L'homme qui a fait fermer l'entrée du Chandelier.....
François Michel le Tellier de Louvois
Et qui nous a donné le plaisir de....le ré ouvrir!
lundi 30 avril 2018
dimanche 29 avril 2018
Etayage lourd et définitif
Samedi 28/04 2018
Trou du Chandelier
Participants : Jean-Luc, Dom, Henri, Seb, Laurent
TPST : 9h30
Ca y est, la dernière phase de l'étayage de la trémie est en route. Cette fois on a pas fait dans la dentelle.
A partir des cotes relevées sur les quelques points d'ancrages "irréprochables" du chaos, plusieurs poutres et traverses ont été fabriquées sur mesure pour cette trémie (un grand merci à Bastien pour la fabrication) dans le but de stabiliser une bonne fois pour toutes cette zone, même en cas de nouvel effondrement.
Trois allers-retours sont nécessaires pour tout acheminer à l'entrée.
Le chantier est très physique et très technique car les éléments doivent se placer à des endroits précis, il y a peu de marge de manoeuvre.
Le bon côté est qu'on peut enfin se protéger du courant d'air, il suffit de fermer la porte...
Lors de la pose des poutrelles et du grillage au dessus des poutres principales, on en mène pas large car des blocs se détachent de la voûte; heureusement, aucun gros volume ne se met en mouvement.
Au final, nous parvenons à stabiliser tout le plafond, qui était de loin la zone la plus dangereuse (plusieurs effondrements entre l'automne et l'hiver dernier).
Il faudra fignoler mais on est déjà à 'abri.
Il restera à faire pareil sur la paroi instable du ressaut, une autre journée sera nécessaire.
En fin d'après-midi, nous descendons le puits et partons voir le niveau d'eau dans la galerie. Seb découvre enfin le début du réseau.
Le lac n'a pas bronché depuis fin Mars, le niveau est 50cm sous le seuil de débordement. Après la fin de l'étayage, on pense faire les premières reconnaissances de la saison 2 du Chandelier courant Mai avec les volontaires et les combis néoprènes.
Seb étant de retour, on a en prime la vidéo du jour :
https://www.youtube.com/watch?v=89MpSgR0X2k&feature=youtu.be
Trou du Chandelier
Participants : Jean-Luc, Dom, Henri, Seb, Laurent
TPST : 9h30
Ca y est, la dernière phase de l'étayage de la trémie est en route. Cette fois on a pas fait dans la dentelle.
A partir des cotes relevées sur les quelques points d'ancrages "irréprochables" du chaos, plusieurs poutres et traverses ont été fabriquées sur mesure pour cette trémie (un grand merci à Bastien pour la fabrication) dans le but de stabiliser une bonne fois pour toutes cette zone, même en cas de nouvel effondrement.
Avant l'action |
Portage |
Tri du matos |
Le bon côté est qu'on peut enfin se protéger du courant d'air, il suffit de fermer la porte...
Montage des plus grands éléments sous terre |
Transport vers emplacement définitif |
Au final, nous parvenons à stabiliser tout le plafond, qui était de loin la zone la plus dangereuse (plusieurs effondrements entre l'automne et l'hiver dernier).
Il faudra fignoler mais on est déjà à 'abri.
Plafond du ressaut vu du bas |
En fin d'après-midi, nous descendons le puits et partons voir le niveau d'eau dans la galerie. Seb découvre enfin le début du réseau.
Le lac n'a pas bronché depuis fin Mars, le niveau est 50cm sous le seuil de débordement. Après la fin de l'étayage, on pense faire les premières reconnaissances de la saison 2 du Chandelier courant Mai avec les volontaires et les combis néoprènes.
Début du lac de 200m |
https://www.youtube.com/watch?v=89MpSgR0X2k&feature=youtu.be
dimanche 22 avril 2018
balade minervoise
Dimanche 22avril 2018
participants :steve ,dom
tpst 4h
Pas trop envie de faire de la distance ,et faire une balade tranquille.
Nous voilà partis sur nos terres minervoises..
Matinée sur un trou connu (murette),que steve avait deja exploré un peu apres minerve et pas loin du trou de la cascade , rive droite de la cesse.
Beau porche d entrée ,et on s engoufre meandre faille mais on rentre bien dans le massif...
Arret sur meandre etroit à elargir ...
Au retour,on va voir un point bas qui s est ouvert depuis la visite de steve,une petite correction et ça passera...
Dejeuner au soleil et on part pour la courounelle.
Visite des amonts et on file vers l aval.
L hiver et ses pluies y ont laissé ses traces ,c est bien un trou qui s ennoie jusqu au plafond .
On avait pas d appareil photos mais c etait de toute beauté ,cascade,passage très aquatique , pour finir sur la fange à cochon , des bestioles ,une odeur putride,là c etait moins cool.
Retour sans souci,avec étalonnage des vasques ( et oui très trempé ),on a presque pied partout....
participants :steve ,dom
tpst 4h
Pas trop envie de faire de la distance ,et faire une balade tranquille.
Nous voilà partis sur nos terres minervoises..
Matinée sur un trou connu (murette),que steve avait deja exploré un peu apres minerve et pas loin du trou de la cascade , rive droite de la cesse.
Beau porche d entrée ,et on s engoufre meandre faille mais on rentre bien dans le massif...
Arret sur meandre etroit à elargir ...
Au retour,on va voir un point bas qui s est ouvert depuis la visite de steve,une petite correction et ça passera...
Dejeuner au soleil et on part pour la courounelle.
Visite des amonts et on file vers l aval.
L hiver et ses pluies y ont laissé ses traces ,c est bien un trou qui s ennoie jusqu au plafond .
On avait pas d appareil photos mais c etait de toute beauté ,cascade,passage très aquatique , pour finir sur la fange à cochon , des bestioles ,une odeur putride,là c etait moins cool.
Retour sans souci,avec étalonnage des vasques ( et oui très trempé ),on a presque pied partout....
dimanche 15 avril 2018
Le C5 |
Zone des exutoires |
arrivée de terrains non karstiques |
La Canalette |
samedi 14 avril 2018
Incroyable mais vrai à Quirbajou
C'est l'histoire d'un monsieur se promenant dans les sous-bois à l'Ouest de Quirbajou lors de la dernière pluie.
Le ruisseau tout proche a débordé et inonde partiellement le fond de cette vallée habituellement sèche.
Soudain, alors qu'il passe à côté d'un bouquet de frênes, celui-ci se met à s'enfoncer brusquement dans le sol. La surprise est totale...un gouffre est en train de s'ouvrir !
Toute l'eau retenue dans le sous-bois se précipite dans l'abîme comme une baignoire dont on aurait retiré le bouchon.
Le gouffre s'élargit et s'approfondit en quelques instants, manquant d'engloutir le pauvre homme. Ce dernier, pris de peur, tente de s'échapper mais s'assomme quelques mètres plus loin sur un autre arbre.
Heureusement, le processus s'arrête à temps...
Une histoire incroyable ?
C'est aussi la première impression que nous avons lorsque le maire de la commune prend contact avec le club le lendemain, c'est à dire hier soir, pour que nous fassions un diagnostic sur le phénomène.
Nous constituons rapidement une brigade d'intervention dans le karst (BRIK, le nom plaira à notre constructeur de murettes), et nous prenons rendez-vous.
Nous sommes cinq ce samedi à l'entrée de Quirbajou (Jean-Luc, Julie, Henri, Seb, Laurent) pour être guidés jusqu'au trou par le témoin et le maire du village.
On s'attendait à voir un banal soutirage, il n'en est rien : c'est une ouverture de 4X2m qui donne sur un volume plus large en dessous, entièrement dans la terre.
Sur la paroi, on peut admirer une superbe coupe stratigraphique des derniers millénaires de sédimentation de cette vallée, ce qui montre que c'est la première fois que le phénomène se produit.
La cime des frênes dépasse encore du trou.
Equipement dans les arbres plus lointains puis descente.
Le volume englouti est estimé entre 80 et 100 m3 de sédiments. Le fond est à 9m sur un palier encore non stabilisé. Nous resterons encordés en permanence .
Au fond deux parois apparaissent entre lesquelles un entonnoir semble donner vers la suite. Le problème c'est que rien ne tient. Nous creusons un moment mais il est impossible de stocker vu la pente et la nature du sol.
Il faudra laisser "travailler" ce gouffre naturellement pour espérer comprendre dans quel suite tout cela se jette. Il y a plus de 500m de dénivellation jusqu'à la vallée de l'Aude...
En attendant le trou va être clôturé par la commune.
Peu de première donc mais une véritable curiosité karstique que notre témoin avait une chance infime de pouvoir observer en direct. Sans compter que son propre poids aurait pu déclencher le soutirage, il aurait alors purement et simplement disparu !
Ah oui, j'oubliais le nom de notre homme : Mr Siffre....Ca ne s'invente pas...
Nous avons ensuite passé l'après-midi à la Vernouze pour continuer la désob : 2 mètres de gagnés dans le méandre, puis coude à gauche.
Le fond est bouché par les sédiments apportés par les crues, mais le méandre est haut de plus de deux mètres pour 20cm de large. Le courant d'air arrive du chenal de voûte en hauteur, il y a encore du boulot en perspective car pas de verticale en vue pour le moment.
TPST : 6h30
Le ruisseau tout proche a débordé et inonde partiellement le fond de cette vallée habituellement sèche.
Soudain, alors qu'il passe à côté d'un bouquet de frênes, celui-ci se met à s'enfoncer brusquement dans le sol. La surprise est totale...un gouffre est en train de s'ouvrir !
Toute l'eau retenue dans le sous-bois se précipite dans l'abîme comme une baignoire dont on aurait retiré le bouchon.
Le gouffre s'élargit et s'approfondit en quelques instants, manquant d'engloutir le pauvre homme. Ce dernier, pris de peur, tente de s'échapper mais s'assomme quelques mètres plus loin sur un autre arbre.
Heureusement, le processus s'arrête à temps...
Une histoire incroyable ?
C'est aussi la première impression que nous avons lorsque le maire de la commune prend contact avec le club le lendemain, c'est à dire hier soir, pour que nous fassions un diagnostic sur le phénomène.
Nous constituons rapidement une brigade d'intervention dans le karst (BRIK, le nom plaira à notre constructeur de murettes), et nous prenons rendez-vous.
Nous sommes cinq ce samedi à l'entrée de Quirbajou (Jean-Luc, Julie, Henri, Seb, Laurent) pour être guidés jusqu'au trou par le témoin et le maire du village.
Seb s'en frotte déjà les mains... |
On s'attendait à voir un banal soutirage, il n'en est rien : c'est une ouverture de 4X2m qui donne sur un volume plus large en dessous, entièrement dans la terre.
Sur la paroi, on peut admirer une superbe coupe stratigraphique des derniers millénaires de sédimentation de cette vallée, ce qui montre que c'est la première fois que le phénomène se produit.
La cime des frênes dépasse encore du trou.
Les racines maintiennent quelques cm de sol au dessus du vide |
Equipement dans les arbres plus lointains puis descente.
Départ d'explo tout en prudence |
Au fond deux parois apparaissent entre lesquelles un entonnoir semble donner vers la suite. Le problème c'est que rien ne tient. Nous creusons un moment mais il est impossible de stocker vu la pente et la nature du sol.
Il faudra laisser "travailler" ce gouffre naturellement pour espérer comprendre dans quel suite tout cela se jette. Il y a plus de 500m de dénivellation jusqu'à la vallée de l'Aude...
En attendant le trou va être clôturé par la commune.
Le palier avant l'entonnoir vu du haut |
Ah oui, j'oubliais le nom de notre homme : Mr Siffre....Ca ne s'invente pas...
Nous avons ensuite passé l'après-midi à la Vernouze pour continuer la désob : 2 mètres de gagnés dans le méandre, puis coude à gauche.
Le fond est bouché par les sédiments apportés par les crues, mais le méandre est haut de plus de deux mètres pour 20cm de large. Le courant d'air arrive du chenal de voûte en hauteur, il y a encore du boulot en perspective car pas de verticale en vue pour le moment.
TPST : 6h30
mardi 10 avril 2018
Vitesse record pour le premier traçage positif vers le Blau
Presque tout est dit dans le titre : les premiers résultats partiels du traçage commencé hier sont déjà tombés : l'éosine injectée à Coumeilles sort depuis le milieu d'après-midi au Blau comme le montre cette belle courbe :
C'est le premier traçage qui ressort au Blau depuis le début des études hydros sur le plateau de Sault, et la vitesse se passe de commentaires : 200m/h !
On peut donc dire que cette opération est révolutionnaire...
La carte pour illustrer :
Avec ces chiffres, c'est une autoroute qui existe loin sous le massif (je cache ma joie). Bottes neuves et matos de bivouac à prévoir pour cet été...
lundi 9 avril 2018
Traçages Pays de Sault, deuxième session
Lundi 09 Avril 2018
Pertes de la Vernouze et de Coumeilles
Participants : Boris, Jérôme, Laurent + visite de Jean-Luc et Julie
TPES : 5h
La nature est bienveillante pour les hydros-spéléos ce printemps puisqu'une nouvelle fenêtre météo favorable s'est mise en place entre deux épisodes de pluies. Il est tombé environ 45mm Dimanche et cours d'eau et résurgences ont fortement réagi.
Après pas mal d'incertitudes finalement le protocole prioritaire est défini et le top départ est lancé ce lundi vers midi. Nous avons très peu de temps car la décrue est très rapide cette fois (plus de neige).
A 15h, 5kg de sufo sont injectés dans la perte de la Vernouze.
L'eau durant la crue de la nuit s'est infiltrée sous la digue, la cavité a été décapée et nettoyée sans la moindre mise en charge. Il faudra prévoir une grille à fin maillage pour la suite.
Vidéo du site :
Ensuite direction Coumeilles; la perte est vraiment spectaculaire avec un débit de 300 l/sec mais qui a largement dépassé le mètre cube seconde dans la nuit. Aucun équivalent dans le département.
Le lien de ce site avec la genèse du Blau et du Chandelier paraît très probable.
Nous injectons 6kg d'éosine.
Les résultats de ces deux traçages seront forcément inédits et sont attendus avec impatience...
Pertes de la Vernouze et de Coumeilles
Participants : Boris, Jérôme, Laurent + visite de Jean-Luc et Julie
TPES : 5h
La nature est bienveillante pour les hydros-spéléos ce printemps puisqu'une nouvelle fenêtre météo favorable s'est mise en place entre deux épisodes de pluies. Il est tombé environ 45mm Dimanche et cours d'eau et résurgences ont fortement réagi.
Après pas mal d'incertitudes finalement le protocole prioritaire est défini et le top départ est lancé ce lundi vers midi. Nous avons très peu de temps car la décrue est très rapide cette fois (plus de neige).
A 15h, 5kg de sufo sont injectés dans la perte de la Vernouze.
Injection; le débit est de 20 L/sec environ |
Volutes esthétiques |
Les derniers écoulements se perdent devant la cavité |
L'eau durant la crue de la nuit s'est infiltrée sous la digue, la cavité a été décapée et nettoyée sans la moindre mise en charge. Il faudra prévoir une grille à fin maillage pour la suite.
Vidéo du site :
Ensuite direction Coumeilles; la perte est vraiment spectaculaire avec un débit de 300 l/sec mais qui a largement dépassé le mètre cube seconde dans la nuit. Aucun équivalent dans le département.
Le lien de ce site avec la genèse du Blau et du Chandelier paraît très probable.
Nous injectons 6kg d'éosine.
Mélange |
Injection |
Vers l'inconnu |
Les résultats de ces deux traçages seront forcément inédits et sont attendus avec impatience...
Paysage reposant après l'action |
dimanche 8 avril 2018
Samedi 7 avril 2018
Josep
Herreria à Cibelle
comme
en avril 2017, séance photo à Cibelle avec Josep Herrerias et
quatre collègues spéléo de Barcelone. Ils n’ont pas hésité à
faire un aller et retour depuis la capitale Catalane ce Week-end pour
passer 5 heures à mitrailler la cavité. Josep est un inconditionnel
et extraordinaire photographe spécialisé dans l’immortalisation
des beautés souterraines. Il a parcouru toutes les plus belles
cavités de France et de « Navarre ». Il viens d’ailleurs
de sortir deux livres de 150 pages. Agréables et variés, il les a
baptisé « Delicatessens » et « Sensations ».
Ils sont de toute beauté et composés de ses plus belles
réalisations. Il travaille actuellement à un troisième volume qui
verra le jour prochainement.
Connaissant
la longueur des prises de vues, j’en ai profité pour fignoler un
travail commencé l’an dernier. Pour rafraîchir l’air
caniculaire qui pénètre dans la cavité pendant nos étés devenus
torrides, j’ai construit un sas devant la porte d’entrée . Lors
de l’été 2017, il a bien rempli sa fonction mais la construction
n’était pas tout à fait étanche. J’ai donc coulé une dalle
ciment sur le dessus en remplacement de dalles en pierres.
André
Rieussec s’est joint aussi à nous et a effectué des mesures de t°
et d’hygrométrie. Celles-ci, renouvelées cet été, nous
permettrons de quantifier l’impact au fond de la grotte des
variations climatiques. Peut-être une explication à la lente
détérioration d’une partie des aragonites. Un prélèvement va
être amené par André à Moulis à des fins d’analyses pour
contrôler la présence ou non de bactéries.
Dans
le gour d’entrée, nous avons constaté pour la première fois la
présence d’une petite bestiole d’un centimètre environ. Elle
était en train de dévorer un de ses congénères. Peut-être un
rituel de la femelle après accouplement comme certaines autre
variétés d’insectes ? La nourriture doit quand même être
rare et précieuse en ces lieux...
c'est quoi ?
congrès régional spéléo occitanie Nant aveyron
Samedi ,en Aveyron au congrès régional
Visite des stands matériel,expositions photos et stand livres.
Rencontres , retrouvailles,discussion...
Un peu de tourisme géologique au chaos de Montpellier.
Après l apéro , débute la soirée festive .
Visite des stands matériel,expositions photos et stand livres.
Rencontres , retrouvailles,discussion...
Un peu de tourisme géologique au chaos de Montpellier.
Après l apéro , débute la soirée festive .
samedi 7 avril 2018
Trou en bord 613 |
Trou du poljé |
Trou a ciel ouvert |
le PY5 |
Pour finir descente à l'entrée du trou du poljé de Coudons. Je n'ai aucun doute que l'entrée de ce réseau révélé par la coloration soit là! Excellentissime ventilations aux deux entrées. Celle de droite ne fait que souffler un sef froid, alors que celle de gauche fonctionne en courant d'air de volume. A revoir absolument. Avis aux amateurs.TPES:3H
vendredi 6 avril 2018
Ca creuse bien dans l'Albien
Vendredi 06 Avril 2018
Perte de la Vernouze
Participants : Jean-Luc, Henri, Gaëtan, Laurent
TPST : 7h
On est de retour à la perte pour une deuxième séance. Nous sommes cette fois accompagnés de Gaëtan, un des pionniers de Vignevieille et actuel président du club de "La Cordée". Jean-Luc découvre également le site avec enthousiasme.
La perte coule encore pas mal (6 à 7 l/sec environ) et la météo est de notre côté. On décaisse terre et blocs le matin puis nous devons passer à une méthode de désobstruction plus lourde.
Il faut un peu de temps pour apprivoiser les réactions de cette roche dans laquelle nous n'avons jamais travaillé auparavant, mais on s'adapte vite...
Avant d'avoir eu besoin de finir l'élargissement du méandre tout droit, un trou s'ouvre subitement dans le bas du conduit. Dessous c'est pénétrable...
Un ressaut de 4 à 5m se présente et se franchit en désescalade. En bas on est debout, le sol est plat. Tout est nettoyé par le passage de l'eau, aucun signe de mise en charge. La suite est évidente, un beau méandre haut d'un mètre cinquante mais encore impénétrable, avec le courant d'air.
On pourrait presque se croire dans du calcaire au niveau des formes...
Il y a du boulot pour atteindre un coude à 90° un peu plus loin. On a démarré les hostilités mais il faudra revenir, bien sûr...
Perte de la Vernouze
Participants : Jean-Luc, Henri, Gaëtan, Laurent
TPST : 7h
On est de retour à la perte pour une deuxième séance. Nous sommes cette fois accompagnés de Gaëtan, un des pionniers de Vignevieille et actuel président du club de "La Cordée". Jean-Luc découvre également le site avec enthousiasme.
La perte coule encore pas mal (6 à 7 l/sec environ) et la météo est de notre côté. On décaisse terre et blocs le matin puis nous devons passer à une méthode de désobstruction plus lourde.
Il faut un peu de temps pour apprivoiser les réactions de cette roche dans laquelle nous n'avons jamais travaillé auparavant, mais on s'adapte vite...
Mais qu'est-ce qu'ils peuvent bien fabriquer là-dedans ? |
Passage vers le ressaut |
On pourrait presque se croire dans du calcaire au niveau des formes...
Il y a du boulot pour atteindre un coude à 90° un peu plus loin. On a démarré les hostilités mais il faudra revenir, bien sûr...
La suite...on devine le virage au fond |
La digue prend forme...Jean-Luc est passé par là... |
dimanche 1 avril 2018
De mieux en mieux
Dimanche 01 Avril 2018
Perte de la Vernouze
Participants : Henri, Laurent
TPST : 6H30
Sans laisser refroidir après les traçages, nous sommes allés voir ce que le trou souffleur récemment découvert avait dans le ventre.
Pour planter le cadre, il s'agit d'une vaste dépression presque invisible qui draine une vallée et un ruisseau non cartographiés; ruisseau qui se perd brutalement dans un secteur du plateau de Sault non calcaire.
Quand on sait qu'on est le 1er Avril, ça doit laisser songeur...
Pourtant en regardant les choses sous un autre angle et en l'état actuel des connaissances, nous sommes théoriquement à l'aplomb du collecteur venant de Camurac et aboutissant à Font Maure (24 km à vol d'oiseau et 5m3/sec de débit à la source en ce moment). Nous sommes également proches de la vallée fossile menant au Blau (beaucoup plus près que Font Maure), donc sur une entrée haute potentielle du Chandelier, et accessoirement sur le cours du paléo-Rébenty qui a laissé trainer là ses alluvions. Un genre de point-clé dans l'hydrogéologie passée et actuelle du massif, qu'aucune interprétation sérieuse ne solutionne à ce jour.
Ca, ça laisse encore plus songeur...
Mais assez de réflexions, pour l'instant on casse du caillou et on creuse de la terre...
Résumé en images :
Bilan : malgré la faible amplitude thermique et la quantité d'eau avalée, courant d'air aspirant ++ à la mi-journée, moins fort vers 17h.
Un chenal de voûte de méandre en hauteur sauve la cavité de l'obstruction totale et canalise l'air. Bon espoir d'élargissement quelques mètres devant même s'il reste pas mal de boulot.
La découverte de ce point faible dans la cuirasse terreuse du plateau est le point d'orgue d'une semaine intense en émotions et riche de nouvelles avancées dans les connaissances du massif.
Perte de la Vernouze
Participants : Henri, Laurent
TPST : 6H30
Sans laisser refroidir après les traçages, nous sommes allés voir ce que le trou souffleur récemment découvert avait dans le ventre.
Pour planter le cadre, il s'agit d'une vaste dépression presque invisible qui draine une vallée et un ruisseau non cartographiés; ruisseau qui se perd brutalement dans un secteur du plateau de Sault non calcaire.
Quand on sait qu'on est le 1er Avril, ça doit laisser songeur...
Pourtant en regardant les choses sous un autre angle et en l'état actuel des connaissances, nous sommes théoriquement à l'aplomb du collecteur venant de Camurac et aboutissant à Font Maure (24 km à vol d'oiseau et 5m3/sec de débit à la source en ce moment). Nous sommes également proches de la vallée fossile menant au Blau (beaucoup plus près que Font Maure), donc sur une entrée haute potentielle du Chandelier, et accessoirement sur le cours du paléo-Rébenty qui a laissé trainer là ses alluvions. Un genre de point-clé dans l'hydrogéologie passée et actuelle du massif, qu'aucune interprétation sérieuse ne solutionne à ce jour.
Ca, ça laisse encore plus songeur...
Mais assez de réflexions, pour l'instant on casse du caillou et on creuse de la terre...
Résumé en images :
Début de chantier après débroussaillage à la pioche |
La perte avale encore 15 à 20 l/sec |
Vue du chantier depuis la perte active |
Le travail avance |
La roche encaissante, les marnes de l'Albien, ici karstifiées contre toute attente |
Un filon insoluble très dense remonté de la cavité |
L'état du chantier en fin d'après-midi; la digue servira à protéger en cas de forte crue |
Bilan : malgré la faible amplitude thermique et la quantité d'eau avalée, courant d'air aspirant ++ à la mi-journée, moins fort vers 17h.
Un chenal de voûte de méandre en hauteur sauve la cavité de l'obstruction totale et canalise l'air. Bon espoir d'élargissement quelques mètres devant même s'il reste pas mal de boulot.
La découverte de ce point faible dans la cuirasse terreuse du plateau est le point d'orgue d'une semaine intense en émotions et riche de nouvelles avancées dans les connaissances du massif.
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