dimanche 31 mars 2019

Les covertions.
Pilastre effondré de la "nouvelle" salle.
Bon débit
Déséquipement
Retour au someil
Faux plancher

Dimanche 31 Mars 2019: Un peu de classique.Las Goffias.
Bien que bien crevé de la veille, je retrouve Romain à Couiza. Il a faillit confondre Bélesta près de Caramany et....Bélesta en Ariège!Covoiturage dans sa voiture. A Bélesta (celui de chez nous!) arrêt café à la boulangerie.Sur le bord de la route, rencontre de Jano Bayot qui a l'air séduit par notre conception (apéro-saucisses) de la désobstruction a Vernouze! Vers les 10H45 Elodie prend les commandes pour équiper le puits principal de l'ultra classique du plateau. Je descend à coté, mais je n'ai pas beaucoup à intervenir, car le niveau technique fait plaisir à voir. Seb fait réviser les fondamentaux à Romain, et ils suivent juste derrière. Comme j'ai oublié d'équiper en double, je remonte le puits et pose une deuxième corde. Puis je leur montre notre première de il y a quelques années. C'est toujours aussi brillant et les balises n'ont pas bougé. C'est impressionnant de voir tous ces gros pilastres effondrées et recalcités. ça donne une idée assez vertigineuse de l'ancienneté de la phase de creusement en régime noyé!!Visite jusqu'au bout du réseau principal  avec équipement du toboggan après le "monument". Toujours par Elo. Casse croûte sur une "table" prévue à cet effet. De retour au puits, Seb fait travailler les convertions a Romain, alors qu'Elo est remontée profiter du soleil. Je vais voir l'autre extrémité qui serait d'azimut sud-est ..Et qui donc devrait recouper le flanc raide...Ce trou de la Goffias est vraiment très ancien.Coup d'oeil à l'autre entrée (majestueuse), qui feras l'objet d'une prochaine sortie d'initiation- balade. A la descente coté droit de la piste, qui a été élargie grave, Seb descend dans un petit trou avec un P8. Une bien sympathique sortie. Qui a hélas motivés bien peu des gens contactés.....Pour finit, je fait découvrir Fontestorbes a Romain. Rencontre d'un ancien spéléo copain de....Patrick Géa...Le monde est petit!
Mais c'est tout neuf!
TPST:4H.

samedi 30 mars 2019

Séance hebdo (et abdos) à Vernouze

Samedi 30 Mars 2019
Perte de la Vernouze
Participants : Jean-Luc, Denis, Henri, Dom, Laurent
TPST : 7h30

On arrive sur place alors que Jean-Luc est déjà en action avec la tronçonneuse pour confortabiliser le chemin d'accès.
Comme on est assez nombreux, il y a une équipe sur le trou principal et une autre sur le trou supérieur qui pourrait s'avérer utile en cas de crue. Sur ce dernier, on parvient avant midi à une jonction de principe lorsque de de petits cailloux arrivent par le plafond sur l'équipier du trou principal. On en restera là pour le moment mais c'est bon à savoir.

Dans le chantier, on va se relayer toute la journée sans devoir sortir le perfo de son étui. En effet, au niveau du petit seuil atteint la dernière fois, les dimensions anté-remplissage s'agrandissent, l'air arrive de plusieurs endroits, mais on peut vider les alluvions entre deux parois qui se dessinent de plus en plus et nous amènent vers une suite subverticale.
La cavité d'origine commence à apparaitre, les contours sont soit des parois soit de très gros blocs stables très corrodés.
Bilan de fin de séance : optimiste, on a l'impression que ce bouchon devrait lâcher assez rapidement vers le bas si on s'y tient.
L'air arrive de trois endroits confinés presque remplis, on se demande comment il passe. Curieusement, une mince fissure en paroi gauche montre une pression d'air supérieure, peut-être un passage plus direct hors alluvions.
Il faudra être trois minimum pour la prochaine, idéalement quatre.

dimanche 24 mars 2019

Complément Vernouze. 
Et une murette de plus!
Il ne fume plus....quoi que!
En matière de photos printanières.

Quelques mètres dans les bronches de la Vernouze

Dimanche 24 Mars 2019
Trou de la Vernouze
Participants : Jean-Luc, Julie, Daniel, Henri, Dom, Laurent
TPST : 7h30

Météo idéale pour une séance désobstruction proche de la surface. Le matin, rencontre avec les sympathiques propriétaires de la ferme voisine, puis début des hostilités dans la perte.
Courant d'air plus faible mais avec encore des alternances le matin, puis tendance au souffle. Travail dans le dur toute la matinée. Daniel teste les petits trous alentours avec plusieurs recettes chimiques de fumigène. A réserver aux zones de surface ou au très grands volumes...

Ca soufflotte froid quelques mètres à côté du trou principal

A midi ça tourne mal avec moultes saucisses grillées et breuvage adéquat. Pas de bonne augure pour la suite de la journée.


Il n'y aura pourtant pas de sieste au soleil. Dans la cavité, nous parvenons à un seuil au delà duquel il y a beaucoup de terre et de blocs, donc augmentation de place potentielle. Nous sortons quelques "monstres" et le ballet des gamattes reprend. On trouve plusieurs vestiges emportés par les crues et encastrés entre les vides. Nous gagnons plusieurs mètres, ça commence à ressembler à une cavité.

Travail vers la suite. Le bloc jaune visible en haut à droite est un filon insoluble.
On arrête vers 18h mais ça se creuse à présent plutôt bien. La suite est multiple : un faille descendante à droite dans le dur et deux lucarnes en face et à gauche dans les blocs et la terre en zone plus instable. Tout est ventilé; bref, c'est probablement tout droit...
Journée très agréable, dans la bonne humeur. A poursuivre avec les mêmes ingrédients.

La digue de protection prend forme

Samedi 23 Mars 2019 l'après-midi: Trassanel, descente conviviale et technique.
Ils ont échappé au piétinement.
Je retrouve à la base après 10H: Seb et Elo, Dominique et Denis. Tout d'abord marquage de la nouvelle corde de 115m pour le puits Ribero. Daniel Mas passe nous voir.Rentrée dans le 2 vers les 12H. Place aux jeunes, et Elo commence à poser la nouvelle corde, en détachant l'ancienne. Puis Denis et Seb prennent le relais vers le grand déviateur. Je suis en doublant la plupart des amarrages. 8 amarrages relookés en tout. 4 spits posés, 1 AF, 2 spits déjà en place, 1 goujon déjà en place. Il n'y a jamais eu autant de monde dans le Ribero pour améliorer l'équipement!L'on finis les cuisses bien entamées par le harnais. Et petite ballade dans le 3 coté Nord- Est et avec Denis coté Sud- Ouest.
Mais qu'elle donc est secte? Des extraterrestres!?
Je pense qu'après bien des séances de relookage au fil du temps, cette fois ci l'équipement devrais être définitif.
Un certain nombre de spits plus loin!
Très sympathique séance collective, ou chacun à pu pratiquer et apprendre. Et mieux découvrir pour certains notre ultra classique de référence. Mais c'est bien connu, les références sont indémodables....
corde dynamique, broche collée, spit, dyneema, corde statique.
Non non, le fantôme de Ribero ne nous a pas volé nos gants, mais son esprit est toujours là.....A la sortie, magie du panorama pyrénéen.
2 époques, 2 techniques....
TPST:7H
Préparatifs

vendredi 22 mars 2019

Desob au SP4

Jeudi 22 Mars 2019
SSP: Anthony, Paco, Lionel, Rémi
SCA: Sébastien
TPST : 12h

Une invitation pour aller gratter au fond du fameux SP4, ça ne se refuse pas. Nous atteignons les salles du fond en 1h40. L'équipement en place commence à accuser le poids des ans, quelques connecteurs sont à remplacer. Paco et Lionel partent topographier et déséquiper une grande escalade, le reste de l'équipe file au fond pour désobtruer un boyau descendant. Le chantier avance à l'huile de coude et à la piquette. On atteint un niveau de galets bien ronds, certains de la taille d'un poing. Pas de zeph, contrairement à ce qui a été noté lors d'une sortie précédente. Peut-être un siphon temporaire plus loin dans le réseau. Une fois le groupe réuni on entame la remontée à un rythme tranquille -et apprécié-. 3h pour rejoindre la surface. Ensuite soirée sympa chez Lionel puis retour sur Toulouse dans la nuit.

Commentaires:
- à poursuivre cet été quand les conditions seront plus propices au courant d'air
- une bien belle série de puits. J'ai pas compté le nombre de traces de perfo, mais c'est assez impressionnant.
- après un tour sur speleo rétro et avoir vu la trémie en vrai... eh ben... les explos là-dedans, ça a dû être qqch. Chapeau les gars.

mardi 19 mars 2019

Dimanche 17 Mars 2019


Traversée Pyrénois Penne Blanque (Coume Ouarnède)
Seb Elo Marine Etienne TPST : 4 h

Petite traversée sympa, idéale pour découvrir la verticale sans remontée, tant pis pour les débutants, on s'est régalé même en étant autonome sur corde !

P 80 on sort à mi-hauteur du puits, on ne voit donc la moitié sur la photo, sensations garanties !


Lapiaz de voûte et coquillages fossiles.

Magnifique chenal de Penne-Blanque



samedi 16 mars 2019

Lévitation
Beaux pendule pour sortir de la baume
Papy est saucisonné.
reprise en sortie balancier
Samedi 16 Mars 2019: Falaise du figuier adoubée...
Passage de la verticale à l'horizontale....il vaut mieux étre deux!
Excellentissime manoeuvre de printemps à la "nouvelle" falaise, équipée en 2018.
Un médecin de terrain...
Une journée qui resteras dans les mémoires: un temps paradisiaque, 20 participants, un site de rêve,
La falaise Nord
un bon apprentissage pour tout le monde, et une excellente ambiance...
Le "stef" tout prét
Le soleil est au rendez vous
Le matin à la falaise Nord, 2 voies de descente, et une remontée civière avec le test du nouveau système "stef"tout prêt de chez Petzl. Après midi: sécurisation de l'accès à la grande baume, et remontée civière en haut de la grande baume. 5 participants du CLUB.TPES:8H

jeudi 14 mars 2019

Le poumon de la terre

Jeudi 14 Mars 2019
Vernouze - Plateau de Sault
TPST : 4H; TPES : 2H

Parti faire un état des lieux des débits des pertes après le petit épisode pluvieux de ces deux derniers jours, je suis passé à Vernouze pour sortir quelques gamattes. La perte s'est remis à couler, seulement deux ou trois litres/seconde, la misère en cette saison...
Le courant d'air était toujours alternatif malgré cette remise en activité et les 5° de moins que Dimanche dernier (15° de moins que le jour du foehn)
Quand le ciel s'est dégagé vers midi, les périodes d'inversion se sont raccourcies à une dizaine de secondes environ. Assez impressionnant. La preuve en vidéo : inversions à 0.06s puis 0.19s et enfin 0.29s


Une autre sous un angle un peu différent où on voit mieux les formes du plafond. Inversion à 0.06 et belle aspiration à 0.17 qui éclaircit l'air instantanément. Le bout de carton est planté dans la terre pour ne pas partir.



Bref, il y a de quoi fantasmer grave vu l'emplacement ! Et dire que ce courant d'air n'était pas là l'an dernier avant nos travaux sur le trou n°2...

Autre bonne nouvelle, en prospectant dans la vallée du paléo-Rébenty, j'ai pu enfin identifier l'origine des galets de quartz trouvés à la base des puits du Chandelier. Ils proviennent des alluvions de cette ancienne vallée sud-nord située entre Belvis et Espezel. Comme ces galets n'existent pas dans le secteur des Coumeilles (ils ne se sont déposés que dans une zone précise), nous avons là la preuve qu'une autre branche du Chandelier doit se diriger plein sud. Que du bonheur !

En bas, le galet de quartz trouvé dans la paléo-vallée (5km au sud du Chandelier); en haut, le même galet trouvé à la base des puits dans un univers de calcaire.

dimanche 10 mars 2019

Complément photos Vernouze.
Fin de séance: le courant d'air est bien là.

Le retour de Daniel sur le plateau après bien des années....
 

Vernouze, début de l'acte II

Dimanche 10 Mars 2019
Perte de la Vernouze
Participants : Dom, Henri, Daniel, Jean-Luc, Laurent
TPES  : 7h30

Presque un an après le premier acte, nous revoici sur le site suite à la détection quelques jours auparavant d'un nouveau point faible bien ventilé dans la doline (voir post précédent)

Point de départ de la journée, avant changement irréversible
Désobstruction manuelle classique pour démarrer, pas mal de terre avant de rencontrer les premiers blocs de "marnes" qui ressemblent quand même pas mal à un carbonate classique dans ce secteur.
La température est printanière, ambiance favorable à la parlote pour les oiseaux et les spéléos.

Tranchée à la pioche comme en 14-18
Dans la roche commence à apparaitre des filons insolubles ainsi que des nodules ressemblant à de la pyrite. Le courant d'air est toujours là, moins intense que pendant l'épisode de foehn, mais toujours alternatif alors qu'il fait 10° de moins, avec des périodes d'inversion d'environ 15secondes. Avec des milliers d'hectares de platitude étanche autour, ce trou semble vraiment respirer sur lui-même sans se soucier du thermique. Comportement original et intéressant à suivre dans la durée...

Etat des lieux peu après la mi-journée
L'après-midi on commence à attaquer vraiment dans le dur. Plusieurs surcreusements s'ouvrent dans la sol mais le courant d'air continue à arriver du chenal de voûte bien corrodé qui se dessine à présent. La suite est un laminoir dont le sol est composé de très gros blocs collés entre eux. Vue sur deux mètres environ. Il y a du boulot mais vu la configuration, l'emplacement, la perte proche (le débit a dû facilement atteindre 400 ou 500l/sec pendant la crue de fonte) et le courant d'air, ça sent bon pour la suite si on s'y tient régulièrement.

La suite...pour la prochaine fois

jeudi 7 mars 2019

Loving foehn

Mercredi 06 Mars 2019
Prospection plateau de Sault
TPES  : 4h

Avant de rejoindre Jean-Luc et Henri j'ai profité de la grande douceur et de l'agitation atmosphérique (favorable aussi à l'agitation aérologique souterraine) pour aller revoir et tester quelques cavités repérées et travaillées l'année dernière.

Dans la vallée sèche de Coume Froide, rien de bien notable niveau ventilation sur les quelques départs testés, les courants d'air sont douteux et semblent essentiellement locaux.
Par contre dans la doline-perte attaquée au printemps dernier, c'est la bonne surprise : la crue de fonte du mois dernier a généré un torrent qui s'est engouffré dans la perte après avoir été filtré par le barrage de blocs que nous avons édifié.
Contrairement à la plupart des autres pertes du plateau, de nombreux indices montrent qu'il n'y a eu aucune mise en charge malgré un débit conséquent.

L'herbe couchée et le foin encastré dans le mur de pierre témoignent de la force du courant
 Mieux, un puissant courant d'air alternatif filtre à travers les blocs de la perte. Les travaux de l"année dernière suivis de la crue l'ont augmenté. L'emplacement stratégique, la capacité d'absorption et le courant d'air font de cette doline une valeur sûre, mais l'éboulis d'entrée est pour l'instant vraiment infranchissable. Une désobstruction tout en finesse, sans produits chimiques, comme ce qui se fait régulièrement dans le Lot, est de plus en plus envisagée...

Comparatif du site entre cette année et l'année dernière lors des travaux
Pour finir la journée je suis revenu à la perte de la Vernouze. Bien m'en a pris. Là aussi la crue a utilisé nos travaux de l'année dernière pour nettoyer le site. L'eau est majoritairement rentrée par le trou de 7m de profondeur que nous avons ouvert et il y a eu du coup moins de mise en charge dans la doline. Conséquence inattendue le trou n°1, gratouillé lui aussi l'an dernier, s'est nettoyé et montre à présent un puissant courant d'air alternatif avec des phases d'inversion de 15 secondes environ, style Rouairoux. Peut être un bouchon de terre ou une vasque se sont-ils vidangés plus bas ou bien le puissant foehn est-il responsable de la mise en évidence d'un courant d'air de volume ?
Toujours est-il qu'on ne peut plus regarder ce site de la même façon. Pour rappel, le traçage effectué à cet endroit au printemps 2018 était ressorti à Font Maure, à 14km de là et 550m plus bas...

mercredi 6 mars 2019

Mercredi 6 Mars 2019 l'après-midi: SE 2.Sarrat de l'Etreuil, plateau de sault.
Avec Jean Luc et Laurent.
Trou que l'on pourrais appeler le trou....des éclopés!: Jean Luc avec un tassement de vertèbres, Laurent avec un lumbago et moi avec mes rhumatismes!!
Laurent est aller zieuter la doline de Coume Frède qui lui plaît au plus haut point: l'eau n'y aurait pas stagné au cours d'une crue et un fort sef en sort....Je suis moins enthousiaste car la solution serait là avec du lourd: grosse pelle mécanique et busage! Je pense important de préserver le coté artisanal de notre activité....Sans parler, et je trouve que l'on n'y pense pas assez, limiter l'impact sur les sites d'origine. Là, je sent que ça vas faire débat!Je rappelle, pour ceux qui ne le saurait pas déjà, que dans le Barrenc d'en Pascal tout proche de cette doline, un passage serait à ouvrir....avec des outils manuels...No comment....
le balais des gamates a repris....
Donc au SE2, de la "désob. bio" comme il ce doit avec un brave décaissage de belle terre et petits cailloux. Laurent reste dubitatif sur le courant d'air qui joue à cache cache, et teste un peu partout autour de l'entrée. Avec Jean Luc, qui comme moi....soigne le mal par le mal (de la désob homéopathique en quelque sorte!), l'on parviens a un moment a redégager un petit trou au sol...qui aspire à bête...A poursuivre donc, risque de piège a froid ou pas. Les formes de creusement sur le plafond plongeant me plaisent. La proximité de la perte semi-active, fond de ce départ l'un des mieux placé de la zone. TPES+TPST: 4H

mardi 5 mars 2019

Échantillonnage

25/02/2019

Prélèvement de quartz pour datation avec Marine, Oswald et Etienne.
TPST : 8 h
Grotte de la Caunille, Grotte des Cazals (P13), Grotte de Limousis et Grotte du Cirque.

Lors des précédentes rencontres de karstologie (RIK-RAK en Janvier) j'ai rencontré Oswald, un étudiant en géologie qui dans le cadre de sa thèse peut nous aider à estimer l'age des karstifications sur le versant Sud de la Montagne Noire en mesurant la durée de séjour sous terre d'alluvions de la Clamoux introduits par des pertes.

Plus globalement il étudie comment a été réactivé le relief du massif central ces derniers millions d'années. Il essaye entre autre de mesurer la vitesse à laquelle les vallées se creusent grâce à des galets de quartz, qui après avoir fait du canyoning dans les rivières, se sont mis à la spéléo et sont restés coincés sous terre (pas de SSF à l'époque). La technique de datation utilisée est celle des nucléides cosmogéniques (couple 10Be/26Al).

Il nous faut donc trouver du quartz piégé dans le karst, si possible sous une épaisseur de voûte supérieure à 30 m (pour nous protéger suffisamment des rayons cosmiques à l'origine des nucléides cosmogéniques). Lorsque l'érosion porte du quartz à l'affleurement et lorsqu'il fait du canyoning, le galet de quartz bronze à coup de rayons cosmiques, ce qui pour effet de de créer des isotopes radioactifs. Une fois en spéléo le quartz est à l'abri des rayons et les isotopes se désintègrent à une vitesse connue ce qui permet de savoir la période à laquelle notre quartz à débuté en spéléo ! On observe ensuite l'altitude et l'age du quartz prélevé et l'altitude à laquelle est la rivière actuellement pour mesurer la vitesse d'incision...

Nous commençons par la Caunille avec de beaux et gros galets.



Nous allons ensuite prélever aux Cazals dans une zone peu connue, dans un recoin de la zone située en bas du P13.



Puis dans la Grotte de Limousis en deux points : dans un recoin proche de la voûte à coté du lac vert et dans le trou de la salle de bal où il y a déjà eu des prélèvements il y a plus de 15 ans.

Nous finissons par un bain de boue à la Grotte du Cirque où la voûte mouillante est bien sûr bien remplie en cette saison...


Pour bien faire il faudrait encore échantillonner au niveau du IV (Oliver, Embuc...) et au niveau du I ou plus haut encore (Fumarel ?). Si vous avez en mémoire des sites avec des remplissages sableux ou des galets de quartz à plus de 450 m d'altitude ça peut nous intéresser ?