Samedi 21 Mars 2019: Hoé les vivants...
Un appel vers vos bunkers ou vos cabanes dans les bois.....pour savoir si tout le monde vas bien.
Comme je l'espère et n'en doute pas d'ailleurs...
C'est ça la communauté. Et un CLUB, c'est quelque part une forme de communauté....
Comprend qui veux.....mais surtout qui peut!
samedi 21 mars 2020
jeudi 19 mars 2020
Fédération de spéléo organise un camp junior Spéléo pour les 11-16 ans du 12 au 18/07 à Vallon Pont d'Arc en Ardèche (07).
Comme l'été passé la Fédération de spéléo organise un camp junior Spéléo pour les 11-16 ans du 12 au 18/07 à Vallon Pont d'Arc en Ardèche (07).
Comme l'été passé la Fédération de spéléo organise un camp junior Spéléo pour les 11-16 ans du 12 au 18/07 à Vallon Pont d'Arc en Ardèche (07).
Le séjour est ouvert à tout les jeunes désirant découvrir la spéléo fédéré ou non.
Nous prévoyons entre 15 et 20 jeunes l'hébergement se fera sur le CREPS de Vallon Pont d'Arc voici le lien
Le séjour tourne autour de la spéléo, nous allons parcourir les grottes d’Ardèche très accessible, adapté à la découverte de l'activité et sans eau. Nous prévoyons de faire une petite descente des gorges de l'Ardèche ainsi que la visite d'une grotte touristique. Des sorties baignades seront faite dans l'Ardèche sur des sites de baignade surveillée. Le soir des veilles serons organisé.
Le tarif est de 500 €. Lors de l'inscription il sera demandé aux non fédérés de prendre la licence fédérale (53€), pour cela il faudra fournir un certificat médical de non contre indication à la pratique de la spéléologie.
Pour le trajet aller /retour un tableau de covoiturage sera mis en place pour que les parents s'organisent.
Nous sommes à votre disposition!
Contact
Pour le trajet aller /retour un tableau de covoiturage sera mis en place pour que les parents s'organisent.
Nous sommes à votre disposition!
Contact
- Olivier Caudron 06 82 65 47 57 / olivier.caudron@ffspeleo.fr
- FERNANDEZ Marine 07 81 21 29 65 / wildmarine22@gmail.com
mardi 17 mars 2020
Speed. (un peu d'optimisme en ces temps difficiles)
Durant les deux premières semaines de Mars, les conditions météo ont permis de cibler une période propice à une vaste opération de traçage sur la partie ouest du massif de Mouthoumet.
Il s'agissait de travailler sur les bassins versants respectifs de la source de Montjoi et du Dourgas, et de tenter de révéler l'existence, le cas échéant, de drains peu visibles en temps normal pouvant contribuer aux crues.
Un panel de conditions devaient être réunies : des hautes eaux mais pas de crue, une activité suffisante de certaines pertes, un débit stabilisé aux résurgences sur plusieurs jours, une eau non turbide. Bref, pas facile...
Après un long suspense, finalement le top départ a été donné le 04. En fin d'après-midi, de la sulfo a été injectée dans la perte d'Aigues-Vives et de la fluo dans celle de St Andrieu
Début d'une vague de résultats exceptionnels, dès le matin du 06, un pic de restitution est constaté à Montjoi, suivi d'un deuxième le lendemain beaucoup plus massif. L'ensemble trahit la présence d'un drainage rapide et organisé, activé uniquement en hautes eaux, transitant à 110 m/h linéaires depuis la commune de Villardebelle, doublé d'un autre axe de drainage, majoritaire la plupart du temps, et déjà révélé lors du traçage de 2011 à Bouisse.
Un premier résultat très excitant, mais ce n'était que le début des surprises...
Dès le petit matin du 07, la fluo sort massivement et de manière très concentrée au Dourgas. Ce résultat explose littéralement tous les records précédents des autres systèmes karstiques du département : une vitesse de pointe frôlant les 200 m/h linéaires sur une distance de 12 km à vol d'oiseau, et sachant qu'au moins le dernier quart du système est noyé ou semi-noyé, c'est plus rapide que Cabrespine ou le pays de Sault en n'importe quelles conditions hydrologiques. La courbe et les différents paramètres (vitesse modale, étalement, concentration...) signent l'existence d'une rivière souterraine sous le massif développant probablement une trentaine de kilomètres...
Les équipements ont été retirés en fin de semaine dernière. L'ensemble des relevés a beaucoup de conséquences également sur la géologie interne du massif, la répartition des bassins versants, la morphologie karstique des systèmes. Bref, une belle évolution des connaissances qui fera date dans l'exploration du massif.
De belles perspectives aussi pour la spélo audoise dans les prochaines années, de surcroit dans le périmètre du futur PNR. Sur le plan explo, en parallèle du pays de Sault, la perte stratégique de Missègre sera le premier objectif du secteur une fois la vague virale passée.
Il s'agissait de travailler sur les bassins versants respectifs de la source de Montjoi et du Dourgas, et de tenter de révéler l'existence, le cas échéant, de drains peu visibles en temps normal pouvant contribuer aux crues.
Un panel de conditions devaient être réunies : des hautes eaux mais pas de crue, une activité suffisante de certaines pertes, un débit stabilisé aux résurgences sur plusieurs jours, une eau non turbide. Bref, pas facile...
Après un long suspense, finalement le top départ a été donné le 04. En fin d'après-midi, de la sulfo a été injectée dans la perte d'Aigues-Vives et de la fluo dans celle de St Andrieu
Injection sulfo |
Un premier résultat très excitant, mais ce n'était que le début des surprises...
Superbe positif à Montjoi |
Dès le petit matin du 07, la fluo sort massivement et de manière très concentrée au Dourgas. Ce résultat explose littéralement tous les records précédents des autres systèmes karstiques du département : une vitesse de pointe frôlant les 200 m/h linéaires sur une distance de 12 km à vol d'oiseau, et sachant qu'au moins le dernier quart du système est noyé ou semi-noyé, c'est plus rapide que Cabrespine ou le pays de Sault en n'importe quelles conditions hydrologiques. La courbe et les différents paramètres (vitesse modale, étalement, concentration...) signent l'existence d'une rivière souterraine sous le massif développant probablement une trentaine de kilomètres...
Dourgas fluo |
Confluence avec l'Aude |
De belles perspectives aussi pour la spélo audoise dans les prochaines années, de surcroit dans le périmètre du futur PNR. Sur le plan explo, en parallèle du pays de Sault, la perte stratégique de Missègre sera le premier objectif du secteur une fois la vague virale passée.
dimanche 15 mars 2020
Le M2 (-6m) |
(
le M1 ( Mouischouzo) |
L'ancien puits |
Jusqu'à 3000l/jour dans ce petit bassin! |
Entrée Coume Belle 1 |
TPES:3H.Il me semble que j'ai cru lire que la spéléo n'était plus possible par les temps qui courent....
j'ai du mal comprendre....
lundi 9 mars 2020
Tourisme Tropikarst, première accidentelle, congrès...
CUBA
Février 2020
Marine, Etienne
Février 2020
Marine, Etienne
Secteur Vinales, joli karst, bien évolué sur sa partie amont.
Nous repérons plusieurs
points dont une grotte parfaitement horizontale qui traverse un
mogote et offre un point de vue sympathique.
Le secteur est très touristique et il y a plusieurs grottes aménagées :
Cueva del
indio rivière souterraine touristique en bateau à moteur (heureusement les moteurs sont peu bruyants et ne fument pas trop). De quoi
faire pâlir de jalousie Padirac !
Cueva San Miguel mini traversée étroite mais avec des grands porches à
chaque extrémité. Il y a un petit spectacle qui raconte ''l'histoire
des origines''. Nous n'avons pas bien compris mais il se pourrait bien
qu'il y ait des vestiges archéo sur ce site ce qui expliquerait son
exploitation touristique alors que géologiquement il y a mieux à
chaque coin de rue.
Détails de
connexions électriques :
Les diverses utilisations des cavités :
WC |
Salle de resto |
Il y a de super spots d'escalade et on a fait suivre le matos !
Santo
Tomas et école de spéléo.
Santo Tomas est un des gros réseau de
l’île avec plus de 40 km de réseau sur 7 étages. Il y a un
circuit touristique à 15 € par tête sans électrification ni
piste (+10 de taxi depuis le village à coté). Nous sommes 26 dans
le groupe. Le tour dure 1h15 (même en Europe ils n'ont pas osé ;-). Les dimensions sont à la hauteur de
nos espérances.
En revanche, on rentre et ressort plusieurs fois de
dolines en conduits et ne sommes donc jamais loin d'une entrée ni
profond sous la surface. En conséquence les concrétionnements sont
riches en moonmilk et souvent altérés.
Il y a une école
de spéléo à proximité. Malgré plusieurs tentatives il nous a été
impossible de rentrer en contact avec eux. Nous décidons de nous
rendre sur place. L'accueil est glacial et on nous fait bien
comprendre qu'il n'y a rien à faire avec eux. On nous donne même
une fausse information selon laquelle le congrès international est
complet et que ce n'est pas la peine de s'y rendre !
On se retrouve
donc dans une zone où des milliers de conduits nous tendent les bras avec pour info : vous estes des touristes, les touristes ne
vont pas dans d'autres grottes que les sites aménagés !
L'on finira donc
la journée à grimper et observer la sortie de milliers de
chauves-souris au crépuscule.
04/02 TPST : 10min Finalement
on se dit que l'on est assez grand pour se promener tout seul et voir
à quoi ressemble le karst tropical de Vinales. On part avec un
pique-nique et une frontale. Après une heure et demie à prospecter
et visiter plusieurs petits trous,
je prends un peu de hauteur et
aperçois au fond d'un cirque une tache marron qui semble
correspondre au remplissage d'un conduit de grande dimension. Les
remplissages ayant souvent de bonnes infos à livrer on s'en
rapproche. J'aperçois en hauteur sur le coté du remplissage un
petit trou de 1,50m de diamètre. On se garde cela pour après la
pause pique-nique. Une escalade de 2 – 3 m
et hurlements, sous mes
yeux un tuyau d'au moins 15 m de diamètre et 60 m de long !
Marine crois que je lui fais une blague. Elle me rejoint et nous
avançons en essayant de voir s'il y a des traces. A environ 80 m de
l'entrée une barrière stalagmitique nous arrête.
Petit
farfouillage, escalade de 5 – 6 m, 2 m à 4 pattes, désescalade,
la barrière est franchie, j'avance une cinquantaine de mètres seul,
arrêt sur rien, je rejoins Marine, au vu de notre équipement c'est
suffisant pour aujourd'hui. On décide de faire le tour du mogote ce
qui va nous occuper plusieurs heures sous une chaleur accablante. On
rencontre du monde qui nous confirme qu'il y a quelques pertes sur le
massif d'en face, mais ça on verra plus tard, on sait comment
s'occuper demain !
05/02 TPST : 6 h On a tout
le matos sauf topo. On se contentera d'un croquis et de distances
estimés ce qui n'est pas mon fort ! Explo et croquis à l'aller, photos au retour. A part la première salle la calcite est
magnifique.
C'est tout droit sur le même accident jusqu'à une salle
chaotique où la rencontre de plusieurs accidents sème le trouble.
Les indices karsto changent du tout au tout, on passe d'une belle
galerie avec son lot d'encoches et d'indices fluviatiles
à un chaos
avec des indices d'altérations et au sommet de la salle une climato
très sèche, avec des minéraux bizarres (épsomite ?).
Je
désescalade un obstacle de plus, aperçois une suite en hauteur,
nécessitant une petite escalade pour atteindre un petit conduit de 3
m diamètre. Vu l'heure et l'envie de photographier on décide
d’arrêter là l'explo.
Un recoin de la
salle avait attiré mon attention à l'aller, une petite escalade de
plus permet de découvrir une annexe couverte de dépôts aérosols
noirs, un courant d'air est bien présent ainsi que de belles
cristallisations et quelques trouvailles qui vont nous poser problème
pendant quelques jours.
En sortant on
discute avec le propriétaire du champ juste sous la grotte qui est
en train de labourer avec un attelage de deux bœufs. Il est né là
et nous garanti qu'il n'y a pas de grotte. En effet, il n'y avait
aucune traces ! On lui montre les photos, il n'en revient pas !
Disque très mince |
Sur le même
secteur on ira voir aussi les deux pertes pressentie
morphologiquement et confirmés par les locaux. Il y en a une qui
ferai 14 km.
Dans l'autre des guides locaux amènent des touristes se
baigner dans le réseaux par une entrée supérieure.
Je suis
moyennement motivé à l'idée de me baigner dans l'eau d'une perte.
De plus, la descente qui mène à la flotte est tapissée de guano.
Je progresse en oppo au dessus de l'eau sans voir la profondeur
jusqu'à un élargissement qui rend l'oppo impossible ! Au
retour un poisson chat d'1m tout blanc me passe entre les jambes en
arrivant de derrière moi, sensations garanties !
On ressort et
essayons de trouver la perte. On a bien fait de ne pas se baigner.
Chaque promenade
hors sentiers classiques nous vaut de ramasser un tas de tiques
locales, bien plus petites que les nôtres. Difficilement visibles à
l’œil nu, mais avec la frontale et un peu d'expérience on finit par
les trouver. Je détiens le record avec 28 tiques à retirer le même
jour !
À cinq heures
de là on visite la baie des cochons pour la qualité de ses
environnements marins (plongée et PMT). Tout le secteur est
karstique, gavé de cenotes.
Cénote |
Dans le village il y a une émergence
non explorée spéléologiquement. On est en basses eaux !
Un peu plus loin une Discothèque dans une grotte.
21-22-23/02
Congrès international de spéléologie pour les 80 ans de la SEC
(sociédad espéléologia de Cuba)
Conférences et
rencontres.
Bloqueur basique |
Les Français et un organisateur bien sympa |
Une excursion
dans le parc national de Caguanes. avec les 2 seuls autres Français
présents sur le congrès (Bernard Chirol et Paule sa compagne) et 2
Portugais.
Encore et
toujours des petits volumes.
Des
cristallisations.
Des informations
très intéressantes sur la biocorrosion.
Et des réponses à une questions posée quelques temps plus tôt...
Un peu d'art
parietal, c'est plutôt complet...
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