lundi 28 mars 2022

Dimanche 27 Mars 2022: T22 ou trou de l'oublie...

Avec les deux irréductibles, moi même et Daniel Mas.

Le T23

De l'oublie car arrive au col vers les 10H, Daniel s'aperçois qu'il a oublie....sa perceuse!De l'oublie aussi car les membres du Spéléo Club de l'Aude semblent avoir oublie que le secteur est la zone traditionnelle du SCA depuis 1962!Hyno

Arr
ivee de l'air

ptises par l'Ogre Vieux Lion-Chandelier....Et c'est une partie essentielle de l’identité du CLUB qui s'efface ainsi...Il ne reste donc plus qu'à évacuer les résultats des pailles précédentes et exploiter au max les faiblesses des parois. Vidage aussi de la poche terreuse cote Est. qui est malheureusement bouchée.Tout ça nous prend finalement du temps et par le petit trou du fond, l'on sent aujourd'hui alors que le soleil arrive, un courant d'air ressemblant à un sef de volume:courtes phases d'aspiration suivie rapidement par une phase de souffle plus long. Je suis fascine par le comblement de cette cavite. Qui, on a du mal à l'imaginer, à du être active (perte?) a un moment très lointain de son histoire. Il faudra revenir ici avec des moyens plus conséquents. L'on se rabat sur la conduite forcée au Nord. Qui dois être le T23 ou trou des terrasses N°2. Début de décaissement de la belle terre du sol. Il se trouve, heureuse surprise, que le conduit originel aurait un profil en oignon respectable. Et je détecte nettement des traces de tirs en plafond....Donc dans un passe maintenant lointain (années 70-80) ce trou avait été attaque. Par le binôme Coste-Gouze?Au fond un petit espace et visible mais aussi le comblement semble total.Une première signicative sur le secteur prouvera ou non si l'ensemble du Pech de Laure a été demantele par l’érosion et la dissolution....La présence du trou des escaliers tenterait à prouver que non.Daniel estime la lacune entre la coulée terminale du 1bis et le T22 de 35m en plan.A poursuivre. TPST+TPES:5H.

 

dimanche 27 mars 2022

Journée mondiale de l'eau

Samedi 26/03/2022


Week-end de répit dans les explos du PDS pour faire un peu de pédagogie en coopération avec le Parc Naturel Régional Corbières Fenouillèdes, dans le cadre de la journée mondiale de l'eau dont la thématique cette année était...les eaux souterraines.

L'animation a rencontré un franc succès avec le quota de participants qui a été largement dépassé.

Beaucoup de questions sur les réserves d'eaux souterraines des Corbières-Fenouillèdes, qui se sont poursuivies tout l'après-midi après la conférence et sur le terrain. De nombreuses thématiques annexes ont été abordées: la lecture et l'évolution des paysages et des différentes phases de karstification en lien avec le climat, l'histoire messinienne, la paléontologie locale, la vulnérabilité des ressources,...


Un bon moyen de faire évoluer les consciences dans ce domaine, et de semer quelques graines pour l'avenir.


dimanche 20 mars 2022

Le bout du tunnel

Samedi 19/03/2022

Vieux Lion/Chandelier

Participants : JLuc, Dom, Béranger, Etienne, Laurent

TPST : 10h


Deux équipes en action pour mener de front le chantier du boyau et la poursuite des explos.

Avec JLuc et Dom nous consacrons la journée au calibrage de la dernière ligne droite du boyau, chantier bien entamé la semaine dernière. La technique en 1m est désormais maitrisée et optimisée du point de vue énergétique (capacité des batteries) et financier. C'est l'arme ultime de la désobstruction sur les chantiers difficiles, longs ou résistants du point de vue mécanique (cas des conduites forcées de petit diamètre). Elle pourra être utile en d'autres circonstances, y compris en secours.

En 7h de travail sur place, nous allons transformer 4m de tube minuscule en galerie basse ultra-confort. Désormais, la partie la plus étroite n'existe plus, et il reste moins de 2m à calibrer pour en avoir fini avec cette jonction rocheuse entre deux parties du réseau séparées initialement par un gros bouchon sédimentaire. Il s'agira d'une formalité à la prochaine séance.

Malgré l'équilibre thermique et l'augmentation des niveaux d'eau dans le réseau, le courant d'air nous aura accompagnés toute la journée : aspirant le matin, puis soufflant à la mi-journée, puis ré-aspirant en fin d'après-midi.

 

Pendant que nous faisions chauffer les muscles, Etienne et Béranger partaient attaquer l'escalade terminale vers l'ouest, dans le secteur du siphon amont. Ce dernier était légèrement émissif, ainsi qu'un autre siphon d'habitude à sec, qui produisait des bulles et continuait à monter de quelques centimètres en quelques heures.


 

La lucarne visible depuis le bas est atteinte après 9m d'artif. Le courant d'air est là ! 

Il est soufflant donc descendant à la mi-journée, ce qui fera douter Etienne avant que je lui confirme l'inversion dans le boyau à la même heure.

Ca continue à monter mais il faut purger blocs et sédiments accumulés sur ce relais avant de poursuivre. Environ 2 m3 vont être balancés en bas. De nombreux galets de quartz indiquent que c'est sans doute un soutirage d'un ancien drain supérieur.

La montée, confortable, se poursuit ensuite jusqu'au manque de corde. Une trentaine de mètres en tout depuis l'actif. La zone de battement est sortie, le niveau théorique du Chandelier n'est plus très loin. Il reste 5 à 7m à grimper pour être fixés. De quoi faire durer un peu le suspense...

 

samedi 19 mars 2022

Samedi 19 Mars 2022: Pleine Lune pour les vieux...

Deuxième sortie au T22 de Pech de Laure de Trassanel. Le lendemain de la pleine lune (l'astre), et la veille du printemps et de mon anniversaire...En fait beaucoup de conjonctions qui vont nous êtres favorables.Brave séance de desob. avec les 2 Daniels: Constant et Mas. Daniel C que le matin, mais qui en reviens avec une belle vidéo. Avancée d'un mètre environ après 6 tirs aux pailles et décaissage de terre argileuse. L'on finis par rouvrir un petit trou soufflant cote Sud, après l'avoir maintes fois rebouche. Daniel M ce décarcasse vraiment car la technique n'est vraiment pas facile ici avec des lames fines que l'on a vite fait de traverser...En fait un genre de chaos comme dans tous les trous du Pech. Mais avec des indices d'un possible vide proche: concrétions en coulées et stalactites. Pendant les trastegas de notre artificier, je prospecte les alentours avec Daniel C. Et si la vegetation dense nous fait sans doute rater des choses, l'on peut quand même affirmer que la surface est ici très colmatée. Donc, le courant d'air pas suspect.L'on hésite entre plusieurs noms pour baptiser ce trou: le "calvaire" par rapport aux décibels dont nous abreuve Aza, le "chausse pieds", car au fond il n'y a eu un moment que la place de deux bottes cotes à cotes, et d'autres idées que j'ai oublie...Dans le bartas l'on trouve une vielle palette, mais j'oublie de la poser sur le trou en partant.Affaire à suivre...TPST+TPES:7H.

Samedi 19 Mars 2022

participants : Daniel M, Henri G. Daniel C

TPST : 3h pour moi, plus pour les autres / Libellé : T22 a TRASSANEL

Sortie sur le T22, avec confirmation du courant d'air.



 

lundi 14 mars 2022

Nouveau jouet et retour du rendement

Dimanche 13/03/22

Vieux Lion/Chandelier

Participants : Denis, Félix, Etienne, Laurent

TPST : 9h30


Le nouveau perfo est enfin arrivé, avec les derniers accus à performance maximisée. Nous allons de ce pas l'essayer dans la dernière ligne droite boyau du Vent.

Le kit est encore un peu plus lourd, mais en contrepartie on gagne 30% de rendement par rapport aux anciens. Un seul accu permet maintenant de percer 3 trous en 1 mètre et en diamètre 16mm.

A ce rythme, la mise au gabarit secours du passage devient du domaine du réalisable.

J'y passe une partie de la journée et transforme 2m de conduite juste pénétrable en galerie basse où l'on tient presque à deux de front. En deux grosses séances supplémentaires et si tout va bien, ce passage sera de l'histoire ancienne.

Boyau après élargissement. Les dimensions d'origine sont visibles au fond

 

Côté découvertes, Denis, Etienne et Félix ont continué dans la matinée l'exploration des hauteurs de l'immense accident tectonique qui nous livre des suites depuis plusieurs semaines, et où se greffent plusieurs niveaux de creusement.



 

Après un repas commun et le déblaiement des gravats du boyau, nous y retournons tous ensemble.

Les pluies ont épargné le pays de Sault et la cavité est plus sèche que la fois dernière. Seul le grondement du ruisseau se fait entendre par la lucarne située avant la salle carrefour.

Avec Félix nous partons côté est dans les hauteurs (partie visitée en première il y a deux semaines) tandis que Denis et Etienne poursuivent côté ouest. Le sommet du conduit est revient finalement vers l'ouest où j'entends au loin l'autre équipe. Un grand vide empêche une jonction facile.

Là haut les formes de voûte sont jolies mais il n'y a aucun galet, que du sable qui visiblement remplissait ces galeries avant d'être soutiré. Il faut se rendre à l'évidence, il ne s'agit pas de la suite du collecteur fossile du Chandelier vers l'ouest. C'est peut être un affluent ou un réseau annexe.

Même constat pour la deuxième équipe, qui parvient à s'élever d'environ 35m supplémentaires jusqu'aux voûtes, qui sont plates et aussi plaquées de sable ancien.

Escalade vers les hauteurs de la galerie

Voûtes plates et sableuses au sommet

 


Au total cette galerie calée sur la faille de Picaussel atteint donc dans les 60m de hauteur !

Plus trop d'espoir là-haut mais un paquet de topo à faire. Dès que le boyau sera calibré, les explos vont pouvoir se recentrer à l'extrémité ouest, au-dessus du drain temporaire.

 

mardi 8 mars 2022

Exercice secours à Trassanel 1 et 2

Dimanche 06 mars 2020

participants SCA : Étienne, Félix

TPST : 5h

 

Ce dimanche, premier exercice SSF de l'année.

Le rendez-vous est donné à 9h au parking de la grotte de Trassanel.

On commence par un briefing à la base : on vas simuler un blessé (pas d'infos sur les blessures) dans le réseau I, après l'étroiture : il vas donc falloir évacuer le blessé via le réseau II! A priori, cet itinéraire n'a jamais été fait en exercice.

Pour le matin, on se réparti en 3 équipes : une équipe de débutants (encadrés par Papi) qui restent dehors la matinée pour voir les manips de bases. Et deux équipes  pour équiper les obstacles de la zone de jonction (du réseau I jusqu'à la main courante aérienne du II (proche du Ribéro)).

Avec Étienne, on est dans la même équipe, avec Lionel (pas le CT) en chef d'équipe. On a la charge de la partie de la jonction (du début de la main courante au pied du puits de la jonction).

En progression, la zone est constitué de 3 "verticales" et 3 main courantes. On trouve un "trou" qui permet de shunter une bonne partie du cheminement (il part d'assez au début de la main courante du haut pour arriver au début de la main courante du bas).

On se décide donc pour la solution suivante : 

- un frein de charge pour le puits de la jonction (la partie verticale de 10-15m)

- un frein de charge en début de la main courante du haut, avec une dev sur poulie en tête du "trou"/shunt (en gros, une poulie largable, sauf qu'on la place et on la tend au passage de la civière au lieu de la larguer). Pour les deux bouts un peu plus horizontaux (début de la première main courante et seconde main courante), ce sera du "portage" aidé par le frein de charge.

A noter que l'autre équipe nous a bien jalousé mon perfo : donc pour tous ceux qui ont un perfo chez eux, pensez à le prendre lors d'un exercice secours ou d'un réel (il semblerait qu'il n'y en ait pas dans le matos SSF) : ça fait gagner énormément de temps! De même, si vous en avez un, pensez à le charger dès que vous rentrez à la maison, le plus gros risque de réel étant le samedi soir ou le dimanche soir!


On ressort tous pour déjeuner à la base, puis retour tous ensemble pour l'évacuation. Étienne est nommé chef d'équipe pour le début de l'évac. Pour ma part, je suis assigné comme binôme d'un débutant (à la fois au niveau SSF et relativement débutant en spéléo) : notre mission : gérer le premier frein de charge, puis le déséquiper.

Pour la mise en œuvre du frein de charge, ça se passe plutôt bien, malgré quelques manques d'ordres (on a parfois du deviner les "stop" ou "du mou"). De plus, vu l'angle de la poulie de renvoi, il y a eut beaucoup de tirage à la fin (on nous répétait souvent "du mou" alors qu'il fallait juste tirer plus fort sur la civière). Ensuite déséquipement, et descente, en apprenant à mon binôme la descente en O (autrement, c'est difficile de descendre sur les grosses cordes de l’équipement en fixe).

On rattrape le reste de l'équipe au croisement avec la galerie menant au Ribéro, et on se joint au portage.

Étienne est envoyé devant équiper le ressaut d'entrée (il choisira un palan), pendant que je suis affecté à l'équipe de portage.

Au moment de rejoindre le ressaut d'entrée (je suis parmi les premiers à remonter), je décide d'ajouter rapidement un petit contre-assurage de la civière une fois sortie du ressaut : un répartiteur noué deux fois autour de l'amarrage naturel qui sert de départ à la main courante, et ma micro-traction pour accueillir la corde de tête : ce n'est certes pas irréprochable, mais ça suffira largement à retenir la civière sur la faible pente si par malheur les porteurs venaient à la lacher.

On finit de déséquiper, et je sors parmi les derniers juste avant 16h. 

On se déséquipe, puis on fait un rapide débrief devant la base :

- les ateliers sur corde se sont bien déroulés, à part un petit coincement d'épaule bien géré

- pour la partie portage, ça a pas mal secoué : il faut moins marcher avec la civière quand c'est un peu accidenté, et plutôt se faire passer la civière de main en main. Il faut aussi faire attention à l’assiette (c'est très désagréable pour la victime si elle penche à gauche ou à droite). Il faut aussi faire attention à ne pas mettre la tête de la victime en bas (penser à placer les grands à la tête).

- coté matériel : demande d'avoir de la dynéma (en cours, pour l'instant on n'a que des sangles de 2cm de large!); il serait aussi bien d'avoir des répartiteurs plus longs (ils sont courts à très courts, aucun de long)


Au final, une journée bien sympas (même si un exercice un poil plus conséquent n'aurait pas été de refus).

 

PS : Nadège fait passer l'info que le CDS organise un stage perfectionnement (d'une semaine) la première semaine de novembre : si ça vous intéresse, inscrivez vous rapidement!


lundi 7 mars 2022

Dimanche 6 Mars 2022: Journée décisive du siège?

Sous entendu du siège en règle de la colline de Pech de Laure.

Puiqu'entame sérieuse de la désobstruction du T22(-3m), cote Ouest de la dite colline. Un de mes objectifs d'y a maintenant fort longtemps....Ce trou....sans trémies (ça change), est situe un peu au Nord et dans la suite logique du réseau 1bis de la grotte de Trassanel. Entame avec les 2 vieux de service à savoir moi même et Daniel Mas. Daniel qui détient le record imbattable de sortie sur le "vestiaire" "boutonniere" à l’extrême Est du site.

Enorm



ement de gens sur le site à ce jour: des coureurs de fonds, des vetetistes, des randonneurs et la manœuvre de printemps du spéléo secours.

Il me semblait au départ que nous n’orrions qu'à décaisser de la terre et des petits cailloutis. Et bien non, la spéléo de recherche est toujours pleine de surprise....Après le dégagement d'un tir de l’époque et un peu de terre, une grosse lame au travers du conduit nous contraint à sortir les "pailles". Certaines sont des pailles d'apparat, Daniel les ayant fabriquées dans des tubes en serpentin! Mais très très efficaces dans le calcaire-sucre si caractéristique de Trassanel. En fin de séance l'on peut affirmer qu'il y a bien quelque chose sous cette belle conduite forcée. Par un mince espace un excellent souffle est perceptible même sur les doigts!

En allant voir la belle conduite forcée un peu au Nord, Daniel manque de mobiliser le personnel secouriste...sur place....en chutant lourdement en cheminant sur une murette. Et en maudissant nos ancêtres, qui n’étaient pas de si bon bâtisseurs que ça!!Tout le monde n'a pas le talant de Jean Luc!

Trou à poursuivre ABSOLUMENT. Avis aux amateurs. Il faut quand même savoir que pour atteindre l’entrée, il faut endurer une redoutable marche d'approche de....50m!!!Et dans comme dans l'Aude tous les grands réseaux sont près des voitures...

TPST+TPES:5H

dimanche 6 mars 2022

Initiation spéléo à Rouairoux

Vendredi 04 mars 2022

participants : Adultes : Tangui, Mélanie, Edith, Boris / Enfants : Titouan, Clémence, Agathe, Marius

TPST : 2h30

Un couple d'amis nous rend visite en cette fin de vacances scolaires, ils ont envie de nature Audoise et pourquoi pas de nature souterraine. Sans expérience spéléo en dehors des grottes touristiques, et avec 4 enfants de 2, 6, 7 et 10 ans, le choix de la cavité se porte sur la Caunia de Rouairoux, sur le plateau de Lacamp à Lairière.

Arrivés vers 15h sur place, la météo n'est pas avec nous, on sera mieux sous terre ! Devant l'entrée, petite montée en tension pour Mélanie qui se sait peu à l'aise en milieu confiné mais qui tient à relever le défi. Il faut dire que cette entrée étroite, en fond de doline peut impressionner un non spéléo. Les gosses, eux, sont à fond.

 

La fine équipe

Toute l'équipe passe sans encombre l'entrée, le couloir et débouche dans la grande salle. Cette cavité très particulière se développe par creusement mécanique des marnes bariolées sous d'épais bancs de grès et poudingues qui en constituent le toit. On peut alors observer au plafond de belles figures de dépots sédimentaires. 

Descente dans la grande salle

Petite pause avant le retour

Il y en a pour tous les goûts : grands volumes, petit canyon qui méandre pour les enfants, toboggan d'argile et quelques concrétions en remontant l'affluant de -67. On observe également des Niphargus dans ce même affluent.

Niphargus dans l'affluent de -67




On ressort vers 18h00, ce maudit crachin breton s'est renforcé, mais tout le monde est content de cette découverte. Mention spéciale à Mélanie qui a dompté son appréhension et à Marius pour sa première vraie spéléo à 2 ans.