Pour info: Demain Samedi 31 Aout, sortie au trou de la petite Maure à Pailhères avec le Club de Narbonne.
- 80 de montagne sympathique. Une occasion de ce mettre au frais...L'on en a bien besoin!
Si intéressé contacter riton pour covoiturage.
Sinon RDV: 10H30 au col de Pailhères.
vendredi 30 août 2019
dimanche 25 août 2019
Aérologie suite
Vendredi 23 Août 2019
Trous du vent du Blau et Chandelier
Participants : Jean-Luc, Sophie, Henri, Denis, Alex, Alexian, Laurent
TPST/ES : 7h
Grosse journée à la fois pratique le matin, et scientifique l'après-midi, avec une série d'expériences aérologiques d'étiage sur le système Blau-Chandelier que l'on cherche à apprivoiser un peu plus chaque année. Nous allons bénéficier de parfaites conditions extérieures (stabilité thermique et atmosphérique durant les expériences).
Jean-Luc a pas mal préparé en amont, et nous avons cette fois des sections calibrées de 40cm de diamètre à mettre en place, ce qui limitera l'effet frein de charge par rapport à l'expérience de Juillet.
La matinée est consacrée à la pose des gabarits au Blau et au Chandelier.
Les travaux sont rendus extrêmement pénibles en raison du courant d'air qui souffle entre 6 et 8 mètres par seconde à une température de 8,6°C, alors que dehors, il fait 26°C à l'ombre. Nous prenons une série de chauds et froids qui nous plombe, mais on est satisfaits du résultat. Les sections sont hermétiques...
Après le repas on entame les expériences. On commence par boucher le Chandelier avec Alex et Alexian dans le rôle des emmurés vivants : ils ont pour mission de mesurer les variations de pression toutes les minutes. Pendant ce temps nous mesurons les variations de vitesse de courant d'air au Blau. Après stabilisation nous débouchons le Chandelier et observons une belle onde de dépression au Blau. Le graphique est ci-dessous : les ondes de pression et de dépression mettent 40 secondes pour se propager, et nous constatons des variations de vitesse significatives (8,2 à 9,9 m/sec en montée par exemple) et non linéaires (possible effet de résonance).
Nous renouvelons l'expérience en bouchant le Blau, avec les deux Alex à l'intérieur avec leur baromètre de précision, et l'anémomètre au Chandelier. Nous obtenons de nouvelles courbes sensiblement différentes, avec pour seule constante les 40 secondes nécessaires à la propagation du signal.
Enfin dans un troisième temps nous bouchons les deux entrées en mesurant la pression interne, puis mesurons les vitesses au Chandelier lors de la réouverture.
En conclusion, beaucoup de données accumulées qui vont être à présent décortiquées et interprétées pour caractériser le système, localiser les freins de charge, déduire les longueurs de conduits et volumes associés, sans oublier l'altitude des entrées supérieures par exemple.
Par rapport à l'expérience de Juillet, le Blau était devenu le principal pourvoyeur d'air du système, et il semble qu'une troisième entrée basse de faible section se soit désamorcée entretemps pour jouer les trouble-fête (peut-être dans l'éboulis de la source temporaire du Chandelier).
Plus que jamais l'unité de ce système est prouvée, et les résultats sont passionnants. L'enquête continue...
Trous du vent du Blau et Chandelier
Participants : Jean-Luc, Sophie, Henri, Denis, Alex, Alexian, Laurent
TPST/ES : 7h
Grosse journée à la fois pratique le matin, et scientifique l'après-midi, avec une série d'expériences aérologiques d'étiage sur le système Blau-Chandelier que l'on cherche à apprivoiser un peu plus chaque année. Nous allons bénéficier de parfaites conditions extérieures (stabilité thermique et atmosphérique durant les expériences).
Préparatifs |
La matinée est consacrée à la pose des gabarits au Blau et au Chandelier.
Section calibrée au Blau vue du bas |
Dans le tube |
Extraction frigorifiante |
Extraction frigorifiante version Chandelier |
La section calibrée et hermétique au Chandelier |
Nous renouvelons l'expérience en bouchant le Blau, avec les deux Alex à l'intérieur avec leur baromètre de précision, et l'anémomètre au Chandelier. Nous obtenons de nouvelles courbes sensiblement différentes, avec pour seule constante les 40 secondes nécessaires à la propagation du signal.
Enfin dans un troisième temps nous bouchons les deux entrées en mesurant la pression interne, puis mesurons les vitesses au Chandelier lors de la réouverture.
En conclusion, beaucoup de données accumulées qui vont être à présent décortiquées et interprétées pour caractériser le système, localiser les freins de charge, déduire les longueurs de conduits et volumes associés, sans oublier l'altitude des entrées supérieures par exemple.
Par rapport à l'expérience de Juillet, le Blau était devenu le principal pourvoyeur d'air du système, et il semble qu'une troisième entrée basse de faible section se soit désamorcée entretemps pour jouer les trouble-fête (peut-être dans l'éboulis de la source temporaire du Chandelier).
Plus que jamais l'unité de ce système est prouvée, et les résultats sont passionnants. L'enquête continue...
Trois objectifs à cinqs
Samedi 24 Août 2019: Pointe au Chandelier
Je suis cette fois ci avec: Etienne, Denis, Dom, et Jean Baptiste une connaissance toulousaine d'Etienne. Arrivée au fond en 3 heures. L'équipe ce scinde en 2 après la halte au point chaud: Je vais à la cheminée du Corbeaux avec Etienne, et les autres ce fixent 2 objectifs: une annexe en amont du point chaud, ou un méandre ventilé vont leur donner quelques mètres de première après désob.Apparemment suite peu évidente. Puis ils vont consacrer le gros de leurs efforts sur le creusement du siphon terreux. JB nous suit jusqu'au pieds de la cheminée. En haut, Etienne vas travailler derrière une étroiture....que je n'envisage même pas de passer!! Et suer sang et eaux pour faire deux explications musclées à la perfo. Pendant que je me les cailles derrière, les pieds sur une lame branlante....dominant les 30m de la verticale...!.En lui faisant passer la grande mèche, celle ci m'échappe et vas pile poil franchir une mince fissure et dévaler les 30m! J'aurais voulu le faire exprès, je n'y serais pas arrivé! Pas de problème, en deux temps trois mouvement Etienne vas la chercher. Ce qui nous permet ces manoeuvres scabreuses est la présence en décalé d'un ressaut borgne qui nous permet de stocker les remblais. Arrêt sur épuisement et manque de temps sur une belle perspective. Au dessus d'Etienne une belle cheminée remonte, visible sur 10m et avec un peu de monmilk. Pas de ventilation nette. Mais même si ce conduit remontant peu nous mener sous le trou du vieux lion, vu que celui ci est colmaté, c'est normal....Je n'ai pas la topo en main, mais j'y crois.
Perceuse et outils lourds laissés sur place. Et bien nous en prend. La tranchée du siphon a été bien avancé, et l'on prend le chemin du retour en restant en contact à la voie. Dans le 4, quelques mètres de première d'une belle galerie supérieure doublant le conduit. Quelque part dans le réseau 2 (?), Etienne repère un soupirail dans lequel en tendant l'oreille l'on perçois un bruit ressemblant à un écoulement d'eaux....Un diaphragme avec de l'air?Si le retour ce passe bien, la force de l 'habitude y contribue, mais je peux dire en étant sur de ne pas me tromper: le fond, ce n'est pas la porte à coté!....et une autre entrée est de plus en plus d'actualité. Au vue de la "résistance"que nous oppose la suite du réseau.
Puis sans la "bougnafle", le Chandelier serait un trou facile. Surtout pour les antiquités comme moi, les 2 jeunes sortant de la à peine salis et frais comme s'il venaient de ce lever!Pas de photos, because l'on a voulu s'alléger au maximum....TPST:12H30.
Je suis cette fois ci avec: Etienne, Denis, Dom, et Jean Baptiste une connaissance toulousaine d'Etienne. Arrivée au fond en 3 heures. L'équipe ce scinde en 2 après la halte au point chaud: Je vais à la cheminée du Corbeaux avec Etienne, et les autres ce fixent 2 objectifs: une annexe en amont du point chaud, ou un méandre ventilé vont leur donner quelques mètres de première après désob.Apparemment suite peu évidente. Puis ils vont consacrer le gros de leurs efforts sur le creusement du siphon terreux. JB nous suit jusqu'au pieds de la cheminée. En haut, Etienne vas travailler derrière une étroiture....que je n'envisage même pas de passer!! Et suer sang et eaux pour faire deux explications musclées à la perfo. Pendant que je me les cailles derrière, les pieds sur une lame branlante....dominant les 30m de la verticale...!.En lui faisant passer la grande mèche, celle ci m'échappe et vas pile poil franchir une mince fissure et dévaler les 30m! J'aurais voulu le faire exprès, je n'y serais pas arrivé! Pas de problème, en deux temps trois mouvement Etienne vas la chercher. Ce qui nous permet ces manoeuvres scabreuses est la présence en décalé d'un ressaut borgne qui nous permet de stocker les remblais. Arrêt sur épuisement et manque de temps sur une belle perspective. Au dessus d'Etienne une belle cheminée remonte, visible sur 10m et avec un peu de monmilk. Pas de ventilation nette. Mais même si ce conduit remontant peu nous mener sous le trou du vieux lion, vu que celui ci est colmaté, c'est normal....Je n'ai pas la topo en main, mais j'y crois.
Perceuse et outils lourds laissés sur place. Et bien nous en prend. La tranchée du siphon a été bien avancé, et l'on prend le chemin du retour en restant en contact à la voie. Dans le 4, quelques mètres de première d'une belle galerie supérieure doublant le conduit. Quelque part dans le réseau 2 (?), Etienne repère un soupirail dans lequel en tendant l'oreille l'on perçois un bruit ressemblant à un écoulement d'eaux....Un diaphragme avec de l'air?Si le retour ce passe bien, la force de l 'habitude y contribue, mais je peux dire en étant sur de ne pas me tromper: le fond, ce n'est pas la porte à coté!....et une autre entrée est de plus en plus d'actualité. Au vue de la "résistance"que nous oppose la suite du réseau.
Puis sans la "bougnafle", le Chandelier serait un trou facile. Surtout pour les antiquités comme moi, les 2 jeunes sortant de la à peine salis et frais comme s'il venaient de ce lever!Pas de photos, because l'on a voulu s'alléger au maximum....TPST:12H30.
dimanche 18 août 2019
Dimanche 18 Août 2019 l'après-midi: L'esprit d'André.Pech de Laure, Trassanel.
Notre cher André à du bien nous guider pour cette petite sortie de reconnaissance aérologique sur cette colline trassanélienne. Avec Daniel et Aza. Départ du col de la base. Pour supporter la chaleur étouffante, je crapaüte en short et mes jambes vont rapidement ce souvenir des chênes kermès!L'on suit plus ou moins le centre du mamelon, en cheminant comme on peut dans les zones dégagées. Au milieu de...nulle part, j'avise déjà un petit départ sous une matte (sèche!). Il soufflote. bon début. Puis je retrouve une fente que j'avais travaillé un hiver avec Pierre (dont d'ailleurs l'on n'a plus de nouvelles!). Elle aspire à bête, mais c'est extrèmement maigre...Puis l'on retrouve facilement le "trou de la crête". Qui d'après les déductions après l'explo de l'aven de Clergues, serait censé faire tube à vent avec une cheminée amont du dis aven. Ce n'est pas l'avis de Daniel, et je vais l'examiner à fond. Curieusement la forte aspiration sensible parfois sous l'entrée ne ce retrouve pas vraiment au fond.
Ou je ne vais pas vraiment, une étroiture sévère en compliquant l'accès. Daniel teste son entonnoir d'apiculteur, qui est encombrant mais efficace. A revoir. En revenant et après un pelé, j'avise d'abord des cairns qui semblent récents (chasseur?), et juste après un départ qui manifestement n'a jamais été travaillé. barré par une pierre posée....il aspire à bête. Très intéressant!..Aza semble l'apprècier aussi, car elle cherche à plusieurs reprises de s'y introduire!.L'on a un peu de mal à retrouver le trou de l'Elycrise, vue en Juillet, mais il est très colamté. sur cette colline semi-plate, c'est très facile de ce perdre. Ayant retrouvé mon sentier, l'on retrouve facilement l'aven du Pech de Laure.
Ou trou André, encore lui....Je le reéquipe correctement: 2 spits pour une échelle. Et vais y pister l'air en détail. Si en haut l'aspiration est parfois colossale vers le bas....arrivé en bas, je ne trouve plus aucun passage aspirant! Hypothèse: ce sef doit ce diluer au travers de tout ce cahot étonnant. Alors que le passage ouvert à -2, lui aspire à fond tout le temps.Signe d'une galerie en hauteur? Englué de chaleur, l'on rentre par le sentier que j'avais ouvert. Avec la certitude qu'il faut revenir sur ce petit bout de Minervois, qui ne nous a pas livré tous ces secrets....TPES:3H30.
Notre cher André à du bien nous guider pour cette petite sortie de reconnaissance aérologique sur cette colline trassanélienne. Avec Daniel et Aza. Départ du col de la base. Pour supporter la chaleur étouffante, je crapaüte en short et mes jambes vont rapidement ce souvenir des chênes kermès!L'on suit plus ou moins le centre du mamelon, en cheminant comme on peut dans les zones dégagées. Au milieu de...nulle part, j'avise déjà un petit départ sous une matte (sèche!). Il soufflote. bon début. Puis je retrouve une fente que j'avais travaillé un hiver avec Pierre (dont d'ailleurs l'on n'a plus de nouvelles!). Elle aspire à bête, mais c'est extrèmement maigre...Puis l'on retrouve facilement le "trou de la crête". Qui d'après les déductions après l'explo de l'aven de Clergues, serait censé faire tube à vent avec une cheminée amont du dis aven. Ce n'est pas l'avis de Daniel, et je vais l'examiner à fond. Curieusement la forte aspiration sensible parfois sous l'entrée ne ce retrouve pas vraiment au fond.
Apiculteur.....sans abeilles! |
Trou de la crète |
Test encens bois |
jeudi 15 août 2019
Une suite de moins, deux suites de plus
Mercredi 14 Août 2019
Trou du Chandelier
Participants : Jean-Luc, Denis, Boris, Laurent
TPST : 13h
Une nouvelle pointe vers le fond, et enfin un parcours totalement à sec malgré quelques vasques résiduelles contournables.
Arrivée au point chaud en un peu moins de 3h, repas et répartition des missions du jour : Denis, Boris et moi partons équiper et descendre le puits dans le secteur de la grande salle découverte à la dernière sortie. Jean-Luc préfère s'attaquer à un autre objectif majeur : le siphon de sable terre sèche et graviers qui stoppe l'énorme galerie du cours principal dans le IV. Il faut dire que la dune de gales (certains de plusieurs kilos) déposés en aval de ce siphon incite à creuser la suite...
Deux spits plus tard, le puits en question, d'une dizaine de mètres, est descendu... et pas de miracle, la suite est bouchée par la calcite. Mais Boris en furetant aux alentours du départ repère un trou souffleur en paroi.
On commence à creuser avec la pointe du marteau et on s'aperçoit que l'étroiture est courte. C'est noir derrière avec de la résonnance, mais la calcite devient trop dure. Il faudra jouer du perfo une prochaine fois pour passer...
Comme on n'est qu'à une quarantaine de mètres du boyau du Vent, Denis part tenter de freiner l'air dans ce dernier pour voir si ça peut avoir une incidence sur le nouveau trou souffleur, mais le résultat n'est pas concluant.
On tente une nouvelle expérience pour voir cette fois si en fermant le boyau du Vent on diminue le courant d'air en aval. Dans ce secteur l'air ronfle un peu comme dans le boyau de jonction à Matte Arnaude, mais avec 5° en moins, difficile de rester en place plus de 5mn sans avoir les yeux qui pleurent...
Après deux vérifications indépendantes, on en arrive à la conclusion que la fermeture du boyau n'a aucune incidence sur l'air principal. Un shunt vers le volume inférieur existe donc bien dans le coin.
Pendant ce temps, Denis s'est rapatrié vers Jean-Luc. Au passage il s'est engagé dans un des départs pointé le jour de la topo, et on le retrouve enthousiaste, ça continue dans ce secteur également...
On se retrouve tous pour une collation au point chaud et pour faire le point. On se répartit en deux binômes pour la suite des hostilités. Je reste avec Jean-Luc pour poursuivre la tranchée dans le siphon principal, pendant que Denis et Boris vont s'attaquer au nouvel annexe.
La tranchée avance bien et vers 19h on atteint un diaphragme qu'on pouvait visualiser au faisceau depuis plusieurs mètres. La suite s'aplatit, il y a un bouchon 1,5m plus loin et c'est légèrement ventilé. Ce chantier doit être impérativement poursuivi.
Nous décidons de rejoindre les copains. Ils viennent de franchir un passage bas en conduite forcée après désob et sont en première.
Inconscients du fait que j'arrive quelques dizaines de mètres derrière, ils entendent du bruit et sont persuadés qu'ils viennent de shunter le siphon du cours principal du Chandelier !
Mais la dure vérité reprend ses droits, ce n'est pas encore gagné malgré la proximité relative (cet embranchement n'est qu'à une trentaine de mètres du siphon)
Cependant ce conduit continue et nous poursuivons l'explo ensemble. La morpho alterne entre méandre pas très large et conduites forcées sympathiques. Le profil en montagnes russes alors que nous sommes sous les marnes fait penser quand même à un bouclage avec la suite plutôt qu'à un affluent. Après une centaine de mètres, nous tombons sur un secteur descendant, avec une dune de sable et une belle paroi érodée. Tout ceci a l'air assez frais (réactivation possible lors de fortes crues).
En bas de la dune un rétrécissement ponctuel défend un nouveau ressaut avec probablement encore du sable en bas. Et en plus, il y a du courant d'air !
Bilan, pas encore de jonction avec la suite principale du fossile ni avec le réseau inférieur découvert la fois précédente, mais encore de nouvelles perspectives dans ce coin du IV très ramifié par rapport à ce que l'on a connu jusqu'ici, et encore du développement supplémentaire...
Sortie vers 23h.
Petite synthèse des suites possibles car cela devient complexe à suivre dans le IV:
Vers la suite du réseau :
- les siphon sable et graviers du cours principal
- arrêt sur rien dans la suite du boyau du Vent et la grande salle
- trou souffleur pouvant shunter le boyau du Vent
- réseau annexe ventilé pouvant shunter le siphon principal
Vers la surface :
- poursuite de la cheminée du vieux Corbeau
- 5 autres cheminées de grande taille cantonnées dans un secteur de 200m de long au delà du synclinal.
Trou du Chandelier
Participants : Jean-Luc, Denis, Boris, Laurent
TPST : 13h
Une nouvelle pointe vers le fond, et enfin un parcours totalement à sec malgré quelques vasques résiduelles contournables.
Arrivée au point chaud en un peu moins de 3h, repas et répartition des missions du jour : Denis, Boris et moi partons équiper et descendre le puits dans le secteur de la grande salle découverte à la dernière sortie. Jean-Luc préfère s'attaquer à un autre objectif majeur : le siphon de sable terre sèche et graviers qui stoppe l'énorme galerie du cours principal dans le IV. Il faut dire que la dune de gales (certains de plusieurs kilos) déposés en aval de ce siphon incite à creuser la suite...
Deux spits plus tard, le puits en question, d'une dizaine de mètres, est descendu... et pas de miracle, la suite est bouchée par la calcite. Mais Boris en furetant aux alentours du départ repère un trou souffleur en paroi.
Descente du puits |
Comme on n'est qu'à une quarantaine de mètres du boyau du Vent, Denis part tenter de freiner l'air dans ce dernier pour voir si ça peut avoir une incidence sur le nouveau trou souffleur, mais le résultat n'est pas concluant.
Trou souffleur à travers vieille calcite |
Après deux vérifications indépendantes, on en arrive à la conclusion que la fermeture du boyau n'a aucune incidence sur l'air principal. Un shunt vers le volume inférieur existe donc bien dans le coin.
Pendant ce temps, Denis s'est rapatrié vers Jean-Luc. Au passage il s'est engagé dans un des départs pointé le jour de la topo, et on le retrouve enthousiaste, ça continue dans ce secteur également...
On se retrouve tous pour une collation au point chaud et pour faire le point. On se répartit en deux binômes pour la suite des hostilités. Je reste avec Jean-Luc pour poursuivre la tranchée dans le siphon principal, pendant que Denis et Boris vont s'attaquer au nouvel annexe.
La tranchée avance bien et vers 19h on atteint un diaphragme qu'on pouvait visualiser au faisceau depuis plusieurs mètres. La suite s'aplatit, il y a un bouchon 1,5m plus loin et c'est légèrement ventilé. Ce chantier doit être impérativement poursuivi.
Nous décidons de rejoindre les copains. Ils viennent de franchir un passage bas en conduite forcée après désob et sont en première.
Inconscients du fait que j'arrive quelques dizaines de mètres derrière, ils entendent du bruit et sont persuadés qu'ils viennent de shunter le siphon du cours principal du Chandelier !
Mais la dure vérité reprend ses droits, ce n'est pas encore gagné malgré la proximité relative (cet embranchement n'est qu'à une trentaine de mètres du siphon)
Cependant ce conduit continue et nous poursuivons l'explo ensemble. La morpho alterne entre méandre pas très large et conduites forcées sympathiques. Le profil en montagnes russes alors que nous sommes sous les marnes fait penser quand même à un bouclage avec la suite plutôt qu'à un affluent. Après une centaine de mètres, nous tombons sur un secteur descendant, avec une dune de sable et une belle paroi érodée. Tout ceci a l'air assez frais (réactivation possible lors de fortes crues).
En bas de la dune un rétrécissement ponctuel défend un nouveau ressaut avec probablement encore du sable en bas. Et en plus, il y a du courant d'air !
Boris content |
Bilan, pas encore de jonction avec la suite principale du fossile ni avec le réseau inférieur découvert la fois précédente, mais encore de nouvelles perspectives dans ce coin du IV très ramifié par rapport à ce que l'on a connu jusqu'ici, et encore du développement supplémentaire...
Sortie vers 23h.
Petite synthèse des suites possibles car cela devient complexe à suivre dans le IV:
Vers la suite du réseau :
- les siphon sable et graviers du cours principal
- arrêt sur rien dans la suite du boyau du Vent et la grande salle
- trou souffleur pouvant shunter le boyau du Vent
- réseau annexe ventilé pouvant shunter le siphon principal
Vers la surface :
- poursuite de la cheminée du vieux Corbeau
- 5 autres cheminées de grande taille cantonnées dans un secteur de 200m de long au delà du synclinal.
L'Homme du Pays |
La grotte refuge |
Le Grand Barrenc |
Vers 10h je retrouve au village les collègues du SCM qui sont depuis le début les porteurs du projet:
Stoche, Marie, Michel, Jean Claude. Et évidemment François. Puisque c'est quand même une action du CDS 11. Brèves paroles de bienvenu du Maire, qui ne peut pas venir avec nous. Et environ 35 participants plus ou moins randonneurs. Une grosse troupe qui s'ébranle vers les 11H en direction de la grotte préhistorique. C'est Chistophe qui vas beaucoup tenir le crachoir. Et j'interviendrais un peu sur le coté vécu des explos en cours. Dedans et dehors était la devise du jour, puisqu'au même moment l'équipe de pointe du Chandelier cheminait vers le terminus.....
A la louche le cheminement seras: grotte préhistorique, grotte de l"autre coté, retour vers la carrière. Puis sentier du pla de Cazeilles. Déjà il fait bien meilleurs que dans la vallée, et ensuite ces sentiers sont idéalement à l'ombre...Le rythme est très lent, et l'on a le temps d'aller zieuter des départs à droite à gauche. Sous la Vémenière, sentier "land-art". Jonction avec la stèle du maquis, ou déjà des participants abandonnent...Ils évitent ainsi la seule montée raide du parcours sur le bac de Picaussel qui nous fait rattraper la piste du Barrenc. L'un des participants habitant de Belvis et que je connaissait déjà, connaît très bien l'histoire locale. Et la conversation avec lui est toujours intéressante. Casse croûte devant le Barrenc. Poursuite par la piste jusqu'au point de vue, lieu idéal pour visualiser et expliquer le plateau. La fatigue étant perceptible chez beaucoup, l'on raccourcis le circuit initial.
Stoche le pédagogue |
Départ de Belvis |
TPES: environ 5H30.Longueur estimée à une dizaines de kilomètres. Quand tout seras finalisé, il faudra préciser que si ce parcours est un sentier à thème, il a quand même un caractère sportif!
lundi 12 août 2019
Dimanche 11 Août 2019 l'après-midi: 35 ans après...
Reprise de la désob. de ce trou du secteur de l'abreuvoir- Escavalgadou avec Daniel.
Arrivé par une assez bonne piste très prés de l'entrée. La végétation à tellement poussé que je ne reconnais rien....Pour ce qui est ce ce mettre au frais, l'on a tout faux, puisque ce trou aspire à bête (avec quelque fois des inversions) et nous amène la canicule à domicile....Dégagement de l'antique désob. et stockage, faute de bras, à l'intérieur dans une partie plate. Comme apparemment tous les trous de la zone, peu ou pas de traces de creusement. Mais une ventilation impressionnante qui est quand même encourageante. Possible phénomène de tube à vent avec l'Escavalgadou, mais comme celui ci serait situé assez loin, et est moyennement ventilé, un réseau de galeries fossiles pourrait exister par là. En tout cas le plateau semble plus que bouché. Un chantier intéressant pour ceux qui n'ont pas trop de temps et ne veulent pas descendre profond....Affaire à suivre....TPST:3H.
Reprise de la désob. de ce trou du secteur de l'abreuvoir- Escavalgadou avec Daniel.
Arrivé par une assez bonne piste très prés de l'entrée. La végétation à tellement poussé que je ne reconnais rien....Pour ce qui est ce ce mettre au frais, l'on a tout faux, puisque ce trou aspire à bête (avec quelque fois des inversions) et nous amène la canicule à domicile....Dégagement de l'antique désob. et stockage, faute de bras, à l'intérieur dans une partie plate. Comme apparemment tous les trous de la zone, peu ou pas de traces de creusement. Mais une ventilation impressionnante qui est quand même encourageante. Possible phénomène de tube à vent avec l'Escavalgadou, mais comme celui ci serait situé assez loin, et est moyennement ventilé, un réseau de galeries fossiles pourrait exister par là. En tout cas le plateau semble plus que bouché. Un chantier intéressant pour ceux qui n'ont pas trop de temps et ne veulent pas descendre profond....Affaire à suivre....TPST:3H.
dimanche 4 août 2019
La turbine de la Stèle |
Chardons bleus |
Fente aéré au dessus doline |
Face Est dent d'Orlu, paradis de l'escalade |
Entrée trou de la petite maure (-80) |
Arrivée en 2H30 à l'entrée du trou de la petite maure. Belle et inattendue première de 2016.
Malgré le petit souffle avec parfois des invertions, cavité à revoir. Car le ruisseau temporaire qui ce perd devant et fut coloré ne redonnerais pas dans...le Gouffre du Mounégou pourtant très proche!
En projet avec François de Narbonne à la fin de l'été. Si certains sont intéressés le faire savoir...
Passage à l'entrée du Mounégou.....qui aspire à bête!!Du jamais observé jusqu'à présent.....Le siphon terminal ce serait t'il désamorcé partiellement avec la sécheresse ambiante!!???Ou effet de tube à vent dans la zone brisée du début?Une seule solution: redescendre au fond et pister cette aspiration dans les zones peu larges....et descendre au fond.Montée au Tarbesou (2365m), le seigneur des lieux, qui est un des sommets les plus facile des Pyrénées. Ambiance familiale avec beaucoup de familles avec les gosses, mais panorama imprenable sur ce fantastique massif calcaire. Chemins de traverses à la descente, avec passage au trou du Béliers. Très bien placé mais pas ventilé. La doline 200m à l'Est demanderais à mon avis un séance de sondage. La fente jute au Nord laisse passer un petit souffle. Pour finir....et ce rafraîchir....passage à l'entrée de la Stèle d'où sort un sef.....Monstrueux!Vers la station la chaleur est aussi accablante qu'au départ...Aussi accablante que ce Moi d'août!
TPES:6H15
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