vers la base des puits, zone théorique la plus proche de l'aplomb topographique. Je sors du chaos et retraverse la vasque, sans que la distance indiquée sur l'appareil n'augmente. Mieux, ça diminue...

14m puis 12m. Il faut affiner lentement. 11m, 10m. Je finis par plaquer l'appareil au sol en face de la petite arrivée d'eau, non loin de l'endroit où nous avions dévié l'actif vers un petit trou du sol deux semaines auparavant. La valeur passe alors sous les 10m et affichera 8,4m au minimum. Incroyable, le point faible se situe à la base des puits et évite le chaos et la vasque, et les gars sont à peine à quelques mètres de nous après avoir progressé plusieurs bornes...

L'explo précédente nous avait éloignés de la topo théorique du Chandelier, l'ARVA nous y a ramenés. Les calculs tout aussi théoriques de cote dans le massif et de dénivellation manquante donnaient entre 5 et 10m, et la technologie mesure 8m en diagonale !

Pour la première fois nous avons une valeur fiable et une confirmation indiscutable de nos positions respectives...

Ca fait du bien au moral, et comme c'est l'heure d'appel, je frappe au point faible sur la roche. Et là l'intensité de la réponse est juste dingue : On dirait que les gars sont prisonniers dans le calcaire juste derrière notre paroi...A partir de là, la suite du protocole sera vite oubliée et ça va taper dans tous les sens...

On a notre résultat, les hautes eaux et le couvre-feu peuvent venir.

En deuxième partie d'après-midi, JMichel, Henri et JBaptiste commence à creuser dans l'alcôve pointé par l'ARVA. Pendant ce temps, je remonte les deux derniers puits pour aller percer les zones restant étroites avec le TE36 : il est temps de normaliser le gabarit jusqu'au fond. JBaptiste, de retour depuis peu à la spéléo, confirmera le côté prioritaire de cette action lors de la remontée.

 

Côté Chandelier, le bouchon est difficile à creuser car il y a de la calcite qui cimente pas mal le tout. Il y a cependant un petit vide centimétrique contre la paroi gauche qui laisse passer un infime courant d'air, bien matérialisé par la fumée. Et lorsqu'en fin de séance, JMichel utilise une paille côté Vieux Lion pour casser un becquet gênant le creusement de l'alcôve, 5mn plus tard Denis et Boris sentiront l'odeur de pétard arriver par ce petit trou.

Cette "jonction olfactive" est la cerise sur le gâteau de cette journée à nouveau palpitante.


Boris et Denis font demi-tour à 16h et se payent le luxe de faire une jolie première dans un annexe. Ils sortent de la cavité à 20h où Henri et moi les attendons pour un bon débriefing. Il y a visiblement déjà pas mal d'eau dans le réseau et ça se remplit encore malgré une semaine sans pluie. A vos plumes les gars pour raconter cette journée côté Chandelier...


Sortie des "fusées" avec la satisfaction du devoir accompli

Ci dessous une photo d'archives pour ceux qui prennent l'histoire en route et pour bien situer la zone de jonction potentielle dans le Chandelier. Il s'agit de la zone terminale de l'affluent du Vieux Corbeau : le personnage de droite (Seb) est situé à l'aplomb et regarde la cheminée escaladée par Etienne (option 1 de jonction, on sait à présent qu'il s'agit d'une zone de transfert vertical proche et parallèle au Vieux Lion). Le personnage au centre (Henri) regarde le bouchon de blocs et d'alluvions qui se termine quelques mètres plus haut (option 2 de jonction qui vient d'être confirmée). Le point topo de référence qui a servi au report de surface est situé à sa droite contre la paroi. La surface du plateau de Sault est située 75 à 80m au dessus.



 

 


 

mardi 20 octobre 2020

Week end bio au Chandelier

17 et 18 octobre 2020

Trou du Chandelier

Participants

SCA : 2

SCSRC : 2

MJCN : 1

GEB (groupe d'études biospéléologique) : 3


Il s'agissait de commencer un inventaire de la faune cavernicole habitant le réseau du Chandelier. Plusieurs débutants ou amateurs de biospéléo se sont retrouvés, coachés par les spécialistes du GEB, dont Josiane, présidente de la commission scientifique de la FFS.

La récolte a eu lieu le samedi, dans les premières centaines de mètres de la cavité. Les loirs avaient sérieusement entamés les appâts posés une semaine auparavant, mais les trouvailles ont quand même été au rendez-vous.






Coléoptère troglobie emblématique du réseau

Isopode dépigmenté se nourrissant de fiente de loir

Bernard a pris des photos de très bonne qualité (notamment un collembole semblant tout droit sorti d'un dessin animé) qui agrémenteront le compte rendu ultérieur. Le soir puis le lendemain, le travail de tri a eu lieu à Nébias, dans une maison de village mise à disposition par des amis de François.

En plein travail

Jeannot studieux

Début d'inventaire

Il reste à déterminer précisément les espèces récoltées avec d'autres spécialistes encore plus pointus de chaque niche écologique. Cette collaboration s'annonce fructueuse et cette sortie en appelle d'autres, dans les parties plus internes de la cavité, et aussi afin de trouver des exemplaires de faune aquatique, observés dans les grands gours permanents du réseau II lors des explorations.

Une nouvelle pierre posée à l'édifice d'un recensement global et mutualisé du vivant dans le sous sol audois.

 

samedi 10 octobre 2020

On a trouvé le bouchon

Samedi 10/10.2020

Trou du Vieux Lion

Participants : JLuc, Henri, Felix, Christelle, Dom, Denis, Romain, JMichel, Laurent

TPST : 7h


Beaucoup de monde pour cette explo programmée longtemps à l'avance, il faut dire qu'on était arrêtés sur une tête de puits sympathique (voir posts précédents). Il fait un vrai temps de chien. Certains ont amené leur salon meublé de poche pour s'équiper au sec...

D'autres ont prévu des ustensiles installés à demeure pour se réconforter en sortant :



 

Nous sommes vite au terminus et il y a pas mal d'eau dans le trou. La purge du départ de puits est menée dans l'enthousiasme. 

 


La corde est installée et c'est parti...

Sommet du puits bien ouvert

 

JLuc apprécie la descente :


 


En bas, c'est horizontal et une première dune résiduelle d'alluvions apparait. Le grand couloir entrevu depuis le haut se referme brutalement vers l'aval, peu après une nouvelle arrivée de puits dans le même axe. Cette vision démontre à quel point les puits peuvent être proches sans se rencontrer.

La suite est un laminoir étroit. On est un peu déçus mais la règle ici est "pas de cadeau, tout se mérite", on a l'habitude. L'arrivée d"eau entendue depuis le haut se jette dans le laminoir, qui est en fait une galerie presque comblée de sédiments, une alternance stratifiée d'émulsion de mondmilch et de calcite meuble. La désob est facile mais il faut détourner l'arrivée d'eau, maintenant doublée par une autre en lien direct avec la pluie du jour.

Désob du laminoir

Une partie de l'équipe au nouveau chantier (DDE ?)

On parvient à assécher le secteur et le travail avance vite. Trois mètres sont gagnés jusqu'à un gros bloc en plein milieu du passage. JMichel sort deux pailles et élimine le problème.

Tranchée dans le sol pour détourner l'actif du laminoir

Ce qui permet de rester relativement et provisoirement sec dans le chantier. 

Pour ceux qui ne sont pas au front, le froid est pénétrant. Il faut recourir aux techniques du bouddhisme tibétain modifiées pour le pays de Sault, pour tenter de se réchauffer :



Bientôt la sortie dans une galerie est imminente, le travail redouble et Félix passe à l'arrache, suivi du reste de la troupe.

 

Sortie du laminoir à l'arrache avant élargissement, et après vidange d'un gour

Dans la suite, tout le monde est plus ou moins trempé


 La suite est assez confort, on est debout.

Deux affluents secs arrivent de la gauche, ils butent rapidement sur des murs d'alluvions bédouliennes bien calibrées, les mêmes qui existent en abondance côté Chandelier. Je prends régulièrement les directions depuis le haut des puits, et après avoir fait deux fois demi-tour, nous prenons un axe SE, perpendiculaire à celui du réseau que nous recherchons, mais dans la bonne direction.

Quelques mètres plus loin, nous butons sur un chaos de gros blocs bien calcités contre une paroi en place. Le ruisseau s'infiltre dans le sol. L'aspect des lieux ressemble en tous points au chaos découvert par le Chandelier à l'extrémité de l'affluent du Vieux Corbeau. Nous aurions espéré trouver l'amont de cette galerie, cela aurait permis d'identifier clairement le point faible, mais ce n'est pas le cas pour l'instant. Le chaos est complexe et gavé de ces mêmes alluvions anciennes, dont des dizaines de mètres cube ont visiblement été soutirés.

Denis tente d'avancer en extrême dans un des deux passages les plus probables et se met entièrement minable dans une vasque gadouilleuse. Avant d'aller plus loin, il va falloir être sûrs de la direction à suivre. Pendant qu'on fouille, une partie de l'équipe s'attaque à l'élargissement du laminoir. Il y a moyen de bien le confortabiliser.

Le calcul des cotes donne une lacune verticale réduite entre 5 et 10m pour la jonction. La zone de transfert vertical est terminée, comme le laissait supposer la théorie. Nous touchons probablement au but car la topo, les morphologies des deux côtés et les profondeurs correspondent. Mais plus que jamais le besoin de travailler à deux équipes, une côté Chandelier et l'autre côté Vieux Lion s'avère nécessaire pour cibler le travail.

Dans l'immédiat, nous avons décidé de calibrer confortablement les trois têtes de puits et ressauts restant étroites à ce jour, il faut pouvoir remonter du fond dans les meilleures conditions possibles, car le froid et l'humidité de retour en ce début d'automne sont des adversaires redoutables.

Remontée

Dehors, les conditions météo sont patagoniennes. Champagne, blanquette et amuse-gueules nous attendent sous la bâche pour célébrer la nouvelle étape qui vent d'être franchie, et nous donner du courage pour l'épreuve (ultime ?) qui reste à affronter.





 

jeudi 8 octobre 2020

Biospéléo et un peu d'explo au Chandelier

Jeudi 08/10/2020

Trou du Chandelier

Participants : Romain, Laurent


Petite virée au Chandelier pour aller déposer des appâts pour la faune cavernicole, en prévision du WE biospéléo prévu dans 9 jours.

C'est l'occasion pour Romain de découvrir la première partie du réseau sans avoir de chrono aux fesses. On pose une dizaine de stations de collecte.



Menu au choix (avant recouvrement)


Les traces laissées par la crue de janvier dernier sont explicites : par endroits on se croirait en première. La cavité est déjà entrée en mode hivernal : les grands gours commencent à se remplir par plusieurs arrivées d'eau en plafond.

Premier bassin réactivé

 

Peu après avoir posé la dernière station, on profite du mode "cool" pour fureter à droite à gauche, et on ne tarde pas à découvrir une fissure en paroi qui aspire goulument du courant d'air, c'est un aval thermique. On a aucun outil et pourtant on devine un vide pénétrable derrière. On passe alors en mode préhistorique, en cassant des cailloux avec d'autres cailloux. L'obstruction cède petit à petit. Un dernier gros bloc calcité résiste, mais Romain, en enlevant baudrier et casque, parvient à se faxer dans la chatière. Il est debout derrière, et avance entre 15 et 20m dans un conduit ébouleux remontant, arrêt sur cheminées assez hautes, et un point d'interrogation vers le bas après un petit col dans les graves du sol. A revoir à l'occasion en enlevant le gros bloc pour mieux passer et pister l'air.


Nous sortons vers 17h et tombons sur un randonneur sympa, frère d'armes de JLuc dans leur combat local contre les moulins à vent. Discussion tous azimuths sur nos découvertes...

 

mardi 6 octobre 2020

Initiation : traversée Trassanel I-II bis-II

Dimanche 04 octobre 2020

Grotte de Trassanel

Participants : Jérémie, Robin, Sylvain, Julie, Julien, Sabrina, Nicolas

Encadrants : Steve, Jean-Luc, Dom, Denis

Photos : Denis et Julien

                          

De g. à d. en haut : Julien, Robin (13 ans), Sylvain, Jérémie, Steve, Sabrina, Nicolas
                en bas : Jean-Luc, Dom, Julie, Denis

                               
                                             Robin dans le puits d'entrée.
                                       
                                              
                                                                          Jérémie
                                  
                                               Dans les premières salles.

                                             Robin dans l'étroiture en chicane.
                                                                     Jérémie
                                                               Sylvain
                                                                 Julie
                                                                       Julien

                              
                                                                       Sabrina 


                                           Julie dans le puits d'accès au II.
Steve, Julie et Julien
Nous mangeons dans le II vers 13h, avant la visite du II bis. Le groupe marche bien, l'ambiance est à la rigolade.

                                              Dans le II bis.
                                            Arme secrète qui avance avec précaution.


                                            Sylvain, Robin, Jean-Luc et Nicolas
Au fond du II bis, Jean-Luc excellent guide touristique, donne des explications spéléologiques avec ses mains.




                                               Au retour, visite des griffades et du célèbre Cierge.
Pour finir, le jeune chanceux qui a pu aller voir l'ours :


En espérant que nous aurons donné envie à certains de recommencer...

Sortie vers 17h30.
TPST : 6h30



dimanche 4 octobre 2020

Multiplexe

Samedi 03/10/2020

Falaise de Roquefeuil et Vieux Lion l'après midi

Participants : Dom, Laurent + Henri au VL


C'était le premier entrainement secours du SSF 11 depuis le confinement. L'équipe actuelle a eu le mérite d'organiser cet exercice pour maintenir le lien avec les équipiers et former les quelques nouvelles recrues, dans un contexte fortement contraignant lié aux gestes barrières obligatoires et autres précautions d'usage.

Une quinzaine de participants, à la falaise de Roquefeuil, un site qui permet d'éviter les concentrations humaines en milieu confiné.

Dom et moi y avons passé la matinée, en "soutien psychologique" de l'initiative, l'occasion aussi de discuter spéléo avec les copains qu'on voit moins souvent.


Equipement de la falaise


L'après-midi, nous rejoignons Henri au Vieux Lion, pour une petite séance d'équipement hors-crue et d'aménagements divers en prévision de la prochaine collective qui aura lieu samedi prochain. La cavité commence en effet à reprendre ses caractéristiques hivernales, avec quelques venues d'eau en plafond qui se réactivent rapidement. On peut à présent éviter la douchette dans le P15 en descendant par la goulotte de droite.

TPST : 3h

 

jeudi 1 octobre 2020

déséquipement BA1

Mercredi 30 septembre

participants :Steve et dom 

Ayant tous les deux une dispo en semaine ,on pouvait caler le déséquipent du BA1 à peu prêt deux ans après son ouverture par Henri ,un beau gouffre verticale descendant à - 110 et qui si on avait le temps devrait donner sur la partie 2 du chandelier .il reste en attente actuellement .

Rentrés vers 10h30 , avec 3 kits vides, la descente au fond se fait rapidement à deux, ou on apprécie quand même ses belles verticales .Steve me dit , j aime pas les grands puits ..ah bon il y a des grands puits ici :-)))

Au fond , je découvre 2 cordes de 50 m en attente ...là , un petit stress,on va en chier pour tout remonter...surtout à deux 

on commence le déséquipement tranquillement,les kits se chargent , le premier AV est déjà plein et deja pèse une 20 ene de kilo :-(

Pause repas sur une petite margelle de 1.5 m2 pour déséquiper après le petit secondaire.

en haut du puits vers -45.Le 2eme kit est blindé aussi et doit s approcher des 30 kg .Et le dernier plus Léger par rapport aux autres

La , on commence à se dire qu on va souffrir pour sortir.Steve doit penser que je lui ai fait un mauvais plan....

On prend le temps,heureusement on proche de la fin et on étudie la stratégie pour le dernier puits.

On choisit la solution de remonter au poulie bloc le balaise ,s il ne s était pas bloqué ....

Je monte avec le 20 ,décrocher le monstre et là Steve me dit ,tu pourras décrocher ma chaussure ????

Avec surprise , je comprends mieux ,j aperçois sa chaussure coincée dans une rigole,pas courant,elle s etait coincé et le plus facile était de la laisser sur place , une bonne rigolade collégiale.

sortie un peu avant 15h, retour au voiture avec le bardât.

Au total,un peu plus de 200 de cordes sorti ,bien humide....


On a fait un peu de purges dans la mesure du possible mais il reste un peu à virer dans le puits terminale dans la partie étroite et 3 m sous le dernier fractio .donc prudence et purge si on y retourne