samedi 30 juillet 2022

Camp Berger et congrès international de spéléo

Mercredi 20 juillet jusqu'au mardi 26 juillet 2022

participants camp Berger : Felix + 3 de mon ancien club de Nice (Elsa, Antoine, Romain), et beaucoup d'autres

participants congrès : Felix, Etienne

Le mercredi, je pars pour le camp Berger dans le Vercors, qui a lieu chaque année depuis une bonne dizaine d'années : c'est un rassemblement sur 3 semaines au total, avec le gouffre Berger (premier -1000 au monde) tout équipé (même en double dans les puits d'entrée), et qui permet de progressivement dépolluer ce gouffre (déjà plus de 2.5 tonnes de déchets sortis, datant principalement des expés des années 50/60).

Arrivée le mercredi en fin d'après-midi, après un petit crochet chez Croque Montagne. Cette année, on a un terrain bien plat juste à côté du centre nordique, avec accès aux sanitaires du centre nordique. Sur le papier, c'était le super plan. En pratique, beaucoup moins : sur 3 WCs, un ne ferme pas à clé, le second a la chasse d'eau qui fuit, et pour les urinoirs, un a la chasse qui se vide à moitié par terre. Pour les douches, on a un vestiaire avec douches "collectives", avec une grande originalité : dans (sous) les douches, il y a les bacs à vaisselle : on peut littéralement faire ça vaisselle en prenant sa douche (c'est original, mais peu pratique, surtout que du coup la queue pour la douche se double de celle pour la vaisselle). Et le grand terrain plat se réduit de plus de moitié, entre une partie qui au final n'appartient pas au bon proprio (malheureusement la seule partie avec de l'ombre) et de l'autre coté, on doit garder une distance "de sécurité" de 6m avec les bâtiments. Bref, on comprend vite que le camp Berger n'est pas vraiment bienvenue.

Le reste de l'équipe niçoise me rejoint en début de soirée. On s'était initialement inscrit pour aller dans le gouffre Berger le vendredi ou le samedi. À mon arrivée, Rémy Limagne, l'organisateur, m'annonce que samedi, il y a foule, donc qu'on descendra le vendredi, ou encore mieux le jeudi où il n'y a presque personne. On se décide pour cette dernière option. On descendra en deux groupes de deux : Antoine et Vincent qui iront au fond, et Elsa et moi qui iront à -750.

Du coup, jeudi matin, réveil 6h30, pour un départ à 7h05, une arrivée au parking à 7h45. Puis une bonne heure de rando pour arriver à l'entrée. On rentrera dans le Berger à 9h30. On descend tranquillement. À -500, juste avant midi, on croise deux photographes en train de manger : on décide de continuer encore une petite heure avant de s'arrêter manger, ce qu'on fera vers -600, un peu avant le vestiaire. On arrive donc au vestiaire (-640, notre terminus de l'an dernier) un peu après 13h. Ensuite, c'est beaucoup plus aquatique, avec de nombreuses vires aériennes pour éviter l'eau, et des rappels guidés pour éviter des cascades. On s'arrêtera donc vers 15h en haut du "grand canyon" (-750), qui est en fait un énorme éboulis glaiseux : on nous a conseillé de ne pas aller plus loin, car c'est épuisant à remonter, et n'a aucun intérêt à moins de poursuivre jusqu'au fond.

On entame ensuite la remontée, en récupérant de vieilles cordes dans les couffinades, vers -680, (qui viennent du ré-équipement) : on en remontera une partie jusqu'à -500, et une partie jusqu'à dehors. Un peu plus loin, dans le grand éboulis, on retrouve les photographes qui tournent en rond depuis 45 minutes, ne trouvant pas la sortie (en fait, ils ont "raté" un affluant à l'aller, du coup, ils pensaient que le bon passage ne l'était pas). On leur montre le chemin, puis au niveau d'une petite remontée sur corde, on les laisse prendre un peu d'avance et on s'arrête pour diner.

On rattrapera un peu plus tard l'équipe dans les puits. Ils n'avancent pas super vite, mais ça va ... jusqu'à ce que l'un d'eux se retrouve avec une rupture de gaine sur 10cm : il avait un nouveau croll avec la plaque de renfort en inox usée jusqu'à devenir un rasoir ! Par chance, il est à hauteur du fractio de la deuxième corde (je rappelle que les puits entre la surface et -250 sont équipés en double) qu'il arrive à atteindre. Je l'y rejoins pour lui donner ma micro-traxion pour remplacer son croll pour le reste de la remontée du puits (ensuite, on récupère le basic de rab de son coéquipier). Vu leur état, je décide de les accompagner jusqu'à la sortie. On sera dehors vers minuit, après 15h30 sous terre, puis on se change, rando dans l'autre sens (ça monte au retour, et on est crevé), puis reprise de la voiture pour le retour au camp (très doucement, vu la fatigue). Arrivée au camp, on a la bonne surprise que les autres nous ont pris des pizzas : même froides, ça fait du bien ! On fini par se coucher, enfin : il est 4h du matin.

Vendredi, sauf Antoine, on est tous des légumes : grosse journée repos obligatoire.

Pour le samedi, on voulait initialement aller à Gournier. Au final Edouard, un des membres de l'organisation (un moniteur qui, durant le camp Berger va changer une corde à -1000 comme on irait changer une corde dans le resaut d'entrée de Trassanel), nous propose de l'accompagner à la Luire, avec David Bianzani (un plongeur local aillant plongé la plupart des siphons du coin). On accepte avec plaisir ce changement de plan.



Le camp aillant trouvé un nouveau terrain (le même que l'an dernier, mais avec un nouveau proprio), le matin on aide à monter un barnum sur le nouveau terrain (et à le débouser, les bêtes y étant encore la veille). Ensuite, après le déjeuner, départ pour la Luire, connu pour ses 57km de galeries sur plus de 450m de dénivelé (le point haut étant l'entrée), qui en crue se noient à 100%. On rentre par la partie touristique, puis 250m de puits qu'on descend en rappel en se laissant glisser le long d'échelles en fixes (de bonnes échelles industrielles bien solides et bien fixés). Ensuite, visite d'un morceau de galerie à un rythme démentiel (je suais à avoir les gouttes qui tombent du front, alors que j'avais la combi nouée autour de la taille et qu'il ne faisait pas plus de 8°). Ensuite remontée de -250 à la surface en un temps record (une bonne demi-heure seulement) grâce aux échelles (on n'utilisait que le croll en sécurité).

Le dimanche matin, David propose de nous emmener à Bournion (un énorme porche, puis de la belle conduite forcée de gros diamètre). On a de la chance, le premier siphon est sec (ce qui n'arrive que tous les 5 ans en moyenne), et on peut donc aller jusqu'à d'autres siphons plus loin. 

Après le repas de midi, on se sépare : les niçois rentrent à Nice. Pour ma part, je retourne au camp démonter ma tente, puis je pars au Bourget du Lac (en Savoie) pour rejoindre le congrès international de spéléo pour deux jours.

Le lundi matin, ce sont les 3 conférences plénières : une première par Philippe Audra, qui présente les massifs karstiques français (nb : il fait remarquer que son livre Grottes et karsts de France est disponible gratuitement au téléchargement sur ResearchGate : si vous vous intéressez à la karsto, alors il est pas mal (une partie, c'est sur des concepts, la seconde moité décrit la géologie et de formation des grottes de la plupart des karsts français). Vient ensuite une présentation orientée archéologie dans les grottes, avec la datation de LittleFoot, un squelette d'Australopithèque qui permet de mettre l'Afrique du sud d'égalité avec l'Afrique de l'est comme berceau de l'humanité. Puis une présentation sur l'institut suisse de karstologie (ISSKA).

Puis lundi aprèm, et mardi toute la journée, j'enchaine les conférences scientifiques, changeant régulièrement de salle (il y a environ 6 conférences en simultané, chacune durant 20 minutes). L'une a particulièrement attiré mon attention : une équipe croate qui a cherché à repérer des entrées de grottes à l'aide de nuages de points Lidar par drone (pré-existants), avec un bon succès malgré la végétation : 50% des grottes potentielles en sont sur le terrain (90% si on restreint à celle évaluée comme "probable"), et une prospection détaillée de la zone donne environ 50% des entrées comme détectées par le Lidar. (nb : leur programme n'est pas public pour l'instant, mais j'ai cru comprendre qu'il en existe d'autre). À noter que l'IGN est en train de faire des mesures Lidars dans tout le sud de la France, dont l'Aude : une bonne partie du département a été mesurée et les données sont en phase de traitement, il manque seulement la zone autour de Limoux qui est en cours, et le plateau de Sault qui n'a pas encore été fait. Normalement, dès que le traitement est fini, les données seront disponibles gratuitement (c'est déjà le cas par exemple pour une bonne moitié de l'Hérault). Je pense que d'ici un an, on devrait avoir une bonne partie de l'Aude cartographiée au Lidar à 10 points par mètre carré.

Pour info, tous les articles correspondant aux conférences devraient être en ligne en septembre sur le site de l'UIS (comme ceux des anciens congrès le sont déjà).

Mardi soir : retour chez moi, il est temps de reprendre le boulot le mercredi matin

lundi 18 juillet 2022

Dimanche 17 Juillet 2022: De la banlieu à la rivière souterraine... Cabrespine rivière avec un petit groupe d'amis de ma co-participante de mon jardin, Rabhia. Venu ce mettre au vert ( expression inappropriee vue la secheresse!) quelques jours à Couiza. Leur univert etant plutot l'asphalte des cites, ce n'est quand meme pas mal de demarrer par ce qui reste (et restera?) la plus belle rivière souterraine du departement! Des jeunes puisque de 11 à 44 ans. Rabhia se devoue pour garder les deux petites du très sympathique Ali, et ira ce mettre au frais au lac de la Cavayère. Deja pour ce changer après 9H, l'on a l'impression d'etre dans un four...Et dans le "temple"c'est le coeur de la saison, et la descente ce fait entre deux groupes allant à "l'accro-parc". Mes ouailles font leur premiers pas sous terre, et l'on y vas très doucement. Arret cote aval aux canneaux car c'est un peu la cohue, avec la presence d'un groupe safari. Retour vers mon cher amont jusqu'aux etroitures. Et une fois l'apprhension passee tout le monde apprecie. Lynda, qui a une formation scientifique apprecie mes explications karsto.La benjamine à froid, et je fait un peu une remontee marathon pour rechauffer tout ce
beaux monde. Petit tour dans le vieux concretionne. Comme à l'accoutume aucun problèmes à la remontee après les apprehensions legitimes sur le denivele. TPST: 4H30. Pot de l'amitie au bar de la grotte et baignade à la Cavayère.Une perspective sur notre region qu'ils n'auraient certainement pas imagine.

lundi 11 juillet 2022

Samedi 9 juin 2022

participants : plusieurs

TPST : 3h ; INITIATION / Libellé : GROTTE DE TRASSANEL


La vidéo de la sortie initiation Grotte de TRASSANEL



Le lien: https://youtu.be/rXQMtzTTF-M



dimanche 10 juillet 2022

Retour vers l'inférieur, partie 1. Ainsi font ...

Dimanche 10/07/2022

Vieux Lion/Chandelier

Participants : JLuc, Laurent

TPST : 6h30


Action commando en binôme pour aller titiller la suite du méandre actif du réseau inférieur de la salle carrefour.
Gros chargement, avec le retour dans le kit du perfo "parpaing" pour être sûrs de ne pas manquer d'autonomie.

Nous sommes au boyau du vent dès 10h du mat et le courant d'air est déjà bien installé. Arrivés au chantier, la ventilation n'est pas équivalente : on ne sait donc toujours pas d'où provient ce fichu courant d'air du boyau...

Première attaque dans le coude terminal. Ca passe...Descente de 3m...à nouveau un coude gênant avant un bon cran de descente. On préfère l'éliminer en prévision de la remontée.

En début d'aprem, je peux enfin équiper en haut du méandre et descendre en noeud italien sur longe, une bonne quinzaine de mètres en tout. En bas, le méandre s'horizontalise et recoupe un actif drôlement actif pour la saison : il s'agit sans doute du premier ruisseau pérenne (?) découvert dans le réseau et sous cette partie du plateau.

JLuc me rejoint. Un peu plus loin la voûte s'abaisse, il faut se mouiller un côté pour constater ce qui devenait très probable : arrêt sur siphon...

Les traces d'écoulement torrentiel juste avant laissent penser qu'il ne s'agit que d'une pauvre vasque de quelques m3, mais avec le débit qui l'alimente, elle ne peut se vidanger seule et un pompage ici n'est pas envisageable. Le courant d'air provient de boucles de convection dans ce gruyère complexe en 3D.

L'altimètre indique que nous sommes à -150 par rapport à l'entrée du VL. Si près du niveau du Blau c'est frustrant, d'autant que le traçage "fusée" de l'an dernier est sans trop de doutes passé par ici depuis la perte de l'Etreuil.
Il reste à revoir le site en aôut ou septembre, au cas où le ruisseau s'arrête. 

La deuxième manche vers le bas devra donc se jouer prochainement dans l'aval de l'affluent du sable, à une centaine de mètres plus à l'ouest.
En cas d'absence de résultats, la science devra à nouveau parler : nous avons prévu une nouvelle série d'expériences aérologiques en août, dans le réseau cette fois, et avec une équipe dehors fermant le trou du vent du Blau à certaines heures précises.
Le but de la manoeuvre sera de tenter d'isoler le tronçon (I, II, III ou IV) où se situe la jonction aérologique déjà démontrée entre Blau et Chandelier.

Pas de photos cette fois, mais un petit bilan intermédiaire de la zone actuellement en cours d'exploration, avec quelques docs topo :


Report de surface sans les annexes mais avec la branche ouest : on ne sait toujours pas où a bien pu passer la suite du collecteur du Chandelier vers le SO  (gros siphon de sédiments au point chaud) qui aurait déjà dû être recoupée par cette branche. Pas mal de mystères topographiques et aérologiques restant à lever. A suivre...



Samedi 9 Juillet 2022: Trassanel 2, la clef des reves... Sortie decouverte basique du milieu avec des amis de Limoux: Pascale, Paul, Josephine, Chantal, Maryse. Et Daniel C qui m'aide à encadrer à amene deux amis: Catherine et Lionel. Après l'equipement de tout ce beaux monde devant la base, coup d'oeil au chantier du moment, notre cher T22. Puis l'entree du reseau 1, pour un panorama historique (60 ans deja!). Et arrivè devant l'entree du 2....impossible d'ouvrir, malgre l'essais à plusieurs personnes... Retour express au village ou j'ai la chance de trouver Jean Claude. L'excellent bricoleur qu'il est, arrive, mais non sans mal à debloquer le pertuis. Alors que quelques jours plutot une equipe n'avait eu aucun problème! Mystère. A mon sens cette porte est très bien....mais trop sophitiquee....L'on n'entame la descente que vers les 11H et quelques. Et Pascale, hypersensible, fait un refus d'obstacle. Aza ne sera pas seule. Je fais descendre tout ce beaux monde sur descendeur inverse sur le double amarrage. C'est ce qu'il y a de mieux ici avec des novices-novices. Visite très très tranquille, la plupart etant mal chausses. Et ici meme en periode de secheresse rien n'adhere. A la salle des diamants petite sequence chorale, plusieurs pratiquant cette discipline. Des balisages rescents (?) ont ete mis le long du parcours. Très bien....mais avec 60 ans de retard!. Arret au tout debut de l'accès au 2 bis. Une fois de plus ce genre de sortie nous fait prendre conscience que ce qui pour nous sont des obstacles derisoires sont d'une grande difficulte, meme pour des gens en forme! Le binjamin de l'equipe Paul, que l'on vas certainement revoir, est handicape par des chaussures glissantes...La plus à l'aise est la menue Catherine....chaussee de bottes! Les yeux brillent devant le Chandelier. Decidemment ce mot est le porte bonheur du SCA....depuis des lustres (je sais, le jeux de mot est facile!). Le Ribero (petit rappel Historique Laurent Ribero un des pionniers du CLUB, etait un ami proche de mon père) est equipe d'une belle corde de couleur que je trouve bien fine. Retours sans problèmes et j'assure tout le monde sur mini-traction au tobogan d'entree.TPST: 3H30. Dans la fournaise retrouvee, je suis accapare par la reintegration des equipements et ne prette pas attention à l'endroit ou peu etre la...clef. Et je laisse le soin à Jean Claude de refermer. S'en suivra un quiproco d'incomprehension, certains pensant que j'avais embarque le precieux bout de metal. Le soir Jean Claude (notre ange gardien) la retrouvera desolidarisee du trousseau. La chaleur excessive n'est bonne ni pour le metal, ni pour les cerveaux....
Arret bien sympathique et au frais au bistrot de Villeneuve.

vendredi 8 juillet 2022

Petit rassemblement fort sympathique

Organisation aux petits oignons par une belle équipe du 31. Quelques jeunes, même si le noyau dur reste dans la moyenne nationale. Ça se passe sur le piémont Pyrénéen en Haute Garonne, plus précisément à Saleich à deux pas du fabuleux réseau Félix Trombe/Henne Morte, dit aussi de la Coume Ouarnède, actuellement plus grand réseau de France.

Plusieurs cavités sont équipées pour l'occasion, pas évident de choisir, mais nous allons profiter du fait que les organisateurs ont balisé une partie particulièrement labyrinthique de la Coume. Le système du grand bourusse compte probablement des dizaines de km de galeries enchevêtrés sous une petite colline.


02/06 Traversée Louis Bourusse. Clément Sebille ; Etienne Fabre TPST : 7 h

Nous prenons notre temps pour visiter, discuter avec une équipe que nous croiserons plusieurs fois. Il y a plusieurs possibilités et nous choisissons la plus longue pour commencer (méa). Le parcours est vraiment très diversifié, grand et beaux puits, galeries, passages rampants, parfois serrés et une zone incroyablement labyrinthique : petit boyau, tu débouches dans une petite salle avec 12 départs, merci le balisage pour choisir le bon qui n'est pas du tout le plus évident, 10 m plus loin une autre petite salle 15 départs et ça dure comme ça un bon moment ! Sans balisage on y serait encore ! La géol est fabuleuse, calcaires blancs, brèches, calcaires noirs, la karsto n'est pas en reste avec des creusements polyphasés, de la biocorrosion intense et ancienne...







Petit à petit on ressort de l'autre coté de la colline, vu l'heure et la configuration nous décidons de traverser dans l'autre sens par cette fois l'itinéraire classique. Nous recroisons l'équipe et passons un petit moment à filer un coup de main à un collègue fatigué peu expérimenté en spéléo verticale, qui pourrait gagner beaucoup avec quelques petits réglages matos et astuces techniques (mince le stage perf est déjà complet ;-)


03/06 Traversée Louis Goueil. Clément Sebille ; Etienne Fabre TPST : 6 h

Cette fois traversée sans balisage, mais avec un descriptif efficace ça marche aussi. Le Goueil c'est l'émergence principale du système. Superbe traversée. On traverse au moins trois étages fossiles bien marqués, des zones intermédiaires très intéressantes pour la karsto avec des phénomènes de recristallisation en lien avec la biocorrosion qu'il serait intéressant d'étudier.


Une fois dans l'actif ça déroule, on a de l'eau à mi cuisse maxi.

Bien sûr discussions et moments conviviaux vendredi et samedi soir avec des spéléos venus d'un peu partout.

lundi 4 juillet 2022

Revers à l'ouest

Dimanche 03/07/2022

Vieux Lion/Chandelier

Participants : JLuc, Flo, JMichel, Christelle, Félix, Dom, Denis, Boris, Laurent

TPST : 8h


Une équipe très fournie pour aller explorer la suite de "l'affluent du sable", à l'extrémité ouest du réseau.

Le siphon franchi la fois précédente est toujours à sec.

Dans le siphon asséché

La pseudo-escalade du terminus provisoire est avalée en 5mn. On arrive à un col et ça redescend derrière, avec à nouveau du sable.

Mais subitement la belle conduite forcée que l'on suivait jusque là s'arrête net et semble entièrement colmatée. Damned ! L'eau en crue arrive d'un petit conduit déchiqueté et passé au karcher que l'on arrive à suivre jusqu'à une ramification impénétrable. Pour les connaisseurs, la configuration fait penser à la faille Parkinson au trou du vent du Blau, un creusement très jeune recoupant des tubes un peu plus vieux. Peu d'espoir de continuation de ce côté qui s'éloigne vers le nord de la zone la plus intéressante.

Reste que les morphologies de l'affluent sont belles et donnent sans doute un avant-goût de ce qui existe en plus grand au niveau du collecteur.

Quelques prises de vues :



Roche multicolore polie par le sable :




La galerie photographiée en première
    
 Au niveau du terminus :


La topo est levée dans la foulée et c'est l'occasion d'observer et d'inventorier quelques formations originales. Le reste de l'équipe se disperse vers d'autres objectifs.

Vermiculations d'argile sur calcaire noir

Cheminées sablo-argileuses

Concrétion survivante dans une niche

Cloisons en relief

Etrange...

Des digitations métalliques insolubles :


Denis dans le sable

Au final, 173m de première topographiée, pas trop mal même si on espérait bien mieux. Cette branche ouest du Vieux Lion dépasse très largement le kilomètre : 871m topographiés pour le moment mais il reste tout le niveau supérieur à relever, où une lucarne reste à atteindre en main-courante pour finir ce coin, et bien sûr l'inférieur qui semble être le secteur-clé.

Sur les autres missions du jour :

- Déséquipement scabreux de l'escalade de la trémie suspendue et récupération du matos (Denis, Félix)

- Nouvelle tentative dans le pertuis aval de l'affluent (Boris). Deux blocs empêchent encore le passage, à éliminer en perçage.

- Déblayage du dernier perçage dans l'inférieur (JMichel, Flo, JLuc, Boris). Il reste une salve à faire pour passer; vue sur plusieurs mètres (à équiper) et bruit d'actif au fond alors que la source du Blau est à sec (il ne reste que des sous-écoulements de quelques l/sec en aval de la source)

Récupération énergétique après l'effort

Je posterai prochainement le report de surface après dépouillement des données topo.

Dimanche 3 Juillet 2022: T22, l'on à touche le fond... ...de la première partie. Avec Daniel M. Comme l'assomoir meteo s'annonce, l'on vas rester à l'interieur pour destocker de place en place. Encore une quantite consequente de calacaire metamorphise bien dense remuee!Une raffale de paille au fond et les interstices de stockages sont plein. Donc, je tente une ouverture en 2 pailles de la lucarne un peu en hauteur. Confirmation que ce n'est qu'un petit amont annexe sans suite. Au point bas, nous avons atteind un colmatage de belle terre. Serais ce enfin le "bouchon" arretant l'air? Ou le fond definitif du trou...?Il faut betement creuser vers le bas pour le savoir. Pas si betement par contre pour trouver une strategie de conditionnement de cette terre. Dans des sacs?Arret tot (16H), alors qu'une chaleur Horrible arrive. TPST:6H.