C'est à dire: j'arrive à 10H avec Laurent, pour retrouver Thierry,Jean Luc, Julie. Rentrée dans le trou vers 11H. Pendant que Jean Luc et Julie continue de confortabiliser le deuxième laminoir, l'on attaque l'ouverture du passage plein sud juste après. Qui d'après la topo devrait logiquement donner la suite du niveaux fossile de la salle des Nyphargus. L'on joue de l'huile coude dans des positions exténuantes, mais surtout l'on ce tartine copieusement de ce mélange caractéristique de ce trou: calcite gorgée d'eaux et pourrie+ terre d'alluvions....La perspective était belle et a la hauteur de notre désillusion quand l'on arrive dans une salle minuscule.....bouchée de toutes parts!Mais d'où viens donc la nette ventilation que j'ai toujours sentis là? De la convection ou....de la conviction! J'ai du mal à le croire. 3m de première. L'on ce rabat donc sur le dernier point d'interrogation: la gueule de puits en bas du R4 un peu plus loin. Thierry et Laurent découvrent cette nouvelle partie, et vont bon train de leur interprétation de la spéléogénése. Avec des moyens musclés, ouverture de ce puits, ou je m'engage bien heureux d'avoir revêtu la combi plastique. Il y a deux anciens heureux à ce jours: moi et Jean Luc équipés à "l'ancienne" et en canaris, alors que les autres commencent a ce les cailler grave. Car en plus de la "bougnafle" selon le terme plantaurelien, il y a des pissettes qui viennent du plafond et rendent l'endroit charmant!Sur ce, arrivée de Seb et Elo, tout frais, tous beaux et retour au soleil pour casser la croûte. L'on a du mal a s'arracher à la tentation de la sieste! Etroiture assez sévère, 1 spit, descente de 3m, palier de bloc....et là euphorie de la première, car j'arrive en haut d'un grand puits. Nouveaux spit dans une position plus confortable dans une belle plaque de beaux calcaire. Et descente de plus de 20m avec arrêt sur noeud à....3m du fond. Remontée pour prendre une rallonge et rebelotte. Le passage de noeud pouvant être évité par un pendule.Le temps d'attendre toute l'équipe, sauf Elo qui a préféré le soleil, et l'on s'engage dans l'explo. Qui ce présente comme une salle confortable au sol formé d'un cahot. Une remontée vers le nord de belle facture est vite stoppée par un bloc. Qui ne fait pas peur à Seb qui veux son lot de première.... Mais en le poussant pour élargir le passage, celui ci bascule et lui obstrue la sortie. Le rêve californien a faillit s'envoler...! mais il trouve le moyen de s'en extraire au bout d'un moment, sans notre aide...Ce passage n'inspire pas Laurent qui pressent la suite coté Sud derrière un cahot à ouvrir. Son raisonnement a de la logique puis que l'on vas vers le massif. Mais je ne suis pas sur qu'il faille trop raisonner ici! D'autant que Seb c'est arrêté quasiment sur rien . Traduction pour les lecteur non spéléos: "s'arrêter sur rien" signifie chez nous.....que ça continue!!!Pas l'euphorie quand même car rien de net, et surtout pas de souffle motivant localisé. A revoir quand la grosse chaleur seras de retour. Plus de quarante mètres de première quand même, et point le plus bas de cavité atteint. Mais malgré tout, je reste persuadé que la suite est derrière le chantier du matin....Même complètement colmaté cette salle atteinte vaut la peine d'être creusée...Mais ou est donc cette jonction avec l'amont du Blau!?.L'on apprécie le beaux temps à la sortie et l'excellent gâteaux de Julie. TPST:9H.
C'est partis dans le P25.... |