Samedi 23 Juin 2018
Trou du Chandelier
Participants :
SCA : Denis, Seb, Hélène, Christelle, Elodie, Henri, Christophe, Boris, Fabien, Laurent
SCM : Annick, Guillaume
TPST : 11h50
Grosse équipe, beaucoup de spécialistes et bonne représentation féminine pour cette sortie.
Le groupe se départage à l'aller pour éviter l'effet bouchon sur les obstacles et modifier l'équipement "explo" de certains passages.
L'après-midi est bien entamée quand nous parcourons pour la première fois depuis la découverte la troisième partie entre la grande barrière et le fond actuel.
Cette partie du réseau en métro-canyon facile, avec la sensation d'éloignement, est vraiment incroyable.
Beaucoup de nouvelles observations morphologiques y sont faites dont plusieurs miroirs de faille avec déplacement et énorme brèche et surtout des banquettes fossilisées à 1,5m du sol contenant des galets de la taille de boulets de canon (le débit de la rivière associée à cette époque laisse songeur).
Arrivés au fond le verdict tombe : 5h de progression sans compter le repas ont été nécessaires, mais il faut dire qu'on est tous en néoprène...
On s'attaque au plus évident et Denis se lance dans l'escalade du barrage de calcite, secondé dans la deuxième longueur par Boris, grimpeur lui aussi
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En pleine escalade |
En bas on se réchauffe comme on peut : tortue, désobstruction manuelle du trou souffleur situé au pied du barrage.
En revenant 100m en arrière, je parviens à grimper de 15m dans le volume supérieur qui suit en hauteur le surcreusement de la rivière fossile. L'ancienne galerie est superbe, large et concrétionnée mais ne s'éloigne pas du surcreusement qu'elle retrouve régulièrement en coupant les boucles de ce dernier. C'est toujours du développement supplémentaire.
A gauche dans la paroi, une petite conduite forcée sableuse attire l'oeil : peut-être un affluent. Que nenni, après 30m de progression, elle reboucle elle aussi avec la grande galerie sup.
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Lutte contre le froid au terminus. On remarque de belles cupules en haut à droite de la photo |
Denis et Boris ont atteint le haut du barrage. Ca redescend derrière, mais cette fois pas de miracle, on aboutit dans une petite salle borgne et argileuse : la boucle ne boucle pas...
C'est donc bien en bas du barrage que la suite devra se jouer, exactement comme entre la partie II et la partie III si le shunt n'avait pas existé.
De la bonne vieille désob de trou souffleur dans le moonmilch et l'argile en perspective, le premier obstacle sérieux depuis le début de l'explo. La suite est certaine, la quantité de travail difficile à connaître mais trois mètres à creuser au minimum. Voilà qui va laisser à Jean-Luc ainsi qu'à Dom un répit de convalescence.
Retour sans trop de problèmes malgré un nombre de chutes croissant dans les bassins à présent à mi-eaux, sans doute la configuration la moins confortable pour progresser après 11h dans les pattes.
Plusieurs choses à faire rapidement et du boulot pour plusieurs équipes :
- balisage dans la partie III
- désobstruction au fond
- finalisation du shunt par le bas de la grande barrière
- suite de la topo