mercredi 28 novembre 2018

Mercredi 28 Novembre 2018: Petite après-midi chez le Pape...euh....au Pape...
Avec Jean Luc et Julie dégagement et désobstruction. Dans des positions ou l'on aimerais bien avoir....des jambes télescopiques!!La perspective est bien maigre, mais le net souffle malgré la douceur pour la saison est encourageant. Julie, qui n'a pas trop bougé ce caille et mes deux compagnons rentrent chez eux. J'améliore le sentier et rebalise définitivement. Affaire a suivre...
TPES total: 4H.

dimanche 25 novembre 2018

Si si...il l'a eu!!
La remise des diplômes.
Un gourou et sa secte?
Bandes blanches sur fond noir!
Dimanche 25 Novembre 2018: Même après 50 ans d'existence....l'on sème...:

Comprenez des graines de nouveaux spéléos!
Sur l'initiative (une de plus) du CDS 11, journée anniversaire des cinquante ans de la découverte du réseau phare du département, notre chère grotte de Cabrespine.
Journée intitulée: 50 ans, 50 enfants.
Une belle réussite, puisque sauf erreur de ma part, j'ai comptabilisé....71 participants en tout!
Dix huit encadrant et organisateurs de 5 Clubs différents: 7 SCA, 3 SSP, 4 SCM, 1 GPS, 3 MJCN.
Quatorze encadrants sur le terrain, pour 7 groupes différents.
Composés de 53 enfants ou adolescents. C'était plutôt cette dernière tranche d'âge qui était présente....
Des petits objectifs par le parcours jusqu'au vieux concrétionné, amont rivière, aval rivière jusqu'au gour en étoile. Mais bien suffisants, puisque les créneaux horaires choisis ne nous laissaient que l'après midi...
Je rentre avec Steve à 14H20 avec un groupe de 8 JSP (jeunes sapeurs pompiers) de Castelnaudary:
Thomas, Corentin, Sarah, Léa, de nouveau...Corentin, Cédric, de nouveau...Léa, Mael.
Moyenne d'âge 15-16 ans. L'âge que j'avais quand j'ai commencé, il y a....très longtemps!
Toutes cette  jeunesse sympathique et débrouillarde n'est pas aidée par les horribles rangers réglementaires des soldats du feu! Qui ne sont vraiment pas adaptées au milieu souterrain....
Sans hésitation je leur propose de franchir les "étroitures", pour ce mettre un peu dans la peaux de nos anciens en 1968....Les mamans aurons du travail pour rendre présentables les tenus bleu foncé a bandes blanches....mais tout le monde est content. Et cette joyeuse équipe rejoint sans encombre la partie civilisée. TPST: 2H40. Grâce a la logistique type spéléo secours, personne ne c'est gêné dans la progression.
Un seul bémol: le généphone n'a pas fonctionné (câble certainement a vérifier).
Papy et ces plannings....
Malgré le temps désagréable qui s'installe, les corps et les coeurs sont réchauffés par la distribution d'un goûté, suivie d'une remise de "diplôme". Si quelques "graines" germent, elles ce rappellerons de ce moment bien sympathique....

dimanche 18 novembre 2018

Fenêtre météo providentielle au fond du Chandelier

Samedi 17 Novembre 2018
Trou du Chandelier
Participants SCA : Dom, Seb, Henri, Laurent
SCM : Annick et Guillaume
GPS : Jean-Michel
+ une très grosse équipe SSP +Troglos en classique dans les réseaux I et II ( Papy, Nadège, Nico, Léa, Anthony, Guillaume (le pompier), Romain, André (bobo), Lionel, Chantal, Marc, Rémy, Arthur, Clélia)
TPST : 12H30 pour l'équipe de pointe

Malgré les manifs sur la route, tout le monde est à l'heure au rdv (certains sont partis très très tôt). Nous nous séparons en plusieurs groupes pour éviter les bouchons dans les puits. Dans le réseau I, l'eau est montée modérément mais est bien redescendue car il n'a pas plu depuis un mois. Malgré tout, dans les zones où l'épaisseur de calcaire est moindre, l'eau est parvenue au collecteur et les vasques remplies.
On passe quand même sans trop de problèmes (eau aux genoux).

Les réseaux II et III sont secs comme en été. On arrive au terminus du III et là, surprise, le passage est plein d'eau. On avait prévu le coup et le gros perfo entre en action pour éliminer la voûte et combler la fosse.
Travail rondement mené en deux heures, deux salves et une paille. On finit par passer à l'horizontale et à presque à sec. Coup de bol, le pseudo-siphon plus loin est vide (allez comprendre...).
Nouvelle salve dans ce dernier pendant que Seb et Henri partent en avant équiper les passages faits en libre la dernière fois.

Enfin nous partons pour le fond

Progression dans le IV

Joli coin

Arrivée dans le fossile sec au dessus du méandre. Pendant que les cordes sont mise en place, on crapahute un peu dans le coin et trouvons un départ d'affluent grâce au phare de plongée de Guilaume.

Dans le fossile aval galerie du loir

Départ d'affluent en hauteur

Jean-Michel l'atteint un peu plus tard et fait une centaine de mètres de première à plat, arrêt sur rétrécissement mais ça continue. Guillaume tombe sur un loir endormi dans une marmite, prouvant que malgré l'éloignement de la surface il existe un passage quelque part.

Le fameux loir en hibernation dans une marmite
Après l'équipement de la première main courante, Henri et Seb vont équiper la suivante pendant qu'avec Guillaume et Jean-Michel on continue à crapahuter un peu partout.

Ancien terminus (cairn)

Suite du fossile

2,5m de remplissage de petits galets scellés par un plancher de calcite puis soutirés

Suite de la galerie. Le vide sous la coulée correspond au remplissage soutiré vers l'inférieur
 Prospection dans un départ vers l'inférieur. Il y a un bon courant d'air soufflant dans la lucarne entre deux ressauts. Ce secteur est en tête de liste si on veut trouver le Blau actif qui doit circuler plus bas. Il y a des blocs à enlever au fond pour poursuivre, beaucoup d'eau est passée par là et également beaucoup de remplissages ont été engloutis depuis la galerie fossile.

Equipement de la deuxième main courante
La main courante étant équipée, nous poursuivons l'exploration de la galerie fossile. Après une centaine de mètres on tombe dans un bel élargissement suivi d'un ressaut remontant à escalader.
Le temps de cette dernière, nouvelle prospection et nouvelles découvertes :
En suivant une galerie annexe vue à l'aller, il s'avère que c'est un autre aval fossile. La conduite forçée fait deux virages et je tombe sur un départ de puits. Environ 12 mètres en cloche à vue de pif, en bas ça semble se rétrécir mais il y a pas mal de résonance arrivant de plus loin. Retour vers les autres pour faire passer l'info.
En fouillant la salle,je tombe sur un squelette en partie dégagé du remplissage. On dirait une chauve souris mais vraiment balèze. On voit que c'est ancien, l'envergure potentielle et la taille du gros os au milieu interpelle. Je ferai suivre aux naturalistes...


Squelette de ???


Remplissage soutiré genre "demoiselles coiffées" des Hautes Alpes en miniature
Pas très loin, nouvelle trouvaille, un gros os indéterminé ancien sorti des galets. Il y a probablement une relation avec d'anciennes pertes.

Os fossilisé
Vers le haut il y a aussi des choses, en plus de l'énorme cheminée d'au moins 40m au dessus de la main courante, on en trouve à présent une autre très esthétique d'une trentaine de mètres par où sont peut-être arrivées certaines bestioles.

On aimerait bien arriver par là un jour...
L'explo se poursuit au sommet du ressaut mais un peu plus loin les remplissages caillouteux rejoignent la voûte de la galerie. A revoir car c'est à présent la nuit dehors et donc pas la bonne heure pour pister un éventuel courant d'air.

Arrivée de comblements dans le fossile
Au final 300m environ de plus au compteur et on quitte le conduit unique pour une belle complexification du réseau sous le synclinal. Les conduits descendants prévus par la géole sont bien au rendez-vous. Pas moins de 5 suites potentielles sans compter les cheminées, il y aura du pain sur la planche l'année prochaine pour dénouer tout ça avec l'aide de la topo.

Le retour paraît vraiment très long à présent. Certainement parce qu'il l'est, très long....
Sortie assez groupée vers 22h30 après quelques chutes dans la flotte...

dimanche 11 novembre 2018

Dimanche 11 Novembre 2018: Un 11 Novembre sur le Plateau.
Sortie prévue à l'origine avec Jean Luc au trou de la conduite forcée. Arrivée sur place, je trouvé étrange que Jean Luc n'y soit pas déjà. 10mn après j'essaye de lui téléphoner....et m'a batterie est a plat...Vive la technique...Il arrive mais la sortie est annulée. Son père Mr Jean Bénet viens de décéder le matin même. A l'âge très honorable de 97 ans. Je n'ai pas eu le temps de connaître ce monsieur qui était le témoin d'une époque maintenant révolue. Et qui avait pris une part très active dans la difficile période de la deuxième guerre mondiale. En tant que canonnier dans la marine nationale française.
Mes condoléances à Jean Luc et toute sa famille. Et je le remercie d'avoir pris la peine de ce déplacer car l'on n'arrivais pas à ce joindre...
Descente vers l'Est du plateau sur le massif de Ginoles. Départ du col de Coudons (874m). Dans la zone de la poupatière, je retrouve facilement la grotte de la poupatière (P1) explorée en 1996. Vaste et belle entrée avec un miroir de faille et un méandre en hauteur que j'avais atteint par une escalade de 7m.
50m au Nord bien me prend de monter un peu sur le flanc de cette doline à fond plat. Une petite entrée verticale et un R4 me donne 15m de belle conduite forcée descendante et vierge. Le P4. Preuve s'il en est qu'il faut refaire des zones hyper rabattues! Au fond, un éboulis vaporeux serait à ouvrir. Mais l'équilibre de température ne permet pas de dire s'il y a une ventilation.Vers le Nord-Est je tombe sur une bonne série de très belle dolines coalescentes très verticales. Dont l'aven du Dournou, aussi exploré en 1996. Pour finir vers la zone de l'Estogne, une belle entrée en flanc de doline m'amène dans un trou que je ne connaissait pas...Nettement soufflant, mais cette ventilation est peut être suspecte, vue la fissuration du secteur. Arrêt devant un passage a ouvrir avec un vide honnête derrière, mais sur un sol qui semble plat. A mon avis tout cet alignement n'est pas le fait du hasard, car je me trouvais là a l'aplomb théorique de l'actif rapide révélé par la coloration du printemps dans le poljé de Coudons! Donc, zone a revoir. Vaine tentative de retrouver une belle zone au Nord-Ouest de l'Estogne. Les couleurs de cette belle journée sont somptueuses. Le départ en bord de la D613 en aval de Coudons n'est pas ventilé. Pour finir, reconnaissance dans le ruisseau du courtal au Nord-Ouest de Montmija. L'endroit est beaux, mais entièrement dans les marnes.
TPES:4H

mercredi 7 novembre 2018

Mercredi 7 Novembre 2018 l'après midi: Le binome des entrées hautes en action....
Avec Jean Luc, descente dans le Chandelier pour contrôler le niveau des eaux. L'on confirme que les intempéries sur le plateau de sault n'ont rien eu a voir avec les pluies dévastatrices d'autres parties du département. Cheminement jusqu'à la deuxième main courante. Ou même l'argile a gardé son adhérence....Quelques traces d'une légère montée d'eaux, mais celle ci a disparu....Une ponte ce weekend qui viens? TPST:35mn.
Montée à la conduite forcée du Sarrat de l'Etreuil. La météo clémente jusqu'à là ce met carrément à la pluie. Mais nous laisse le temps de 2 explication musclées. L'on dégage la première. Et il faut continuer, car derrière c'est moins large que ce que je pensait....Mais toujours très intéressant.
TPES:3H.

mardi 6 novembre 2018

Fossiles mystérieux du Dévonien




Lors d'un état des lieux dans le massif suite à la crue du 15/10, je suis tombé sur une dalle bien décapée par l'eau, et qui laissait apparaitre une forme organisée inhabituelle dans cette roche.
En y regardant mieux il y en avait une deuxième identique au-dessus.
Visiblement des fossiles, mais je n'avais jamais rien vu de comparable dans le Dévonien jusqu'alors, que ce soit sur ou sous terre.


Sujet n°1

sujet n°2

Vue d'ensemble
Après prise de contact et transmission des photos à deux géologues spécialistes du Dévonien du massif de Mouthoumet, cette espèce ne correspond à rien de ce qu'ils connaissent. Il faut dire qu'il y a peu de faune dans cet étage vieux de 400 millions d'années (vraisemblablement Emsien) et les datations ont surtout pu être faites grâce à des formes végétales ou de la microfaune.

Donc si un érudit en fossiles aussi anciens lit ce post et a des infos à partager, on est intéressés...

Assez émouvant ces bestioles qui réapparaissent en surface après un enfouissement aussi long. L'enquête va se poursuivre, nous devons retourner sur place prochainement.

dimanche 4 novembre 2018

intiation équipement: TDV du Pédrou, Las Goffias

Samedi et Dimanche 3 & 4 novembre 2018
participants : Seb, Elodie
TPST : 3h30

Week-end tranquille sur le plateau de Sault. Voilà déjà quelques temps qu'Elodie souhaite s'initer à l'équipement. Après les bases théoriques plus une séance en falaise au Calamès il y a quelques semaines, il est temps d'entrer dans le vif du sujet. Direction le TDV du Pédrou où nous arriverons à une heure foooort tardive après quelques détours dans les ronces.
zen

premier fractio







Pas le temps de visiter le reste du réseau, on reste dans le puits d'entrée. A la nuit tombante, repas au gite des marionettes où Henri nous rejoint après une séance de désobstruction aux Salamandres. Sympathique soirée au pub de Puivert. Mention spéciale pour la bière ambrée.


Dimanche. Réveil tadif... Au programme, gouffre de Las Goffias, une autre belle classique du plateau. Pas de difficulté technique - la cavité est brochée - mais le P38 est assez impressionnant. Comme la veille, Elodie s'occupe de l'équipement.

banzaï !
Une fois au fond, visite de la cavité jusqu'au Monument. On se fait discret, de nombreuses chauve-souris ont commencé à hiberner dans le réseau.



Remontée et déséquipement sans problème. Une fois dehors on liste quelques points à améliorer en terme d'équipement pour la prochaine visite. Et pourquoi pas faire d'autres classiques faciles du plateau de temps à autre, entre deux sorties d'explo. A suivre...

samedi 3 novembre 2018

Salamandres suite

Samedi 03/11/2018
Trou des Salamandres
Participants : Dom, Henri, Laurent
TPST : 4h

Poursuite des travaux dans cette cavité bien placée par rapport au Chandelier et où une continuation avait été découverte récemment.
Déblayage de la seconde lucarne pendant deux heures. Elle faisait 10x4cm à l'origine, mais on voit très rapidement une suite pénétrable se présenter un peu plus loin.

La première lucarne découverte et désobstruée vue depuis la suite du trou

Quelques coups de marteau plus tard le passage s'ouvre

La suite du jour est ouverte...
 Nous arrivons après un ressaut dans une petite salle très concrétionnée.
Arrivée dans la petite salle suivante
Tout droit la suite du méandre quelques mètres plus loin est à nouveau bouchée par la calcite. Le jeu de pistes commence pour trouver le passage avec le courant d'air qui aujourd'hui est aspirant. D'anciens remplissages et faux planchers témoignent du passé actif de la cavité.

Remplissages anciens au terminus montrant que le trou est une ancienne perte
On tourne en rond un bon moment. Je finis par dénicher la fuite dans un passage des plus improbables (à la voûte au dessus d'un faux plancher de calcite de 25 cm d'épaisseur). Le bouchon semble conséquent. Ici la fossilisation n'est pas un concept abstrait, mais la cavité n'est pas devenue étanche à l'air pour autant. Tant mieux...

Le courant d'air part là-dedans...
On utilise les gros moyens avant de remonter. Au sommet du puits d'entrée Henri retrouve sous la mousse au sol quelques traces illisibles de peinture jaune. Un marquage ancien effacé (SSP?). Visiblement, le ou les visiteurs n'avaient pas trouvé la suite de la cavité par la première lucarne.
On part manger au soleil puis on redescend. On ne voit rien derrière le trou aspirant pour le moment et il faudra encore laisser décanter.
On finit l'après-midi sur le départ de la doline voisine avec perspectives intéressantes là aussi. Cette méthode de travail sur deux trous simultanément est à renouveler, mais il faut se préparer à une quête de longue haleine.


Arbre à mousse