mercredi 29 février 2012


Colère et commentaires
Comme je ne n'arrive toujours pas a utiliser la case commentaires.....ce systéme est une véritable cochoneries,le mot est faible!!!je les fait en message:
Daniel,je vois que malgré les ans...tu n'a pas changé.Mais par contre,je te donne raison sur plusieurs points:
Depuis la découverte de ce weekend,je pense que les oliviers sont bien un réseau de flanc;Le trés fort courant d'air est totalement absent de la nouvelle salle,et ce localise a deux endroits de la trémie Est.Ce qui n'exclue pas de pouvoir trouver de magnifiques tronçons dans l'importante lacune avec L'embuc!
Par rapport au colorations,tu dis tout haut...ce que je pense tout bas:ces expérience sont tout a fait passionnantes....mais laissent totalement indiférent le spéléo de base dans les clubs.Y compris ceux qui explorent!
Stoche,tout a fait partant pour refaire avec toi la topo des oliviers.Enfin une proposition positive et concréte!
 

mardi 28 février 2012

Première… première…

Dimanche 26 Février
Aven des Oliviers Cabrespine
TPST : 10 heures
Guillaume, Etienne, Henri, Patrick, Jean Marie
Petite visite au marché aux truffes de Villeneuve. Nous croisons Philippe et Jean Claude en pleine activité de négoce les poches bourrées de truffes et de biftons…
Arrivée à l’ancienne vigne et descente vers 10 heures. Nous dégageons les dernières poches de stockage maintenant que nous avons de la place à revendre.
2012 02 26 Trou des Oliviers 
Patrick et Henri quelque peu malmenés par la traversée du diverticule
 2012 02 26 Trou des Oliviers (1)
Guillaume a mieux supporté
Au terminus Henri et Etienne s’attaquent au passage franchi par ce dernier il y a 15 jours. Avec Guillaume et Patrick nous entreprenons un accès « bis » vers la même salle avec massette et barre à mine dans des blocs calcités. Le perfo s’avère plus rapide.
2012 02 26 Trou des Oliviers (5)   2012 02 26 Trou des Oliviers (8)
Le tube ainsi dégagé se passe facilement à la descente mais est infranchissable à la remontée à partir d’une certaine longueur de fémur à moins d’avoir les pieds poussés par le spéléo sous jacent !
2012 02 26 Trou des Oliviers (2)   2012 02 26 Trou des Oliviers (3)
Nous arrivons à la faille entrevue par Etienne (voir dernier numéro). Je m’engage mais ça a l’air sévère ; un mètre plus loin on peut faire demi-tour. Je ressors et Guillaume passe. On l’entend pousser des cris s’éloignant dans le lointain jusqu’à devenir inaudibles. Boosté, je passe en force. Les autres suivent. Petite salle qui débouche sur une superbe faille (1.5 mètre de large, 6 à 15 de haut).
2012 02 26 Trou des Oliviers (10)   2012 02 26 Trou des Oliviers (14)  
La faille débouche sur une belle salle avec un petit laquet et un niveau marqué sur les parois 1.5 mètre au dessus du sol. Pas de suite évidente (la salle se pince sur une faille fermée) mais la 1° est superbe et inattendue.
2012 02 26 Trou des Oliviers (15)   2012 02 26 Trou des Oliviers (17)    2012 02 26 Trou des Oliviers (18)
J’escalade une faille avec Guillaume. Etienne monte bien plus haut : époustouflante démonstration d’escalade en libre (opposition les pieds à 180° sur parois glaiseuses…).
2012 02 26 Trou des Oliviers (20)
Il reste absent un temps jugé assez long. Il parcourt la faille d’un bout à l’autre, les failles plutôt. Il laisse quelques points avec possibilité de suite. Si on pouvait shunter le pincement terminal du bas !
Il est déjà 14 heures Guillaume commence à râler que nous avons passé l’heure du repas. L’enthousiasme de la première n’efface pas tout. Retour dans notre salle à manger et partage des impressions .
L’après-midi je fais quelques photos avec Guillaume et Etienne.
2012 02 26 Trou des Oliviers (22)   2012 02 26 Trou des Oliviers (23) 
Le monstre de la faille
2012 02 26 Trou des Oliviers (25) 
Pendant ce temps Henri et Patrick ouvrent notre passage bis qui devrait être plus pratique. La première tentative en pleine paroi est un échec. Normal il ne se rappelait plus ou il avait caché ses clefs de voiture en surface et était préoccupé… La seconde tentative (dégagement d’un bloc calcité) est parfaite. Le passage devient un vrai plaisir. Retour et sortie vers 18 heures.

Patrick a investi dans un nouvel appareil photo, hypersensible, il prend aussi les images subliminales :


Nous nous arrêtons fêter notre découverte chez Kéké.
Retour indispensable pour équiper les failles et retrouver le courant d’air. Seul point noir cette faille file droit sur le Nord… On va finir sous la route de Cabres !

jeudi 23 février 2012

Recherche d'accompagnateurs pour le TM71

Dans le cadre d'une mise à jour et de la restructuration de l'organisation concernant
la gestion du TM 71, François Purson, Président du CDS, nous demande de lui faire parvenir les coordonnées de deux membres de chaque club qui pourraient être accompagnateurs.
Ces personnes seront les accompagnateurs des visites du TM. A ce titre:
- 1) Ils suivront une formation spécifique (certainement 1 jour soit au CG, soit à la Maison de la réserve).
- 2) Ils devront être disponibles au minimum 1 fois par an suivant les besoins du calendrier des visites.
La demande est très urgente, merci pour les personnes intéressées de me contacter le plus rapidement possible.
J'aurais besoin pour vous inscrire des informations suivantes : Nom, Prénom, Date naissance et adresse, tel. Si vous avez besoin d'infos complémentaires, n'hésitez pas à me contacter.
merci et a+

christelle

mardi 21 février 2012

Enfin une sortie

OK pour Dimanche Jean Marie.


Réveillez vous les membres du SCA....sortez de vos tanières....l'hiver est presque terminé!!!!!


Nous avons de la première a portée de main comme jamais..!!!!Je rappelle pour ceux qui l'aurait oublié,ou ne le saurait pas, les trois trous actuellement très prometteurs:Le trou de la Pause:désob facile au fond;Aven du roc de l'aigle:potentiel a la hauteur du courant d'air...a condition d'être assez nombreux;et Dimanche qui vient:trou des oliviers:cavité très plaisante ou l'on s'approche de quelque chose....qui peut ressembler au trou de l'embuc!


Trois personnes a contacter:-moi même,Jean Marie ou Laurent.


lundi 20 février 2012

Sortie Vidéo-Photo du Samedi 18 Février 2012


GROTTE DU MACOUME à Olargues
Rédacteur de la fiche : Alain FAURE
Participants : Alain, William et Bastien BONDOUY - Solange GARCIA - Olivier COQUELET - Patrick GEORGE - Véronique RIEUSSEC - Alain FAURE
Photos : Olivier COQUELET
TPST : 5h

Après un café pris au local du club de l'Asco d'Olargues nous gagnons par la longue piste les environs du trou. On remonte le petit vallon et arrivons à la porte. Un bon coup de dégrippant et les serrures fonctionnent. On entre vers 10 h 30.
Pour une fois nous avons opté pour un démarrage du film dès l'entrée, en effet nous ne sommes pas accompagnés, inutile de perdre du temps à chercher dans les galeries extrêmes. Dès que l'on a passé la première descente on se faufile dans une faille et en face dans une galerie déjà les premières merveilles nous attendent, gours, fistuleuses, aragonites. On revient en arrière pour déjeuner
On passe une arête, un court boyau et c'est la première salle, même 100 m de parcourus. On grimpe en face dans une galerie que l'on ne quittera pas au final tant il y a à faire. On va y sécher toutes les batteries de phares, de caméra et d'appareils photo. Sortie en quelques minutes vers 15 h 30. Que 5 h sous terre mais plein les yeux et du rendement. Grosse satisfaction sur le plan résultats, cf photos d'Olivier en échantillons.














vendredi 17 février 2012

Noyé !

Enfin un premier résultat après la relève du fluorimètre de Laidoux ce vendredi par Fabien. La fluorescéïne injectée dans la perte du ruisseau de Linze il y a plus de deux semaines commence à sortir de sa cachette. Les résultats sont partiels car la sortie a débuté il y a trois jours et semble toujours en phase ascendante, par paliers successifs (sans doute plusieurs circuits).
Toujours pas de signe de la sulpho pourtant injectée dans une perte plus proche de la source.
La courbe signe l'existence d'un important réseau noyé, la dilution est très forte et la vitesse de pointe plafonne un peu en dessous de 8m/heure !
La sortie risque bien de s'étaler sur encore pas mal de jours, la vitesse moyenne sera plutôt proche de 5m/heure. On est très loin des avions de chasse de l'année dernière.
L'appareil reste donc en place jusqu'à nouvel ordre, et celui placé dans les Bories sera relevé la semaine prochaine, il devrait confirmer le passage de la fluo par le siphon de cette cavité aux intermittences spectaculaires.





mercredi 15 février 2012

Bjr a tous, je viens vous informer que je vais bien, jai rencontré une personne qui demeure après Castel. Vu que je la vois tous les WE, mes sorties souterraines se font très rares. Jai passé de bons moments en votre conpagnie. En vous souhaitant beaucoup de belles découvertes, bon courage a tous.merci.
Féfé

mardi 14 février 2012

appel a l'aide technique

EDOUARD


Comme le blog est un lieu d'échange,je t'informe une fois de plus.....que je n'arrive absolument pas a publier des commentaires....malgré le respect strict des procédures!!


Pour moi a ce jour,ce blog n'est pas un blog interactif!!!

Tapenade aux Oliviers

Samedi 11 février

Cabrespine

Aven des Oliviers

Guillaume, Etienne, Jean Marie

TPST : 10 heures

 

Ce WE là, plus de chance pour nous que pour nos collègues des Corbières. Histoire de tuer le temps on décide à la réunion de la veille de sortir quelques pierrailles du fond des Oliviers. Dehors il fait -7°.

Descente vers 9h30. Le trou souffle un chaleureux courant d’air.

Nous rangeons soigneusement (comme l’avait suggéré Jean Michel) les débris du tir de la dernière sortie. La moindre faille se retrouve remplie par les plus petits graviers. Tout est bon pour loger quelques écailles. Nous réussissons à aménager une bauge acceptable. Le courant d’air est une des plus violents du Minervois. Aspirant 90 % du temps mais avec de forts passages soufflants.

La température de 13.5° en bas du dernier puits, est à 14° dans le courant d’air du diverticule (loin de notre présence réchauffante).

Ou attaquer ? La faille du haut ou tout droit ? Après un minutieux sondage à la lumière, nous constatons que les deux se rejoignent. Nous décidons d’attaquer par le haut. Guillaume s’en occupe et nous repartons manger au bas des puits. Retour sur le chantier. Nous ferons 3 aller-retour dans ce qui est une horreur de diverticule. Ceux qui l’ont ouvert devaient être bien minces ou… très en manque de gomme ! Etienne passe en pointe. Je ne m’étendrai pas sur les positions inédites pour se croiser…

Il déblaie. Un passage descendant se dessine entre les blocs. Il voit une petite salle après 50 cm d’étroiture. Je reste sceptique ; une poche paraît bien grande quand on est dans une telle faille. Il s’y attaque « à la Parisienne » tête en bas, perfo en bout de bras. Je le tiens par les bottes ! 2° aller-retour…

Ce second chantier est un succès. Un bloc de bonne taille au dessus du passage ne paraît pas très sur. Il est collé au plafond et ne repose sur rien ; nous décidons qu’il tient.

Guillaume s’engage : « C’est grand ! Il y a des passages partout ! » Nous le croyons à moitié. J’essaie de le suivre mais un angle rocheux me coince le sternum ; impossible de le rejoindre. Etienne passe et à eux deux ils réussissent à décaler le bloc indélicat. C’est effectivement assez spacieux, même si ce n’est pas encore Trassanel. Nous nous égayons, un vers une cheminée, l’autre vers une petite salle entre des blocs calcités. Des départs étroits et communicants un peu partout, mais rien d’évident. Etienne tente de descendre vers un petit volume. Je suis sur qu’il ne passera pas. Et pourtant il réussit ! J’aurais empêché mon chat de s’y risquer ! Il remontera ce qui est encore plus extraordinaire ; en s’étant arrêté sur « rien » (ce qui veut dire : longue désob pour moi) : faille avec “probable” petite galerie perpendiculaire .

Il est tard et nous devons rentrer. Rien d’évident donc et nous avons perdu le courant d’air.

Retour vers 19h30 broyés et meurtris par les 3 aller-retours.

Nous reviendrons chercher le courant d’air après les vacances, au retour d’Etienne. La sortie sera affichée sur l’agenda du bloc. Merci de laisser les « honnêtes travailleurs » goûter la recherche de la suite.

A propos du courant d’air : comment expliquer les inversions alors que le différentiel de température dépasse les 20 degrés ? Pourquoi l’air est plus chaud au fond qu’en bas des puits (pourtant assez loin de la sortie pour ne pas être refroidis par l’extérieur) ?

Ceci exclut-il un simple tube à vent ?

lundi 13 février 2012

Hommage à Malou DURAND, une des pionnières de l'exploration souterraine audoise au sein du Spéléo Club de l'Aude




Malou DURAND nous a quittés le 8 février 2012, à l'âge de 92 ans.

Malou faisait partie des premiers explorateurs de plusieurs grandes cavités souterraines de l'Aude, dans les années 60. Elle a été membre du Spéléo Club de l'Aude pendant de très nombreuses années. Son mari, Louis DURAND, en a même été le Président.

Entre 1963 et 1965, Malou fait partie de l'équipe d'exploration du réseau de Trassanel. Elle explore, en tête de l'équipe, le réseau I jusqu'à la chatière. Dans le réseau II situé plus bas, elle descend en premier le puits Ribéro vers les réseaux inférieurs sur une cinquantaine de mètres de profondeur, sans en atteindre le fond. Malou toujours en pointe, les autres essayant de suivre le rythme. A cette période, elle n'hésite pas à aller seule sous terre deux fois par semaine pour continuer la désobstruction dans la salle terminale du réseau II. Son travail aboutira à la jonction de cette salle avec la surface, réouvrant ainsi l'accès emprunté par les ours des cavernes il y a environ 15000 ans. Elle participe ensuite aux nombreuses expéditions de plusieurs jours, avec installation d'un camp souterrain au réseau III, afin de découvrir l'ensemble de la grotte qui mesure aujourd'hui plus de 6km.

Dans les années 1968 et 1969, Malou fait partie de l'équipe d'exploration du réseau de Cabrespine, menée par Jean Guiraud, qui permet la découverte de la grande salle des éboulis aujourd'hui ouverte au public et du réseau concrétionné. Elle est également présente lors de la progression vers le fond et la découverte de la galerie des gours. Le réseau de Cabrespine est à ce jour le plus important du département avec ses 22km de développement.

Malou a également découvert le siphon d'entrée du réseau de Vignevieille, en bas d'une sévère étroiture que personne n'avait su franchir jusque là. Ce siphon sera franchi vingt ans plus tard et livrera le plus important réseau des Corbières connu à ce jour, toujours en cours d'exploration, avec 7 km de développement.

Ses talents de chercheuse intuitive ont couvert bien d'autres domaines. Elle a dirigé pendant quinze années avec la même passion le camp de fouilles archéologiques de Montségur, elle a été une découvreuse hors du commun en préhistoire, en botanique, en mycologie. Sportive de très haut niveau, comme son mari sélectionné aux Jeux Olympiques, elle a conduit de nombreux élèves au championnat de France en athlétisme. En tant que professeur, elle menait une pédagogie très en avance sur son temps, ce qui lui valu les Palmes Académiques et la fidélité de nombreux élèves bien après sa retraite. Elle a été aussi une "féministe" bien avant l'heure, une amoureuse de la nature, une amoureuse de la grandeur de l'Humanité.

Chaque jour Malou se lançait des défis. Les derniers temps, son champ d'activité se réduisant, elle n'en continuait pas moins à se donner des objectifs, si petits mais qui n'en gardaient pas moins la force de véritables projets. Elle continuait il y a quelques jours encore à faire plusieurs kilomètres de marche par jour. Une battante, un exemple pour nous, dans sa vie comme dans sa mort, elle est partie comme elle a vécue, en choisissant librement.

Nos condoléances vont à sa famille. Nos pensées vont vers Malou et notre souvenir à Louis. Le Spéléo Club de l'Aude et tous ses membres ne vous oublieront pas.

Explos hivernales suite

Dimanche 12 Février 2012

participants : Jean Michel, Etienne, Laurent


L'accès au massif étant impossible par le col de la Fage en raison d'immenses congères sur le plateau, nous décidons de tenter l'aventure par le col du Linas, en zone plus forestière.

On se retrouve vers 9h30. Avec une couche de neige supplémentaire depuis la semaine dernière, on a beau être habitués, le paysage est toujours aussi magique.


congères de plusieurs mètres un peu avant le départ de la piste des Capitaines




L'accès aux Capitaines...sans commentaires


Première tentative de montée avec uniquement les pneus neige et nauffrage au bout de quelques dizaines de mètres. On déblaye à la pelle, on met les chaînes, et on repart...

Plusieurs fois la voiture s'échoue et il faut recommencer. Avec Jean Michel, on est très souvent derrière à suivre en trottant ou à pousser. Au bout de pas mal d'efforts, on arrive sur le plateau exténués comme si on avait fait la marche d'approche à pied. Au moins, pour ce soir, on aura la caisse pas trop loin.




Chasse neige mécanique et manuel sur piste vierge


On part sous terre. Première étape, tenter de jonctionner la galerie fossile avec la nouvelle salle, pour s'assurer un accès hors crue. J'effectue le contournement par l'actif qui coule très peu et me retrouve rapidement sous les pieds d'Etienne et Jean Michel. La jonction au son est immédiate et le travail débute pour les deux acolytes qui s'en donnent à coeur joie.
Le marteau de 2kg fait des miracles sur les gros blocs. Au bout de deux heures, je vois une botte apparaître derrière le barrage. Je finis par éliminer ce dernier par le bas et la jonction est effective à 14h. Les ventres crient famine.


restauration méritée en bas de la nouvelle salle


vue de plus loin, le manque d'éclairage est évident mais ça donne une idée des dimensions



On s'attaque à la deuxième partie de la journée : la suite aval. Nous sommes de nouveau confrontés à de gros blocs mais les cailloux tombent visiblement dans quelque chose d'assez large en dessous. Après une heure de boulot, un passage s'ouvre vers le bas mais il y a un sérieux doute sur la stabilité à gauche (coulée de blocs venant de la salle). Avant de descendre, Jean Michel teste un menhir d'au moins 500kg... qui se met à bouger. On stoppe tout et on purge. Bien nous en prend : c'est en fait 2 mètres cube de blocs qui se décollent du côté gauche.
Faute de consommables, on est coincés. Tout les blocs mobiles sont quand même percés en vue de la prochaine fois. Il s'agira d'ouvrir un passage non pas sous la coulée mais contre la paroi droite en plein calcaire et en face sous l'amorce d'un plafond. Le trou ne livre décidément ses secrets que pas à pas.
Retour à un bon rythme et sortie au coucher du soleil.


dimanche 12 février 2012

clips


merci daniel, effectivement avec Flash player ça ouvre directement depuis internet xplorer

samedi 11 février 2012

clip vidéo


Suite à ma publication de clips vidéo sur le blog (sortie Trassanel du 04 février) il s'avère que certains ne peuvent les ouvrir.
J'ai constaté pour ma part que ça fonctionne avec Google chrome comme navigateur sur mon PC, par contre avec Internet Explorer ça ne marche pas.
Peut-être Edouard pourrait-il amener des précisions par rapport à cela.


Alain


PS pour Christelle, je n'ai pas de photos de Malou, c'était un sacré personnage, j'avais démarré sous l'ère des Durand (Henri doit aussi s'en souvenir), ça n'avait vraiment pas été facile à l'époque d'imposer l'utilisation de la spéléo alpine, un autre temps, le pompage au treuil à Trassanel entre autres.

Vendredi 10 Février 2012

Sortie découverte a Cabrespine:
Sur l'initiative de Magali de feste St André,déjà venu a Trassanel,j'organise une sortie découverte dans notre Temple,l'inimitable Cabrespine.
Des amis de sa génération(moyenne d'âge 30 ans),que l'on retrouve sur l'esplanade du tivoli a Limoux.Le froid engourdit tout le monde,et l'inertie ne nous fait décoller quand fin de matinée.Rentrée dans le gouffre en pleine préparation de l'ouverture au public a 11H20 pour:David,Michael,Louise,Héléne,Timothé,Adriana,Dominique,Sigried.La veille deux autres c'étaient désistés...A part pour Magali et Héléne,c'est le premier pas sous terre, et la salle plongée dans l'obscurité est impresionnante.Visite de l'amont rivière jusqu'aux étroitures historiques,puis aval rivière jusqu'aux schistes.Le débit est bas, sans doute a cause du froid de canard.Ce sont des contemplatifs,et l'on ne vat pas bien vite.Aprés l'arrêt casse croûte et chant devant le gour des schistes...il faut déja revenir car le créneau horaire de la partie aménagée est très serré.C'est un peu frustrant pour certains,mais tout le monde en prend quand même plein les yeux.Sortie a 16H05.TPST:4H45.Arrét bistrot a Villeneuve avec cette très sympathique équipe.Plusieurs ont déjà envie de revenir....pour faire de la "vraie" spéléo!Par contre aucune photos...car tout le monde avait oublié l'appareil...
Prochaine sortie de ce style très bientôt avec une autre équipe habitant Puivert et ces environs...sortie qui devait ce faire le 05.02 et annulée a cause de la météo.Avis aux amateurs d'encadrement et de convivialité.Quand j'aurai fixé les dates ne pas hésiter a me contacter.

mercredi 8 février 2012

Décès de Malou DURAND

Nous venons d'apprendre le décès de Malou DURAND, figure du Spéléo Club de l'Aude. Nos pensées vont vers elle et vers sa famille. Je viens d'écrire une lettre de condoléance à sa famille de la part du Club.
Pierre Marsol que j'ai contacté pour avoir les coordonnées de la fille de Malou a dit qu'il serait bien de lui rendre un hommage via un article de journal.
Ceux qui ont des photos ou articles de l'époque peuvent me les faire passer.
Merci et à bientôt

dimanche 5 février 2012

Sortie du 04 Février 2012


GROTTE DE TRASSANEL



Rédacteur de la fiche : Alain Faure 
Participants : William, Bastien Bondouy - Solange Garcia - Christian Wallon - Eliane Ventenat - Patrick George - Daniel Constans - Véronique Rieussec - Alain Faure
Objet : Vidéo (+découverte et initiation) - TPST : 6h 


Déroulement :
Les temps de préparatifs ont été largement écourtés par -10°, l'attente en haut du I mortelle, et c'est avec soulagement que l'on retrouve une sensation de chaleur sous terre. Nous attaquons à filmer; en effet je veux avoir des images numériques de Trassanel, au moins du haut, si le courage nous attrape un jour on ira continuer en bas. Enchaînement de séquences dans le I puis descente sur le II. Nous partons vers le II bis, on découvre différemment cette galerie avec les éclairages. Retour pour casser la croûte sous le puits du I. Il est quand même 15 h. On va se garder le II pour une autre sortie. Au passage on montre les griffades et le chandelier à ceux qui ne connaissent pas. On a encore du temps on envoie donc Bastien et finalement William y arrive aussi vers la micro-galerie du crâne d'ours. Ils vont nous ramener quelques images, faut quand même être imaginatif pour le crâne. Dernière séquence à la porte Arnaud, le gour étant bien plein. On retrouve le froid polaire dehors. Difficultés pour fermer la porte à double tour, froid ou chambranle qui bouge trop.
En l'absence du photographe attitré,Olivier, pas de photos de cette sortie, j'essaye de joindre 2 ou 3 clips (bruts, non travaillés), mais qu'est-ce que c'est long!








vendredi 3 février 2012

Hard Frost Effect. On n'était qu'à 2 mètres....

samedi 4 Février 2012
participants : Henri, Laurent

On languissait l'hiver depuis Novembre; avec -15°C sur les plateaux corbièrains, il est bien installé. L'occasion était trop belle d'en avoir une fois pour toutes le coeur net concernant la suite du trou de la Pause. On se retrouve au col de la Fage vers 10h pour mettre les chaînes à la voiture, car plus haut, rien n'est praticable.
Arrivée sur le plateau de la Reilhe et plantage de la bagnole dans une congère. Il va falloir poursuivre à pied...
Le paysage est dantesque mais le temps de survie est très limité. Avec le vent, la température ressentie avoisinne les -25°C.







Pour une fois, on décide de descendre dans le trou habillé "en civil" et se s'équiper en bas. L'entrée ressemble à une glacière alpine, l'aspiration est énorme et des stalagmites de glace poussent sous terre dans la première galerie. Après quelques douleurs aux extrêmités, on part au fond. Je décide d'éliminer le bloc récalcitrant de la dernière fois pendant qu'Henri enlève quelques déblais dans le méandre d'accès.

En faisant de la fumée, je m'aperçois bien vite que tout s'enfonce vers l'aval malgré les dimensions confortables. Je suis le nuage et me retrouve dans la salle terminale du fossile puis...plus rien. De quoi devenir chèvre une fois de plus !

Je pars de nouveau à tout hasard dans l'actif du fond. Le courant d'air de cette partie d'habitude faible est aujourd'hui très sensible. Je me retrouve au point bas et le perd de nouveau. En fouillant le sol, j'en retrouve une partie dans un laminoir centimetrique qui capture l'actif à 90° et qui nous avait échappé.

Henri me rejoint et grimpe au plafond à l'aplomb de la capture. Il crie dans une microlucarne et là : echoooo.

On tient quelque chose ! Les discussions vont bon train pendant la pause casse croûte.

Retour sur les lieux. On bosse pendant une bonne heure et on ouvre un trou au plafond. Derrière, c'est tout noir. On envoie le coup de grâce...


On aboutit par une lucarne improbable en pleine paroi dans une grande salle. De celles qu'on ne trouve pas tous les jours... 30 mètres de long, 10 mètres de large et quinze de haut. Séquence émotion...depuis plusieurs mois, on n'était qu'à 2 mètres. On parvient tant bien que mal à descendre sans équiper.

A gauche, en remontant une pente raide on aboutit dans une courte galerie creusée dans les grès du Turonien avec de belles formes d'érosion. En enlevant un bloc on poursuit sur plusieurs mètres pour se retrouver devant un chaos qui ressemble étrangement à celui de la salle terminale du fossile. Le zef nous arrive en pleine figure : nous venons de trouver la capture que nous cherchions depuis plusieurs sorties. Probablement ne sommes nous qu'à quelques mètres de la salle.

Retour au carrefour. Vers la droite on descend en bas de la salle où on entend de nouveau l'actif. On le retrouve en bas d'un gros entonnoir sableux. Il sort du petit laminoir repéré à l'ancien terminus. L'étroiture ne faisait que 50 cm de long !

L'aval est encombré de quelques gros blocs issus de la salle mais on peut sonder un ressaut de plusieurs mètres immédiatement derrière. Tout le courant d'air de la cavité est réunifié et s'y engouffre...C'est plein de promesses et y'a plus qu'à...


Au retour, on aménage quelques passages avec l'autonomie restante et on planifie la suite des hostilités. On pense qu'il faut essayer de jonctionner les deux salles avant de poursuivre l'explo avec deux équipes légères, une de chaque côté. Le gain de temps et d'énergie serait conséquent.


Sortie et marche retour sans s'attarder. Même la voiture manque de ne pas démarrer mais tout se finit bien. Faute d'avoir pris l'appareil sous terre, j'ai pris quelques photos extérieures des cacades de Fourtou lors de l'expé sibérienne :













Le diable de Fourtou quant à lui se gèle aussi le cul et a allumé son foyer sous terre :





http://www.youtube.com/watch?v=ZUgUNfCleDY&feature=youtu.be



Motivant, non ?

Au final une journée qui nous a bien fait vibrer et qui en appelle d'autres...


mercredi 1 février 2012

traçage marathon

mercredi 1 Février 2012
participants : les étudiants (Elodie, Aurélie, Sarah, Cyril, Romain), Fabien, Laurent

Deuxième opus de la campagne de traçage 2012, en partenariat avec les étudiants de la fac de Toulouse. Il s'agit d'une double coloration sur les ruisseaux de Linze et de Largentière au dessus de Citou.
Débauche de matériel puisque deux points de surveillance sont équipés de fluorimètres (la source majeure de Laidoux et le trou des Bories connus pour leurs intermittences), une autre source est équipée du préleveur du CDS (la source de Bibaud), et deux autres sources mineures sont équipées de fluocapteurs (Font Romanel et la source du Cros). Le massif est cerné.

Départ de Mouthoumet à 6h du mat, à 7h on est chez Henri pour récupérer le préleveur, à 8h rapatriement du fluorimètre du Pestril et anlyse des données : toujours pas de fluo mais la conductivité s'est stabilisée à 200. Discussions passionnées avec Fab et c'est un scénario assez innatendu qui se dessine à présent. Il faudra poursuivre les investigations avant de conclure (mais ceci est une autre histoire).
A 9h30 on retrouve les étudiants à Laidoux pour installer le fluorimètre :


La résurgence est superbe et très puissante en terme de débit (égal ou supérieur au Pestril). Ensuite direction Bibaud pour se refamiliariser avec le préleveur automatique :



Fab doit rentrer et la journée continue dans les vallées sauvages du Linze et de Largentière. Après une jolie marche d'approche, injection d'1 kg de fluo dans la perte du Linze qui absorbe 2l/sec :















Dernière étape : injection de 700g de sulfo dans la perte de Largentière au retour. Ici, le débit est moindre : 1l/sec. Il est déjà 16h30 et le froid qui tombe nous incite à accélérer








Et voilà, l'opération est lancée. Bientôt si tout va bien une nouvelle avancée dans la connaissance de nos chers massifs audois.