mardi 31 janvier 2023

Samedi 29 janvier 2023 : Grottes : entrée de l’Escaliers ; Bérenger ; Maquis ; Excavation dans le ruisseau de Pémol ; T22 ; Fusée.

TPST : 2H 

Participants : Daniel C. ; Henri ; Gilles ; Félix ; Steve ; Eleanor ; Véro



Le rendez-vous est à 10h à la base de Trassanel. La grotte de l’Escalier est à 30m, Henri nous conduit jusqu’à l’entrée. Elle commence par un laminoir où se trouve un blaireau. Henri, Gilles, Daniel et Félix continuent dans la cavité.





Vue la largeur du trou (très sélective) Steve, Eleanor et Véro font demi-tour pour aller à la grotte de Bérenger. 

Il y a beaucoup de courant d’air, une désobstruction au fond est en cours. Sur la dernière coulée, nous nous aidons d’une sangle déjà installée pour descendre.




Grotte du maquis


Excavations du ruisseau de Pémol


On rejoint le groupe de l’Escalier qui sort de la cavité pour aller voir les trous du T22 et de la Fusée. 


Mardi 31 Janvier 2023

participants : Daniel Mas, Michel KASPRUK (SCM), Daniel Constans. 

TPST : 4h30 ; Desobstruction/ Libellé : Grotte des Mille Feuilles/SOUGRAIGNE


Arrivé à 10 h, Daniel Mas veut que nous nous arrêtions voir la grotte de la VEIRARIA.

A l’approche de l’endroit ou nous devions nous engager, un LYNX déguerpit : après le blaireau dans la grotte des Escaliers, maintenant un LYNX. Je ne savais pas qu’il y avait ce genre de bêtes dans le secteur. Quelle est la prochaine bestiole que nous allons voir ?

Bref, comme la neige est encore abondante dans la forêt, nous n’allons pas à la grotte de la VEIRARIA.

Nous allons donc continuer l’élargissement des passages étroits dans la grotte des Mille Feuilles.

De passages à la MAS, nous passons aux passages Civières doubles avec chauffeur.


Daniel Mas et Michel Kaspruk



Passage avant

Passage aprés








Pas de photos du LYNX, qui comme le BLAIREAU, n'a pas voulu paraitre sur le blog









 

lundi 30 janvier 2023

Grotte des Escaliers (ou grotte du Blaireau)

Dimanche 29 janvier 2023

participants : Véronique, Steve, Gilles, Eleanor, Henri, Felix, Daniel C.

TPST : 4h30 

 

Véro nous propose une sortie à la grotte des Escaliers, à Trassanel. Après divers annulations de dernières minutes, nous sommes 7 à nous retrouver à 10h à la base : on prépare le kit de matos, et s'équipe, et on entame la marche d’approche longue de ... 30m.

Henri, qui connaît la cavité, s'engage en premier. Je le suis avec le kit d’équipement, suivi de Gilles, puis Eleanor (pour la fin, j'en sait rien)

La cavité commence par un boyau assez étroit, à prendre les pieds en premiers. Henri me prévient de faire attention, qu'il y a un blaireau dans une niche. En effet, je tombe rapidement sur de l'herbe sèche, puis des crottes fraiches, puis en effet, un blaireau roulé en boule dans une niche à droite, en train de dormir. Le boyau est trop étroit pour laisser la place au blaireau de nous croiser s'il se réveillait.

Gros débat si on continue ou pas, certains étant assez craintifs sur le fait de passer si prêt du blaireau. Au final, je décide de suivre Henri le temps que la décision se prenne (rester juste à coté du blaireau pendant toute la discussion n'étant certainement pas la meilleure option). Pendant que le reste de l'équipe discute, Henri part en éclaireur. A priori, au final l'équipe se décide de poursuivre, et Gilles me rejoint : je le charge d'aider Eleanor à descendre le petit ressaut qui suit directement la niche du blaireau.

Henri n'étant toujours pas de retour, je continue donc à avancer, dans l'idée de commencer l’équipement et ainsi ne pas faire attendre le reste du groupe. Au final, les puits sont beaucoup plus loin que je ne le pensais, et la cavité est assez labyrinthique : je finis donc par abandonner le kit d’équipement et de retourner à la rencontre du reste du groupe, me disant que ça ne doit pas être rassurant pour Gilles un passage aussi chaotique sans personne pour lui indiquer le chemin.

Je le rencontre juste après le ressaut du blaireau, en compagnie de Daniel C. Le reste de l'équipe à finalement renoncé entre le blaireau et l'étroiture du boyau d'entrée, et sera allé visiter la grotte Béranger.

On poursuit donc la descente à 3, et nous retombons sur Henri juste avant de rejoindre le kit d'équipement : bonne nouvelle, la cavité est équipée en fixe : on n'aura donc pas à traîner plus loin le kit d'équipement dans les étroitures.

J'apprends également que lors du passage du/des derniers, le blaireau est allé se réfugier dans un coin : ouf! c'était un peureux plutôt qu'un agressif.

On avance encore un peu, avant de rejoindre un premier ressaut, qui est en effet équipé, mais avec un équipement bien ancien (d'après Henri, environ 25 ans !) : on descend quand même dessus, en remplaçant juste le mousqueton de la dev (l'ancien, en acier, était tellement rouillé que le doigt ne se fermait plus).

On arrive alors dans une salle bien concrétionnée : les photographes/cinéastes s'en donnent à coeur de joie.

plafond concrétionné

 

mise en abyme : le cinéaste pris en photo!

 

draperie

drôle de grappe au plafond : quelqu'un sait comment ça se forme?


On remonte alors une coulée avec une corde en place et 2 marches en fer à béton, puis à travers une lucarne donnant sur une descente d'une 15ène de mètres : on débouche alors sur le "petit Trassanel", très joliment concrétionné.

Henri dans la lucarne

 

 On mange, puis on vas visiter cette belle galerie. Un gour à sec peu profond mais étendu mériterait un balisage. 


 


Henri vas fureté les courants d'air. Pour ma part, juste avant la désob au terminus (par le GPS si j'ai bien compris), une cheminée attire mon attention : au plafond, il semble y avoir une conduite forcée pénétrable, et je sens un léger courant d'air : je tente l'escalade sur environ 5m : la "conduite" est en fait juste la pente de la cheminée qui diminue. La cheminée continue sur encore au moins 4-5m, jusqu'à une coulée qui bouche la vue, mais dont il est possible qu'on puisse passer malgré tout. Néanmoins, je commence à être un peu trop haut pour qu'une parade soit encore possible, et un pas un peu plus délicat se présente. Je préfère renoncer, surtout qu'il y a des traces de passage, donc ça a sûrement déjà été vu au moins une fois. Si un des bon grimpeurs passe par là, ça faut le coup d’œil d'aller voir. Pour ma part, sans corde, c'est trop engagé, surtout qu'un secours serait très compliqué vu les nombreux passages étroits.

Remontée sans encombres, à part la petite crainte du blaireau, mais celui-ci dort paisiblement au même endroit que là où je l'avais vu initialement.

On ressort, et Henri et Daniel veulent nous montrer le T22 et le trou des fusées. On essaye d'appeler le reste de l'équipe, quand on les vois arriver depuis le bas du village : la synchronisation était quasi-parfaite.

On vas donc au T22, puis au trou des fusées, au milieu d'une bataille de boules de neige initiée par Eleanor. On descendra dans les deux cavités, pas bien longues, ni l'une, ni l'autre.

Puis retour aux voitures. On se change, et on profite des crêpes apportées par Véro. Ensuite, avec Steve et Gilles, on prépare le matériel pour la Trayolle la semaine prochaine. Et je re-intègre les cordes de la Vernouze : 2 sont en bon état, deux autres présentent des courbures plus fortes que normal proche d'un bout (probablement au niveau des maillons) : je ne penses pas que ce soit un problème, mais dans le doute, on a mit les cordes de coté (proche de l'issue de secours), avec des noeuds isolant les "faiblesses" : si quelqu'un qui s'y connaît bien en cordes provenant d'un équipement peut vérifier à l'occasion, ce serait bien.

En se sépare ensuite, chacun rentrant chez lui.


Pour les prochains :

- à éviter pour les personnes n'aimant pas les passages étroits (même s'ils sont ponctuels) : quelques élargissements permettraient d'en faire une classique d'initiation juste à coté de la base.

- l’équipement en place commence à être limite (cordes de 25 ans un peu effilochées, mono-points par endroits, ...), et mériterait d'être remplacé. Prévoir de planter quelque spits. Pour le fraction donnant sur le petit trassanel, le mieux serait de faire des amarrages forrés. Par contre, il faut prévoir une grande mèche (une 60cm fera bien l'affaire, une 40cm risque d'être un peu juste)

- éviter d'y aller en période d'hibernation du blaireau



Et pour finir, la vidéo de Daniel C : 


PS : les photos sont de Gilles



Grotte du Cimetière

Samedi 28 janvier 2023

participants : Félix, Alary, Gilles

TPST : 8h / Libellé : Grotte du cimetière


Nous nous retrouvons à 10h15 au parking au cœur de Sallèles-Cabardès à une centaine de mètres de la grotte . 
C'est la première sortie d'Alary, bienvenue à lui !

La journée aura été marquée par un évènement amusant, Pouic, le chat de Cathy et Alain nous aura suivi jusqu'au bout de la grotte.


Félix nous invite à nous interroger sur les phénomènes qui ont créés la cavité.



Une tique


Quelques inscriptions dans la salle Filhol

Nous arrivons maintenant au bout de la partie "classique" et attaquons le boyau désobstrué dans les années 2000. Vu le boyau, Félix passe en éclaireur, je ne me sens pas encore d'avancer à l'aveugle dans endroits si fins, Alary non plus. 

C'est pas très large, et c'est crade !

L'effort est récompensé, nous débouchons dans une grande salle, quelques gours non asséchés sont présents, c'est appréciable. 


Nous explorons les extrémités de la salle, l'une conduit dans une étroiture rocheuse où Pouic devra être porté.


Elle débouche sur un puits d'environ 6 mètres que Félix désescalade puis remonte avec difficultés. Nous restons sagement en haut ! 


L'un des gours de la salle du fond



Dans le boyau, facile !

Il est 13h30 lorsque nous ressortons, nous récupérons nos sacs de nourriture et mangeons au chaud dans la grotte. 

Alary nous quitte, et c'est maintenant l'heure pour moi d'apprendre à équiper. 

Au niveau des nœuds pas de problème, j'avais révisé le nœud de chaise double en Y. Félix me donne les astuces pour mesurer la quantité de corde nécessaire à la confection du nœud, ainsi que l'ajustement des longueurs des oreilles. Réflexion la qualité des amarrages, la nécessité d'utiliser une sangle ou pas, orientation et serrage des plaquettes, orientations des mousquetons, calcul de la longueur de corde au fractio pour se hisser etc.

Le premier atelier consiste en l'installation d'une main courante, qui se termine sur une descente verticale avec fractionnement. Je teste mon installation en faisant le tour, verdict : ganse trop longue. C'est pas grave, un nœud permet de la raccourir. 

Félix en profite pour me remontrer les conversions dans les deux sens, je n'en ai effectué qu'à l'initiation sur cordes aux Cazals il y a plusieurs mois, il y a lieu de réviser cela plus régulièrement.

Je déséquipe, je me sens plus à l'aise dans ce sens qu'à reculons sur la main courante.

Deuxième atelier, équiper le P7.5 à l'entrée. C'est facile et confortable, et il n'y a même pas un fractio pour pimenter la tout ! Un aller/retour en bas et je déséquipe aussitôt. 

Nous sortons de la grotte à 18h30. Nous croisons Alain qui retrouve Pouic qui a participé activement à l'atelier en jouant avec la corde et la journée se termine chez Alain et Cathy autour d'un thé.

samedi 28 janvier 2023

Vendredi 27 janvier 2023

participants : Daniel M. Daniel C

TPST : 3h ; recherche  / Libellé : La MOULIERO plateau de LACAMP


En prévision d’une sortie sur la grotte de ROUAIROUX et de la MOULIERO sur le plateau de LACAMP, je préfère revoir l’accès a la MOULIERO.

Daniel M m’accompagne pour retrouver l’entrée.

Après LABASTIDE en VAL, la route est bien dégagée, par contre quand arrive le chemin, la neige est la et surtout le verglas.

Arrivé au niveau du « parking » pour ROUAIROUX, nous allons à pied en direction de la MOULIERO.

Nous ne sommes pas confiant sur le fait de retrouver l’entrée, en effet une bonne couche de neige recouvre le paysage.

Un balisage vert nous intrigue et semble se diriger vers la grotte, aussi nous le suivront et en effet il mène à l’entrée de la MOULIERO.

Assez étonné de voir le balisage et de voir que c’est bien fréquenté.

Nous en profitons pour voir l’entrée de ROUAIROUX.

 Pour la visite de ses grottes il faudra attendre un temps plus clément.




 

mercredi 25 janvier 2023

Grotte de Trassanel, réseau 3

Samedi 21 janvier 2023

participants : Félix, Henri, Clément, Florent, Boris, Gilles

TPST : 8 à 10h ;  / Libellé : Trassanel réseau 3


Suite à l’annulation jeudi soir du chantier au Vieux Lion le samedi 21 janvier (de gros doutes sur la praticabilité des routes dans le secteur), Félix me demande si je suis intéressé pour descendre au réseau 3 de Trassanel en remplacement. Passer du P25 des Cazals au P80, cela fait un bonne marche, mais je me sens capable, alors banco ! 

Samedi matin 10 h, Félix, Henri, Clément, Florent, Boris et moi nous nous retrouvons à la base pour nous équiper. Un groupe de six spéléologues du Plantaurel est également présent, leur objectif est le réseau 4 en rentrant par le réseau 1. Il n’y aura pas de bouchons au Ribéro (si ce n’est celui que j’occasionnerai !), nous on rentre par le réseau 2. Nadège nous propose une part de Frangipane faite par sa fille, excellente !

Félix vérifie mon baudrier tout neuf, on resserre la longe que j’ai confectionnée, on remet le MAVC dans le bon sens (!), et c’est parti ! Quelques flocons virevoltent dans l'air, pas de doute, on est bien en hiver. 

L'équipe du jour

Immortalisation de mon équipement tout neuf

Nous arrivons rapidement en tête du Ribéro. La corde en place n’inspire pas confiance, Boris équipe avec la 8.5 mm de Félix. Flo et Clément suivent, et vient mon tour. Le grand saut ! Félix me contre-assure sur les deux premières longueurs, Clément m’attend aux fractios pour me donner des conseils. On perd un peu de temps supplémentaire à la descente, j’ai coincé la corde de contre-assurage dans le mousqueton de renvoi, sous la corde principale.. Pour ne pas abîmer la corde de contre-assurage, Félix me rejoint et on remet tout ça en ordre à coup de poignée.

Vers 12h45, nous sommes tous en bas. Après le déjeuner, nous partons vers l'est du réseau 3 (côté puits d'accès au réseau 4). Clément et Flo équipent les mains courantes sous les conseils de Félix. Henri et Boris sont déjà devant. 

Ambiance montagne sur cette belle arête exposée

Les concrétions sont magnifiques, de belles couleurs rouges apparaissent. Les excentriques sont nombreuses, toutes aussi improbables les unes que les autres ! Nous n’allons pas jusqu’au fond du réseau dont la fin est exposée.


Superbe gour asséché



Contournement du "canyon"























Rencontre avec le groupe du Plantaurel

Nous revenons au pied du Ribéro, il est 16h15, Félix et moi allons remonter car il va me falloir du  temps. Boris, Flo et Clément partent eux en direction de la tyrolienne, avec une heure de retour à la surface prévue à 19h30. Le récit de Boris est juste au-dessous.

Préparation des kits pour le côté tyrolienne

Le groupe du Plantaurel a installé aussi sa corde dans le puits, une chance pour que Félix me suive au mieux dans la remontée ! Nous arrivons en haut vers 17h45, puis sortons de la grotte à 18h30 après que j’ai essayé la montée du plan incliné près de la sortie en alternatif, sans succès. À retravailler !

Félix et moi descendons à la base, nous nous déséquipons. Vers 19h30 Félix repart à la rencontre du groupe resté au fond.

Une belle première expérience pour moi, merci à tous votre patience et particulièrement à Félix pour sa pédagogie sans faille !

Voici le compte-rendu de Boris sur l'excursion côté tyrolienne.

"Coté tyrolienne : après la pose d'une main courante d'une quinzaine de mètres, nous franchissons la tyrolienne : deux cordes hyper tendues, c'est confort même sur mousquetons. Les ancrages sont nickels, mais attention les connecteurs, d'un coté c'est un mousqueton acier rouillé seul pour les 2 cordes, de l'autre ce sont deux zicrals qui commencent à être attaqués. Ça mériterait d’être pérennisé avec de l'inox.

Les volumes sont grands, c'est concrétionné, c'est aérien. L'équipement d'une seconde main courante nous permet de contourner un grand vide. La suite de la progression se fait sans équipement mais pas sans vigilance, un faux pas peut vite être fatal. Les photos d'Etienne (post précédent) parlent d'elles mêmes, c'est beau, les concrétions sont majestueuses, du blanc pur au presque rouge, et dans le détail d’innombrables excentriques ornent les parois.

Nous remontons jusqu'à une trémie de gros blocs calcités. Là, la curiosité nous pousse à nous engager dans l'étroiture qui semble être la suite. Nous progressons entre les blocs et franchissons 2 passages sélectifs, pour le plus grand bonheur de Flo qui adore ça ! Derrière, nous débouchons sur un éboulis proche du plafond que l'on remonte de quelques mètres avant de s'arrêter sur une nouvelle étroiture précédée d'un pas d'escalade. Derrière ça ne semble pas aller bien loin, mais on n'a pas vérifié sur la topo.

Il est l'heure de rebrousser chemin si on ne veut pas inquiéter Félix à qui on a donné 19h30 comme heure de sortie max. Le retour est tranquille. On retrouve l'équipe du Plantorel en bas du Ribéro. Vue l'heure, en haut du puits je pars seul vers la sortie à la rencontre de Félix. Je le croise dehors sur le chemin entre la porte et la base avec son sac, prêt à se ré-équiper et venir voir si nous n'avons pas de problème ! Flo et Clément sortent peu de temps après.

De la belle spéléo ce Trassanel 3."