Samedi 12 Novembre 2011
TPST : 8 heures
Patrick, Henri, Guillaume, Claire, Jean Marie (+ Séverine pour l’intendance et Camille pour l’avenir du SCA)
RDV à 9 heures au col de Pailhères. Alain et Eric de la SSPCV ne sont pas là. Météo exceptionnelle : pas de vent, la neige sur les sommets lointains et au dessus de nous sur le Tarbezou.

Préparation soigneuse des kits et marche d’approche vers la doline.

Nous descendons vers 10h20. Descente agréable. Quelques ressauts sont arrosés.

Nous arrivons au siphon, plongé par Freddo il y a … une éternité. Plongé c’est beaucoup dire : le masque planté dans la glaise, les palmes battaient encore la surface… Alors que certains avaient vu la lumière du jour à travers la vasque. Je ne sais pas ce qu’ils avaient mis dans les gourdes à l’époque. Actuellement la mousse de crue et les nombreux débris végétaux signent une mise en charge récente.

Retour par la galerie annexe, belles concrétions. Qui a dit que le Monegou était noir et sinistre ?

Remontée sans problèmes. Henri se révèle guide et conseiller technique, patient et attentif.
Même avec 2 kits de cordes à remonter il me manque quelque chose. Les étroitures dans la bouillase ? Les gamates de la même bouillasse à tirer ? L’odeur suave du cordeau ? Pas vraiment la fatigue d’une bonne sortie au fond de la Pleine Lune…
Patrick lui a son compte. Ni bleu, ni à point, il est raticuit. Après la chatière de sortie il a continué à ramper sur les pentes de la doline sans s’apercevoir qu’il était sorti… Bon, c’est peut être qu’une rumeur malveillante. Il récupère vite : une lune rousse magnifique se lève sur le Madrès et il nous propose de nous rassembler en meute et de hurler comme des loups. Ce qui est à coup sur un bon signe de récupération…
En matière de récupération, je passe avec Claire la nuit dans le chalet de Guillaume. Il a une recette miracle : Rhum Damoiseau en provenance directe de Guadeloupe avec du miel de châtaigner des Corbières. Effet relaxant garanti et impression d’avoir gardé le casque garantie aussi !
Au delà de ces considérations : le fond du Mounegou à 1650 mètres, à peine au dessous du trou de la Stèle ; et à quelques dizaines de mètres en horizontal à l’est du siphon. Je vais de ce pas établir un report de surface. WE à prévoir au printemps à la Stèle : vu le courant d’air et la situation le chantier mérite un investissement.