mercredi 31 octobre 2018

Sortie découverte à Cabrespine

Dimanche 28 octobre 2018
Participants : Valérie, Serge, François, Sophie, Denis
Cabrespine : Rivière
TPST : 6h30

Découverte du Gouffre de Cabrespine pour mon frère François et Serge, pour Valérie, c'est la 1ère sortie spéléo tout court. Entrée vers 11h, on apprécie la douceur de la grotte par rapport au froid extérieur (3° le soir). Au fond du gouffre, les projecteurs s'éteignent : on est dans l'ambiance.
Progression au rythme des émerveillements et des photos dans la rivière.
Vers 13h, on entend des voix... : rencontre avec le groupe de Seb et Elodie au Gours en Etoile, ils vont ressortir. Vu le niveau d'eau, il faut ruser (et grimper) pour rester au sec dans la rivière.
Repas au sec avant les Gobelets. On poursuit ensuite jusqu'à la Vire.
Retour plus rapide, en sortant au balcon, on aperçoit les lumières du groupe d'Etienne en bas des éboulis. Sortie à 17h30.
Les impressions des participants :
Un moment en dehors du temps, un univers extraordinaire, merveilleux
entre terre, mer et espace, on ne sait plus trop où l’on se trouve !…

Et le lien de leur diaporama qui illustre bien la diversité des roches et des concrétions de la Rivière :
         https://youtu.be/VRYOfyTcDgM
Photos : Serge Bonet   Montage : François Poitout

mardi 30 octobre 2018

Mardi 30 Octobre

TPST : 3h

Découverte de la spéléo pour Léni 6 ans accompagné de sa cousine de 10 ans, de son tonton, tata et Etienne. Nous rentrons par le II et allons à la découverte des vestiges paléontologiques. A cet age là le plus dur pour passer la chatière de l'ours c'est de faire passer le casque ! La crue est passée par là, les gours sont pleins, difficile de ne pas se mouiller les pieds, les concrétions sont ruisselantes... Petit passage en haut du Ribero, au chandelier, aux griffades et demi-tour avant même d'arriver au pied du puits de jonction I – II.


Observation d'une importante occupation de chauves-souris très probablement antérieure à 12 000 ans. Concrétions corrodées, niveaux de sol riches en phosphates recouverts de concrétionnements récents...

Accompagnement Cabrespine in English


Dimanche 28 Octobre

Une équipe de 7 Belges et Hollandais, Etienne TPST : 8 h (+ Remplacement vieux cadenas Gaougnas 1 h la veille)
Alain A. n'a pu venir, Henri qui voulais le remplacer a eu un empêchement lui aussi. Comme quoi être 2 sur le coup est utile pour ne pas annuler la date, surtout quand nos visiteurs viennent d'aussi loin !
Pas de francophones dans cette équipe et finalement ça fait pas de mal de réviser l'Anglais !
Nous nous équipons dans la fraîcheur non loin d'une autre équipe : Seb et Elo vont faire découvrir la cavité à quelques proches.
Je profite des quelques pauses nécessaires pour refroidir nos amis Belges, équipés de buri polaires et combis plastifiées, pour faire quelques photos sur le cheminement.

Salle des schistes (du col vers le gobelet)
Massue (galerie des gours)
Les traces de la crue sont bien visibles dans la rivière comme dans le réseau Capdeville. Certaines zones dans la rivière sont montées jusqu'à 2 m de haut, 

Ici plus d'1m de haut, (le personnage de gauche pointe du doigt le niveau max des mousses de crue)
Passage de la vire, le niveau d'eau ne semble pas avoir été affecté par la crue !

les bancs de sédiments ont été déplacés et le niveau est encore bien haut (botes remplies dès l'aller). Il est très intéressant d'observer que certains affluents n'ont absolument pas réagi à la cure, tout comme certaines concrétions tandis que d'autres ont franchement coulé. Dans le Capdeville de nombreux balisages ont été déplacés voir emportés par l'eau. J'ai remis ce que j'ai pu mais pour bien faire il faudrait de la ficelle et des piquets, sinon à la prochaine crue on recommence... On a quelques amateurs de photos probablement un peu frustrés de ne pas avoir plus de temps. Sortie à 18 h où je croise Denis venu lui aussi initier des proches.

jeudi 25 octobre 2018

Jeudi 25 Octobre 2018: Partage de connaissances.
Avec Stoche, que je connais, et ce n'est pas, rien depuis....Octobre 1974! ça ne nous rajeunis pas...
A l'Ouest de Belvis, montée à la zone de "sef violent", LE chantier du SCM sur le secteur.
Descente de farfouillage dans le N°2. Qui est bien complexe. Le temps est au beaux, voire au magnifique, et l'entrée aspire à bête. Mais dedans comme ça ce divise bien, pas facile de localiser une suite...Un passage dans la zone haute, qui a commencé à être travaillé, me semblerais intéressant.
La caractéristique des trous de ce secteur semble être une forte ventilation, mais jamais vers le bas.
Sef violent N°2
ça laisse perplexe, mais aussi fait penser à la présence d'un ancien drain fossile bien perché. Style trou du vent du Pédrous. Équipement et descente dans "le baccantes". La plus vaste cavité. Suivant un plan de faille, mais avec quand même des traces du travail de l'eau. Et un passage joliment concrétionné. Là on passe à l'action, et dans la première salle, avancée d'un mètre après....5 tirs à la "paille". J'avais beaucoup entendu parler de cette technique, mais jamais vu concrètement. Et bien....ça ne vaut vraiment pas les méthodes plus lourdes! Car ça fissure beaucoup, sans beaucoup détacher de matière. Là aussi l'aspiration est localisée à l'horizontale vers un espace qui ne parait pas bien large. Après le casse croûte à l'aire du clot des ombres, Stoche retrouve très facilement le "carter pélut" cavité d'Albert au dessus de la piste de l'aire du sarrat de l'étreuil. Pas d'air.Je lui montre la perte fossile du carrefour de Picaussel à 857m. Stoche me montre le trou de roque blanche N°1 à droite de la piste du sarrat des loups. Jolie gueule et à l'aplomb du Chandelier, mais pas d'air. Plus au Nord une étonnante fissure au ras du sol donne après 3m étroit sur un beaux vide. Pas d'air. Je montre l'entrée des salamandres, qui aurait été connu de la SSP. Par le flanc l'on passe à la conduite forcée....qui elle aussi était connue. A noter que l'on pointe au GPS tous ces départs. Voilà une bonne chose de faite. Au retour passage aux deux trous travaillés récemment (-7 et départ d'aven). Montée à l'entrée du BA1 et passage aux "culbuteurs". Onze trous visités: 2 dedans et 9 en surface.Météo paradisiaque et paysage sublime sur le plateau. A l'image de cette bien belle journée.
Entrée baccantes
Du pain sur la planche! TPST:3H30, TPES:4H. Le puzzle commence à ce reconstituer, mais certaines énigme de ventilation restent entières. Mes excuses pour la nullité des photos....il faut que je reprenne les réglages de mon appareil....

samedi 20 octobre 2018

Romain devant la conduite forcée
Samedi 20 Octobre 2018: Entrées hautes, sur 2 front à la fois.
Tout d'abord à l'aven des salamandres, qui est en fait très facile a retrouver.
Avec Jean Luc, et bonne surprise Romain, d'Albas, que j'avais initié en Juillet.
Couplage d'une sortie d'initiation et d'une sortie désob....
Pose d'une corde à demeure pour atteindre la lucarne en bas du puits d'entrée.
Jean Luc vas nous faire un aménagement royal en élargissent la lucarne.
Explication musclée sur la coulée terminale.
Après le case croûte sous le soleil revenu, tentative d'accès à la conduite forcée par le flanc au dessus des salamandres. Je finis par retrouver la doline moussue. Mais l'accès par le bas seras plus facile.
La aussi, explication musclée et manuelle avec de gros blocs à l'entrée de la conduite forcée.
Bon souffle encourageant. Par contre au fond le tuyau ce rétrécie en plein rocher....
Même si derrière 2m étroit sa semble être passable, et buter sur un cahot qui semblerais travaillable.
ça a vraiment une très belle gueule....
De retour aux salamandres dégagements divers, et arrêt sur un nouveau barrage de calcite avec une excellente résonance derrière. Et bon petit souffle malgré l'équilibre barométrique dehors.
Affaire à suivre. TPST: 6H, TPES: 1H.
Romain a apprécié, mais est aussi demandeur de connaître de belles classiques.
Seb et Elo, quand vous me lirez....
Photos a vomir (je n'arrête pas d'être flou depuis un moment), donc pas de photos....

mardi 16 octobre 2018

Déluge sur l'Orbieu

Lundi 15 Octobre 2018
Vallées du Sou et de l'Orbieu

La date restera gravée dans beaucoup d'esprits. Les Corbières n'ont pas été en reste lors de l'évènement exceptionnel que notre département vient de vivre, beaucoup de dégâts matériels mais heureusement il n'y a pas de victimes à déplorer dans notre secteur contrairement à d'autres vallées.

Il est tombé entre 180 et 200mm en environ 5h30 sur le haut bassin du Sou, du Libre et de l'Orbieu.
Une crue-éclair nocturne...
Réveil à 5h du matin. Le voisin a 30cm d'eau dans son rez-de-chaussée, et 1m d'eau arrivant de son jardin appuie sur la porte arrière. Le ton est donné...

Rapide tour d'horizon des dégâts sur la commune, beaucoup de chemins n'existent plus...
La première vision en arrivant dans la vallée du Sou à Laroque est une voiture dans un figuier...

Heureusement le propriétaire n'est pas dedans...
Un peu en aval, l'entrée du village de Termes :


Le Sou a débordé et inondé les maisons en rive droite, le niveau est monté plus haut qu'en 2014.

Dans les gorges de Caune Pont c'est une vision dantesque malgré la petite taille du bassin versant



Pour ceux qui connaissent l'endroit, l'eau est montée jusqu'au câble de la main-courante du sentier d'accès une heure avant mon passage. Du jamais vu avec un débit d'environ 150 M3/sec.
Ici, pas de droit à l'erreur, état d'hyper-vigilance de rigueur.

La source karstique du Liadou et l'entrée du réseau de Nitable sont également en crue tout près de là, mais impossible d'y accéder.

Le Liadou (système de Nitable) se jette dans le Sou

En aval de la confluence avec l'Orbieu, la station vigicrues de St Martin bat son record de débit depuis sa création; près de 500 M3/sec !

L'Orbieu au pont en aval du Durfort
 Demi-tour car plus bas la vallée est dangereuse à parcourir en voiture avec ce débit. En aval, l'Orbieu gonflera à 1000 M3/sec à Luc. Pour comparatif, le pic de la crue du siècle sur l'Aude à Puichéric atteindra 1800 M3/sec à peu près au même moment.


Petit détour au retour par la source de Montjoi, habituellement assez longue à réagir aux crues, mais qui cette fois fait exception à la règle quelques heures à peine après le déluge. La turbidité est importante, ce qui n'est pas habituel non plus.


Vignevieille et St Pierre sont également en crue, mais le pic ne sera atteint que 10 heures environ après le pic de crue de surface.
Découverte également d'une source tiède qui n'apparait que très rarement, sur les renseignements d'une habitante de Montjoi.
Cette source limpide d'environ 18°C se situe au contact du Silurien entre la source tiède de la Sablière et la captage de Montjoi et confirme l'existence d'un aquifère profond qui subit un important "effet piston" sous la pression de l'eau rentrée subitement dans le karst.

Pour finir, deux vidéos du Sou à Caune Pont et de l'Orbieu au pont de Vignevieille en amont de la confluence avec le Sou :



Eric est prèt pour la grande tyroliène. Au fond, le commandant Philippe Fabre.
Fin de la rivière
En vert: Nadège, l'un de nos deux nouveaux CT, place aux jeunes...
Le grand gour
Tyroliène à la vire
Retour pieds dans l'eau
Sortie de la galerie des Domes
De la cohésion et de l'efficaclité
La chaotique galerie des Domes
Démarrage évac 1
Le point chaud
Pose d'un poste de transmission: la collaboration entre le SSF et les Pompiers...
Samedi 13 au Dimanche 14 Octobre 2018: Manoeuvre de validation à Cabrespine.
A l'origine régionale, puis sur désistement de certaines huiles du SSF devenue départementale.
Validation des compétences CT de Lionel et Nadège. La nouvelle génération.
Une trentaine de participants dont 7 ariègois. Que j'ai plaisir à retrouver comme Julien Fouquet.
Je suis déclenché par le CODIS (stoche) à 10h45 et arrive sur zone à...12H après avoir subis des bouchons infernaux dans le secteur carcassonnais...Rentrée dans la "gare"(la grotte aménagée!) à 14H45. Avec "gribouille" et Muriel. Deux pompiers spécialistes des transmissions. L'on est la première équipe et l'on avance bien. Mais c'est tellement de boulo de bien positionner ce maudit filaire, pour que personne ne l'accroche, que plusieurs équipes nous rattrapent et nous doublent. Pose de 5 postes de spéléphones: en bas des éboulis, à l'entrée de la salle des schistes, aux gobelets, à la sortie des grands gours et enfin en bas du réseau Capdeville. Ce qui doit totaliser pas moins de....3km de fils! Nous ai donné l'ordre d'arrêter, car ça retarderais le teaming....et de toute façon l'estimation avait été très mal fait puisque l'on avait presque plus de fil!Tout marche a merveille et c'est l'essentiel. Je suis détaché de l'équipe pour partir chercher l'info du bilan médical de la victime (François en premier cobaye), positionné dans un point chaud entre le débouché de Matte Arnaude (siphonnant) et les dômes. Du beaux monde participe: Jean Marie (le toubib), Annick, Michel de Narbonne, pour l'équipe ASV. 2quipe évac 1: Lionel chef d'équipe, Michel, Guillaume, Flo Guillot, Flo tout cour..., Julien, Fred, Eric, Denis.Je dois revenir au derniers spelphone pour demander l'autorisation au PC et je reviens au pas de course confirmer l'info....je suis bien content de souffler un peu en ne portant pas...pas de soucis de toutes façon avec le gabarit de certains!De retour avec mes collègues pompiers, je reprend ma place de reenrouleur de fil. Et je loue la patiente et le professionnalisme de mes 2 collègues qui doivent sans cesse batailler avec ces maudits tourets. Plus mal commodes tu meurt...Au point que gribouille un peu sur les rotules chute lourdement sur des lames saillantes dans un rapide. Pas malin de ne pas relever, alors que l'on est au turbin depuis le début! Avant les gobelets l'équipe evac2 prend le relais et j'y distingue: Seb, Jean Luc, Laurent et..... Encore que des costauds...En rebobinant l'on ce rend vraiment compte que l'on a tiré beaucoup de fil....Flo tout cour a pris la place de François dans l'inconfortable civière. En bas des éboulis, c'est Eric qui si met, et il dois un moment ce séparer de sa chère scurion toute neuve. Il est prêt pour la grande lévitation sur tyrolienne assurée par le GRIMP 11. Et inaugurée il y a maintenant 22 ans. Je met le turbo et suis dehors à 24H45.
TPST:11H. Au PC ils n'ont pas pitié des vieux!Repas sympathique grâce à la précieuse logistique pompiers. Merci Max (un ancien du CLUB)
Courte nuit réparatrice dans la partie basse de la zone aménagée. Merci Philippe.
Débrefing positif Dimanche vers 10H. Une manoeuvre réussit.
Pas de photos car toutes ratées.
ça me rappelle mes premières manoeuvres!
A la demande de François, je suis en train de faire l'historique de mes participations au manoeuvre depuis 1976. Soit 8 ans après la création du spéléo secour audois par Pierre Clottes et Daniel Cavaillès.

Crues de l'Aude et de l'Argent-Double

Lundi 16 octobre 2018
Participants : Denis et Sophie

Comme après chaque épisode de pluie forte et continue (toute la nuit), Azille devient une île : les routes sont coupées, mais le village est préservé. D'autres n'ont pas cette chance, comme Puichéric ou Trèbes.
Vers midi, la pluie a cessé, nous prenons la route de La Redorte pour voir l'Argent-Double depuis le pont.
Au loin, le pont avant La Redorte. L'Argent-Double a débordé et passe à côté (rive g.).
Au début on croit qu'il n'y a pas beaucoup d'eau. Mais au bout, il y a plus de 60 cm avec un fort courant. Même à pied, il vaut mieux ne pas passer.


Demi-tour...Il est 12h15.

Même photo à 17h30 : l'eau a disparu, le talus de la route a été emporté.

 L'Argent-Double à 17h40. Dire que le niveau a baissé depuis ce matin...
Il y a encore une semaine, le lit était sec.


Nous traversons La Redorte pour aller voir l'Aude. On voit au passage que le canal du Midi a aussi débordé.

Cherchez l'erreur... La péniche est restée sur le quai, les herbes et roseaux pris dans son gouvernail montrent que l'eau avait tout envahi. Le restaurant voisin a de gros dégâts.

 Vu du canal, le carrefour de la minervoise. De mémoire d'habitant, l'Aude n'est jamais arrivé jusque là.
 Normalement, le fleuve est invisible, il coule à droite des grands arbres.

 A gauche, le pont vers Castelnau.
Torrent avant le pont.


 Si, si, c'est la route...

Contrairement aux apparences, le courant est fort. Deux dangers : le courant difficile à estimer, et la profondeur, invisible. 
Nous rentrons impressionnés par la puissance des crues, en pensant à ceux qui ont subi des dégâts matériels ou pire, la perte d'un proche.



jeudi 11 octobre 2018

Des pisteurs dans l'Aldène

Dimanche 07 octobre 2018
Conférence de Philippe Galan et du groupe de chercheurs du projet "Tracking in caves".

Salle des Fêtes comble dimanche dernier à 17h30 pour la conférence organisée par nos amis spéléos de Cesseras.
Introduction sur l'historique de l'Aldène par Philippe Galan. Puis intervention de deux archéologues allemands de Cologne, à l'origine du projet en lien avec les 3 pisteurs de brousse namibiens. Ces pisteurs sont capables de "lire" des empreintes de pieds au sol, tout comme un géologue reconnait les roches. Ils sont d'ailleurs embauchés pour des chasses privées, ou par l'armée. Leur procédure est très méthodique : longue observation, échange entre eux, et signalement au laser d'une "piste" trouvée, c'est à dire d'un individu repéré parmi les 400 pas de la grotte.

A l'inverse des relevés archéologiques statiques, leur vision est dynamique : ils peuvent suivre l'individu, et bien plus encore...

Quelques exemples de ce qu'ils ont vu :
- une trace de femme qui portait un enfant sur son dos
- un enfant qui est entré lentement, mais ressorti en courant
- des femmes qui étaient plus chargées en  sortant qu'en entrant
- l'âge des pas va de 6 ans à 40 ans...

Ils n'ont vu la cavité qu'une semaine et seulement 1/3 de la galerie, mais déjà Philippe Galan est très impressionné par leur savoir-faire et les perspectives de cette approche.

Première conclusion :
 - Il y a 9 000 ans, la  cavité a été explorée méthodiquement sur plus de 500m par un groupe d'individus qui a visité toutes les galeries annexes à l'aller, parfois en grimpant, parfois en rampant.
- Ils n'avaient pas  un éclairage chacun.
- Ces explos étaient faites en famille.

Bon, ces préhistoriques, c'est à se demander s'il nous ont vraiment laissé des premières...


mercredi 10 octobre 2018

Mercredi 10 Octobre 2018: Et 4 de plus...
Comprenez 4 entrées potentielles de plus du Chandelier...
Avec Laurent et Jean Luc. Dans la zone du Sarrat de l'Etreuil. Tout d'abord, équipement rapide de l'aven repéré il n'y a pas longtemps par Laurent. Belle entrée non loin d'une perte temporaire. P12 donnant sur une salle sympathique....sans la moindre trace au sol..A part la présence de très nombreuses salamandres....Amusant: la salamandre était l'animal fétiche de François 1er. Et dans la symbolique signifiait: renouveau et renaissance pour aller de l'avant! Tout un programme!L'on remue quelques blocs au point bas. Mais il apparaît vite évident que la suite serait par une lucarne en hauteur à l'aplomb de ce point bas. Ayant au départ envisagé
une tentative en libre, je me ravise et bien m'en prend car aucune prise ne tiens...
En pendulant avec la corde du puits et aidé par 2 goujons, j'arrive a me rétablir sur une margelle glissante. Une lucarnette à ouvrir crache un bon souffle. Une heure et demi après coup de piquette, et masette burin, l'on pénétre dans une petite salle bien occupée par les concrétions. Retrouvé l'air est un jeux de piste peu aisé, que Laurent finis par solutionner. En bas et tout droit au fond, un petit espace crache un excellent souffle. Un beaux chantier en perspective.Pour cet aven des salamandres... Motivant vue la situation pile poil à l'aplomb du terminus temporaire du 4 du Chandelier. Terminus sur une vaste cheminée avec un actif temporaire juste avant....TPST:3H. Casse croute au soleil près de la perte temporaire. Puis retour au départs plus au Sud, que j'avais aussi relocalisé. Séance musclée de désenclavages de blocs bien coincés. Avec entre, un compost de feuille de first qualité. Descente, juste assuré sur poignée dans un beaux méandre. En amont impressionnant mur de blocs correspondant au fond de la doline. En aval une étroiture en hauteur pour les maigres donne sur un espace. Une lucarnette au fond crache un bon souffle, mais la suite en méandre semble bien maigre. 10m à l'Ouest le départ d'aven crache aussi du souffle, et il doit s'agir du méme trou . Mais ce ne sont vraiment pas des objectifs prioritaires....Pour finir, Laurent nous montre plus à l'Ouest sur le flanc d'une superbissime doline, entièrement tapissée de mousse, une conduite forcée plongeante. De très belle facture et ventilée...Je pense que cet hiver l'on n'auras pas le temps de s'ennuyer!TPES:3H

JNS : Trassanel

06 et 07 octobre 2018
Grotte de Trassanel

Samedi matin : Steve, Denis avec : Hélène, Marina, Christine, Brice , Félix.
 Réseau II jusqu'au Cierge. TPST : 2h45.

Samedi après-midi : Steve, Eric, Denis avec : Benjamin, Barbara, Charles, Sophie, Nathalie, Corinne, Jean-Baptiste, Jazz (10 ans).
 Réseau II  jusqu'au Gours des Cristaux. TPST : 4h.

Dimanche matin: Etienne, sa collègue DE, William+amie, Eric avec : Gilles, Gabin (8 ans), Bérengère, Pierre, Anaïs, Charlène, David, Duncan, Zoé, Maïwen.
Traversée I - II. TPST : 4h30.

Félix ancien du club, est tout heureux de retrouver Trassanel.
Les participants sont émerveillés des beautés de la cavité.
2 d'entre eux auront le privilège de passer l'étroiture pour aller voir le  crâne d'ours : Brice, adulte profilé, et Jazz qui profite de ses 10  ans.
Ambiance conviviale et bonne motivation des participants.

Photos de Brice et Félix (groupe du samedi matin).

Félix, Christine, Brice, Hélène et Marina au passage de la main courante avant le Cierge



Félix, Brice et Steve

Brice, l'homme qui a vu l'ours...