lundi 30 octobre 2017

caunes de salza

samedi 28 novembre 2017
participants :dom,manon ,sylvaine,isa

Pendant que les collègues couraient sous le pays de sault,petite balade familiale sur mouthoumet et salza avec un soleil radieux.
Une amie à nous avait parlé d un trou qu elle connaissait prés de chez elle.
En regardant la carte ,cela devait etre la caune de salza.
Après une recherche un peu rapide ,nous tombons bien sur la caune et ses deux petits frères.
Inspections de l entrée principale ,en songeant que nous sommes certes sur une belle perte mais aussi la tête du réseau de vignevieille .Y a du boulot mais le jeu en vaut la chandelle et pas chandelier :-)
Enfin inspection des deux autres trous et curieusement une fougère bouge un peu ,c est pas du grand courant d air mais y a l air d y avoir quelque chose,mais évidemment rien par rapport au réseau  qui est dessous.
En tout cas l intérêt est certain...

dimanche 29 octobre 2017

Chandelier puissance 3 : Dilatation de l'espace et contraction relative du temps

Samedi 28 Octobre 2017
Trou du Chandelier
Participants : Denis, Henri, Christelle, Jean-Luc, Etienne, Laurent
TPST : 11h30

Depuis la découverte, nous alternons les sorties travaux et équipement et les sorties "première". Aujourd'hui c'est la troisième exploration de pointe dans le réseau (une par mois).

En cette fin de l'an de grâce 2017, au terminus de la grotte, toute la galerie est occupée par une énorme coulée de concrétion venue du Sud.
Toute ?
Non, à l'extrémité haute, un petit trou souffleur résiste encore et toujours à l'envahisseur calcique depuis des millénaires.

Nous sommes sur place vers 12h30 après une lourde progression matinale, agrémentée d'une découverte latérale intéressante (P15), et l'équipement de la coulée. C'est un décor surprenant qui nous accueille.
Le courant d'air a façonné d'étranges dents de sable sur les stalactites et certaines fistuleuses sont comme désarticulées.

Les "dents de requin", en sable induré. Une formation qui mérite le détour

Petite colonne à croissance phasique...

La lucarne laisse tout juste passer un homme. Ca tombe bien...
Arrivée directe sur un à-pic d'une quinzaine de mètres, c'est-à-dire exactement la hauteur que nous venons de grimper : le bouchon est shunté...
En bas, c'est sol plat sablo-argileux. La voûte est à plus de 20m et les gouttes d'eau en tombant ont finement sculpté des formes de fleurs sur le sol.

Fleur ciselée dans l'argile sableuse. D'autres exemples moins aboutis sont présents à côté

Il y a également un pendule de radiesthésiste dans un ancien gour. Celui-là devait chercher de l'eau...


Plus loin une nouvelle coulée de calcite nous barre la route, mais elle est beaucoup moins haute. Nouvelle séance de travail pour les fondus de l'équipement. Bien évidemment, ça redescend derrière par un nouveau puits. La zone nous mange énormément de matériel et on commence à se dire qu'à ce rythme on ira pas bien loin aujourd'hui...

Pourtant, en bas, nous sommes victimes d'un nouveau syndrome de tachycardie émotionnelle et collective (STEC, abréviation médicale inventée au Chandelier). La suite est énorme, plafonds ronds à 30m, des gours, des fistuleuses...

Secteur décoré entre deux volumes
Dans un recoin, on trouve un drôle de bol rempli de mondmilch. Décidément, ce trou, c'est Alice au pays de Merveilles...

La fontaine de lait
Etienne est reparti à l'ancien terminus chercher son appareil photo et la progression se poursuit mieux immortalisée que jamais par l'objectif du numérique.




Une nouvelle escalade de quelques mètres nous attend après la grande galerie se développant vers l'Ouest. Il nous reste une seule corde...

Denis en action
 C'est une simple formalité. La galerie en haut est de taille plus humaine, entrecoupée d'un petit lac qu'il faut traverser prudemment par la droite.
De nouveaux détails sympas se présentent.

Un coeur dessiné sur le sol

Des cratères bizarres
 La galerie redescend ensuite par un toboggan pas très pentu mais enduit de la fine pellicule blanche et glissante coutumière de certains endroits de la cavité.
Pas le choix, il faut équiper sous peine de ne pas savoir remonter. Plan B, la dynamique (on devrait plutôt dire "l'élastique") traîne au fond d'un sac. Ca fera l'affaire.

Cette fois on est à poil...
Denis qui voit le fond argileux n'est pas trop confiant pour la suite.
Et pourtant...
Après pas moins de 6 obstacles verticaux franchis ce jour, le bon génie du Chandelier va nous dérouler le tapis rouge :
Nous retrouvons la "rivière fossile", mais plus large, plus haute, plus belle que dans ses débuts. De la randonnée souterraine sur plusieurs centaines de mètres. Tantôt gros métro, tantôt collecteur aux parois verticales et sculptées, jonché ça et là d'accumulations de galets abandonnés par les crues ancestrales.

Un affluent semi-actif venu du Nord, avec courant d'air aspirant, est repéré et exploré. Conduite forçée assez étroite et jeune type trou du Vent. Elle descend d'une vingtaine de mètres sous le niveau du collecteur avant de remonter sur un volume plus large; il faudra du matériel, et c'est loin d'être une priorité.
Mais c'est la preuve qu'ici, creusements vadoses et noyés peuvent cohabiter.

La galerie principale, toujours aussi plate, prend une orientation plus Sud et se poursuit jusqu'à l'inévitable barrage de concrétions. On parvient à le traverser par le bas, assez rapidement, à coups de massette.
Mais il y en a un autre quelques dizaines de mètres plus loin, plus massif celui-là. Il est poreux à sa base et deux trous parallèles dans la calcite laissent échapper un bon courant d'air.
Et surtout, il semble bien qu'une nouvelle escalade permette de le shunter.
Un beau terminus pour une nouvelle exploration d'anthologie digne des grandes heures du club, avec en prime la sensation croissante d'éloignement.

Florilège de ces instants inoubliables et de ces paysages traversés, en photo d'explo. Etienne à la manoeuvre, avec seulement deux flashs:

La rivière fossile retrouvée

Avec ses formes de creusement impressionnantes

Profil de métro

Métro suite... L'arrivée de l'affluent est à gauche

Galerie sur faille


En plein rêve éveillé...
Le retour, allégé, s'effectuera en trois heures. Les divers aménagements et nouveaux équipements tout au long du parcours permettent ainsi, pour l'instant, que la moyenne de temps de transit n'augmente pas et même diminue proportionnellement à la distance parcourue.

A présent, l'hiver peut arriver, on est fixés sur le potentiel du réseau comme dirait Jean-Luc. Les priorités sont posées : balisage, topo, aménagements. Sans oublier une nouvelle purge obligatoire des "zones molles" de la trémie d'entrée, qui continuent de fluer lentement vers le bas tel un magma pâteux en faisant faire un gros ventre au grillage salvateur...

vendredi 27 octobre 2017

Jeudi 26 Octobre 2017: une interrogation résolue...aux trous des escaliers-Trassanel.
Grâce à l'observation de visu de Mme Evelyne Gregut, Conservatrice en chef honoraire du Musée d'histoire naturelle d'Avignon, accompagnée Christian Berard, lui aussi du Groupe spéléologique de Carpentras. Tous les deux membres du comité scientifique du CDS 84. Prévenu de la sortie par Jean Luc qui n'a pas pu venir, je les accompagnes avec Jean Pierre, notre amateur des époques très anciennes.
Et bien non, il n'y a pas de vestiges d'ours aux escaliers. N'y d'ailleurs d'aucun autre carnivores. Mais que de gentils herbivores...Un gros os aurais pu appartenir à un bison! Essayons un moment d'imaginer des bisons à Trassanel....fascinant!Comme rien n'est en place et a été bien abîmé par la dégradation naturelle et les piétinements, il semble difficile d'étudier ces restes. L'hypothèse la plus probable, c'est qu'au sud de la galerie ou ce trouve ces os, devais exister une entrée verticale ( dans le talu de la base?), ou ces animaux seraient tombés. et ensuite entraîné dans la salle par gravité. Nous en assumons quand même un balisage. Dans la salle qui faut rebaptiser la salle des cerfs, des rennes et des chevaux...et autour du rennes calcité avant la lucarne.
Evelyne trouve quand même le site intéressant. Et qu'il est naturellement protégé par la difficulté d'accès des galeries du fond....
TPST:3H30

dimanche 22 octobre 2017

A nouveau au sec

Samedi 21 Octobre 2017
Trou du Chandelier
Participants : Denis, Jean-Luc, Henri, Etienne, Laurent
TPST : 11H

Quatrième sortie dans le réseau en moins d'une semaine grâce au calme de l'arrière saison.
A nouveau plusieurs missions plus ou moins urgentes vont être menées de front dans la journée.


On nous a fait un parking à la hauteur de la découverte

L'équipe se sépare au niveau de la boîte aux lettres. Je reste avec Jean-Luc pour poursuivre ce chantier prioritaire pendant que les autres partent devant avec du matériel.
Deux heures plus tard, le passage mouillant est transformé en tunnel que l'on peut franchir kit sur le dos et au sec...
Un système de vidange automatique complètera plus tard l'aménagement de ce passage, qui était probablement la cause de l'arrêt du courant d'air décelé pendant la désobstruction à l'entrée en période de hautes eaux.

Nous rejoignons le reste de l'équipe au niveau de la piscine. Celle-ci vient de finir d'être équipée par une main courante. Nous sommes à nouveau au sec pour aller plus loin...

Denis franchit la piscine
S'ensuit une longue après-midi de travail dans la suite : passage de l'équipement "première" à l'équipement sécurisé, et poursuite du balisage pour préserver au maximum les parties calcitées mais aussi les sols argileux souvent joliment modelés par l'eau. La préservation future de la cavité se joue maintenant et il y aura du boulot pour plusieurs sorties...
Au passage, on fait quelques explorations dans certains passages supérieurs les plus accessibles. Il s'agit souvent de bouclages en hauteur de courbes anciennes de la rivière. Il faut dire que les plafonds sont rarement à moins de 15m de haut dans cette partie.
Vers 17h, une forte inversion du courant d'air se ressent malgré le volume. La perturbation prévue doit être arrivée...

En fin d'après midi nous sommes assez loin et l'envie de revoir le fond se fait sentir.
Etienne qui découvre l'endroit ne résiste pas à la tentation de démarrer l'ascension de l'énorme coulée de calcite terminale avec le matériel qui reste. Il faudra une heure aux trois grimpeurs, dans une zone très glissante (pellicule de mondmilch), pour atteindre le palier repéré depuis le bas.
Il manque du matériel mais une bonne étape est franchie et les perspectives sont bonnes pour la suite.

Le retour s'effectue à un rythme soutenu en 2h15 de marche et pas trop chargés. Sortie à 21h30 sous la pluie froide; le baromètre souterrain n'avait pas menti...



jeudi 19 octobre 2017

Jeudi 19 Octobre 2017: Équipe mini en duo au Chandelier.
Continuation des travaux d'avant intempéries avec Jean Luc.
Calibrage première et deuxième turbine. J'affirme que malgré les chaussons néo, l'eau.....est vraiment très froide!
Petite ballade à vide derrière pour ce faire plaisir. Je crois que pendant la première, obnubilé par ce que l'on avait 10m devant nous, l'on n'avait pas pris conscience de la somptuosité de l'endroit!
Arrêt à la vasque profonde ou Etienne à joué le maître nageur (on pourras l'appeler la vasque Etienne!). Rive droite (à gauche en allant vers le fond) un superbe équipement en vire permettra de shunter cet obstacle.
A la sortie estimation des travaux de sécurisation de la trémie.Très impressionnant, un forage est en cours de préparation devant...le trou du vent. Commandité par la Mairie de Puivert, qui a toujours des problèmes d'eaux...Le grutier très sympa, nous nivelle un espace pour la voiture. Avec l'espace qu'il a ouvert, l'on pourrait y loger...20 voitures!Avec nos petits moyens, ils nous aurait fallu 5 ans et 5000 gamates!!! Le forage vas commencer prochainement.ça bouge à l'Escale!: en sous sol et en surface!!
TPST:6H30.

mardi 17 octobre 2017

Dimanche 15 octobre
Grotte du Chandelier – Puivert

Petit complément au bel article de Laurent et magnifiques photos d’Etienne qui se passent de commentaires. Cette sortie de dimanche au Chandelier m’a permis d’apprécier cette curieuse, belle et impressionnante cavité, aux dimensions « cabrespinolesques ». Il ne manque que la rivière pour y ressembler vraiment. Heureusement d’ailleurs que les arrivées d’eau sont infimes car cette grotte quasiment plate sur la partie parcourue dimanche (plus d’un kilomètre) serait un immense lac. Cette quasi absence de gros écoulements étonne vraiment lorsque on le compare au réseau de Cabrespine où l’eau et les ruissellements sont actifs un peu partout et toute l’année. Faut-il attribuer cette différence à la végétation qui recouvre les sols ? Dans le Minervois, la roche de surface, quasiment nue absorbe la totalité des faibles pluies. Ici, la pluviométrie est deux ou trois fois supérieure. La forêt est omniprésente et les arbres sont de très gros consommateurs d’eau. Alors, forêt de plus en plus envahissante, disparition des cultures, des secteurs déboisés et pluviométrie en baisse sont-ils responsables de la pénurie d’eau qui sévit actuellement sur le secteur ?



Deux jours intenses au Chandelier

Dimanche 15 et Lundi 16 Octobre 2017
Trou du Chandelier
Participants :
Dimanche : Jean-Pierre, Jean-Baptiste, Henri, Etienne, Laurent.  TPST : 8h
Lundi : Etienne et Laurent. TPST : 8h

Programme ambitieux pour ce WE : initiation et baptême du feu pour Jean-Baptiste, nouvelle recrue du club; poursuite des aménagements des mains courantes; photo et topographie.

Ca commence avec une grosse surprise après plus de deux semaines sans pluie : la plupart des gours se sont mis en eau (sauf le lac de 200m heureusement), et ce partout en même temps dans le réseau.
Nous devons vidanger la première soufflerie en incisant les rebords de gour puis en écopant à la boîte de conserve (merci le riz au lait!).
Pendant la vidange, j'ai le temps de farfouiller dans le "boyau de la murène", le plus proche point de jonction potentiel avec le nouveau réseau du trou du Vent du Blau (une soixantaine de mètres). Une suite se devine au fond après une désob ponctuelle, avec un petit courant d'air alternatif. Ce sera un chantier possible au sec pour l'hiver...

Plus loin, la deuxième soufflerie s'est elle aussi bien remplie : impossible de passer à sec, on a de l'eau au dessus des genoux.
Une conclusion s'impose : il aura fallu entre 15 et 20 jours à l'eau de pluie de fin Septembre pour s'infiltrer jusque l'endokarst (200 à 250m depuis la surface). Impressionnant !

Nous partons malgré tout derrière le verrou liquide continuer les missions du jour mais sommes stoppés après 500m par un nouveau grand gour profond de 2,5m. Il était à sec lors de la première...

Etienne, Jean-Pierre et Jean-Baptiste sont conquis par la beauté des galeries de la deuxième partie.
Pas mal de photos et de nouveaux obstacles sécurisés par des cordes. Nous sortons vers 19h. JB s'en est très bien tiré pour ce baptême directement dans le grand bain...

Le soir, Etienne reste à la maison pour débriefer sur la géologie du massif et la topographie du lendemain avec les moyens high-tech.

Nous replongeons donc à deux lundi matin pour topographier la suite. Etienne m'enseigne le logiciel permettant de visualiser en direct les données et le dessin. Après quelques péripéties causées par les visées annexes et un bouclage, la suite roule sans problème. La technique est très intéressante mais demande pas mal de pratique et quelques réflexes de sécurité. Pour l'anecdote une mesure dans une des cheminées donnera 50m !

Nous enchaînons plusieurs centaines de mètres jusqu'au grand gour vu la veille, mais le froid se fait sentir quand on est mouillés.
Après la pause bouffe, on laisse le matos topo sensible à l'eau et franchissons en libre le grand gour par un contournement osé. Nous finissons l'après-midi à faire de la photo dans les belles zones qui se cachent plus loin. L'ambiance est euphorique et les discussions sur la karsto vont bon train. Beaucoup de départs de conduits sont repérés en hauteur.

Au retour, lors du contournement du fameux gour tenté en rive droite par Etienne, ce dernier finira par une baignade avec disparition intégrale et involontaire dans la piscine. Un grand moment pour clôturer ces deux jours, avec cheminement de sortie au pas de course !!!
Le soir, nouveau débriefing jusqu'à passé minuit sur les ratés du logiciel (résolus au final par un codage différent de certains points) et les nouvelles données topo surprenantes.

Le résultat de ces deux journées avec les photos d'Etienne qui révèlent enfin la cavité avec la lumière qui convient:

Cierges

La murène (pas en rouge, au dessus...)

JB avant la première soufflerie

Dans la deuxième partie

vagues d'érosion bien visibles et perchées

No comment

Dans le métro, zone subhorizontale

Métro suite

Miroir de faille et coulées dans la zone profonde du réseau

Curiosité

Deux générations de concrétions

Grand

Très grand


mercredi 11 octobre 2017

 UN PETIT OUBLI:

 J'ai oublié hier de préciser qu'à la sortie du Dimanche matin, l'on a pu bénéficier d'un air complétement pourris par les voitures d'un autre age (l'époque ou l'on trouvait "moderne" de polluer!), d'un rallye auto (pas le notre le pédestre les Hautes Corbières!) qui prenait le départ (vas savoir par qu'elle autorisation!)....devant la grotte aménagée! Cherchez l'erreur!!!!!

mardi 10 octobre 2017

Samedi 7 et Dimanche 8 Octobre 2017: C'est bien silencieux après l'agitation!!

Comprendre après les JNS, et son rythme stakanoviste!
Comme personne ne dis rien, petit CR de ces deux jours à 100 à l'heure...., pour ma partie évidemment:
- Samedi: Cabrespine rivière le matin en encadrement avec Julie. 11 personnes en tout. Rythme extrèmement lent. Et comme on ce la joue à la montre, je décide le demi-tour avant méme d'arriver au gour en étoile...Malgré ce rythme d'escargot contact avec des gens très sympathiques. TPST:3H.
L'après midi, rebelote après avoir avalé un sandwich à coup de poing (mon estomac me le reproche encore!) avec de nouveaux 11 participants (décidemment ce chiffre!!) et cette fois ci à l'encadrement avec moi Laurent. Le rythme n'est cette fois ci pas escargotier....mais géologique, puisque l'on met une heure pour arriver en bas de la salle des éboulis, pris dans la procession d'un autre groupe et celui de la MJC Narbonne! (plus de 25 personnes!). Par contre, avec Laurent les commentaires sont toujours très intéressant et instructifs. TPST: à peu près 3H avec arrivée aux gobelets de la salle des schistes. Une des petites participantes à un sens aigu de l'observation, trouve les passages dans les deux sens. Une future recrue dans quelques années?Présence de Freddy et Jean Batiste nos deux nouveaux amis de Cascastel et futurs membres du CLUB.
Après ces prestations que je trouve un peu pénibles, grand moment de convivialité et de partage à l'apéro au gymnase de Villeneuve, ou l'on féte dignement la fabuleuse et rescente découverte au Chandelier. Et nous avons l'honneur et le plaisir rare de partager la table avec Jean Clottes, grand scientifique spécialiste de l'art pariétal, reconnu mondialement et natif d'Espéraza.... Un homme passionné et passionnant, et de plus d'une gentilesse rare. ça conférence le soir est bien trop courte façe au nombreux public qui c'est déplacé. Un grand moment.
- Dimanche: Rebelote Cabrespine avec Jean Luc, avec qui j'encadre un jeune et ces deux filles. Avec ce petit comité, l'on fait juste l'amont rivière et je prend plaisir à expliquer et commenter. TPST:2H30.
Au casse croute final au gymnase, bon contact avec un couple de jeunes, amis de Denis, qui ont bien l'air décidé de poursuivre avec nous...
L'avenir nous diras bien les retombées de ces deux jours plus creuvants qu'une explo profonde...!
Si quelqu'un à quelques photos....

lundi 2 octobre 2017

Le premier kilomètre topographié

Dimanche 01 Octobre 2017
Trou du Chandelier
Participants : Dom, Henri, Laurent
TPST : 8h

Sortie en équipe réduite. Pas de repos après l'euphorie de la semaine dernière, il fallait avancer la topo tant que les conditions sont bonnes dans la première partie du trou (grands gours à sec).
Je m'y colle avec Dom, pendant qu'Henri, descendu avec un kit plombé, se consacre à l'aménagement de divers passages tout le long du parcours (pose de marches, équipement de mains courantes au dessus des gours).

Après vérification de la bonne calibration du Disto, on démarre au bas des puits, et après les quelques visées de l'aval on part dans la rivière fossile. Le travail est confortable à condition d'avoir assez de couches de vêtements.
Topo grand confort, les visées de 20m ne sont pas rares, avec mention spéciale pour une de plus de 32m ! Ca change des topos habituelles...
Niveau direction, la cavité part Sud-Ouest dans un premier temps, puis après la soufflerie, les conduits prennent une direction Nord vers la vallée sèche en suivant une faille bien visible dans la cavité.
La dernière partie repart Sud-Ouest après la boîte aux lettres, le seul endroit susceptible de stopper le courant d'air en hautes eaux (le traitement de son cas sera le prochain objectif).

Nous arrêtons les relevés juste avant la galerie de l'overboard, à une centaine de mètres du terminus de la première explo, en zone sèche. La partie sensible est dans la boîte...
915m ont été relevés, au plus court, sans compter la zone des puits, les cheminées et le reste de la galerie jusqu'à la lucarne. La première partie de la cavité dépasse donc le kilomètre, ce qui confirme nos estimations.