jeudi 31 mars 2011

prise en compte du manque de matos

Ce qui est arrivé à Jean Marie et à Guillaume ce week end n'est pas fait pour m'étonner...
Il y a longtemps...pour ne pas dire...trés longtemps que je dis qu'il faut en priorité aller récupérer
le matos qui ne sert plus,dans certains trous équipés en fixe...Mais le temps passe,des objectif plus
mobilisateurs ne manquent pas...et nous ne sommes que des bénévoles avec peu de temps libre!!!
Je profite de l'excellent outil d'information qu'est ce blog,pour faire un inventaire succint de ces
trous,ne serais ce que sur le Massif de Misségre:
-Dans mon estimation du 15.11.2010, j'avait:
1459m de corde et 201 plaquettes...immobilisées dans des trous!!!Petit tour d'horizon:
-Gouffre de la pleine Lune:588m de corde et 63 plaquettes:pour l'instant comme il est en cours d'explo...l'on ne peut rien toucher.
-Gouffre de la demi lune:190m de corde et 25 plaquettes:la topo faite par Yves le Masson peut étre
considérée...comme irrécupérable(les dégats d'un ego mal placé)...donc topo a refaire!
-Aven de la Mateille fait rescement:70m environ de corde et quelques amarrages:Une séance topo
plaisante attend les apprentis topographes depuis février...
-Aven Yves:496m de corde et 80 plaquettes:La reprise des relevés topo permettrait de récupérer rapidement plus de200m de cordes...notament dans:le réseau principal sud et le réseau du méandre...
-Aven du Liévre:100m de corde et 20 plaquettes:Pour les amateurs de marche et de topo....le site est trés agréable à la belle saison...
-Aven du berger distrait:3m de...marche d'approche!:50m de corde et 9 plaquettes:topo à poursuivre et désob au fond.
En oubliant les réseaux de:Bournasset,Vignevieille-Parcade-Paichaires,aisi que Gaubeille,Matte Arnaude,Embuc,Cabrespine ou du matériel spécifique peut étre laissé en permanence et a été identifié pour ça,il y aussi dans le Minervois,le cas du réseau 3 de Trassannel:
Je l'avait laissé équipé en prévision de sortie de découverte et pour les nombreux membres du club
qui ne connaissent pas,ainsi qu'une tentative de désob au bout.La rescente premiére à "la dent" rend obsolette cette mobilisation de matos(au moins 100m de cordes),qui pourrait étre stoqué chez Jean Claude.
Cette info devrait succiter des projets de sorties ou pourait étre combiné:
-De l'initiation découverte, de la topo et relevé de fiche d'équipement....et la récupération d'un bon
lot de matos...qui n'a pas du trop souffrir...car a l'ombre!
A l'ordre du jour de la prochaine réunion.
Je profite du blog pour projets sur le week end du 02 et 03/04:
-Poursuite de la désob à la trés intéressante "grotte violette" à Lacamp ou collective désob avec l'esr (entente spéléologique du roussillon) au trou souffleur de la pause-Massif de l'Agly.
Je ne suit pas sur de pouvoir venir a cause d'un sérieux mal de dos....mais pour ceux intéressés contacter Laurent.



mercredi 30 mars 2011

Ballade aux Cazals

 

 

Dimanche 26 Mars

Guillaume, Claire, Jean Marie

TPST 8 heures

2001 03 26 les Cazals 0012001 03 26 les Cazals 006

L’objectif est simplement de passer une journée tranquille sous terre. Guillaume propose le réseau de la Lévitation aux Cazals. Passage chez JClaude pour récupérer quelques cordes : surprise : il n’y a aucun amarrage ! Nous espérons que le réseau est équipé. Arrivés sur place force est de constater qu’il n’en est rien. Le P13 n’est ni broché ni encordé. Cathy nous expliquera ensuite que le but est d’éviter des accidents avec des non-spéléos dans cette cavité facile d’accès. Pas d’A N non plus. Nous ressortons et essayons de joindre Alain au cas ou il aurait du matos, en vain.

Nous décidons alors de visiter tout ce qui est possible. Descente des 3 autres puits avec des équipement à la noix sur des A N parfois surprenants, pédale qui sert de dèv, déviation avec angles improbables… Une fois de plus il aurait mieux valu prendre des chaussures de montagne que des bottes : on aurait utilisé les lacets !

Visite agréable en tout cas. Nous avons même réussi à creuser sous une trémie un diverticule aéré ! En vain il retombait plus loin au dessus de la trémie.

Je pensais cette cavité sans grand intérêt, je reconnais mon erreur. Dommage que les piles de l’appareil photo m’aient lâché.

Sortie vers 19 heures

Il est urgent de remplir le dépôt de matériel chez JClaude : amarrages, sangles, spits, goujons… Dès la prochaine réunion.

lundi 28 mars 2011

Du nouveau sur Lacamp

Après un samedi studieux entre 4 murs avec une grande partie du staff gestion du SSF11, une soirée arrosée qui déborde sur le Dimanche et le passage à l'heure d'été, difficile d'être opérationnel pour le trou de la Pause alors qu'il est déjà midi. Le besoin de prendre l'air extérieur se fait sentir. Les derniers résultats du traçage du Cinquantenaire m'ont travaillé l'esprit, je reporte donc la sortie prévue pour aller revoir une zone intéressante et bien placée à l'ouest du plateau de Lacamp parcourue il y a 15 ans. Pour une fois sur le coin, l'évolution de la végétation est favorable : les pins riquiquis pleins de ronces ont fait place à de jolis arbres sous lesquels on peut progresser et la crue récente a laissé des traces d'écoulements bien visibles. Quelques dolines ont servi de perte. La morphologie de surface a tellement changé qu'il est impossible de se reconnaître. Après avoir testé quelques soutirages sans air, je repère un petit affaissement au pied d'une barre de poudingues. Un peu de débrousaillage et de désob plus tard, un départ de ressaut qui souffle bien apparaît derrière une étroiture impénétrable. Coup de téléphone à Henri, préparation du perfo et retour sur les lieux lundi à la mi-journée. Le travail est de courte durée, au bout d'une heure le ressaut se laisse franchir et nous prenons pied directement dans une jolie galerie aux parois violettes qui donneront leur nom à la grotte. Au bout de 15m, nouveau ressaut. Ce genre de bonne surprise est plutôt rare sur Lacamp. On se prend à rêver mais en bas ça se complique : un angle droit a formé un bouchon.
galerie d'entrée



Oui, c'est bien lui et il ressort!!!



paroi violette



marnes bariolées avec fossiles


La désob reprend, deux chataîgnes... le bouchon saute et un nouveau départ de ressaut apparaît. Un fort courant d'air de grand trou en sort, concentré sur la lucarne. Il nous manque un allumeur de chataîgne et nous devons provisoirement faire demi-tour à un chouia de franchir le passage.


Ca sent bon la première qui nous appelle en dessous, on espère une bonne surprise prochainement.



dimanche 27 mars 2011

Dimanche 27 mars – Sur les traces du SCM



Ces derniers jours, le blog du SCM a fortement titillé ma curiosité du côté d’Ourdivieille. J’ai donc remonté le cours d’eau, encore actif en ce début d’après midi (vous allez comprendre pourquoi) Le but : situer les pertes perdues ou retrouvées par le club voisin par rapport à la grotte du Four à Chaux, sur laquelle nous travaillons depuis plusieurs années (à la petite semaine).


Le ruisseau est actif jusqu’à l’entrée des gorges où l’eau disparaît à travers une faille impénétrable. RAS face à la grotte du four. Il faut monter bien plus haut pour voir la trace récente d’une « exploitation » spéléo, rive droite du cours d’eau. Un mini barrage a été construit (sans doute pour éviter que la perte se reperde) autour d’une petite excavation où l’eau est aspirée à travers les pierres. Après un bon touillage et quelques coups violents portés avec un pieu improvisé, un grand bruit de purge se fait entendre. En quelques secondes, la vasque d’eau se vide entraînant pierres et terre. Un trou béant et pénétrable vient de s’ouvrir (faille de 40 à 50cm de large). Malheureusement, toute l’eau du ruisseau s’y déverse dans une belle cascade (80 l/s environ). Malgré tous mes efforts pour étancher le barrage avec la pose d’une bâche plastique qui traînait par là, impossible de voir plus loin. C’est quand que ça sèche ? En tout cas, j’ai pu rentrer à pied sec car il n’y a plus une goutte d’eau jusqu’en bas.










Un petit trou vient de s'ouvrir Les grandes eaux











Malgré la bache en plastique, pas de première





mercredi 16 mars 2011

crues : l'heure du bilan

mercredi 16 Mars 2011

participants : Henri, Laurent, Alexandre, Léa

TPES : 5h

Un petit tour d'horizon de l'effet de l'épisode pluviométrique hors du commun que nous venons de vivre sur nos chers massifs calcaires locaux.
Nous nous retrouvons avec Henri à 10h devant l'emergence karstique visuellement la plus spectaculaire du secteur : Vignevieille avec sa cascade de 50m de hauteur sortant de la montagne

Le débit, très puissant, se compte en m3/sec mais très difficilement estimable, comparable à celui de la crue d'Octobre dernier (de niveau quinquenal). La différence provient de la durée de la percée bien supérieure à la normale et qui est loin d'être terminée. La morphologie des zones d'ensablement (siphons) dans le réseau va être fondamentalement modifiée, notament dans la zone de l'affluent des Tibétains qui sera à revoir à la prochaine incursion.
Voir autant d'eau sortir ramène instinctivement à imaginer la suite de ce collecteur que nous n'avons fait qu'entrevoir quelques dizaines de minutes voici déjà deux ans...



chêne vert en mauvaise posture juste sous l'entrée

en toile de fond, le village de Vignevieille


Un mur d'eau assourdissant tombant dans les buis au pied des falaises
Nous remontons ensuite la vallée pour visiter à quelques km seulement l'autre site majeur des gorges de l'Orbieu : la résurgence de Montjoi. Un impressionnant fracas nous y attend. Ici la crue ne semble atteindre son maximum que depuis ce matin du 16 (voir comparatif de photos). De nouveau l'imaginaire s'évade en songeant aux endroits que traversent cette rivière de 5m3/sec dans le massif, d'autant plus que nous savons à présent grâce au traçage récent qu'une bonne partie de ce trajet se fait probablement en écoulement libre.
Une zone noyée "tampon" prouve cependant ici son existence car un retard de déclenchement d'une quinzaine d'heures a pu être constaté par rapport à Vignevieille juste en face.







niveau d'eau le 15/03 après midi





niveau d'eau le 16/03 vers 11h






Le "trou", 10m au dessus de la source, par lequel les plongeurs atteignent habituellement le siphon, est devenu une marmite bouillonnante

Nous reprenons la voiture pour monter vers les sources de l'Orbieu, en particulier la source de la tour, qu'Henri ne connaît pas. Nous sommes ici sous un des points culminants des Corbières, la serre de Bouchard cuminant à 931m. Le massif, très arrosé, est constitué de calcaires blancs Urgoniens





La source est visible de très loin, au pied de la serre de Bouchard

Peu de trous connus sur la montagne, pourtant, ça dépote en dessous (1500l/sec au bas mot car plusieurs sorties d'eau complètent la principale). Ce massif est situé à la charnière des bassins versants Orbieu-Agly, car la serre de Bouchard s'ennoie vers le sud sous les calcaires Cénomaniens. La ligne de partage des eaux en plein karst est imprécise.




L'emergence est captée pour les besoins en eau du village de Fourtou


Nous montons ensuite sur le massif par la piste du col de la Fage et passons côté sud. Petit arrêt au trou de la Pause pour constater que le courant d'air est toujours présent malgré les tonnes d'eau qu'il y a sous terre. Descente ensuite vers la source de l'Agly pour relever les repères placés près du torrent la veille dans un but de surveillance d'une montée d' eau potentielle .
Si le débit a diminué en cette mi-journée, la crue dans la nuit a été terrible, plus que sur l'Orbieu: les berges sont rabotées prouvant que ça fait bien longtemps qu'un tel niveau n'avait été atteint. Estimation probablement frileuse à 7m3/sec ! Mes repères étaient placés bien trop bas.
Sous la source, plusieurs sorties d'eau en pression provenant probablement de la dalle cénomanienne sous jacente rajoutent pas mal de débit.


une autre marmite bouillonnante sous la grotte

Nous finissons notre périple par un dernier site bien connu : le gourg de l'Antre. La veille au soir le phénomène était exceptionnel : un lac avec un geyser au centre occupait la place. Aujourd'hui le constat est éloquent : la rivière a (presque) regagné sa place normale, mais dans la nuit le flot a débordé de la doline !
Du sable partout sur les bords jusqu'en haut (8m au dessus du cours normal), des galets de différentes provenances géologiques plaqués sur les parois du gouffre; jamais rien vu de pareil en 20 ans d'observations. Le caractère rarissime de cette crue est confirmé, les pluies sur le versant sud ont été énormes.



Lac partant à l'assaut de la doline du gourg le 15 au soir, il y a à peu près 7m d'eau






Le 16 à midi, la rivière occupe la totalité de la grotte aval (4m3/sec environ)

Le débit atteint dans la nuit est difficile à estimer mais dépasse vraisemblablement les 10 m3/sec. Là aussi, la structure du siphon amont est certainement modifiée, ça vaudra le coup de replonger.
Le phénomène constaté implique donc que l'amont du gourg recèle un réseau vraiment très important et plus large que l'aval.
Renseignements pris, la station de jaugeage préfectorale du bas Agly a enregistré un pic de crue dans la nuit à 1100 m3/sec, 200 de plus que le débit de la Loire à son embouchure...
C'est à peine inférieur à la crue de référence de septembre 92 qui avait fauché plusieurs vies et cela confirme ce que nous avons constaté aujourd'hui sur le bassin.
La journée s'achève sur un double sentiment, à la fois de fascination face à cette nature déchaînée et à ces grands réseaux pour la plupart encore inconnus qui vivent si intensément ces jours ci; et à la fois de frustration car nous savons qu'il nous sera impossible de lever toutes ces grandes énigmes de notre vivant.




















mardi 15 mars 2011

Descente à l'aven de Clergues

dimanche 13 mars 2011
participants : Nicolas, Aurélie, Patrick, Sybille, Edouard
TPST : 9h de perfectionnement technique

Ce week-end , perfectionnement technique spéléo à l'aven de Clergue près de Trassanel. Après quelques minutes de recherches nous trouvons le trou. Et la descente commence entre fractionnements et déviations.  Participent: Patrick, Aurélie qui équipe et Nicolas qui nous guide avec la topo et nous bien sûr. Au début peu de concrétions mais après le deuxième puits de belles découvertes... Qui se méritent néanmoins car avant de découvrir les concrétions, il faut franchir une étroiture bien bien étroite et avec très peu de prises. DSC07845 DSC07850
DSC07851 DSC07852 DSC07856
Une belle salle bien large et pleine de concrétions nous attend pour le déjeuner.
Ensuite nous partons à la recherche d' une autre salle que nous ne trouverons pas, le réseau s' avérant être un labyrinthe même avec la topo en main (et Nicolas qui sait la lire car c' est loin d' être  évident pour un néophyte). De belles excentriques nous récompensent de nos efforts.
DSC07859 DSC07860DSC07861
DSC07867 DSC07871DSC07873
DSC07889 DSC07898
DSC07891 DSC07903
Puis c' est le retour mais le franchissement de l'étroiture se révèle beaucoup plus problématique encore dans ce sens. Merci à Aurélie de ses bons conseils pour les prises et à Patrick pour avoir bloqué mes pieds glissant désespérément pour la 301ème fois sur la roche lisse et humide (et idem pour le câble)! Sans cela peut être y serais je encore à l' heure actuelle,  fossilisée dans cette satanée diaclase .  Et  merci à Nicolas sans qui on se serait perdus 1001 fois dans ce labyrinthe. Bref c' est fourbus et pas mécontents de revoir le jour après 9h sous  terre et une grosse galère dans l'étroiture (en tout cas pour moi, j' y suis restée bloquée un bout de temps) que nous rejoignons la surface. Ouf!
DSC07905

Quelques photos en plus : https://picasaweb.google.com/ecousin/2011MarsAvenDeClergues?feat=directlink

Que d'eau !

Quelques photos prises cet aprem suites aux fortes pluies : une deuxième crue sérieuse en 6 mois après cinq ans de sécade...

source de l'Agly : 3m3/sec environ; faut pas essayer de rentrer !



débordement largement hors du lit habituel quelques mètres sous la source

juste en contrebas : le commencement d'un fleuve


gourg de l'Antre : devenu un lac juste sous le rebord de la doline; tout le réseau aval est sous plusieurs mètres d'eau, énorme bouillonnement côté amont, peut être un débordement dans la nuit suivante ?
Demain matin, excursion dans la vallée de l'Orbieu avec les enfants, autres photos en prévision car il pleut toujours...










lundi 14 mars 2011

surveillance

Chômage technique pluviométrique cet aprem qui incitait à une petite visite de surveillance des sites de la veille au cas où...
Deux constatations d'emblée en arrivant à Labastide : le débit de coume escure a fortement baissé (800 l/sec quand même), l'event est à sec et pas de coloration suspecte en vue.
Il faut dire que l'eau est passée du marron au beige mais est encore opaque, contrairement aux eaux de surface et autres résurgences corbieraines passées au clair. Difficile dans ce contexte de distinguer les colorants si ils y sont.
On dirait que toute la réserve d'eau du massif s'est saturée de particules d'argile en suspension et qu'il faut du temps pour vidanger tout ça.


entrée de l'event qui crachait son mètre cube seconde la veille




event à sec

La surprise provient d'un affluent de l'Alsou arrivant au niveau du lac de Labastide et qui avait attiré notre attention la veille à cause d'un important débit. Il coule toujours relativement fort aujourd'hui (au moins 100 l/sec); et une visite à cette source temporaire (déjà connue) s'impose.
Celle-ci s'avère très perchée par rapport à Coume Escure mais doit quand même drainer une bonne surface pour assurer un tel flot. J'ai regretté de ne pas avoir le thermomètre et le conductimètre pour comparer.
De plus, il ne semble pas avoir de bassin versant associé sur la carte, sauf à y rattacher une partie du plateau de Lacamp au nord de la ferme Barthès (Daniel, qu'avait donné ce trou à l'époque ?).
Unité séparée ou diffluence, en tout cas c'est à revoir par étiage.

emergence perchée sur le karst de Lacamp


La pluie a recommencé de plus belle, l'eau va remonter rapidement sur le secteur. La fluo aura eu 24h pour progresser dans le massif, et si elle n'est pas sortie malgré les gros débits, elle va prendre un coup de pied au cul du genre définitif. Si ça continue comme ça, dans 48h tout sera fini.
L'alerte météo a été lancée par la préf. (150 à 200mm supplémentaires) et dans le contexte actuel, ça va être coton; il y aura des photos mémorables à prendre mercredi matin.







dimanche 13 mars 2011

Lacamp de toutes les couleurs

Dimanche 13 Mars 2011

participants : Guillaume, Christophe, Laurent

TPST : 3h ; TPES : 5h

Poursuivant l'ambitieux programme de traçages 2011 de la commission scientifique, nous nous retrouvons ce dimanche à Labastide en Val vers 9h30.

La grosse crue de la nuit est en train de passer et très vite les problèmes commencent : nous n'avons pas le cable de la sonde à fluo et la résurgence est inaccessible. Nous nous divisons : Christophe repart à Carca chercher le cable pendant que Guillaume et moi tentons l'approche de la source à travers le bartas

Le débit total avoisinne les 4mètres cube par seconde, l'eau est marron, et on va mettre deux heures pour y parvenir, avec l'impression d'être sortis d'une lessiveuse.

Finalement, on préférera traverser le gué à moitié à poil au retour pour ne pas faire le chemin en sens inverse.

Nous retrouvons Christophe, la sonde est placée, puis nous montons vers l'aven du Cinquantenaire. Les pistes d'accès au plateau sont bloquées en raison du risque d'une rave party sauvage et nous devons là aussi contourner l'obstacle.

Heureusement la voiture de Guillaume à franchissement multiple nous permet d'avancer quand même vers le trou. Descente rapide vers l'actif; le débit est conséquent au barrage (45l/sec) mais l'eau est déjà plus claire. On injecte vers 14h et colorons la rivière en rose.

Retour à la voiture à 15h. Nous tentons de jonctionner avec les bonnes pistes du plateau et Guillaume nous fait une nouvelle démonstration de tout terrain. Après avoir galéré presque une heure et s'être planté dans une impasse nous touchons quand même au but et parvenons à Rouairoux.

Nouveau revers : Guillaume enferme ses clés dans le 4X4 verrouillé automatiquement. Nous filons dans la grotte avec la fluo tout en réfléchissant à une solution pour la sortie.

L'actif à -60 donne environ 6l/sec mais la crue a été forte dans la nuit, les mousses de crue jalonnent le parcours. Autre constatation : la crue d'Octobre a été terrible avec ennoyage total de la cavité à partir de -50.

Nous envoyons cette fois la couleur verte et ressortons rapido. Entre briser une fenêtre et forcer le coffre, nous choisissons le coffre. Bien nous en prend : on arrive à l'ouvrir sans casse; ouf !

Retour à Labastide à 18h après une journée bien remplie et moultes péripéties. Le débit de la résurgence a déjà bien diminué. La mission est accomplie, les colorants circulent à présent sous terre avec des conditions optimales de décrue.

Les photos de la journée sont sur le blog du SCM

jeudi 10 mars 2011

Sortie perfectionnement Dimanche

Bonjour à toutes et à tous

Rendez-vous Dimanche à 9h30 à la base de Trassanel, pour se diriger à l'aven de Clergues.

Objectifs :
_ équipement
_ décrochage et dégagement de coéquipier
_ techniques de réchappe ( spéciale dédicace à Sylvain et Jean-Marie ! )
_ Planté de spit pour les bonnets d'âne.

Pour le moment, j'ai eu la confirmation de Patrick, Sybille et Edouard, Aurélie et Sylvain.

A bientôt !
Nico