dimanche 13 octobre 2024

Le combat continue à Coume Froide

Dimanche 13/10/2024

Perte de Coume Froide

Participants : JLuc, Henri, Flo, Clément, Laurent

TPST : 6h30

Retour au charbon par cette belle journée d'automne pour faire avancer le chantier, délaissé depuis la mi-juillet, en parallèle des explos au Chant du Loup.

Conditions météo super agréables dans la clairière


Sur le front de taille, pas grand-chose de plus n'a bougé depuis notre retraite précipitée de la dernière fois.
Nous avons amené plusieurs étais pour sécuriser durablement cette partie, et la matinée est consacrée au diagnostic et à la pose des renforts.

Ca va mieux quand tout est solidifié...

Pause au soleil pour reprendre des calories, puis retour au fond où plusieurs gros blocs empêchent le passage en bas. En revanche une lucarne s'est ouverte à la voûte, ce qui peut éviter de ressortir tous les remblais du sol.
Nous éliminons les blocs et stockons tous les gravats dans un mur dont JLuc a le secret, avec une bonne assise contrairement à ce que la photo ci-dessous laisse penser...

Réalisation murale du jour

Cette partie ne bougera plus.
Nous retrouvons en bas les outils enfouis la fois dernière.
Une partie de l'équipe s'avance dans la suite. Il y a (enfin) une bonne paroi à gauche et un volume confortable. Un trou au sol canalise à la fois l'eau et l'air. On voit du noir mais pas de cran de descente au sondage.
Avec l'habitude acquise, avant d'aller titiller plus loin, on diagnostique la paroi droite qui est constituée d'un amoncellement de blocs plus ou moins calcités. Et comme d'habitude, ça craint...

En élargissant le passage avant le nouveau trou souffleur, des blocs se déchaussent et l'argile inter-blocs ne tarde pas à suivre.
Il faut une fois de plus se replier prudemment et laisser agir, on reviendra une fois que tout ce qui doit tomber sera tombé, avec de nouveaux étais pour sécuriser tout ça et en s'appuyant sur le sol ou sur la bonne paroi opposée.

En résumé, nous avons sécurisé un tronçon de 5m mais il faut recommencer plus loin. La différence étant que cette fois nous avons un peu de place pour stocker.
Le combat continue, c'est pas encore le club Med..


 

Aval du réseau de la Caoudière

Samedi 12 octobre 2024

Participants : Maëlys (SSAPO), Jean-Michel, Pascal, Gilles

TPST : 11 h / Réseau de la Caoudière (Bélesta, Ariège)

En juin, à l'occasion du rassemblement CDS 11 à la maison du garde de Bélesta, j'avais visité le réseau amont de la Caoudière et nous avions commencé une brève excursion dans le réseau aval, avortée en raison de l'horaire.



Je souhaitais donc y retourner pour aller jusqu'au bout du réseau ne nécessitant pas de plongée : le siphon 5. j'avais proposé la sortie aussi à la SSAPO vu que je suis dorénavant adhérent aux deux clubs.

Pascal venant de Narbonne, je le récupère à Carcassonne avant que nous rejoignons Jean-Michel à Fanjeaux qui nous conduira jusqu'à Bélesta. Maëlys de la SSAPO nous rejoint à la maison du garde et nous poursuivons la route jusqu'au parking dont j'ai dû redemander l'emplacement à Papy deux jours avant, je perds la tête !

Le trou est vite retrouvé malgré une sente peu marquée. Jean-Michel attaque l'équipement, je le supervise et Maëlys quant à elle garde un œil sur Pascal dont c'est la deuxième sortie sur corde après son initiation la semaine passée à l'occasion des JNS.

Dans le P25 je reprends l'équipement, Jean-Michel n'est pas très à l'aise avec les fracs sur AN. C'est ensuite au tour de Maëlys d'équiper le dernier puits. 

Pascal au sommet du dernier puits

Nous nous retrouvons au pied des puits, organisons le matériel à faire suivre et j'ouvre la marche jusqu'à la séparation de l'amont avec l'aval. Nous entamons ensuite l'infâme boyau "ça glisse au pays de la bougnaffe", et effectivement, ça glisse au pays de la bougnaffe, mais moins avec un kit.

Nous traversons la grande salle et profitons ensuite de l'équipement en fixe.

Maëlys dans le P12 de l'aval

Le cheminement se trouve assez facilement, excepté une erreur qui m'a coûté de remonter une corde qui débouchait sur un passage de plus en plus étroit. 

La rivière est très jolie, on ne se remplit jamais les bottes. Par contre on se trempe les pieds avec les chaussures de canyoning. 😄

Quelques mains courantes permettent de rester au sec.


Maëlys repère une grenouille rachitique, il n'y a pas grand chose à bouffer à -180 m !


Nous shuntons le siphon 3 puis prenons la direction du siphon 5 par une galerie recouverte de boue du sol au plafond !

La galerie de boue

Le plan incliné descendant au siphon interpelle Maëlys, il semble bien dur à remonter malgré sa faible inclinaison. Finalement la corde promenée jusqu'ici aura trouvé son utilité, aidée par le seul AN du coin, quelle chance !

Siphon 5

Avec Maëlys on remonte la rivière jusqu'au siphon 4, histoire d'être complets.

Il est 18h, on attaque la remontée. Vers 20h nous sommes dans le "Métro" et nous décidons que j'encadre Pascal à la remontée et que Jean-Michel garde un œil sur Maëlys au déséquipement.

Pascal se débrouille bien, il remonte les deux derniers puits seul pendant que j'attends Jean-Michel dans le tunnel. Je reste ensuite avec Maëlys au déséquipement.

Retour des derniers à la voiture vers 22h. 

samedi 12 octobre 2024

Vendredi 11 Octobre 2024: Journée multi-fonction. Dans la matinée aménagement un abris en bache à l'entrée du trou de cantaloups. La perte c'est remise à fonctionner. J'ai fait ce que j'ai pu avec une bache, dont je doute de la longévité... Descente à St Pancrasse en début d'aprem. Ou Daniel M continue son travail de bagnard au "porche du buis". Au fond, j'arrive à un progresser de 2m de plus coté droit. Mais ça ne m'emballe pas du tout. Le seul indice positif est la présence de 2 branches qui peut laisser penser que ça vas s'élargir derrière. Et ça ne n'est qu'un hypothèse!Je vais travaille au porche supérieur aval. Et en 6 pailles très efficace voit qu'après une septième l'on pourra avancer dans un conduit bas très bien creusé. Mais surtout avec un fort souffle à ce jour. Mon ressentis et bon, et je me met à douter de l'hypothèse du tube à vent entre ce trou et le poche du buis. Je me demande si nous n'aurions pas à faire à un niveau fossile perché indépendant des trous le long de la berge...Affaire à suivre...Le débit du ruissau à augmenté. TPST+TPES:6H

mardi 8 octobre 2024

JNSC 2024

Et oui comme chaque année , nos traditionnels JNSC  d’octobre,se sont déroulé à la salle des fêtes de Cabrespine ,comme" base arrière "....

3 demi journées ,avec la possibilité de visiter Trassanel ,Cazals ,le gouffre de cabrespine , Cibelle,la nuit aux Cazals et une grande nouveauté ,2 sorties plus techniques à bufo fret et le réseau inférieur des cazals pour les plus motivés.

Grosse nouveauté, 5 conteurs et 2 musiciens pour la nuit aux cazals !  C était un grand moment .....

Nos super encadrants ont permis de faire visiter ou explorer les cavités audoises du minervois et de bugarach à près de 80 personnes .

Le soir , presque traditionnel repas des guerriers accompagnateurs du SCA ,dans une ambiance conviviale et chaleureuse .

Les visages réjoui des initiés  est le plus beau cadeau de ces journées !

Je remercie le gouffre de Cabrespine , philippe CLERGUE ,ainsi que le conseil départemental 11 pour leur soutien et aide , les conteurs et musiciens et bien-sur les membres du spéléo club de l Aude

Je vais pas plus m attarder ,les photos parlent d'elles mêmes


 








































Dimanche 6 octobre 2024

Participants : Félix, Jean-Michel, Gilles, Shedy, Léonie, Pascal, Déborah

TPST : 8h / Initiation sur cordes aux Cazals

À l'initiative de Félix, nous avons créé cette année des sorties un peu plus "musclées" que ce que nous faisions jusqu'à présent. Samedi, Félix, Jean-Michel et Boris ont amené sept personnes à Bufo Fret, et ce dimanche avec Félix et Jean-Michel qui nous a rejoint dans l'après-midi, nous avons initié aux techniques de cordes quatre personnes à la grotte des Cazals.

Du monde !


La journée démarre à 7h30 par le passage de Dom qui me confie les viennoiseries offertes au groupe ayant passé la nuit aux Cazals. Après être monté à la grotte effectuer ma mission de boulanger, je descends au parking de la grotte de Limousis récupérer trois de quatre stagiaires du jour, le quatrième ayant dormi dans la grotte. Félix est déjà sur place, il a également dormi dans la grotte, en remplacement de Véro covidée.

À 9h30 nous attaquons les hostilités dans le porche que j'avais équipé la veille. Nous formons deux groupes, certains ayant le courage de se lancer dans la vire aérienne et le pendule que j'avais équipé avec Alary en juin. Vers 11h30 nous faisons un premier tour sous terre. J'équipe le P17 qui se situe une quinzaine de mètres après l'entrée, puis nous effectuons un rapide aller-retour dans le fond ce court réseau. Pendant ce temps-là, Félix déséquipe la vire dans le porche.

Nous ressortons vers 13h, puis après le pique-nique, je pars avec Pascal et Shedy en direction du réseau C77 (que j'avais équipé mercredi en compagnie de Manu), suivi une vingtaine de minutes plus tard par Félix et ses deux stagiaires, Léonie et Déborah. 

Je montre à Pascal le début du réseau de lévitation en étant que Shedy remonte. Nous partons avec ma petite équipe en direction de la surface.

En attendant le retour du reste de l'équipe, on fait des conversions et même des passages de nœud. Je déséquipe le porche, c'est alors qu'arrivent Jean-Michel et Léonie, pendant que Félix montre à Déborah le reste de la galerie de l'Ours. 

Retour aux voitures vers 18h, avec trois nouveaux membres. 
 

vendredi 4 octobre 2024

Grotte des Cordonniers, à Trassanel


Jeudi 3 octobre 2024.

Participants : Daniel C, Manu, Victor.

TPST : ~2h

Ce jeudi matin, départ pour la grotte des Cordonniers à Trassanel, en compagnie de Daniel C et de Manu.

Nous préparons le matériel, puis, après une petite randonnée et un passage dans la végétation, nous arrivons devant la grotte à 9h40.




Nous devons ramper sur plusieurs mètres avant d'arriver dans une salle de taille convenable.

Sur la gauche, une étroiture verticale offre accès à une petite galerie sans suite.

Nous rebroussons chemin pour emprunter l'étroiture de droite. Nous arrivons dans une succession de salles de bonnes dimensions, avec quelques concrétions. Nous repérons aussi quelques os d'animaux.



 Après quelques escalades, nous arrivons à une main courante. La corde est déjà en place avant notre arrivée. Il faut l'emprunter afin de traverser un trou. La hauteur n'est pas énorme, mais il serait tout de même préférable de se longer, au moins avec une ceinture.



Après ce passage acrobatique, nous parvenons à d'autres petites salles avec de belles concrétions.



Mais notre cheminement s'arrête quelques temps après. Nous repérons des cordes au dessus d'un grand trou. Celui-ci est trop large pour le descendre en opposition en toute sécurité, cela devient trop risqué de continuer sans se longer. Nous rebroussons chemin.


Finalement, il s'agit d'une grotte intéressante dont on peut visiter une grande partie sans matériel. Toutefois, une longe devient intéressante, voire indispensable afin de traverser les quelques passages en vire au fond du réseau. Ce sera donc pour une prochaine fois !

Daniel a filmé l'expédition et en a posté une vidéo sur sa chaîne Youtube :