jeudi 30 décembre 2021

Bonne année 2022

Bonne année à tous,

De magnifiques sorties avec une équipe du tonnerre...

Une passion commune ....

De l explo ...des kilomètres de premières ....

De belles aventures humaines et de club en 2022.

 nos partenaires :aventure verticale , peguet , cousin trestec , raumer
 

 

 

merci à Mathilde pour la réalisation de notre carte

Mathilde Font
infographie / pao / webdesign
06 72 81 61 94 - 09 53 09 30 05
mathilde@pandea.fr
www.pandea.fr



 

lundi 27 décembre 2021

Aven de la pleine Lune

Dimanche 26 décembre 2021

participants : Félix, Flo, Henri, Thomas

TPST : 5h30

 

En discutant avec Laurent, j’apprends qu'il ne serait pas dispos ce week-end pour poursuivre au Vieux Lion : c'est donc l'occasion de faire de la classique sans perdre une journée d'explos. Laurent me suggère l'aven de la Pleine Lune, que je ne connais pas encore.

Comme il n'y a pas de topo finalisée, Laurent me fourni le fichier visual topo (visées brutes), et Henri une fiche d’équipement : à partir de ça, je reconstruits tant bien que mal une topo simplifiée.

Au début, on devait être 3 (Flo, Henri et moi), mais à la dernière minute Flo me contacte pour savoir si un de ses amis, Thomas, peut venir avec nous : il s'agit d'un spéléo ayant pas mal tourné avec le groupe de Quillan, mais qui n'est plus que rarement de passage dans l'Aude.

On se retrouve donc à 4 à 9h à Couiza, avant de se diriger vers Villardebelle, dans le massif de Missègre. Pour ménager les relations avec l'agriculteur utilisant le terrain ou s'ouvre l'aven, on se gare au bord de la route.

Sur place, Henri, qui a fait une centaine de sorties d'explo à la Pleine Lune, nous montre l'entrée historique, puis nous nous équipons devant la nouvelle entrée :

 

J’équipe le puits d'entrée, cherchant vainement un spit pour la dev annoncée par Henri, que je placerait sur un amarrage naturel en désespoir de causes (Henri l'a ensuite trouvé, caché derrière une lame).

La suite de l’équipement se déroule sans encombre, et on avance bien, contemplant quelques belles concrétions et coulées un peu après l'entrée, et un beau puits bien calcite un peu plus loin. Un petit ruisselet nous accompagne sur une bonne partie du trajet, formant entre autre une grosse flaque au dessus de laquelle il faut ramper (il y a juste assez de hauteur pour éviter de se mouiller en s'y prenant bien).

On s'arrête pour manger, avec pour Flo et Thomas le nouveau sandwich de la boulangerie de Couiza (qui semble avoir un tel succès qu'ils ne vendent plus rien d'autre) : le sandwich du Pain au Pain!

Flo équipe ensuite le dernier puits, le puits de la piscine : non, il ne s'agit pas d'une vasque en bas d'une cascade, ni d'un petit lac propice aux plongeons, mais bel et bien d'une petite pataugeoire gonflable pour bébés : 

Elle est destinée à laver le matos spéléo avant d'attaquer la remontée sur corde, ce qui s'avérait indispensable à l'époque des explos au fond, où la cavité était équipée en fixe, et ou les spéléos revenaient du fond tout couverts de boue bien collante.

Pour notre part, notre objectif étant atteint, on vas juste faire une quinzaine de mètres dans le méandre, jusqu'au premier endroit où il aurait fallu une corde. Du coup, on ne s'est pas vraiment salis, et il n'y a nul besoin de nettoyer le croll ou la poignée.

On remonte sans encombres, Flo s'occupant de déséquiper.


Globalement, une belle "classique" jusqu'en bas du puis de la piscine (-120 environ), ensuite ça devient étroit, et encore plus loin ça devient très boueux.

A noter que les spits étaient un peu grippés pour certains (au point que certains spits n'ont pas pu être vissés tout à fait jusqu'au fond) : si de-nouveau quelques années s’écoulent avant la prochaine visite, alors je recommande de prendre soit du dégrippant, soit un taraud, soit une trousse à spits. A noter aussi un départ de main courante sur mono-spit, et deux fractios dont l'un des points est une plaquette artisanale en fixe.

lundi 20 décembre 2021

Poursuite des aménagements

Dimanche 19/12/21

Vieux Lion/Chandelier

Participants : Dom, Flo, Laurent

TPST : 6h


En comité restreint cette fois pour poursuivre les aménagements hors crue dans le boyau. Objectif du jour : le deuxième point bas, celui dont on devait surveiller le niveau d'eau le jour de l'explo avortée à cause de la crue.


Les conditions continuent de s'améliorer; La puissance du vent aspirant l'air à 0°C parcourant la zone d'entrée du VL indique que le ou les verrous liquides continuent leur désamorçage dans le massif. Intensité jamais vue jusqu'ici, équivalente au courant d'air estival de l'entrée du Chandelier. Ce sera sans doute pire en cas de période sèche et froide au coeur de l'hiver...

Une partie de cet air parcourt le boyau, mais on sent qu'il est encore freiné plus loin.

Première salve très efficace dans le point bas pendant que Flo et Dom font de la place en aval.

Deuxième point bas en cours d'aménagement

On peut presque combler la vasque avec les remblais. Deuxième salve moins performante car un des trous avait presque traversé. On peut toutefois passer à sec de l'autre côté et je vais reconnaitre la deuxième partie du boyau : l'eau dans l'avant-dernière ligne droite a baissé de 15cm environ, mais il faudrait encore se mouiller copieusement pour passer.

La vraie explo devra donc attendre encore un peu. Il reste une bonne sortie pour finir d'éliminer totalement le point bas du jour et casser le seuil qui retient l'eau dans la deuxième partie.

 

mercredi 15 décembre 2021

Raid

Mercredi 15/12/21

Vieux Lion/Chandelier

Participants : JLuc, Laurent

TPST : 3h


Profitant de la visite programmée dans l'après-midi de la délégation du SRA sur le site, nous avons mis le déplacement à profit pour avancer un peu les travaux de mise en sécurité hors crue dans le boyau du vent.

Descente matinale en 17mn jusqu'au chantier avec un puissant courant d'air aspirant à l'entrée, puis rectification du sommet du ressaut étroit dans le boyau.

Avant

Après

Pendant ce temps, JLuc fait une reco jusqu'au point chaud : le siphon s'est entièrement vidangé en moins de 3 jours, peut-être beaucoup moins. C'est une très bonne nouvelle.

Quant au courant d'air dans le boyau, il est bien présent mais pas encore en grande forme. Il s'inverse vers 11h pour passer en régime estival (il fait très beau dehors).

Deuxième salve à la voûte du passage qui siphonnait dimanche dernier. Il ne siphonnera plus jamais.

Remontée en 33mn depuis -100 avec le kit perfo. Le temps de manger au soleil et la délégation arrive au grand complet.

Le programme de fouilles est validé pour le mois de mai prochain.


 

dimanche 12 décembre 2021

Man Vs Wild : Le Blau maître du jeu

Dimanche 12/12/21

Vieux Lion/Chandelier

Participants : JLuc, Dom, Denis, David, Clément, Félix, Flo, Christophe, Boris, Etienne, Laurent

 TPST : 7h

Une belle journée s'annonçait. Une grande partie de l'équipe présente à l'appel, pour la plus grande offensive organisée dans le réseau depuis le jour de la jonction.

 Trois perforateurs d'équipement, des dizaines de mètres de cordes et d'amarrages, au moins trois missions menées de front. Tout était soigneusement préparé pour tenter d'atteindre le Blau souterrain.

Tout ?

Dès la descente, des stigmates inquiétants apparaissaient : la crue passée 48h auparavant avait remanié pas mal de sédiments et semblait avoir été extrêmement puissante. 

Dès 10h du matin, le verdict tombait : le boyau du Vent siphonne...

C'est ce qu'on appelle une douche froide, et les espoirs de grandes découvertes s'envolent pour aujourd'hui. Sous le débouché du boyau une marmite s'est recreusée dans le sol, preuve de l'importance du flux. Ce petit siphon étant perché, une partie de l'équipe commence à abaisser le seuil de calcite manuellement, afin de faire baisser le niveau et voir si le courant d'air se réamorce.

Pendant ce temps nous partons en reconnaissance dans l'aval du IV : les voûtes basses montrent des traces d'ennoyage au max de la crue, mais sont déjà à sec et parcourues par un courant d'air inverse. Les travaux dans ce secteur ont porté leurs fruits.

Niveau de crue voûtes basses côté amont

 
Et côté aval

  
Le siphon du point chaud est rempli, l'eau a sauté le barrage et fait fluer notre dune de sédiments sortis du siphon. Les gamattes et cordes ont été emportées plus en aval et sont encastrées sous de gros blocs; bref, ça a dépoté...

Le passage entre les réseaux III et IV est accessible en se mouillant les bottes : même par ces conditions, la traversée reste possible.

Visite également au trou souffleur de la barrière, qui par contre ne souffle plus. Ca doit siphonner quelque part là dessous.

Après toutes ces observations inédites, regroupement au boyau du Vent et relève des travailleurs. Le niveau d'eau baisse bien mais seul un faible courant d'air passe.

Une nouvelle équipe se forme pour aller explorer quelques passages descendants laissés de côté jusqu'ici dans l'affluent du corbeau. Boris franchit une étroiture  et fait quelques dizaines de mètres de première dans un inférieur; ça semble continuer, je lui laisse le soin de raconter par lui-même.


Finalement, au boyau, à force de travail, le seuil est démoli et le passage se vide. Les derniers litres sont vidés à la gamatte.

Vases communicants

Au moins cet obstacle sera définitivement éliminé. Nous partons en reconnaissance à quatre. Les traces laissées par la crue sont parlantes.

Mousse de crue dans le boyau du vent

 

 


Le second point bas du boyau est à sec, déjà vidangé. Mais plus loin ça se corse à nouveau : un seuil de calcite retient plusieurs centaines de litres d'eau dans les zones plates. Etienne commence à casser le seuil mais l'eau en cascadant remplit rapidement le second point bas. Il faut surveiller pour ne pas se faire coincer entre ces deux passages. David puis Christophe se collent à la surveillance "vigicrues".

Finalement ça craint. On arrête la vidange pour pouvoir faire demi-tour sans faire glou-glou. Vers la suite, Etienne passe à l'arrache et file en reconnaissance dans la belle galerie descendante : après une trentaine de mètres, le siphon temporaire "washing machine" (à cause des graviers roulés dans le passage) est plein. Fin de l'exploration pour aujourd'hui : ce collecteur temporaire n'a pas achevé sa vidange. Au retour, je filme l'ambiance "engagée" dans la dernière partie du boyau.


Conclusion : une nouvelle leçon d'humilité donnée par le réseau qui est bien vivant et nous le fait savoir. Après nous avoir fait entrevoir le rêve lors de la précédente explo, la réalité nous impose à nouveau la patience : le torrent souterrain garde encore ses secrets, mais nous en avons appris beaucoup aujourd'hui, assez pour éviter de se faire piéger lors d'une prochaine aventure, et aussi rêver à toute cette eau arrivant des zones internes du massif avant de buter sur le synclinal que nous sommes en train de franchir.

Toutefois la vidange des systèmes activés en forte crue semble rapide, nous suivrons cela de près dans les prochaines semaines.


Au retour en surface, visite en aval de l'exutoire du Blau pour constater que 48h après la crue, le débit est encore d'au moins 5 M3/sec. Vraiment impressionnant, terrifiant même si on imagine cette puissance sous terre...

On part se remettre de nos émotions au bar de Puivert. L'aventure continuera bientôt...


Quelques photos de Boris en explo dans l'inférieur de l'affluent :



Galerie de 1.5m de diamètre descendante à 45° sur 15m, qui débouche sur une salle  

 La vidéo montre la salle de 8X8m, avec puits vers le bas et lucarne donnant sur un volume suivant :



mercredi 8 décembre 2021


Mercredi 08 décembre 2021

participants : Daniel M, Daniel C

TPST : 5h ; / Libellé : VESTIAIRE


Retour au Vestiaire pour continuer de creuser, le courant d'air est bien présent. Pas le soleil.



 

lundi 6 décembre 2021

AG DU 5 DECEMBRE 2022

Le dimanche 5 décembre ,nous nous sommes réuni pour la 87 eme AG du SCA à la base spéléologique de Trassanel avec le meilleur protocole.

Nos membres avaient répondu à l appel , bravant les conditions météo peu agréable , vent , neige , grésille, pluie.....

Aboutissement d une année  riche dans bien  des domaines,de se revoir , de pouvoir échanger. 

A 87 ans ,il y a toujours une bonne dynamique et les perspectives 2022 sont prometteuses.

A l issue de l AG , apéro et repas tiré du sac .

Dans l après midi,quelques un vont voir le trou du vestiaire pour y tirer quelques gamattes,  ou peut être pour se réchauffer un peu .....



vendredi 3 décembre 2021

Vendredi 03 Décembre 2021

participants : Daniel Mas Felix

TPST : 3h  pour moi + pour les autres  Libellé :Trou du Vestiaire


Je rejoint Daniel et Felix vers 11 h pour tester ma nouvelle camera, 

Je fait quelques vidéos pas super et aide a dégager les cailloux, ou plutôt les blocs afin de voir la suite.

Il semble bien que ça descende toujours et un gros courant d'air est toujours présent.

étant parti avant les autres, je leur laisse le soin de commenter. 

Peu être des vidéos a venir,

J ai acheté une belle GOPRO mais pour faire du montage mon pc est trop vieux ....


lundi 29 novembre 2021

Le réseau tient ses promesses

Lundi 29/11/2021

Vieux Lion/Chandelier

Participants : Romain, Clément, Max, Flo, Etienne, Laurent

TPST : 8h


Une super équipe hivernale et rajeunie aujourd'hui, motivée pour s'attaquer au boyau du Vent. L'objectif est affiché : il faut que tout le monde passe l'obstacle avant ce soir.

Je me retrouve en position de vétéran, mais bien content de voir une telle énergie en dehors du WE

Equipe de djeun's sous la neige à l'entrée

Peu d'eau dans le réseau à la descente, mais c'est normal puisque tout est gelé dehors. Le Blau coule quelques centaines de l/sec, et pourtant le courant d'air est fort depuis l'entrée et file dans le boyau vers la suite. Une bonne nouvelle inédite montrant l'absence de zones siphonnantes vers l'inconnu en ce début d'hiver...

Paradoxalement, peu d'air arrivant du Chandelier et des voutes basses.

Dès 10h du matin, on s'attaque à la double chicane. Max parvient à passer en force et rejoint Etienne de l'autre côté de l'obstacle. Ils creusent le mondmilch à la sortie.

Deuxième salve à midi. Pendant qu'une partie de l'équipe part manger, Clément et Romain prennent la relève à la désobstruction. Malgré la difficulté des conditions : étroitures,  mondmilch humide et fort courant d'air froid, tout roule dans une bonne humeur très appréciable.

Boyau du Vent

Début d'après-midi, la double chicane n'existe plus.

Tout le monde a la pêche et parvient à passer dans la suite, mais il y a un prix à payer :

La zone étroite, une fois la chicane éliminée, entre mondmilch et calcaire

Même Etienne est sale, une légende s'effondre

Y compris le casque !

Flo après passage en force dans la suite...

Mais après l'effort, la récompense (sans photos car l'appareil restera au niveau du chantier)

La galerie derrière est superbement sculptée, descendante dans la zone de battement de nappe pour la première fois depuis la découverte du réseau. Deux points bas sont tapissés de galets et sables aux origines lointaines.

En cours de chemin, un pertuis en paroi gauche aspire fortement. En tendant l'oreille, on entend un actif un peu plus loin, parcourant un volume certain étant donné la résonnance. A faire pour plus tard...

En paroi droite une galerie peu ventilée est explorée en première sur une trentaine de mètres, arrêt sur toboggan à équiper.

Tout droit, nous arrivons à la salle carrefour où nous retrouvons l'odeur caractéristique de la désob.

Une superbe faille, peut être celle du Sarrat de l'Etreuil, est à l'origine de cette salle. Vers le bas, le puits grandiose entrevu lors de la précédente explo (5m de diamètre) attire les convoitises. Il est alimenté par un joli ruisseau s'enfonçant dans les profondeurs.

Mais le meilleur est à venir. Depuis la salle carrefour, Etienne monte en libre l'escalade de quelques mètres entrevue la fois précédente. Immédiatement, un cri : c'est grand !

Une belle galerie, avec courant d'air et galets au sol file vers l'ouest. Rapide reconnaissance et arrêt sur un ressaut de 2m à équiper. En bas, ça part au loin dans du 8X3. 

Foisonnement de suites et excitation collective...

Tous les espoirs sont permis, mais reste à solutionner le problème du boyau pour passer avec tout le matériel.

Il nous reste une bonne chance de jonctionner dans la suite avec l'autre côté de la galerie principale du Chandelier, en amont du point chaud et du siphon fossile. Sinon, il faudra calibrer tout le boyau pour continuer sereinement les explorations.


Au retour, une salve de plus dans le passage étroit, puis nous remontons vers la surface en un temps record car tout le monde a vraiment froid.

L'imaginaire est reparti de plus belle avec toutes ces nouvelles observations et une équipe au top. Le club a de beaux jours devant lui.

 

lundi 22 novembre 2021

Sur les traces du Vieux Lion

Dimanche 21/11/2021

Aven du Vieux Lion

Participants : JLuc, Flo, Cédric, Loïc, Agnès, Boris, Laurent

TPST : 8h


En amont de la prochaine dynamique de fouilles prévue en 2022 dans la zone d'entrée de l'aven, pour tenter de trouver la suite de notre bestiole fétiche, plusieurs membres de la future équipe archéologique ont souhaité voir ce que cachait la suite de la cavité.

Nous avons donc encadré Agnès, paléontologue; Cédric, archéozoologue; et Loïc, herpétologue, dans les profondeurs du massif, jusqu'au bivouac du siphon fossile.

Ce genre de journées de "mutualisation des savoirs" est toujours très instructive pour chacun des participants, et les discussions aussi bien sur l'archéo que sur la karsto et les explorations n'ont pas cessé, entre deux épisodes plus physiques d'initiation aux techniques de verticale en cavité.

Quelques photos prises sur le vif :








Le volet pratique n'en a pas été délaissé pour autant, puisque JLuc et Flo se sont chargés de solutionner le problème des arrivées d'eau en crue dans le P15 et surtout au niveau du ressaut de jonction, où une goulotte a été installée pour ramener l'eau vers l'actif d'avant la désobstruction.



A noter que l'entrée du trou s'est mise à aspirer assez fortement alors que le sens du courant d'air n'a pas changé dans les voûtes basses (régime encore estival).

 

vendredi 19 novembre 2021

Jeudi 18 novembre 2021

Cibelle grand-angle

lundi 8 novembre 2021

participants :Josep Herrerias, Miguel Alonso et leurs épouses, Michel F.

TPST : 5h30

Après une longue pose due en grande partie au covid, Josep est de retour dans la cavité. Ce grand amoureux de Cibelle va encore s'en donner à cœur joie. C'est la sixième fois qu'il y vient. Il a déjà édité un beau livre de photos. Il lui reste encore pas mal de clichés à faire pour terminer son œuvre par une deuxième édition, uniquement consacrée à la cavité. Il va donc, aidé de ses amis espagnols, passer la journée dans la grotte. C'est un champion en la matière. Avec tous les photographes Français ou étrangers qui se sont succédés dans la cavité, il est pour moi un des meilleurs photographes européens du monde souterrain). Il réalise des clichés exceptionnels. je vous en livre quelques exemplaires.








 
Pendant ce temps, je remplace certaines ficelles du balisage qui montrent des signes de fatigue. 
 Je vais aussi tenter une expérience qui me tient à cœur depuis pas mal de temps. A certains endroits de la cavité, pour contrôler la chute éventuelle de concrétions, nous avons posé au sol des morceaux de draps. Si ceux-ci restent vierges de cristaux d'aragonite, ils ont été rapidement occupés par des petites bestioles (famille des cloportes) ? Celles-ci, peu nombreuses, semblent occuper chacune un secteur et une place bien précise. Je me suis attaché à ce petit monde et je ne peux m'empêcher de les observer à chacun de mes passage. J'aurais aimé pousser plus loin mes investigations. Dans un but de traçabilité (le mot à la mode), je voudrais en marquer une, connaître sa longévité et son rayon d'action.... Le problème, c'est le choix du produit à utiliser. Le mercurochrome, très teinturier, peut-être efficace mais toxique pour elles ? J'ai pris de la bétadine. La petite bête n'a pas semblé trop affectée par ce produit. Malheureusement, elle est très soluble dans l'eau. Au bout de quelques passages dans les replis du drap, elle s'est vite débarrassée de sa couleur jaune. 
Si je veux continuer cette expérience, il me faut trouver autre chose. Une idée ?



 


lundi 15 novembre 2021

Journées scientifiques en Minervois

Samedi 13 novembre 2021

Salle polyvalente de Siran

Denis et Sophie

Beaucoup de monde à Siran ce samedi. Je retrouve mon frère qui m'avait fait passer un peu tard l'info pour ces conférences organisées par l'association Menerbes. Le thème : "Autour de la Cesse : géologie, paléontologie et préhistoire".

Matin

- Antonin Genna, géologue : "La Cesse, une rivière jeune". Une histoire géologique des bassins versant du Minervois, l'évolution des cours d'eau...

- Rodolphe Tabuce, paléontologue : " Mammifères fossiles du Minervois et changements climatiques au cours de l’Eocène : historique et nouvelles découvertes ". Dans le Minervois, l'Eocène est partout et on y trouve les fossiles des ancêtres des mammifères actuels (lophiodons, pachynolophes) mais aussi des tortues, de grands crocodiles...  Plusieurs gisements très riches. Coopération entre les universitaires et les amateurs de fossiles.

Après-midi :

Projection commentée par Jackie Fauré, spéléologue : " Visite de la grotte de l’Aldène en 3D ". Comme si on y était...

- Conférence de l’historienne Chantal Alibert : " Paul Tournal, fondateur de la préhistoire ". Cet érudit narbonnais méconnu du début du XIXème siècle fut en effet l’un des initiateurs de cette science, ces fouilles dans les grottes de Bize l’amenèrent à concevoir l’homme antédiluvien

- Le spéléologue Yves Besset : " Sur les traces de l’Aldène "  a retracé l’historique de la grotte : de 480 000 ans à nos jours...

Les discussions avec les spéléos des clubs de Béziers-Olargues (certains venaient de faire Matte Arnaude avec Christophe S.) et de Cesseras ont été très sympas, chacun évoquant ses explos en cours, échange d'invitations...

Les conférences se poursuivaient dimanche avec Robert Marty et Philippe Galant, mais je n'ai pu y assister. 


 

vendredi 12 novembre 2021

Grosse rincée pour la reprise sur le front

Jeudi 11/11/2021

Vieux Lion/Chandelier

Participants : JLuc, Denis, Laurent

TPST : 8h


Après plusieurs week-end plus cools et studieux (Rencontres d'Octobre, vacances, stage perfique à la maison du garde), il est temps de ré-attaquer les fondamentaux : j'ai nommé la bonne grosse désobstruction dans le dur...

Le défi suivant dans la quête de la suite du réseau, les habitués du blog l'auront compris, est de calibrer le boyau du vent pour que tout le monde passe avec son kit vers la première qui nous attend.

Le premier obstacle est un ancien petit siphon à l'entrée du boyau ; une bonne conduite forcée pleine roche sur 4 mètres qui sera l'objectif du jour (un peu présomptueux)


Il fait mauvais dehors; le premier épisode de pluie un peu sérieux de la saison. Dès la descente, on constate la mise en activité de plusieurs arrivées d'eau. L'une d'elles a la bonne idée de réemprunter un passage comblé depuis des millénaires jusqu'à cette année : le puits de la jonction !

Ca passe pas trop mal quand même, mais plus bas nous découvrons l'activité hivernale de la galerie du vieux corbeau : une première puisqu'elle n'était pas accessible en hautes eaux depuis le Chandelier.

C'est un festival d'affluents, une dizaine dont quatre dépassent sans problème le litre par seconde, et deux ressemblent à de petites rivières. C'est beau et assez émouvant de voir le réseau en pleine activité après ces longs mois de calme souterrain.

Aucun des affluents ne se retrouve pourtant en bas, au niveau des voûtes basses qui sont sèches mais où l'on entend aussi un petit actif capturé par un petit méandre sous les remblais (élargi artificiellement dans ce but cet été donc mission accomplie). Bref, tout ce système d'affluents semble bel et bien capturé par le Blau sous-jacent.

Au boyau du Vent les conditions sont excellentes : sèches avec de l'air mais pas trop non plus pour ne pas crever de froid. Deux salves matinales avec la mèche de 1m viennent à bout de la partie la plus étroite, non sans mal car les 3/4 de l'autonomie du perfo ont été grillés.

Heureusement un petit miracle va venir nous sauver la mise : dans la deuxième partie de la conduite, c'est du mondmilch induré qui occupe la moitié du diamètre. Nous creusons de part et d'autre à la piquette et au pied de biche le dernier mètre cinquante.

A 15h30, le passage peut se traverser à quatre pattes. Ca c'est fait...

Nous partons dans la suite pour diagnostiquer le chantier de la double chicane, qui crée chez nous un sentiment que les moins d'1m80 ne peuvent pas connaitre....

Denis tente quand même de forcer la sortie mais opte finalement pour la patience devant l'engagement du passage et la fatigue accumulée du jour. La stratégie pour ce prochain chantier est validée.

Nous éliminons au retour la tête étroite d'un ressaut avec l'autonomie restante.


Vient le temps de remonter vers la surface et nous constatons que tous les actifs font beaucoup plus de bruit qu'à l'aller. On sait ce que ça veut dire : on va se faire rincer copieusement...

Le passage de la jonction ressemble à une séance de karcher courte (7m) et intense : l'eau rentre jusqu'au slip mais il faut protéger le perfo avant tout. Il va falloir réfléchir à comment dévier cette eau...

Deuxième session de douche dans le P15 où l'on peut éviter l'eau presque partout sauf en plein milieu pendant deux ou trois mètres.

Le change sec à la voiture est une aubaine...sauf pour ceux qui n'y ont pas pensé !


Bilan : une séance de reprise très revigorante et efficace, le niveau d'engagement dans le boyau a diminué d'un cran et la suite est apprivoisable.

Regrets au final de n'avoir pas fait suivre l'appareil photo car le réseau réserve toujours des surprises même quand on en attend pas...

 

samedi 30 octobre 2021

entrainement à la courounelle

samedi 30 novembre 2021

participants :Steve , David, Jordan ,Dom

Entrainement à l entrée de la courounelle ,la caunette 34 pour l après
midi

La perte et puits d entrée s y prêtent très bien et surtout à 25 min de la maison 

On passe l apres midi à équiper puis à faire tourner David,nouvel recru, soit par le coté vertical soit par le coté plein vide .

Fractionnement , conversion , passage de noeud et pour finir desequipement par David .

l avantage de ce site est d avoir un œil facilement sur les différents passages et pas loin du tout .


  
david



il n est pas descendu plus sans son casque!

David au desequipement


 

mardi 19 octobre 2021

Lavelanou le bien nommé

Dimanche 17 octobre 2021
Chandelier III : explo de l'affluent de Lavelanou 
Participants : Dom, Flo, David, Maël, Lara, Bruno, Denis

Une équipe de motivés se retrouvent à l'entrée du Vieux Lion à 9h30. 
Objectif : l'affluent de Lavelanou vu une fois sur une trentaine de mètres il y a déjà quelques années, arrêt sur une petite escalade. 
Par hasard, affluence de grimpeurs : Flo, Maël (1ère sortie au VL), Bruno et Lara (2 copains guides de montagne de passage à Béziers) qui aiment la boue, ils vont être servis ! David débute la spéléo, il sera servi aussi...
                                   De g. à d. Denis, Dom, Lara, Bruno, David, Maël, Flo 

      9h15 : c'est parti.
                                                        2è puits du VL

A peine arrivé dans le IV,  Maël repère les niphargus dans le 1er gour.


                                                                        Au point chaud

De mémoire, il n'y a pas trop de place dans l'affluent. Ceux qui ne connaissent pas le III iront donc le visiter  jusqu'à la fleur,  tandis que Flo et moi feront l'escalade et attendrons.

                                                          La fleur du III


 Pendant que certains font la sieste au sec, on équipe un premier toboggan glissant dans l'affluent, puis on atteint un point bas plein de gadoue où il faut passer de profil et à genoux, on se met minables en tirant nos kits...


Flo imperturbable
Préparer le matériel dans la boue est laborieux, s'en extraire pour monter en oppo encore plus... 10 cm de rocher propre (!!) me permettent un bon pulse. La suite est plus facile, bien que les prises soient mouvantes. Au dessus, il y a bien une jolie salle, mais sans suite évidente.
 Flo me rejoint et nous cherchons la suite sans succès : l'aval est plein de terre, un point en contre bas part en méandre très étroit à g. et en laminoir de 10 cm à d. L'amont est plein d'arrivées, on s'acharne sur la plus grande à coups de marteau, mais on se coince. On commence à perdre espoir : la boue avec tout le matos pour 5m d'escalade pour une petite salle... Le Chandelier se paie notre tête ! J'essaie alors un boyau intermédiaire, je casse une lame pour progresser : derrière un bloc, il y a du noir et une autre salle... mais il y a ce bloc. On va pas s'avouer vaincus comme ça, en plus les renforts arrivent !

                                                                    Flo dépité.
                                     Bruno dans l'escalade. Lara, tu as sali tes chaussures neuves...

                         Maël va à son tour fureter dans l'arrivée amont. Le bon passage est plus à g.

Bruno s'acharne à son tour au marteau, puis contourne l'obstacle  en délogeant 1 puis 2 blocs, l'espoir renait, il passe ! Nous améliorons encore la chicane, il y a une galerie derrière !

                                                   Maël apparait ...
                                                                 Puis David.
Dans une certaine euphorie, nous suivons une galerie à taille humaine un peu informe qui devient un toboggan de boue dure saupoudrée de sable sur 15m... Avec Dom on se prend à rêver de la rivière...
Un laminoir au sol plat comme de la glace donne sur un méandre aux formes acérées, ça zigzague.
Puis Flo est arrêté par le méandre qui pince, laissant un passage pour l'eau vers le bas, et peut-être en coude à d. 
On a fait une centaine de m en tout, vers le Nord d'après Dom. Et vu qu'on aurait bien continué encore, on furette dans tous les recoins possibles, mais sans succès.

                                                           Début du méandre.

                                Au retour : Dom se régale au passage du point bas. 

Au retour, on apprécie d'avoir mis une corde dans les 1ers toboggans de l'affluent, de plus en plus glissants... (on a laissé les cordes pour la topo).
17h. Bruno  a encore l'énergie d'aller grimper la 1ère lucarne à g. en entrant dans le IV mais rien  du tout, ni 10 m plus haut. Donc 2 interrogations de levées.

Remontée en 1h30 tranquille, la sortie a été variée et riche en émotions... Il y en a qui reviendront !
TPST : 9h        
100 m de première