jeudi 29 décembre 2016

Trou de ver

Jeudi 29 Décembre 2016
Peyre Fouillère
Participants : Henri, Laurent
TPST/ES : 6h

Une fin Décembre qui ressemble à une mi-Mai, les nappes karstiques et les courants d'air thermiques au plus bas, un anticyclone d'une puissance record, les cèpes qui poussent au Nouvel An, les migrateurs qui remontent en formation vers le Nord-Ouest... L'ambiance est à la science fiction en ce moment dans nos contrées.
Puisqu'on ne peut espérer de ventilation suffisante sur nos chantiers souterrains habituels, autant creuser en surface et bien au chaud, c'était le raisonnement du jour. Direction donc la nouvelle entrée du massif de Peyre Fouillère.
En continuant à décaisser la terre à l'entrée, la piquette rencontre à plusieurs reprises des lombrics d'une taille insensée. Impossible de les sortir en entier, mais la dernière fois, une bestiole de plus d'un mètre (!!!) était sortie d'une fissure 3m en contrebas dans le trou, pour plonger en directon du puits.
Ca semble être donc une espèce commune dans ce coin. Le problème c'est que, recherches faites, il n'existe semble-t-il aucune espèce de lombric de cette taille en France. Simplement une espèce qui qui peut faire 70cm en Allemagne (Forêt Noire), sinon il faut aller en Australie!!!
La science fiction est bien le thème du jour, et le nom de la cavité est tout trouvé, ce sera le Trou de Ver...ce qui nous amène à la célèbre théorie, selon laquelle le trou de ver est un raccourci hypothétique dans l'espace-temps.
Tout un programme surtout quand on est en train de creuser vers l'inconnu...

 Etat des lieux à la mi-journée
Partis de ce fait, enthousiastes, pour progresser vers un monde parallèle, la belle et délirante théorie fait malheureusement place petit à petit à la dure réalité.
Après deux heures de mission entre matière et antimatière, le résultat est à la hauteur : nous avons entièrement bouché la cavité...

Mais on ne se laisse pas abattre, et la matière continue à être déblayée dans l'après-midi. Enfin nous réouvrons un orifice. Il aspire à fond.
Suite au prochain numéro : le vide, bien réel, est à quelques mètres devant...

Sondage de la suite
 Bon réveillon à tous et à l'année prochaine pour de nouvelles aventures qui promettent d'être pleines de suspense....

Trassanel : rencontres en terre connue

Mercredi 28 Décembre
 
Participants :
- Trassanel I & II : Jean-Etienne + deux amis belges
- Trassanel IV : Alexandre, Bruno, Élodie, Sébastien

TPST : 9 heures

De retour de la montagne, déserte en cette période de fêtes... Et puis :
- Motivée pour une sortie à Trassanel ?
- Quand ?
- Demain matin ?

Branle-bas de combat. Coup de fil à Jean-Luc puis à Jean-Claude pour les clefs. Le lendemain matin, nous prenons donc la route, cap sur l'Aude. 150 bornes de brouillard plus tard, nous voici chez Jean-Claude, à chercher des clefs fantômes. C'est décidément une tradition par ici. Peut-être ont-elles été prises par d'autres visiteurs ? Détour par le parking et...

Nous ne sommes pas seul...

Bingo. Un groupe de spéléo finit de s'équiper. Jean-Etienne avec deux collègues belges partent pour les réseaux I et II, Alex et son pote Bruno - et sa combi neuve - tentent le réseau IV et appréhendent un peu. Nous serons donc 7 dans la cavité, dont 4 au fond. Nous nous équipons à notre tour, puis nous les retrouvons en haut du puits Ribéro pour la descente. Séquence émotion pour les moins aguerris face à la grande verticale...  
 


Le courage c'est avoir peur, mais y aller quand même. Un par un les courageux engagent la descente, en silence. Arrivés en bas du puits Ribéro. Pression, stress. Encore une cinquantaine de mètres de verticale à descendre, et surtout à remonter. Le courage c'est... Oui, ça va, on connaît la chanson. L'histoire se répète donc dans le second puits.



Descente en silence, puis soudain les cris de joie des premiers qui touchent le fond. Envolée la pression, parti le stress, et la remontée, on y pensera plus tard. Trassanel IV est à nous.

Nous déambulons avec bonheur dans ces superbes galeries de métro concrétionnées... Que dire de plus... Ceux qui connaissent la cavité savent, pour ceux qui n'y ont pas encore mis les bottes, voir les magnifiques photos d’Étienne. Alex et moi connaissons mal le réseau, mais chacun se souvient d'un passage-clef différent; Élodie et Bruno eux traquent les balisages. Ensemble, nous parcourons ainsi tout le réseau, de la trémie à Mata aux Mystères.

Demi-tour. La stoots d’Élodie faiblit, la fatigue commence à se faire sentir. De retour aux cordes. Alex et Bruno retrouvent la pression là où ils l'avaient laissée... et entament alors un repas aux chandelles pour se donner du courage.
 


Élodie et moi remontons le puits de cinquante mètres puis attendons dans la pénombre. Des lumières, des bruits de bête, la voix d'Alex qui conseille. Bruno émergera du puits après une demi-heure de lutte, suivi de près par Alex. Il n'a jamais rien remonté d'aussi grand... Et le puits Ribéro qui nous attend fait près du double de celui-ci. Le courage, c'est être fatigué, mais y aller quand même.



Au pied du dernier obstacle. 93 mètres de verticale. Je jette un coup d’œil à la montre... Alex et Bruno seront en retard. Changement d'organisation pour la remontée. Élodie et Alex partent devant. Je reste avec Bruno et l'encadre de très près. Réglage du torse, des pédales, trucs et astuces divers. Je prépare la poulie-bloc et la corde perso, au cas où.

Bruno entame sa remontée. Chaque mètre, chaque fractionnement est un combat. Bruno ne lâche rien. Je l'aide au mieux, d'en bas pour lui tendre la corde, d'en haut pour l'aider à enlever le croll. Je remercie les équipeurs qui ont bossé pour rendre cette remontée plus confortable. La fatigue aidant (?!), Bruno commence à trouver les bons gestes. Le moral tient bon. Des voix au loin là-haut... Encore 1,2 non 3 déviations... 2 fractios... Encore 10 mètres... et Bruno sort du puits sous les applaudissements, après 1h30 d'effort.

Pas vraiment le temps de récupérer. Nous filons vers la surface pour passer le coup de fil libérateur signalant notre sortie. Épilogue heureux sous les étoiles. Un collectif improvisé où chacun a beaucoup donné, à sa façon; une cavité majeure... Une belle journée de spéléo.

mercredi 28 décembre 2016

Dimanche 25 décembre.
Ruisseau de la Jasse. Villeneuve Minervois
            Ce dimanche de Noël, en quête d’un petit décrassage, virée au dessus du ravin de la Minière, au nord-est de Villeneuve. Au cours d’une partie de chasse, j’ai repéré un petit trou dans le talus du ruisseau. Un léger courant d’air s’en exhale. Cette zone fait l’objet de recherches depuis de nombreuses des années. En 2007/2008, nous avions décaissé sans succès le ruisseau, à l'endroit d'une perte importante des eaux. En 2010, lors d’une grosse crue, un cratère de 2m50 de diamètre et 6 m de profondeur s’est brutalement ouvert, une cinquantaine de mètres au dessus. Aucune suite n’était visible. Cette excavation s’est complètement rebouchée lors de la crue suivante. Un soutirage important existe dans le secteur. Il faut dire que sur le plateau de Saint Martin, 150m au dessus, existe une énorme doline, la plus grosse du Minervois (dixit Masdan). Il s’agit d’un cratère d’environ 130m de diamètre et de 20 m de profondeur. Celui-ci a toujours fait fantasmer les populations locales et internationales Il a été mentionné sur une bande dessinée « Blake et Mortimer » du belge Edgar Pierre Jacobs, père de la BD. Il parlait d’un cratère occasionné par une météorite. Au début des années 70, la découverte d’une grotte dans la bergerie de St Martin et d’une conduite forcée venant de ce site a effacé ces croyances et prouvé qu’il s’agissait d’une immense salle souterraine effondrée. Depuis, les recherches pour accéder à ce réseau sont restées vaines. 
          L’espoir d’y parvenir toujours intact, nous creusons avec ma fille Marie pendant 2 heures. Nous réussissons à dégager la zone et mettons à jour une faille. La t° extérieure est presque en équilibre. Malgré cela, un fort courant d’air intermittent est présent. Le problème est l’étroitesse de la fissure qui fait une dizaine de cm. Les cailloux projetés descendent sur plusieurs mètres en ricochant sur les parois. Ils atterrissent dans un espace plus important sur un sol meuble. Un détail m’intrigue toutefois : la résonance ne semble pas compatible avec la taille de la faille. Alors, un élargissement proche sur les côtés ? Une autre séance de décaissement sera nécessaire pour redonner ou anéantir l’espoir d’accéder enfin à ce réseau mythique.


mardi 27 décembre 2016

Plateforme aérienne
Steve
Vieux singe....intact....
Mardi 27 Décembre 2016: Escalade aux feuilles, mission accomplie....
Denis et ces grandes jambes...
Avec Denis et Steve. Deux rescapés de Noël....qui malgré quelques digestion difficile....reprennent le chemin de l'aventure....Rééquipement des ressauts d'entrée peu après 10H. Steve découvre la première, car il ne connaissait l'entrée que de la fois de l'expérience du bouchage du Blau...Il passe fort bien tous les rétrécissements, malgré....son fort gabarit. J'entame l'escalade avec trois goujons et quelques pas en libre. Puis je laisse la place à Denis, grimpeur dans l'âme, et qui trépignait...Un quatrième goujon plus tard, il opte pour la traversée à droite, qui en libre, l'amène à une paroi...enfin saine, ou il peux poser deux solides ancrages; Je le rejoint en déséquipant. Il est décidé de redescendre pour casser la croûte, et je pose une stat, depuis le relais avec 1 dév. sur un nat et une sur un goujon. Ce trou qui n'est pas froid, comme souvent sur le plateau....n'est pas chaud non plus quand l'on s'arrête....Retour de tout le monde là haut, et après remontée de la corde, l'on s'acharne sur deux départ qui semblait prometteurs: une lucarne donnant sur une alcôve remontante, qui nécessite du gros "ménage"dont vas un peu pâtir l'intégrité du sol de la salle....et une lucarnette avec un peu de vide devant. mais comme tout ça n'est pas bien emballant, l'on traverse en direction de la salle jusqu'à une arche pour y établir un nouveaux relais. De là, Denis reprend la tête sur des prisette qui paraissent saines, jusqu'à coiffer un bitar au sommet....dont une grosse partie....atterrie sur mon casque! Sans destruction de frontale (avantage de la petitesse de la stoots!), n'y du vieux singe qui ce trouvait en dessous! Sans faire de pub clandestine, j'homologue sans problème mon casque Camp!Par la suite, Denis me proposera d'appeler ce passage:" la revanche de Dom"....ce qui suivent le blog comprendrons!
Début de l'escalade
Tout ça pour atteindre une lucarnette de belle allure....bouchée....Il faut finir de ce rendre à l'évidence que la suite du trou n'est pas en hauteur....Corde stat laissée en place pour un bout de topo, et montée totale d'environ 17m. En farfoullant dans la suite logique de la salle, je confirme que c'est bien là qu'il faut creuser en décaissant le sol. Dans le passage gauche, une nette ventilation me viens sur le visage!Le même genre de chantier que le jour de la première. Très très encourageant. Ressauts d'entrée laissés équipés. Mais quand donc aurons nous un vrai hiver?TPST: 7H45.
Préparatifs
Au retour dans la voiture derrière, Steve manque de rendre les restes de Noël, mais a par ça tout c'est très bien passé...

vendredi 23 décembre 2016

La liste d'attente s'allonge

Vendredi 23/12/2016
Zone de Peyre Fouillère
Participant : Laurent
TPES : 3H

A l'occasion du travail de synthèse sur le massif, je suis allé revoir pour repointer plusieurs cavités sous la Peyre Fouillère.
Dans les amonts de la vallée sèche de Serre Longue, un secteur vraiment totalement perdu du massif, j'avais repéré il y a déjà longtemps une petite dépression terreuse notée à l'époque PF1, à revoir.

La vallée sèche de Serre Longue. Le Tauch est en toile de fond
Quelques années et quelques crues sont passées par là, et un petit trou s'est ouvert dans la terre. C'est dans ces moments-là que l'expression "à revoir" souvent notée sur les comptes rendus prend tout son sens.

Le trou est entre le seau et la piquette
C'est sans trop de conviction qu je teste le courant d'air mais bonne surprise, il y a une remarquablement forte aspiration malgré une amplitude thermique faible et un calme atmosphérique total...

Pas bien gros mais sacrément ventilé
Le trou est situé pas loin de l'interface calcaires-dolomies. Les cailloux tombent de quelques mètres au sondage; mais il y a un trou noir qu'on devine à peine à droite à 4m. Nouveau sondage avec une poignée de cailloux, deux ou trois passent. Et c'est la chute...
Au moins vingt mètres, ça ne touche pas les parois après la zone étroite de l'entrée, et je ne suis pas sûr de les entendre arriver tellement le son qui remonte du fond est faible.

Après un premier décaissage

Ca descend...
De plus gros moyens sont à présent nécessaires pour continuer. Etant donné l'emplacement du trou, dans la zone la plus lointaine du "grand inconnu" de l'Est du massif, s'il existe un niveau de galeries en profondeur jusque là bas, cela décuplerait le potentiel de la zone déjà élevé. Vignevieille est très loin...
Encore un trou intéressant sur la liste d'attente.
Il va falloir rester concentré dans la dispersion...

mercredi 21 décembre 2016

WE CoJ Lot 2016

La Commission Jeunes (CoJ) de notre fédération organise des week-ends pour inciter les moins de 26 ans à se retrouver pour pratiquer la spéléo dans de belles classiques, pas toujours faciles à équiper en individuel. Bon nombre de stagiaires se connaissent déjà et ont plaisir à se retrouver, mais aussi à créer des liens avec les nouveaux... Les cadres investis dans la commission équipent les verticales l'avance pour que le week-end soit une simple découverte de belles cavités. Cette année se sera dans le Lot, avec pour hébergement la base de plein air de Mézel.


Je 15/12/2016 Igue de Planagrèze. Florian Rives, Charles Lecoq, Etienne TPST : 6h
Nous équipons ce joli trou, grande classique du Lot avec ses -184m.


Faute de canot, nous n'irons pas bien loin dans la rivière suspendue. Le point bas est un joli siphon et faute de bouteilles, nous n'irons pas plus loin non plus de ce coté là ! 
Nous ne sommes pas en retard, j'en profite pour faire quelques photos en remontant


et nous allons voir la résurgence St Georges (d'où sort une partie des eaux de la rivière de Padirac) pour se faire une idée des niveaux d'eau dans le karst. L'étiage est encore d'actualité dans pas mal de cavités.

Ve 16/12/16 Florian, Charles, Etienne. Le matin, nous allons repérer l'itinéraire d'accès et baliser les entrées de l'Igue Noire et de l'Igue du drapeau situé juste à coté. Petit casse-croûte et nous partons équiper l'Igue de Crouzate -91m. TPST 3h Quelques photo rapides.


Sa 17/12/16 Igue de Viazac. TPST 6 h Bastien, Etienne ; Fanny, Nicolas, Quentin, Myriam, Alex, Elena, Julien
Grande classique, déjà équipée par d'autres cadres la veille. Petite navigation au fond, 


de très belles verticales avec des morphos d'enfer, très atypiques dans le sens où il s'agit tout le long de conduits noyés (mais on descend à -200m). Il n'y a pas de morphologie de puits alpins creusés par des cascades. Les puits sont en réalité des cheminées. 


Tout le long de la progression verticale, on recoupe des galeries fossiles, avec de beaux conduits horizontaux.


Niveau plutôt homogène des participants, donc bonne fluidité. Il y en une qui s'est baignée tout en bas en faisant la balade en canot. Heureusement la montée ça réchauffe !



Di 18/12/16 Saut de la pucelle TPST 5 h 30 Charles, Maxime, Laura, Clement, Matieu, Etienne et un autre groupe qui part en décalé, nous ne les verrons pas de la sortie. 3 cadres 3 stagiaires. À la pause repas, Clément et Mathieu préfèrent faire demi-tour. Max qui connaît déjà la cavité les accompagne. Laura, Charles et moi allons taper le fond. Nous déséquipons le tout au retour. Belles galeries, tout le temps dans l'eau.


Comme souvent dans les trous aquatiques la progression est très ludique. Quelques sauts sympas dans les vasques, des escalades assez sport au retour avec les kits de cordes trempés sur le dos.

Lu 19/12/2016 Igue du Fenet. TPST : 2 h Florian, Etienne, 10 stagiaires.
Pour finir le week-end déséquipement de l'Igue du Fenet -45m. Le trou développe peu mais il y a une belle galerie à traverser en main courante.


L'ensemble est bien concrétionné.


Nous devons être de retour pour 14 h à la base pour laver le matos, ranger et laver les chambres...

dimanche 18 décembre 2016

Belle découverte au trou des Feuilles


Samedi 17/12/2016
Trou des Feuilles
Participants : Julie, Jean-Luc, Denis, Thierry, Henri, Sebastien, Elodie, Alexandre, Laurent
TPST : 8h

Le club enchaîne les premières en cette fin d'année. En parallèle de la désobstruction au trou des Dames, celle au trou de Feuilles, situé juste à côté, et dont l'intérêt avait été mis en évidence par l'expérience de la surpression (voir posts précédents), s'était poursuivie en plusieurs petites sorties.
Un premier ressaut s'était livré à 4m de l'entrée, puis en milieu de semaine un second ressaut plus large avait été descendu par Henri, Jean-Luc et Julie après élimination d'un diaphragme dans la calcite. Une nouvelle étroiture plus longue mais dont on devinait la sortie défendait la suite.

Nous voici donc à pied d'oeuvre avec une équipe de choc. Nous allons nous relayer au chantier du fond qui se présente sous la forme d'un laminoir long de 6m au sol argileux. Elodie, Seb et Thierry s'occupent de la topo Trou des Dames-surface-Trou des Feuilles pour mieux se représenter l'ensemble.

Explications topo avant l'action

Topo aux Dames

La désobstruction démarrée tambour battant le matin est freinée en milieu d'après midi par le rétrécissement du conduit d'origine, ce qui nécessite des contorsions et de fréquentes rotations d'équipiers. Mais le noir se rapproche et l'écho est bien là. Toute l'équipe est à présent regroupée. Pas question de finir la journée sans franchir cet obstacle et tout le monde s'investit à fond.
A bout de bras je dégage au burin les dernières plaques d'argile stratifiée. Quelqu'un de mince doit pouvoir passer...
C'est Alex qui s'y colle, dans les deux sens du terme. Soutenu psychologiquement par Seb il franchit l'obstacle, et débouche quelques mètres plus loin dans une grande salle au sol parfaitement plat.
Un quart d'heure plus tard l'étroiture est recalibrée par les deux côtés et tout le monde passe...

Nous sommes dans un très beau tronçon de niveau fossile, celui-là même dont nous supposions l'existence depuis la reprise des travaux sur ce secteur, situé plus bas que le Chandelier mais 20m plus haut que le nouveau réseau du Blau récemment découvert. La salle, en fait un élargissement du conduit, fait environ 25m de long pour 10 à 15m de large et 15m de haut, bien décorée pour le secteur; une belle récompense !

Deux générations de taupes

Escalade dans le prolongement de la salle

La salle se prolonge par un bout de conduit rapidement obstrué par les remplissages. Nous fouillons tout à la recherche du courant d'air (presque inexistant aujourd'hui). Sans succès. Denis tente une escalade en libre et découvre un petit bouclage.
Il y a une autre escalade à faire d'environ 13m qui semble donner sur un petit balcon mais il faudra du matériel.
Dans un recoin je tombe sur un joli gour décapé par l'eau tombant du plafond, et surprise, peuplé de niphargus. A protéger absolument.

découverte des niphargus

Après la première

En conclusion, au delà de l'escalade qui reste à faire, il faudra reproduire "l'expérience de surpression" pour espérer trouver la suite qui a prouvé son existence cet été. Une nouvelle pièce vient d'être ajoutée au puzzle du Blau, et pas des moindres : le niveau fossile,de belles dimensions, existe à la cote où on l'attendait. C'est son prolongement théorique au sud-ouest qui devrait apporter l'énorme courant d'air du système Trou du Vent-Chandelier-Feuilles.
A noter également d'importants remplissages de petits galets similaires à ceux que l'on trouve dans les épandages alluvionnaires anciens du secteur d'Espezel. Un témoignage de paléocirculations à étudier de près...

vendredi 16 décembre 2016

Sortie CLUB de ce Dimanche 18/12.....annulée faute d'inscription.....

Je l'avais dis à Jean Luc, ne pas organiser de sortie sous les yeux du.....Terrible papa Noel!!!!
Un tyran de plus sur cette pauvre planéte!

mardi 13 décembre 2016

Classique/Photo

Samedi 10 décembre 2016
Participants : Isabelle, Michel, Etienne
TPST : 6h30

Grotte de l'Asperge.
Encore une grotte magnifique dans les marbres du primaire. Nous allons voir un énorme siphon au niveau duquel deux jolies petites rivières convergent. Certaines galeries sont décorées de magnifiques bouquets d'aragonite. Certains sont d'un très beau bleu turquoise !


Vraiment sublime.


Sur le chemin du retour mes compères trouvent des pieds de moutons, la cueillette démarre. Je tire ma révérence en direction de Trassanel pour l'AG du CDS.

La très faible participation des membres du SCA par rapport au nombre de nos adhérents a été remarquée et soulignée (à juste titre) par les participants d'autres clubs à cette AG. L'ambiance était particulièrement chaleureuse. Merci de venir nombreux aux réunions du CDS et à l'AG l'an prochain pour représenter comme il se doit notre club !

Géophysique saison 2 épisode 2

Vendredi 9 décembre 2016
participants : 10 étudiants de Paris, Marion, Etienne
TPST : 4h

Guidage dans le réseau de Cabrespine en amont de la salle aménagée avec les étudiants en géophysique. Ils ont ainsi pu voir de leurs yeux où vont les flux d'eau qu'ils ont détectés à l’extérieur avec leurs instruments.

Solidarité pour le franchissement d'une chatière.

 Le groupe et tout à droite de l'image le siphon principal.

Géophysique saison 2 épisode 1

Mardi 6 décembre 2016
Participants : Marion, Etienne
TPST : 3h
Petit bout de topo à Cabrespine pour préciser une valeur. Le but est de connaître l'altitude des principaux siphons en amont de la salle aménagée pour le stage de géophysique en cours dans la vallée. Le point de départ est pris sur le parking du gouffre. Nous n'aurons pas le temps de topographier jusqu'à l'affluent de Sorrèze. Mais le siphon principal et le siphon du réseau de vase sont atteints. Les azimuts sont totalement faussés par les métaux des aménagements mais ce n'est pas gênant car c'est simplement le Z qui nous intéresse. Mesure de la conductivité et de la température des deux siphons.

Les étudiants passent la tondeuse au-dessus du ''toat de Jammes'' (trop plein de crue)



photographié lors de la crue de 2011.



Le père noël en avance !



Goudou (Lot)

Samedi 03 décembre 2016
Participants : Cédric (club canyon toulousain), Christophe Alet (club de Caussade), Etienne
TPST : 8h

Un très beau réseau Lotois de 9 km environ. Un tout petit peu de CO2 en cette saison. De belles galeries fossiles


un actif fort sympa lui aussi. 


Soirée et nuit au gîte spéléo de Clavel. Réveil à 5 h du mat puis direction l'AG du club.