Samedi 29 novembre 2014
Trassanel IV
participants : JM Escande et Briffon., Henri G, Guillaume Barbis,
Isabelle Mad et Claire Falgayrac.
TPST : 11h ; 1,17 m de première
Il aurait du avoir de l'eau dans le gaz.
La météo étant au déluge les sorties prévues, qui pour la montagne, qui pour Gaubeille, ont été annulées.
Il restait les mystères.
Entrée à 9h dans le trou, Guillaume ayant fait un créneau presque contre la porte.
Les filles suivent en promenade.
La grotte est toujours aussi sèche et le courant d'air parcimonieux.
Grosse déception au fond, le méga tir à 9 trous a eu peu de résultats, la paroi est ouverte en quelques points mais rien ne bouge.Heureusement c'est en pointe que l'effet a été le plus dévastateur.
Nous évacuons les quelques gravas et je mets en place la première paille.
Le bourrage commence mal, je m'énerve , fini à coups de massette et casse le fil !
Je reperce un trou parallèle à moins de 2 cm et pose une charge classique.
Finalement les deux partent ensemble en faisant de beaux dégâts.
Les gaz sont assez vite évacués au fond mais stagnent une demi-heure dans la zone de stockage.
La leçon est vite tirée: avec cette roche plutôt tendre il faut une double charge pour que ça donne.
Guillaume applique aussi sec la nouvelle politique avec une belle triplette en éventail, 3 trous divergents à partir d'un même point ou est placé le détonateur, minimum de cordeau pour un minimum de gaz.
Le résultat est presque excessif avec une production des graviers et sables qui prouvent la surcharge, nous nous en tiendrons à la paire par la suite.
S'en suivent 4 ou 5 tirs, je ne sais plus, efficaces qui nous permettent d'avancer significativement.
Le scénario est toujours le même, Guillaume se précipite au fond pour chercher l'air frais, les autres se réfugient dans la zone de stockage jusqu'à ce que les gaz nous en chassent.
Quand le détecteur se calme une personne revient tirer la barquette qui est de plus en plus défoncée.
On roule sur la jante mais on avance.
Henri nous quitte et le bagne continu.
Le courant d'air se renforce légèrement augmentant d'autant le confort respiratoire.
Enfin Guillaume s'élance les pieds devant, les bottes passent mais pas les fesses...
Je m'allonge à mon tour, passe les pieds et constate qu'il y a un peu plus de place après un mètre étroit.
Une observation fine de plusieurs indices significatifs et concordants permet de supputer un changement imminent dans la largeur de la faille.
Un dernier tir avec 5 trous en pointe en double éventail et 2 autres en retrait pour le confort, sans compter 2 trous en plafond nous chargés par manque de munition, devrait ouvrir la porte.
Vivement la prochaine sortie.
Sortie du trou à 20h avec une petite pluie.
dimanche 30 novembre 2014
Libellés :
les mystères,
Minervois,
Montagne noire,
Trassanel
dimanche 23 novembre 2014
Journée détente à la plage...ou presque
Samedi 22 Novembre 2014
Réseau du Roc de Nitable
Participants : Jean-Luc, Jean-Michel, Denis, Etienne, Henri, Christelle, Laurent
TPST : 11h20
Nouvelle explo de pointe ce samedi grâce à une fenêtre météo qui se prolonge loin dans l'arrière saison. L'équipe est largement étoffée, nous sommes sept.
Comme les dernières fois la matinée est consacrée à la progression jusqu'au terminus de plus en plus éloigné. Jean-Michel reste en arrière pour agrandir deux chatières de la zone intermédiaire en creusant le sol. Etienne et moi refaisons pendant ce temps quelques clichés dans la zone d'entrée avec son appareil haute résolution.
Arrivé à la bifurcation de l'ex-terminus 2013, je me lave les gants dans le passage menant à l'affluent (devenu une grande vasque) et retrouve le bios perdu il y a trois semaines. Ca fera au moins un heureux.
Nous nous retrouvons tous en même temps pour casser la croute au siphon de sable puis attaquer les hostilités.
Les gamattes de sable s'enchaînent à un rythme soutenu. Il est vrai que le matériel et l'organisation sont meilleurs que la dernière fois. Et nous sommes plus nombreux, ce qui permet des rotations fréquentes. Au bout d'une heure de boulot, l'ouverture du passage est imminente. Etienne filme avec la go pro fixée sur le casque les éboulements de la dune de la rive opposée déclenchés avec une perche de ramonage.
Etienne tente le passage et se retrouve immédiatement prisonnier de l'autre côté par un affaissement de la dune. Mauvaise surprise : la pente y est très forte, le sable instable est encore très abondant et aucun stockage n'est possible dans l'immédiat. Et pour cause : la rive est au pied d'un ressaut remontant de sept mètres. On a donc pas fini de manger du sable...
On redébouche le passage mais rien ne tient. Je rejoins prudemment Etienne qui tient la dune avec son corps plaqué contre elle. On escalade le ressaut et on arrive dans une belle galerie plate. La première nous attend mais pour le moment on se sent surtout très isolés... La bonne nouvelle c'est qu'on va donc pouvoir stocker de ce côté aussi à condition de remonter verticalement le sable à la force des bras !
On nous passe une gamatte. Pendant les deux heures qui suivent les deux équipes vont s'acharner à vider et vider toujours plus de cette substance, qui jusqu'à présent était plutôt synonyme de soleil, de chaleur et de farniente...Nitable plage, c'est le bagne !
En milieu d'après midi on décide que le reste tiendra et toute l'équipe passe enfin du côté obscur.
Il est l'heure de la récompense. La suite est un conduit unique pleine roche. Nous le suivons. Instant de bonheur collectif, les morphologies de galeries sont superbes dans ce rocher si particulier à Nitable. L'appareil photo d'Etienne n'aura pas fait le voyage pour rien et les images valent mieux que les mots...
Nous explorons un peu plus de 200m de conduits sans obstacles sérieux à part un ou deux courts laminoirs sableux. Nous arrivons dans un élargissement précédant un nouveau bouchon de sable, plus étroit celui-là. La ventilation semble faible et l'euphorie prend tout à coup un coup dans l'aile. Nous sommes de nouveau sur un interface marbre-dolomie.
Après quelques instants d'inquiétude, je trouve la rédemption matérialisée par un trou souffleur (à condition qu'on puisse matérialiser un trou...) situé en hauteur. C'est étroit sur 1,5m environ, en pleine roche, et un retour aux techniques de désobstruction plus classiques que la pelle à sable sera indispensable. Mais la résonnance dans la suite indique au moins sa pénétrabilité proche. Le réseau continuera en 2015, et ça souffle....
Je lève la topo dans la foulée pendant qu'Etienne prend des photos avec ses modèles. Les données s'accumulent dans le carnet. Le réseau s'approche à présent des trois kilomètres...
Pendant que les autres prennent le chemin du retour, Etienne et moi en profitons pour prendre aussi des clichés dans la partie pré-terminale avant le siphon de sable.
Etant donné que les pluies sont annoncées, la suite des explos profondes attendra probablement 2015, mais nous avons du pain sur la planche d'ici-là.
Réseau du Roc de Nitable
Participants : Jean-Luc, Jean-Michel, Denis, Etienne, Henri, Christelle, Laurent
TPST : 11h20
Nouvelle explo de pointe ce samedi grâce à une fenêtre météo qui se prolonge loin dans l'arrière saison. L'équipe est largement étoffée, nous sommes sept.
Comme les dernières fois la matinée est consacrée à la progression jusqu'au terminus de plus en plus éloigné. Jean-Michel reste en arrière pour agrandir deux chatières de la zone intermédiaire en creusant le sol. Etienne et moi refaisons pendant ce temps quelques clichés dans la zone d'entrée avec son appareil haute résolution.
Arrivé à la bifurcation de l'ex-terminus 2013, je me lave les gants dans le passage menant à l'affluent (devenu une grande vasque) et retrouve le bios perdu il y a trois semaines. Ca fera au moins un heureux.
Nous nous retrouvons tous en même temps pour casser la croute au siphon de sable puis attaquer les hostilités.
Jean-Michel, surnommé à présent "le professionnel" dans le milieu, a oublié la sous combi à la maison et fait donc le trou en slip sous l'oeil moqueur de Denis... |
Travail prudent |
On redébouche le passage mais rien ne tient. Je rejoins prudemment Etienne qui tient la dune avec son corps plaqué contre elle. On escalade le ressaut et on arrive dans une belle galerie plate. La première nous attend mais pour le moment on se sent surtout très isolés... La bonne nouvelle c'est qu'on va donc pouvoir stocker de ce côté aussi à condition de remonter verticalement le sable à la force des bras !
On nous passe une gamatte. Pendant les deux heures qui suivent les deux équipes vont s'acharner à vider et vider toujours plus de cette substance, qui jusqu'à présent était plutôt synonyme de soleil, de chaleur et de farniente...Nitable plage, c'est le bagne !
En milieu d'après midi on décide que le reste tiendra et toute l'équipe passe enfin du côté obscur.
Sortie du siphon de sable. Une veine de calcite rose magnifique occupe le centre du conduit. On repère nettement sur la photo le niveau d'origine du sable |
Le ressaut remontant vers la première. La corde de la gamatte sert d'assurance "explo" |
Cannelures et cupules |
Denis découvre l'exploration... |
Après quelques instants d'inquiétude, je trouve la rédemption matérialisée par un trou souffleur (à condition qu'on puisse matérialiser un trou...) situé en hauteur. C'est étroit sur 1,5m environ, en pleine roche, et un retour aux techniques de désobstruction plus classiques que la pelle à sable sera indispensable. Mais la résonnance dans la suite indique au moins sa pénétrabilité proche. Le réseau continuera en 2015, et ça souffle....
Je lève la topo dans la foulée pendant qu'Etienne prend des photos avec ses modèles. Les données s'accumulent dans le carnet. Le réseau s'approche à présent des trois kilomètres...
Pendant que les autres prennent le chemin du retour, Etienne et moi en profitons pour prendre aussi des clichés dans la partie pré-terminale avant le siphon de sable.
Aragonite sur roche noire metallifère |
Filon métallifère à la voûte... |
...qui se poursuit dans la galerie... |
Le concrétionnement est calé sur ce filon... |
Nous nous retrouvons dehors vers 21h15, après avoir fait beaucoup de désob, de la première, de la topo et de la photo. C'était le programme de notre journée détente à la plage de Nitable...Etant donné que les pluies sont annoncées, la suite des explos profondes attendra probablement 2015, mais nous avons du pain sur la planche d'ici-là.
vendredi 21 novembre 2014
A propos du matos:
Je viens d'établir un devis de base pour l'équipement individuel 2014.
Ma sélection a été évidemment faite sur des critères subjectif....mais aussi d'expérience.Et ce ne sont pas forcément les matériaux les plus chers qui sont forcément les meilleurs...Surtout en matière d'éclairage...
Ceux intéressés n'ont qu'a me contacter par mail, et je le leur enverrait en pièces jointes.
Mon mail: henri.guilhem@aliceadsl.fr
Je viens d'établir un devis de base pour l'équipement individuel 2014.
Ma sélection a été évidemment faite sur des critères subjectif....mais aussi d'expérience.Et ce ne sont pas forcément les matériaux les plus chers qui sont forcément les meilleurs...Surtout en matière d'éclairage...
Ceux intéressés n'ont qu'a me contacter par mail, et je le leur enverrait en pièces jointes.
Mon mail: henri.guilhem@aliceadsl.fr
dimanche 16 novembre 2014
Samedi 15 novembre 2014
participants : Jean Michel E, Jean Marie B, Guillaume B et Sylvain D
TPST : 11h
Entrée dans le trou à 9h, suivi d'un groupe de 5 visiteuses menées par Nadège du SSF 11.
Arrivée au fond premier constat il n'y a pratiquement aucun courant d'air.
Le chantier est tout pourri avec des gravas englués de boue visqueuse partout.
Creusement "à la parisienne" en pointe et donc autobloquant.
Suite étroite et démoralisante.
4 ou 5 gamates agonisantes gisent ça et là, plus ou moins éventrées.
Nous attaquons les pailles avec une nouvelle méthode de bourrage à la cheville plastique.
Malheureusement le bourroir en bois à gonflé et se coince, les différents éléments ne sont pas bien dimensionnés et 4 fois de suite, nous avons droit à de magnifiques cannons sans aucun résultat sinon de nous gazer progressivement et de laisser des trous vides prêts pour de nouveaux tirs.
Pour le cinquième je bourre avec du papier laissé sur place. Gorgé d'eau, il mouille la paille qui fuse.
Sylvain prend le relais et met en place une nouvelle charge qui ne marche pas. La ligne est couverte de boue très humide et tous les contacts foireux. Nous abandonnons les pailles et faisons 4 tirs successifs avec chaque fois une micro charge et un déto. La roche n'est pas assez dure et les résultats sont médiocres, néanmoins la faille est irrégulièrement agrandie sur 4 mètres et 9 trou sont percés pour le bouquet final: 7 à droite dans le dur et 2 à gauche dans la calcite.
Malgré le taux de CO qui augmente surement et affole le détecteurs de J Marie, nous dégageons tous les gravats et la boue avant de remonter.
Le dernier tir est puissant, espérons qu'il soit efficace.
Nous quittons les lieux tranquillement, tous les gaz restant bloqués au fond.
Arrivé au pied du Ribero nous sommes bloqués plus d'une heure pas les filles qui remontent au dessus.
Nadège viendra nous remercier chez JC, les 4 autres nous ne les avons pas vues..
Il faudra revenir si il y a un minimum de courant d'air et amener une barquette basse, étroite et très solide.
participants : Jean Michel E, Jean Marie B, Guillaume B et Sylvain D
TPST : 11h
Entrée dans le trou à 9h, suivi d'un groupe de 5 visiteuses menées par Nadège du SSF 11.
Arrivée au fond premier constat il n'y a pratiquement aucun courant d'air.
Le chantier est tout pourri avec des gravas englués de boue visqueuse partout.
Creusement "à la parisienne" en pointe et donc autobloquant.
Suite étroite et démoralisante.
4 ou 5 gamates agonisantes gisent ça et là, plus ou moins éventrées.
Nous attaquons les pailles avec une nouvelle méthode de bourrage à la cheville plastique.
Malheureusement le bourroir en bois à gonflé et se coince, les différents éléments ne sont pas bien dimensionnés et 4 fois de suite, nous avons droit à de magnifiques cannons sans aucun résultat sinon de nous gazer progressivement et de laisser des trous vides prêts pour de nouveaux tirs.
Pour le cinquième je bourre avec du papier laissé sur place. Gorgé d'eau, il mouille la paille qui fuse.
Sylvain prend le relais et met en place une nouvelle charge qui ne marche pas. La ligne est couverte de boue très humide et tous les contacts foireux. Nous abandonnons les pailles et faisons 4 tirs successifs avec chaque fois une micro charge et un déto. La roche n'est pas assez dure et les résultats sont médiocres, néanmoins la faille est irrégulièrement agrandie sur 4 mètres et 9 trou sont percés pour le bouquet final: 7 à droite dans le dur et 2 à gauche dans la calcite.
Malgré le taux de CO qui augmente surement et affole le détecteurs de J Marie, nous dégageons tous les gravats et la boue avant de remonter.
Le dernier tir est puissant, espérons qu'il soit efficace.
Nous quittons les lieux tranquillement, tous les gaz restant bloqués au fond.
Arrivé au pied du Ribero nous sommes bloqués plus d'une heure pas les filles qui remontent au dessus.
Nadège viendra nous remercier chez JC, les 4 autres nous ne les avons pas vues..
Il faudra revenir si il y a un minimum de courant d'air et amener une barquette basse, étroite et très solide.
Un CLUB qui tourne...
Samedi 15 Novembre 2014: Réseau de la Lévitation des cazals;
Qui tourne puisque ce seul week end ce ne sont pas moins de 4 équipes faisant 4 sorties différentes: une à la Lévitation, deux à Aldéne, et une au Mystère à Trassanel....impressionnant....pour qui à connu l'association moribonde d'il y a quelques années!!!!
8 membres à la Lévitation:
Cadres: moi même, Jean Luc, Julie, Pierre.
3 apprenants": Teddy, Thomas et Coralie....et encore y a t'il eu au moins 3 désistement pour cause de virus inattendus!
Participation d'Alain qui habite à coté.
Pierre ce perfectionne dans l'équipement au P13, Teddy prend le relais dans les ressauts de la salle de la Rotonde. Thomas et Coralie font leur premier "grand" trou.
J'équipe la grande main courante, ou les spits sont difficile à trouver....pour que ça ne bouchonne pas.
Casse croûte en bas de la Rotonde après le premier intermède technique et varié....puis place à la contemplation et l'émerveillement de ce formidable petit réseau toujours aussi étincelant....22 ans après sa découverte! Grâce sans doute à sa relative difficulté d'accès....
Teddy cordiste, évidemment très à l'aise dans le vide, apprécie énormément cette beauté.Et Thomas et Coralie ne ratent pas une occasion pour aller fureter dans les coins les moins accessibles, dont certains n'avaient pas été vu depuis des lustres.Coralie détecte même un bout de corde accroché à mis escalade d'accès....qui devait séjourner là depuis....1992!
Avec une équipe pareille, je pense que l'on peux maintenant s'attaquer à la "substantifique moelle"des recherches plus authentiquement spéléologiques!!!Et ce n'est pas ce qui manque!
TPS
T:7H
A ce propos, ce matin méme ( 16/11), coup d'oeil à des départs du Través de griffe à Cabrespine:
Le G28 serait absolument à reprendre vu sa très bonne ventilation malgré l'équilibre des températures....
Ceux intéressés n'ont qu'a me contacter, et l'on y organisera une sortie...
Samedi 15 Novembre 2014: Réseau de la Lévitation des cazals;
Qui tourne puisque ce seul week end ce ne sont pas moins de 4 équipes faisant 4 sorties différentes: une à la Lévitation, deux à Aldéne, et une au Mystère à Trassanel....impressionnant....pour qui à connu l'association moribonde d'il y a quelques années!!!!
8 membres à la Lévitation:
Cadres: moi même, Jean Luc, Julie, Pierre.
3 apprenants": Teddy, Thomas et Coralie....et encore y a t'il eu au moins 3 désistement pour cause de virus inattendus!
Participation d'Alain qui habite à coté.
Pierre ce perfectionne dans l'équipement au P13, Teddy prend le relais dans les ressauts de la salle de la Rotonde. Thomas et Coralie font leur premier "grand" trou.
J'équipe la grande main courante, ou les spits sont difficile à trouver....pour que ça ne bouchonne pas.
De gauche à droite: Thomas, Teddy, Pierre, Coralie,bibi, Julie, Jean Luc derrière l'appareil... |
Coralie sur la main courante de la Rotonde |
Thomas sur la grande main courante |
Pierre équipe le P13 |
Préparation des kits |
A ce propos, ce matin méme ( 16/11), coup d'oeil à des départs du Través de griffe à Cabrespine:
Le G28 serait absolument à reprendre vu sa très bonne ventilation malgré l'équilibre des températures....
Les tétines.... |
L aldene rivière
samedi 15 novembre 2014
participants :speleo de Montpellier ,SCM,dominique SCA,12 personnes avec Benoit notre guide.
TPST : 6h
Belle visite , beau volume,dans une excellente ambiance.
Au passage Benoit nous montre les traces d ours et de hyènes.
nous étions impatient de voir cette rivière ,pour se refroidir un peu ,mais elle était a sec.
Un équipe profite pour descendre le lac terminal et prolonger la rivière de 200m.
Retour sans probleme et nous rejoignons l équipes qui était au pas .
Merci à l équipe qui nous a permis de visiter ce réseau.
participants :speleo de Montpellier ,SCM,dominique SCA,12 personnes avec Benoit notre guide.
TPST : 6h
Belle visite , beau volume,dans une excellente ambiance.
Au passage Benoit nous montre les traces d ours et de hyènes.
nous étions impatient de voir cette rivière ,pour se refroidir un peu ,mais elle était a sec.
Un équipe profite pour descendre le lac terminal et prolonger la rivière de 200m.
Retour sans probleme et nous rejoignons l équipes qui était au pas .
Merci à l équipe qui nous a permis de visiter ce réseau.
samedi 15 novembre 2014
Aldène, galerie des pas
Samedi 15 Novembre 2014
participants : Jackie, Etienne; Jessica, 6 membres de la Famille Levillain et le couple Caillauld
TPST : 6h30
participants : Jackie, Etienne; Jessica, 6 membres de la Famille Levillain et le couple Caillauld
TPST : 6h30
Sortie facile et sympa, guidés par Philippe Galland. Nous avons droit à des explications détaillées sur les torches en genévrier utilisées par les hommes préhistoriques. La fréquentation est vieille de 9000 ans BP. Apparemment la galerie n'a été fréquentée qu'une seule fois (un aller-retour) par un groupe de 10 à 15 individus avec beaucoup d'enfants et d'ados.
D'autres
spéléos font le circuit rivière, cette dernière est totalement à sec.
Photos interdites.
mercredi 12 novembre 2014
lundi 10 novembre au mardi 11 novembre
participants : Eric Millet et trois non spéléos
TPST 15 h
Une nuit inspirante
Le 11 Novembre c'est aussi la Saint-Martin et plus anciennement une fête liée à l'ours.
A cette date, la tradition fait entrer l'ours sous terre pour hiverner,
On passerait bien quelques mois comme lui dans la tranquillité mais à défaut de cela, une bonne nuit dans une caverne c'est déjà sympa...
On a le temps de s'imprégner de la magie des lieux, de ressentir l'ambiance si spéciale d'une cavité.
Après un feu devant l'entrée, le silence des galeries, quelques bougies, un temps de méditation, un temps de musique, un temps de partage.
En cette nuit tellement calme, s'abandonner à la terre et y puiser une énergie nouvelle pour ressortir au jour le matin venu.
Nuit partagée avec trois amis non spéléos dans la grotte des Cazals: une autre façon de faire découvrir et aimer notre monde souterrain.
Sortie que j'avais proposée ( un peu tardivement c'est vrai) dans le calendrier des sorties sur le blog mais cette rubrique est-elle consultée régulièrement?
J'aimerais sensibiliser quelque spéléos à ce type de sorties (Voir aussi le réveil de l'ours à la chandeleur aux Cazals ainsi que le labyrinthe de lumière à la grotte de Sabart).
Bien que je sois attiré par l'aspect méditatif, ces sorties pourraient être plus axées sur l'aspect artistique (musique en particulier) ou sur un temps de partage autour d'un thème.
Avis aux amateurs et bienvenue aux informations concernant des cavités faciles d'accès et pouvant se prêter facilement à ce genre de démarche. La grotte des Cazals est particulièrement indiquée mais il faudrait changer un peu de lieu.
participants : Eric Millet et trois non spéléos
TPST 15 h
Une nuit inspirante
Le 11 Novembre c'est aussi la Saint-Martin et plus anciennement une fête liée à l'ours.
A cette date, la tradition fait entrer l'ours sous terre pour hiverner,
On passerait bien quelques mois comme lui dans la tranquillité mais à défaut de cela, une bonne nuit dans une caverne c'est déjà sympa...
On a le temps de s'imprégner de la magie des lieux, de ressentir l'ambiance si spéciale d'une cavité.
Après un feu devant l'entrée, le silence des galeries, quelques bougies, un temps de méditation, un temps de musique, un temps de partage.
En cette nuit tellement calme, s'abandonner à la terre et y puiser une énergie nouvelle pour ressortir au jour le matin venu.
Nuit partagée avec trois amis non spéléos dans la grotte des Cazals: une autre façon de faire découvrir et aimer notre monde souterrain.
Sortie que j'avais proposée ( un peu tardivement c'est vrai) dans le calendrier des sorties sur le blog mais cette rubrique est-elle consultée régulièrement?
J'aimerais sensibiliser quelque spéléos à ce type de sorties (Voir aussi le réveil de l'ours à la chandeleur aux Cazals ainsi que le labyrinthe de lumière à la grotte de Sabart).
Bien que je sois attiré par l'aspect méditatif, ces sorties pourraient être plus axées sur l'aspect artistique (musique en particulier) ou sur un temps de partage autour d'un thème.
Avis aux amateurs et bienvenue aux informations concernant des cavités faciles d'accès et pouvant se prêter facilement à ce genre de démarche. La grotte des Cazals est particulièrement indiquée mais il faudrait changer un peu de lieu.
Une chance au grattage, une chance (sur deux!) au tirage
Lundi 10 novembre 2014
Participants : Guillaume, Sylvain
TPST : 9h
Equipe réduite pour aller vérifier l'optimisme de Jean-Marie après sa dernière sortie.
N'étant équipés que de pailles, on descend avec les kits complets au fond de la faille du Mystère, sans besoin de se "taper" l'infâme (mais on s'y fait) puis d'accès plus que de rigueur.
Le dernier tir a moyennement fonctionné. Pas mal de déblais au sol, mais aussi une bonne partie de la roche qui n'est que fracturée et nous oblige à travailler dans des conditions....précaires.
Après en être venus à bout, on s'attaque à présent au bouchon de glaise qui colmate une grande partie de la faille et ne laisse que 10-20 cm de vide en hauteur.
On décaisse sur environ 50 cm de profondeur et 1 m de long, dans des positions très stylées, à l'Egyptienne (ou joueur de pétanque c'est selon), la piquette en avant, et l'autre main dans le dos puisqu'il n'y a que là qu'on peut la mettre...
Pas question de tirer des gamates à 2, et on stocke donc, temporairement là où l'on peut, la roche au sol, la boue collante plaquée contre les parois...mais pour combien de temps?
Après une "expédition" en pointe pour profiter de la vue, on manque tous 2 de rester coincés par un renflement sournoi de la paroi ne permettant un passage qu'en sens unique.
Il est l'heure de faire jouer de la paille. Guillaume s'y colle (au propre comme au figuré) et alors que je commence à casser la croûte, j'attends en vain la détonation...Rien. S'engage alors un incessant va et vient éprouvant dans cette faille pour divers contrôles et changements (connexions, ligne) et ce n'est finalement qu'en changeant de paille que nous arrivons enfin à un résultat. Jean-Michel, y aurait-il une faille dans le contrôle qualité du fabricant?
Heureusement le résultat est intéressant. Enfin lancés, nous décidons d'exploser un bequet pour gagner en hauteur. Cette fois, c'est moi qui tente et réussi, dans des positions improbables le montage.
Enfin, réussi...A nouveau, rien ne se passe. Impossible de récupérer cette paille-là, bourrée par 2 chevilles enfoncées en force.
Guillaume s'en retourne donc faire un nouveau trou à côté, et cette fois....çà marche...
Et plutôt bien même puisque rien ne subsiste du fameux bequet.
Ceci nous permet donc d'avancer un peu plus le buste pour constater que :
- La faille se poursuit, rectiligne, sur au moins 3 mètres
- Qu'elle est étroite en bas (20cm)
- Qu'elle est rès étroite en haut (10 cm)
- Qu'elle est un peu plus haute à présent (2 m)
- Que l'air vient toujours bien droit dans la figure
- Qu'il y a un net écho un peu plus loin et çà c'est nouveau.
Bon je sais qu'il y a les partisans et les opposants à l'écho, mais si on trouvait ne serait-ce qu'une petite poche pour stocker, on ne serait pas contre.
Guillaume semble penser qu'un petit gabarit pourrait progresser au fond (mais atteindre le fond depuis le resaut terminal n'est pas encore gagné). Je suis plutôt d'avis d'y envoyer un furet anorexique...
Il faudra être au moins 3 (idéalement 4) pour la prochaine sortie, pour d'une part évacuer les remblais, et d'autre part calibrer correctement les 2 derniers mètres afin de travailler dans des conditions décentes.
On loupe de peu un magnifique coucher de soleil pour la sortie.
Vous l'aurez constaté, il n'y a pas de photos. Vous pouvez taper "coloscopie" sur Google Images pour avoir une idée...
Participants : Guillaume, Sylvain
TPST : 9h
Equipe réduite pour aller vérifier l'optimisme de Jean-Marie après sa dernière sortie.
N'étant équipés que de pailles, on descend avec les kits complets au fond de la faille du Mystère, sans besoin de se "taper" l'infâme (mais on s'y fait) puis d'accès plus que de rigueur.
Le dernier tir a moyennement fonctionné. Pas mal de déblais au sol, mais aussi une bonne partie de la roche qui n'est que fracturée et nous oblige à travailler dans des conditions....précaires.
Après en être venus à bout, on s'attaque à présent au bouchon de glaise qui colmate une grande partie de la faille et ne laisse que 10-20 cm de vide en hauteur.
On décaisse sur environ 50 cm de profondeur et 1 m de long, dans des positions très stylées, à l'Egyptienne (ou joueur de pétanque c'est selon), la piquette en avant, et l'autre main dans le dos puisqu'il n'y a que là qu'on peut la mettre...
Pas question de tirer des gamates à 2, et on stocke donc, temporairement là où l'on peut, la roche au sol, la boue collante plaquée contre les parois...mais pour combien de temps?
Après une "expédition" en pointe pour profiter de la vue, on manque tous 2 de rester coincés par un renflement sournoi de la paroi ne permettant un passage qu'en sens unique.
Il est l'heure de faire jouer de la paille. Guillaume s'y colle (au propre comme au figuré) et alors que je commence à casser la croûte, j'attends en vain la détonation...Rien. S'engage alors un incessant va et vient éprouvant dans cette faille pour divers contrôles et changements (connexions, ligne) et ce n'est finalement qu'en changeant de paille que nous arrivons enfin à un résultat. Jean-Michel, y aurait-il une faille dans le contrôle qualité du fabricant?
Heureusement le résultat est intéressant. Enfin lancés, nous décidons d'exploser un bequet pour gagner en hauteur. Cette fois, c'est moi qui tente et réussi, dans des positions improbables le montage.
Enfin, réussi...A nouveau, rien ne se passe. Impossible de récupérer cette paille-là, bourrée par 2 chevilles enfoncées en force.
Guillaume s'en retourne donc faire un nouveau trou à côté, et cette fois....çà marche...
Et plutôt bien même puisque rien ne subsiste du fameux bequet.
Ceci nous permet donc d'avancer un peu plus le buste pour constater que :
- La faille se poursuit, rectiligne, sur au moins 3 mètres
- Qu'elle est étroite en bas (20cm)
- Qu'elle est rès étroite en haut (10 cm)
- Qu'elle est un peu plus haute à présent (2 m)
- Que l'air vient toujours bien droit dans la figure
- Qu'il y a un net écho un peu plus loin et çà c'est nouveau.
Bon je sais qu'il y a les partisans et les opposants à l'écho, mais si on trouvait ne serait-ce qu'une petite poche pour stocker, on ne serait pas contre.
Guillaume semble penser qu'un petit gabarit pourrait progresser au fond (mais atteindre le fond depuis le resaut terminal n'est pas encore gagné). Je suis plutôt d'avis d'y envoyer un furet anorexique...
Il faudra être au moins 3 (idéalement 4) pour la prochaine sortie, pour d'une part évacuer les remblais, et d'autre part calibrer correctement les 2 derniers mètres afin de travailler dans des conditions décentes.
On loupe de peu un magnifique coucher de soleil pour la sortie.
Vous l'aurez constaté, il n'y a pas de photos. Vous pouvez taper "coloscopie" sur Google Images pour avoir une idée...
Mardi 11 Novembre 2014: Initiation pour l'armistice...à la grotte du cimetière de Sallèles Cabardés.
Sous ou presque ( la grotte est à coté du cimetière...) les anciens poilus!
Retour à cette très belle grotte connu depuis très très longtemps, comme en témoigne des inscriptions émouvantes tout au fond.
Avec aux commandes d'encadrement: moi même, Jean Luc, Julie,Denis, Pierre, Etienne.
Sont venus pour apprendre les bases ou ce perfectionner:
Jackie, Emilie, Thomas, Coralie, Sophie, Jean Marc.
Loic n'a pas du ce réveiller, ce qui fait 12 personnes en tout.
Pierre et Etienne en profitent pour perfectionner leur maîtrise de l'équipement, et l'on forme toute la belle troupe sur 8 ateliers, dont 2 nouveaux installés ce jour même...
Tout les fondamentaux y passent: principes de base dans le porche d'entrée, 3 ateliers dans le premier diverticule Sud, 2 ateliers dans le très beau puits à gauche de l'entrée, 2 ateliers dans le deuxième diverticule Sud, avec la très belle descente le long d'une arche, très bien équipé par Etienne.
Tout y est passé et à été bien assimilé: main courantes droites et gauche, fractios sur spit, fractios sur nat, déviation.Tout le monde est près pour la "Lévitation"...
Une prochaine fois l'on passera à une étape supplémentaire: passage de noeuds, passage bloqueur-descendeur puis descendeur-bloqueur, confection de noeuds...Mais chaque chose en son temps...
Pour bien ce finir, l'on va visiter la partie médiévale que je ne connaissait pas.Très belles salles,qui laissent rêveur sur le cavernement du secteur...Certains ont déjà les yeux qui brillent, quand je leur parlent de trous à travailler!
Casse croûte au soleil en milieu de journée avec la visite d'Alain, et TPST total de 7H
Les mauvaises photos....c'est les miennes!Les fabuleuses....celles d'Etienne!
Sous ou presque ( la grotte est à coté du cimetière...) les anciens poilus!
Retour à cette très belle grotte connu depuis très très longtemps, comme en témoigne des inscriptions émouvantes tout au fond.
Avec aux commandes d'encadrement: moi même, Jean Luc, Julie,Denis, Pierre, Etienne.
Sont venus pour apprendre les bases ou ce perfectionner:
Jackie, Emilie, Thomas, Coralie, Sophie, Jean Marc.
Loic n'a pas du ce réveiller, ce qui fait 12 personnes en tout.
Pierre et Etienne en profitent pour perfectionner leur maîtrise de l'équipement, et l'on forme toute la belle troupe sur 8 ateliers, dont 2 nouveaux installés ce jour même...
Tout les fondamentaux y passent: principes de base dans le porche d'entrée, 3 ateliers dans le premier diverticule Sud, 2 ateliers dans le très beau puits à gauche de l'entrée, 2 ateliers dans le deuxième diverticule Sud, avec la très belle descente le long d'une arche, très bien équipé par Etienne.
Tout y est passé et à été bien assimilé: main courantes droites et gauche, fractios sur spit, fractios sur nat, déviation.Tout le monde est près pour la "Lévitation"...
Une prochaine fois l'on passera à une étape supplémentaire: passage de noeuds, passage bloqueur-descendeur puis descendeur-bloqueur, confection de noeuds...Mais chaque chose en son temps...
La voie de l'arche |
De gauche à droite: Emilie,Coralie |
Sophie dans le P10 à gauche de l'entrée |
Toute l'équipe au porche d'entrée: de gauche à droite: Pierre,Emile, moi méme, Jean Marc, Julie, Sophie, Jackie, Coralie, Denis, Jean Luc, Thomas. |
Position de repos....comme en grimpe dans les surplomb! |
Thomas passe à l'action! |
Emile s'éclate! |
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lundi 10 novembre 2014
Complements photos de la sortie du Roc de Nitable
Dimanche 09 Nov 2014
Après 3hrs de travaille intense l'effort commence a se faire sentir sur les visages. |
Remontée de sable a l'aide d'un bidon évidée.( Très efficace). |
Le volume de sable descend. |
Dégagement au pieds du sable sous la voûte du siphon. |
Nettoyage musclée du matérielles suite aux passages "des bauges a sanglier" sous le Nitable. |
Marathon des sables version spéléo
Dimanche 09 Novembre 2014
Roc de Nitable
Participants : Jean-Luc, Julie, Henri, Denis, Etienne, Laurent
TPST : 11h15
Grosse équipe ce Dimanche avec deux objectifs majeurs : effectuer la topographie du cours principal du réseau découvert la semaine dernière, et aller creuser le siphon de sable sur lequel nous nous sommes arrêtés pour voir ce qu'il nous réserve.
Nous entrons à 10h et sommes à pied d'oeuvre à l'ancien terminus à 12h30. Denis reste avec moi pour attaquer la topo pendant que les autres partent creuser au fond.
Nous topographions presque 300m de conduits en négligeant pour l'instant les 3 affluents (ou annexes). Au milieu du parcours on se réchauffe en explorant une cheminée et aussi un accès vers ce qui semble être un réseau inférieur. Arrêt sur étroiture verticale précédent un ressaut où les cailloux semblent arriver dans du "grand". Ce sera pour les prochaines fois...
A 16h30, le lasermètre vise le casque de Julie à la sortie du siphon de sable. Nous jonctionnons avec l'équipe désob qui a déjà évacué plusieurs mètres cube...
Avec Denis nous amenons du sang frais et le travail se poursuit de plus belle. Le point bas semble atteint, il y a un départ à l'horizontale et même légèrement remontant, mais le sable colmate encore toute la suite du conduit qui est assez large
Le conduit remonte à présent franchement de l'autre côté mais le travail semble énorme : pour une mesure de sable remontée, quatre autres retombent immédiatement des flancs. Cependant la motivation de certains ne faiblit pas comme le montre cette vidéo...
Un rapide diagnostic nous montre qu'il y a plusieurs mètres cube de sable instables de l'autre côté. Deux heures de boulot minimum seraient encore nécessaires pour passer en sécurité. On ne fera pas la première aujourd'hui mais le siphon a "parlé". L'aventure va pouvoir continuer toujours plus loin...
Nous repartons vers la surface le coeur allégé par le sentiment du devoir accompli. Nous prenons quelques photos en chemin.
Sortie du reste du groupe à 21h15.
Je ferai un autre post après avoir dépouillé les nouvelles données topo et fait le report de surface.
Roc de Nitable
Participants : Jean-Luc, Julie, Henri, Denis, Etienne, Laurent
TPST : 11h15
Grosse équipe ce Dimanche avec deux objectifs majeurs : effectuer la topographie du cours principal du réseau découvert la semaine dernière, et aller creuser le siphon de sable sur lequel nous nous sommes arrêtés pour voir ce qu'il nous réserve.
Nous entrons à 10h et sommes à pied d'oeuvre à l'ancien terminus à 12h30. Denis reste avec moi pour attaquer la topo pendant que les autres partent creuser au fond.
Nous topographions presque 300m de conduits en négligeant pour l'instant les 3 affluents (ou annexes). Au milieu du parcours on se réchauffe en explorant une cheminée et aussi un accès vers ce qui semble être un réseau inférieur. Arrêt sur étroiture verticale précédent un ressaut où les cailloux semblent arriver dans du "grand". Ce sera pour les prochaines fois...
A 16h30, le lasermètre vise le casque de Julie à la sortie du siphon de sable. Nous jonctionnons avec l'équipe désob qui a déjà évacué plusieurs mètres cube...
Le sable vole et le trou s'est approfondi |
Avec Denis nous amenons du sang frais et le travail se poursuit de plus belle. Le point bas semble atteint, il y a un départ à l'horizontale et même légèrement remontant, mais le sable colmate encore toute la suite du conduit qui est assez large
La pente devient moins raide |
Départ à l'horizontale au fond. La roche encaissante est superbe |
Le conduit remonte à présent franchement de l'autre côté mais le travail semble énorme : pour une mesure de sable remontée, quatre autres retombent immédiatement des flancs. Cependant la motivation de certains ne faiblit pas comme le montre cette vidéo...
En fin d'après-midi tout le monde est bien crevé. Henri et Julie prennent le chemin du retour tranquillement pendant que les "teigneux" décident de continuer encore un peu. Il faut dire que ça remonte à présent franchement de l'autre côté du passage. Nous fonctionnons avec la technique de l'éboulement contrôlé : le sacrifié titille la dune de sable avec les pieds jusqu'à se faire ensevelir les jambes, la tête restant à l'abri. Bosser tête en avant serait maintenant suicidaire...
La suite pourra paraître romancée mais ça s'est pourtant passé comme ça : alors que nous sommes tous bien cuits, on décide d'abandonner pour aujourd'hui. A la dernière seconde je lance un : "allez, on se fait un dernier éboulement pour le fun". Etienne renchérit : "bon Ok, je m'y lance pour essayer". Il s'execute, mais ça ne veut pas tomber dans un premier temps. Le jeu consiste à savoir jusqu'où on peut avancer le corps sans se faire bloquer quand ça tombe...
Je suis juste derrière. Subitement tout s'effondre et le sable est vomi par la voûte du point bas. Etienne s'extirpe. Instantanément je sens une brise latérale me caresser la joue. Je lui dit : "courant d'air, c'est ouvert!!". Il se retourne et passe prudemment la tête. Un trou s'est ouvert 2m au dessus entre sable et paroi. C'est tout noir, ça résonne et le zef s'est amorçé. Bingo!
Je prends une photo pour immortaliser l'instant;
Poto prise du bas vers le haut. La suite est ouverte....mais la voûte de sable menace de s'effondrer à tout instant |
Nous repartons vers la surface le coeur allégé par le sentiment du devoir accompli. Nous prenons quelques photos en chemin.
Brèche de faille , à l'interface marbres-dolomies. Elle a été recimentée puis corrodée par le creusement du conduit |
Tube dans le marbre |
Tube 2 |
Je ferai un autre post après avoir dépouillé les nouvelles données topo et fait le report de surface.
dimanche 9 novembre 2014
Sortie Handi Spéléo à Trassanel
Samedi 8 novembre 2014
participants : Alain M., Henri, Julie et Jean-Luc, Etienne, Christelle, Laurent, Alexandre et Eloïse
participants : Alain M., Henri, Julie et Jean-Luc, Etienne, Christelle, Laurent, Alexandre et Eloïse
Le
Comité Départemental de Spéléologie de l'Aude a mobilisé les
Clubs du département pour une sortie découverte de la spéléo avec
l’association UMEN (Univers Montagne Esprit Nature, www.umen.fr), afin d’ouvrir
la pratique de la spéléo à un public le plus large possible. L'objectif
était d’accompagner sous terre, dans le réseau II de Trassanel, 3
handicapés physiques (à mobilité réduite)
en spéléo en autonomie maximale. Une
quinzaine de personnes valides, les accompagnateurs, étaient aussi
présents et certains en ont profité pour faire la traversée du I et II.
L'encadrement était réalisé par des bénévoles de clubs du
département : Spéléo Corbières Minervois, MJC Narbonne, Spéléo
Club de la Serre de Roquefort, Société Spéléologique du
Plantaurel et 7 membres du Spéléo Club de l'Aude. Les photos de la
journée ont été prises par la commission féminine du CDS11.
Les
trois personnes handicapées, Claire, Benjamin et Eric ont fait
preuve de beaucoup de bonne humeur, d’humour et de courage. Une magnifique journée et
une belle leçon de vie!
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