jeudi 28 avril 2011

Aven Yves : Déséquipement et escalades.



Lundi 25 Avril 2011
Aven Yves
Jean Michel, Jean Marie

TPST : 10 heures  Première : 20 mètres





Objectif (s) : terminer les escalades de la salle du secours, en lever la topo et déséquiper.

A mi-chemin coup de fil à notre Président et néanmoins ami pour récupérer le matériel topo. Et là ENORME mensonge !!! Ritonnade spéciale , premier choix !!! « Pour mentir bien on doit mentir grand » paraît-il. Hommes politiques audois, attention, si Riton entre en scène vous serez battus à plate couture… Henri je t’aime bien mais je préfère quand tu ne me prends pas pour un couillon.

Nous arrivons donc sur site, sans matos topo, et descendons vers 10 heures. Vers 11h30 nous sommes dans la salle. Nous montons l’escalade d’Henri, équipée jusqu’au sommet. Elle est borgne comme avait dit JMichel qui l’avait terminée lors de sa sortie précédente. Elle ne présente aucun intérêt et un simple schéma suffira pour la topo ; qui de toute façon ne sera jamais dessinée. Nous déséquipons la totalité et récupérons la corde

Nous passons aux choses sérieuses : terminer l’escalade sylvanojeanmichelienne juste au dessus du puits d’accès. JM n’est pas très en forme.



Préparation du matos d'escalade
Départ au dessus du puits d'accès (en arrière plan)




Montée vers la vire
Arrivée au fractio en surplomb

Il arrive au dessus de la vire et retrouve la pèche. Deux goujons de 6 sur des plaquettes faméliques, nettoyage de la boue sous les semelles et tentative de passer la corniche en libre. Du mou, du mou, du mou… J’ai du mal à dérouler la corde pour suivre son rythme. S’il glisse il prend un vol mémorable ! Il passe et se retrouve sur un palier hors de vue. Casque bas !!!

JM mettra 2 goujons sur sa droite avant de passer au pas de course la corniche concrétionnée sur la droite ; 15 mètres plein pot au dessus de la salle
J’avoue m’être bullé sur cette corniche au dessus de la salle et du puits d'accès, même avec ma poignée et mon bloqueur !
Au dessus la galerie devient une faille, pincée à une extrémité mais qui monte de l’autre coté par une magnifique coulée blanche. Jean Michel poursuit et s’arrête 2 mètres sous un croisement, faute de plaquettes. A droite ça ressemble à un piège à con (coulée qui rejoint le plafond) ; à gauche itou. Mais il faudra quand même aller voir :


2) partie de l'escalade sur une magnifique coulée blanche. Il reste 2 goujons à poser avant d'arriver à une faille perpendiculaire


Nous redescendons et récupérons le maximum de matériel. Même chose tout au long du parcours de sortie : cordes inutiles, matos divers.
Nous ressortons à 20 heures chargés comme des mules. Nous sortons aussi la corde du puits d’entrée pour la nettoyer (matos chez JMichel). Un orage terrible accélère notre retour à la voiture. Il daigne heureusement attendre notre arrivée pour éclater.

Au total :
pas mal de matos récupéré
une escalade à terminer (attention l’avant dernier point est béton, mais le dernier est fixé à un plaquette en voie de fissuration)
il reste encore une escalade que personne n’a débutée
quant à la topo on la laisse pour une génération future.

Conférence sur les mines médiévales de Cabrespine





Vendredi 23 Avril 2011
Salle des fêtes de Cabrespine

Philippe, Pauline, Claire, Christiane, Jean Claude, Etienne, Jean Marie







Castrum de Cabrespine et sa vallée







Pas de Monserrat, ornières des charrettes montant les minéraux

Niche taillée, base d'une habitation du castrum

Passionnante conférence sur les mines médiévales et le castrum de Cabrespine récemment dégagé. Suivie par un excellent apéro-repas organisé par Philippe. Ballade sur place le lendemain.


"rue" principale du castrum
Structure excavée, taillée dans la roche : base d'une habitation

mardi 26 avril 2011

Week end


Samedi : poursuite des travaux à la grotte Violette pour Henri, Patrick, Jean François, Eric et Laurent


Une bonne partie de la journée est consacrée à l'élargissement et au déplacement des remblais qui occupent tout le bas du ressaut. Celui-ci était en plus agrémenté d'une douche personnalisée puisque dehors il était tombé des cordes dans la matinée...


Nous pouvons enfin franchir le verrou de blocs : nous nous retrouvons devant la coulée vue la fois précédente. Le méandre qui suit n'en est pas un : nous sommes parmi de très gros blocs cacités avec de nombreuses concrétions anciennes, la cavité s'assainit nettement. A gauche et au dessus, quelques vides, mais le plus évident est à droite où on peut voir sur 4 à 5 mètres un départ pénétrable avec le courant d'air.


Avant de pouvoir y aller, il faut organiser le morcellement de la grosse coulée qui barre le passage. Nous nous y employons avant de remonter.


La suite dimanche 1 Mai, gamattage en perspective mais nous espérons une avancée notable.




Le lendemain, accompagnement d'un groupe de Laroquois dans Cabrespine par Jean Claude, Félix, Fabien, Laurent et Christelle.


Journée très physique pour ces non spéléos qui parviendront presque tous jusqu'au réseau capdeville. Douleurs et courbatures en perspective...


Nous en profitons pour relever le fluorimètre de Fabien placé dans l'amont du réseau pour pister le traçage des vents d'anges; une mauvaise surprise nous attend : un disfonctionnement a empêché le relevé des valeurs. Dommage de finir sur un échec après autant de réussites depuis Janvier.


Nous allons essayer de refaire ce traçage dans le courant du mois de Mai.


vendredi 22 avril 2011

grotte violette : sortie de trémie en vue


mercredi 20 Avril 2011


participants : Patrick, Henri, Eric, Christophe, Laurent


TPST : 7h ; 5 m de première



Nouvelle séance de travail à la chaine pour sortir les remblais de la purge de la sortie précédente.


Le vide pénétrable entrevu lors de cette sortie est atteint en début d'après midi. En fait nous arrivons par un laminoir dans un petit actif temporaire. L'amont est impénétrable au début, on voit un vide au delà mais sans courant d'air.


Celui-ci est concentré sur l'aval qui est encombré de gros blocs arrivés du plafond. Parmi ceux ci, des concrétions massives anciennes remaniées. Deux nouvelles éclaircies du paysage sont nécessaires pour apercevoir la suite : au delà d'un dernier verrou de blocs, il semble que la trémie se termine, l'actif s'engage dans un méandre aux parois saines. Une coulée de calcite arrivant de la gauche empêche de bien voir après 2m mais on y croit...


Le problème réside maintenant dans le stockage des remblais qu'il va falloir remonter jusqu'à un puits borgne situé plus haut. Prochaine sortie samedi et il faudra être nombreux.

mercredi 20 avril 2011

Pas de miracle à la Pleine Lune



Samedi 16 Avril 2011

Pleine Lune
Jean Michel, Guillaume, Sylvain, Jean Marie
TPST : 12 heures


Descente vers 10 heures. Au chapitre « oublis » signalons mon appareil photo et les bottes de Jean Michel, ce qui aurait pu nous coûter l’entrée au resto dans la soirée. Rien pour Sylvain ce qui est assez rare pour être mentionné.
Nous arrivons rapidement à la salle des Catalans.
Je pars avec JMichel vers le siphon de sable. Les crues du mois précédent ont totalement mis en charge la salle des Escalopes et la galerie qui y mène : aucune trace de pas dans la boue et le sable. On aurait l’impression d’être en 1° si ce n’était la présence de la ligne de tir à moitié enterrée sous la boue. Le sable est en parti retombé et nous devons le remonter pour dégager le passage. Jean Michel se faufile et commence à me passer les blocs, que je remonte du bout des bottes. Le tir a été très efficace. Le dégagement d’un gros bloc permet de voir la suite : étroite sur 3 mètres en légère pente descendante. Il n’y a aucun courant d’air. Siphon ? A revoir en fin d’été.
Guillaume et Sylvain remontent la corde laissée en place par Henri il y a une décennie. Ils remontent au dessus dans une diaclase boueuse et s’arrêtent dans une cheminée fermée par des blocs terreux. Nous nous retrouvons tous à la salle des Catalans. Jean Michel remonte en déséquipant tout ce qui est superflu. Même le seau de maçon… Il ne reste plus qu’une gamate, quelques chambres à air de carbure ; et une bâche.
J’accompagne Sylvain et Guillaume dans leur entreprise de désob par le bas… Je comprends qu’ils aient cherché le matin dans ce dédale de bouillasse, mais quant à y revenir … Comme dit Guillaume : même si on trouve quelque chose là, qui y reviendra ? C’est une horreur totale loin devant la galerie Verdun ou le fond de l’aven Yves. Sylvain qui désobe franchit sa cheminée mais sans résultat net.
Nous rentrons tranquillement après avoir déséquipé cette escalade et la corde descendant au lac de boue. Nous ne laissons que la corde de la salle des Catalans pour revoir notre point bas par temps sec.
Sortie, en forme, vers 22 heures.
Nous sommes tentés d’aller faire un tour à Toques et Clochers à Limoux mais préférons rentrer à Carca. Parler d’entrecôte nous a donné faim. Nous tentons 2 restaus qui nous refusent, prétextant de l’heure tardive. Le 3° est ouvert mais un panneau « Tenue correcte exigée après 22 heures » tempère notre enthousiasme. Nous cachons Jean Michel pied nus dans ses chaussures de ville clapotantes de bouillasse.  Ca passe…  Fin de la soirée sur l’entrecôte rêvée.

mercredi 13 avril 2011

coloration au trou des vents d'anges


mercredi 13 Avril 2011


participants : Patrick, Henri, Christophe, Laurent



Journée marathon pour ce dernier traçage de la campagne 2011.


Départ à 7h pour rejoindre Fabien du bureau d'études d'Axat qui a la gentillesse de nous prêter un second fluorimètre. Le premier a déjà été placé à la résurgence du Pestril à Lastours et le but du second est de contrôler un éventuel passage du colorant dans la rivière souterraine de Cabrespine depuis la bande calcaire de Citou.


Après récupération de l'appareil, direction la grotte aménagée de Cabres. où je rejoins Christophe. Nous faisons un raid éclair jusqu'à la rivière en bas de la salle des éboulis et mettons le capteur en route. Sortie vers 10h30. Patrick et Henri nous attendent sur le parking. Nous montons sur le massif d'en face et prenons un bref repas à l'extérieur avant de s'engager pour le gros morceau de la journée : le trou des vents d'anges et plus précisément l'actif de -340.


La descente se fait à un bon rythme mais nous constatons au passage que quelques dégradations (volontaires ?) ont eu lieu dans la partie concrétionnée.


A 14h30 nous sommes à pied d'oeuvre et réalisons le mélange de fluo. Le tout (1,5kg) est injecté à 15h dans l'actif qui donne environ 4l/sec. Patrick qui patauge un peu en aval du point d'injection s'impregne de colorant des orteils jusqu'aux fesses (en plus des narines puisqu'il en avait sniffé un peu lors du mélange). Gageons qu'il lui faudra plusieurs jours et pas mal de douches avec gant de crin pour venir à bout de ses nouveaux tatouages...Il faut dire qu'il vient de pulvériser son propre record de profondeur et qu'il convient donc de remonter avec quelques souvenirs.


Nous ressortons du trou vers 18h. Les jeux sont faits...bientôt nous aurons solutionné une nouvelle énigme si tout se passe bien. Nous allons savoir si une rivière autre que celle de Cabrespine et drainant la bande calcaire Citou-Pestril existe bel et bien au sud du massif, sous le réseau de Trassanel. Les infos inédites sont prévues à la fin du mois.

mardi 12 avril 2011

sortie express Mateille,Mardi 12

HENRI accompagne une équipe du Grimp11 à l'aven de la Mateille.
Sont de la partie:Philippe Fabre le commandant et les pompiers:Stéphane,Caroline et Grégory.
Comme à chaque sortie là....temps exécrable sur le plateau...Toute l'équipe découvre le trou et l'apprécie.Descente à -88 et dans la galerie de -62.Un assez important essain de chauves souris sqate le plafond...et commence a s'agiter a notre approche.Bonne petite sortie de pratique pour cette sympathique et jeune équipe(moyenne d'âge:30 ans):descente et remontée de belles verticales,franchissement de failles en oppo....et même:remontée à l'échelle(ça existe encore!!) en auto-assurance...Pas de visite du réseau "vivencia"(découverte de Février),l'éclairage d'Henri commençant a faiblir...mais récupération de bonnes longueurs de cordes...ce qui est toujours ça d'utilisable...Avis aux ceus qui voudraient découvrir le relevé topo dans cette belle et propre cavité:il reste la galerie de -60 a relever, et le nouveau réseau ou un bout de corde est encore a récupérer.Une impressionnante colonie de salamandre est présente en bas du puits d'entrée:ça ce reproduit sévère chez ces bestioles...en Février l'on en avait vue ....que deux!L'on a même aperçue un escargot...qui entamait vaillamment la remontée du P33...a l'heure ou j'écris il ne doit pas encore être sortie!!!TPST:3H

dimanche 10 avril 2011

Escalade au Calel

Samedi 09 Avril 2011
Séverine, Claire, Guillaume, Jean Marie et Sylvie, Thierry, Frédéric (Sorèze)
TPST : 7 heures

Rendez vous au dessus de la carrière de Sorèze. Temps fabuleux pour une fois.
Nous descendons vers 10 heures. Le but est de rééquiper une escalade réalisée il y a 25 ans par Thierry. Séverine préfère rapidement remonter craignant qu’une glissade déclenche un accouchement … Sage décision : l’évènement nous aurait valu la une des journaux, mais on s’en passe bien.

Franchissement d’une voute mouillante et nous voilà au bas de la coulée à équiper. Claire remonte rejoindre Séverine au soleil. Guillaume se lance. Pas très sur au départ puis de plus en plus à l’aise. Je le rejoins sur un replat à une quinzaine de mètres au dessus du ruisseau. Il en reste bien autant. Au fur et à mesure de la progression le plafond marqué par un superbe chenal de voute devient de plus en plus beau. Guillaume arrive à la galerie supérieure (dite Pouget) une bonne trentaine de mètres au dessus de son point de départ. Nous le rejoignons et là surprise : magnifique galerie concrétionnée : on a du traverser la montagne noire sans nous en apercevoir ! Cette galerie est digne du minervois : aragonite, coulées, draperies…
Nous trouvons un orifice ventilé. Thierry est certain d’y être descendu il y a 25 ans et qq kilos en moins et avoir découvert un lac suspendu. Nous apercevons un belle salle 5 ou 6 mètres plus bas. Guillaume tente de forcer le passage mais même sans baudrier la chatière se révèle trop étroite. Un agrandissement s’avère indispensable. Nos amis sorézois nous inviteront quand ils s’y attaqueront.
Il serait intéressant de tenter également l’escalade de la partie opposée de cette belle galerie. Il n’y a aucune raison que ce conduit ne continue pas de l’autre coté du ruisseau.
Redescente agréable et visite du reste de la cavité qui paraît bien terne et sombre après cette galerie exceptionnelle pour ce réseau.
Nous ressortons vers 17 heures.

lundi 4 avril 2011

Grotte violette : un cran plus bas


Dimanche 03 Avril 2011


participants : Jean Michel, Jean Luc, Henri, Laurent


TPST : 8h ; 30 m de première pour -16 de profondeur en 2 sorties



Nous nous retrouvons un peu avant 10h sur le plateau de Lacamp dans un marécage atmosphérique digne de Londres. Brouillard épais, pas un souffle de vent, température extérieure identique à celle de sous terre.


Nous passons rapidement dans la poche visualisée la semaine précédente après une première purge : nous sommes au sommet d'un ressaut encombré de gros blocs. Le travail à la chaine se met en place. Nous descendons au rythme des fragmentations assistées entre une paroi à gauche et une trémie de très gros blocs à droite.


Malgré des conditions très défavorables, le courant d'air est suffisant pour évacuer les gazs rapidement. En milieu d'après midi, un départ de galerie s'amorce vers la gauche; nous creusons une heure dans cette direction avant de s'apercevoir que c'est une fausse alerte : il s'agit d'une arrivée d'eau. Nouvelle purge dans le sens opposé, nous atteignons le bas du ressaut. De vieilles concrétions pendent et sont à moitié immergées dans les alluvions du ruisseau temporaire.


A plat ventre, nous visualisons la suite : derrière le bouchon d'alluvions, il y a du pénétrable à moins de 2m, la cavité semble s'horizontaliser et le courant d'air est là. Mais il est déjà presque 19h et il y a encore du travail, nous laissons la suite pour la prochaine sortie. Nous avons gagné 4m de dénivellation depuis ce matin et sommes à -16. La galerie entrevue semble partir vers le nord en suivant le pendage.