Derniers détails avant la désobstruction de la perte ce vendredi :
Pour ne pas encombrer le parking forestier où sera garé le camion, on a
convenu avec JLuc de laisser les voitures 800m après le hameau de la Rouquette, au croisement de la première tire forestière partant à droite (voir carte ci-dessous). Le chemin (piste forestière et agricole) sera ensuite balisé en rouge et blanc
jusqu’au trou. Compter environ 800 m à plat à pied ensuite.
Pour l’horaire, on y sera très tôt avec JLuc mais les renforts ne peuvent
arriver que fin de matinée ou plus tard quand il faudra sécuriser. Donc horaire
au choix...
Petite sortie de dernière minute pour visiter l'aven de Vergues à Trassanel. La chaleur était harassante à la montée, heureusement qu'il y a un bel arbre à l'entrée du trou pour se mettre à l'ombre, qui en plus (et surtout) sert d'amarrage.
Vue sur le ruisseau de Pertuzac
La topo mentionne la présence de deux spits. On les cherche rapidement à l'intérieur sans les trouver, de toutes façons la solidité de la grille m'inspire davantage que deux spits probablement pourris.
Il s'avère en fait qu'ils sont à l'extérieur.
oùkilsont les spits ?
C'est parti !
Le seul intérêt de ce trou est ce joli puits d'entrée.
En bas, nous trouvons un crapaud, et des restes d'animaux d'assez grosse taille (mais quoi ?) qui ont eu moins de chance en tombant dans l'aven !
J'équipe ensuite l'E9 et nous sommes au fond du trou.
Retour à la voiture sous un soleil de plomb (34°), vivement l'hiver !!
TPST : 6h / Traversée R1/R2 de Trassanel et visite du R2 bis
Découverte de la spéléologie pour deux aveyronnais venus pour l'occasion dans l'Aude.
Après la visite du R1, nous partons pour le R2 bis que Daniel n'avait pas fait depuis fort longtemps.
Classique défi au niveau du crâne d'ours. L'étroiture horizontale me paraît infranchissable, en revanche la verticale passe. Je n'insiste pas trop pour les bras, pas envie de déclencher un secours...
Daniel me montre le puits des Ours, ainsi qu'un autre puits caché après une opposition peu commode (P40 paraît-il).
Sortie à 16h30 puis bière au bar de Villeneuve pour bien finir !
TPST : 8h pour les plus vaillants / Grotte du Grand Congoust
Nous continuons la découverte des classiques locales, cette fois-ci dans l'Alaric : objectif, le réseau inférieur jusqu'au siphon qui avait de grande chance d'être sec, puis le réseau supérieur (méandre casse-pieds) en fonction de l'état de l'équipement en fixe.
Plan et coupe.
L'entrée de la grotte est peuplée de quelques grenouilles et autres crapauds.
Un peu plus loin une grande quantité de moisissure s'est développée sur un papillon mort, une œuvre d'art. 😁
Équipement du P5
J'équipe le P13, puis le toboggan à son pied qui est fort glaiseux et dont la remontée sans corde doit être comique !
Le siphon est sec.
Passage du siphon
Alary effectue une escalade qui pourrait être la suite de la cavité. Arrivée au sommet ça plonge. Sondage sonore de la profondeur à l'aide d'un bloc, ouille, ça descend beaucoup pour y aller sans protection. Alors qu'on allait faire demi-tour, Prescilia trouve un passage entre deux blocs qui shunte l'escalade, et c'est reparti !
Nous allons de surprise en surprise, quand il n'y en a plus, il y en a encore. Pas mal de corde en fixe dont l'état des amarrages semble convenable. Ils équipent des petites escalades de 3 mètres que nous abordons en étant le plus légers possible sur les cordes.
Daniel et Isabelle abandonnent, ça devient trop étroit pour eux. Avec Prescilia et Alary on continue. Nous nous retrouvons à trois dans une poche, le croisement est périlleux. 😁
Un petit lac dans une galerie remontante très étroite
Léger manque de place
Une fois explorée cette galerie, je pars dans une autre qu'Alary avait repérée. Il s'agit d'une longue cheminée d'au moins une vingtaine de mètres vu du bas. Il y a au moins 3 fracs et vu l'état des ancrages rencontrées jusqu'à présent je prends la décision de monter la première longueur.
La grande cheminée
Arrivée au premier point, je constate qu'il est en piteux état, demi-tour, descente en zéro en douceur. Dommage, j'avais bien envie de voir ce qu'il y avait en haut.
C'est tout pourri !
En rédigeant ce compte-rendu, je me rends compte que la cheminée ne fait finalement pas une vingtaine de mètres mais plutôt une soixantaine !! Ça donne envie d'y retourner avec des spits et un perfo !
Nous mangeons au pied du P13, il est déjà 14h30. Isabelle et Prescilia ressortent, tandis qu'avec Alary et Daniel nous allons voir le méandre casse-pieds.
Nous remontons de l'autre côté du P13 et à partir de là nous utilisons l'équipement en fixe qui est dans un parfait état. La V13 qui contourne le P40 est impressionnante, il n'y quasiment pas de pieds, ambiance ! J'apprécie que la corde en fixe soit doublée...
Au bout de la V13, avant l'E10 qui conduit au méandre
E10
Vue du haut
Sommet de l'E10
Nous rentrons maintenant dans le dur : le bien nommé méandre "Casse-pieds".
Ca grimpe fort et c'est pas large
Nous arrivons ensuite dans un passage en opposition qui oblige à monter assez haut dans le méandre, c'est là que Daniel s'avouera vaincu.
Passage en opposition
Avec Alary nous continuons un peu pour voir à quoi ça ressemble. Rapidement nous arrivons sur une escalade de 4 m, on aperçoit un spit. Alary grimpe, ça passerait pour lui, mais pas pour moi.
Néanmoins nous sommes étonnés que la suite soit ici sans équipement en fixe. Retour plus bas, Alary avait repéré un passage plus tôt, c'est cohérent avec la topo ! La E4.5 s'évite et nous continuons encore quelques dizaines de mètres avant de faire demi-tour et de rejoindre Daniel.
Avec Alary, nous reviendrons pour aller au fond, avec la contrainte de traîner un kit avec une corde et des baudriers vu que la topo annonce une vire, sans détail d'équipement.
Une bien belle sortie, bien plus sportive que nous l'avions imaginée.