Dimanche 13 juin 2021
Vieux Lion/Chandelier
Participants : JLuc, Henri, Max, Béranger, Lucas, Louisa, Dom, Denis, Laurent
TPST : 8h
Du monde un peu partout dans le trou ce dimanche et une moyenne d'âge en forte baisse.
On commence par changer les cordes du Vieux Lion qui sont trop fines pour rester en fixe. C'est Louisa qui s'y colle sous l'oeil de Lucas et de Dom.
Ensuite séparation du groupe. Denis secondé par Dom s'attaque à une escalade ventilée repérée la fois précédente à moins de 100m du boyau du Vent.
Le gros de l'équipe part au siphon fossile du cours principal pour continuer la désobstruction. Lucas et Louisa en profitent pour aller visiter l'aval mais malheureusement ils louperont le passage accédant au réseau III.
Pour ma part je poursuis l'élimination des voûtes basses pour garantir un accès hors crue toute l'année.
Côté escalade, Denis monte de 13m et la suite est un laminoir remontant sur joint de strate, trop étroit pour continuer facilement. Il s'agit d'un affluent de plus, non prioritaire. Un point d'interrogation levé.
Dans les voûtes, la calibration du premier passage, long de 6m, est terminée. On passe à présent à deux de front à quatre pattes. Il reste à faire l'équivalent en travail dans le deuxième passage lors des prochaines séances.
Dans le grand siphon, un nouveau mètre a pu être gagné et la voûte continue à plonger à 25° environ, sous les sédiments meubles. Dans un deuxième temps, l'équipe s'est attaquée à un petit annexe au siphon, repéré la fois précédente avec Boris. Mais les morphologies laissent peu d'espoir de passer plus facilement par là. C'est une zone hors flux avec sédiments plus argileux et traces de lessivage dans les argiles.
En revanche au dessus il y a un petit conduit remontant impénétrable et pleine roche qui, grâce à la chaleur extérieure du jour, laisse filtrer un courant d'air qui doit probablement shunter le siphon (indétectable la fois précédente). Trop petit pour tenter une désob par là alors que le siphon fait dans les dix mètres de large, mais signe encourageant. A suivre donc...
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Secteur du siphon fossile
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Au retour, Denis revisite un bel affluent (?) qui démarre dans les hauteurs de la galerie et trouve une suite en face d'une grande cheminée, sous une coulée. Un passage ponctuel à ouvrir et c'est pénétrable ensuite. Un point d'interrogation en plus.
A noter également que dans le méandre inférieur (dans lequel on ne passe plus), on a retrouvé la fois précédente des vasques encore toutes rouges de sulforhodamine piégée là lors du traçage de février. La perte du Sarrat de l'Etreuil débordait légèrement dans le thalweg sous-jacent à l'époque et cette eau s'est donc retrouvée dans le Chandelier, en arrivant par des cheminées qui correspondent à des zones de pertes temporaires en surface. Quant on sait que ce traçage est ressorti à la source du Blau à plus de 400 m/h de vitesse linéaire, on ne peut qu'imaginer à quel point le cours du Blau est proche du secteur dans lequel nous travaillons actuellement...