dimanche 29 décembre 2024

Usine souterraine

Samedi 28/12/2024

Réseau du Chant du Loup

Participants : Alary, Flo, Léo, Henri, Félix, Charlie, Etienne, Laurent

TPST : 9h

Fort dynamisme dans la lancée de l'exploration de la semaine dernière.
Le but d'aujourd'hui est de valider la progression dans la partie connue par divers aménagements et élargissements ponctuels.

Il n'y a pas moins de 3 perforateurs sous terre. Alary a travaillé en amont en confectionnant une trentaine de marches en fer y compris une "spéciale" sur mesure pour le ressaut en bouteille.

Nous aménageons d'abord le chaos d'entrée, puis l'équipe se scinde rapidement pour plus d'efficacité.
Un raccourci est créé par l'ouverture de la lucarne "passe-kit" pendant que le puits fractionné est transformé en main-courante avec un seul jet de corde.

Ensuite le gros de l'équipe part vers le fond pour placer ou tailler des prises dans la traversée de la salle inférieure puis dans le collecteur fossile.
Ils ne résistent pas à "tester" quelques passages bien glaiseux dans les soutirages qui se présentent ça et là, des objectifs secondaires pour patienter, il faut bien se défouler un peu...
Quelques vidéos d'Alary :





Avec Flo et Henri nous nous occupons de la partie la plus stressante et technique : l'aménagement du second chaos entre la galerie fossile et la salle inférieure. Il faut bien comprendre comment s'exercent les contraintes sur les colosses imbriqués pour ne pas créer de problèmes plus importants que les solutions que nous voulons apporter...
Nous travaillons jusqu'à épuisement de l'autonomie et la progression est grandement facilitée.
A noter une zone de calcaire minéralisé incroyablement dure dans l'avant dernier ressaut : impossible d'y planter un spit; et le perçage se soldera par la casse de la mèche de 60...

Au final, plus de la moitié de l'ensemble des travaux nécessaires pour une optimisation totale de la cavité ont d'ores et déjà été effectués. Quelques points techniques resteront à traiter dans le second chaos, le reste sera plus facile.

Après visite plus précise de la salle inférieure, il apparait que son sommet en faille pourrait correspondre avec l'extrémité de la galerie fossile supérieure (la lucarne avec les concrétions inclinées atteintes la semaine dernière, voir post précédent). La topo devra nous confirmer cela et mesurer la lacune.

En tout une centaine de mètres de première supplémentaire est effectuée après l'effort dans plusieurs zones en cours de reconnaissance, ça continue partout mais les sorties dédiées à l'explo viendront en leur temps...


 

vendredi 27 décembre 2024

Aven de la Parcade, visite duodécennale

Jeudi 26 décembre 2024

Participants : Léo.E, Félix, Gilles, Alary

TPST: 6h / Aven de la Parcade

Depuis déjà le printemps dernier, il était prévu de faire un tour dans cet aven très intéressant au regard du paysage karstique environnant. L'objectif, atteindre le siphon et le chantier terminal dont la dernière tentative d'offensive remonte à 2012. Et parce qu'il est toujours intéressant de remonter dans le temps, nous débarquons à Mouthoumet à 9h30 pile dans le brouillard pour retrouver Félix et la nouvelle Félix-mobile, avant de prendre la direction du trou. Par chance, la piste autrefois bien endommagée est aujourd'hui parfaitement carrossable jusqu'à la bifurcation de la ferme. Nous nous engageons même au-delà du raidillon, sans réellement se rendre compte de la forte pente, adoucie par le manque de visibilité. L'instant de se changer, que l'éleveur du coin apparait, échange cordiale, nous sommes prêts, en route ! Le versant est dévalé, et nous trouvons sans difficulté l'entrée du trou dans la vallée sèche grâce aux coordonnées estimées. Le fameux tas de cailloux visible de loin ne l'est plus.

Il à pas bougé

Félix part en tête à l'équipement, et surprise quand nous trouvons des plaquettes en places ! Tentative vaine d'en dévisser une, la tête de cette dernière restera coincée dans la clé à pipe... (puis décoincée avec quelques coups de marteau). Du coup, s'installe une théorie qui dit que "deux vieux points, plus un nouveau point, égalent deux vrais points", de là, quelques amarrages forés sont créés, et ça enchaine P20, P8. 

👍
Je remarque que maintenant ton nouveau casque Félix !
À leur base, on retrouve dans un coin la bâche du bassin de pompage, et le méandre portant les stigmates des affrontements passés pour en venir à bout. L'ex-siphon 1 et 2 sont tapissés de bonnes flaques, mouillant plus ou moins les couches de vêtements et les kits. Le méandre est parcouru avec le 230V grosse section (à sortir à l'occasion).
Le méandre
Puis arrive le P50, où Gilles prend le relais. La descente s'effectue au chant de la corde dans le descendeur, un régal...  Le puits est autrement agréable.
Pied du P50
Arrivent R3 et P32, où demeurent quelques bricoles d'équipement et à son pied, du matériel identifié comme une massette, un burin, une barre à mine, et une tripotée de longueurs de câble électrique. Avec vue sur l'actif, nous empruntons le chemin du point bas, précédé de quelques ressauts et passages rampants, débouchant sur le siphon remonté jusqu'à la base du toboggan.
Remontons ce toboggan pour se faire une idée des conditions de travail. On monte aisément avec les petites margelles, avant d'arriver sur un passage étroit déversant remontant sous-plombé d'une lucarne (un peu plus technique), menant au stock matos.
De là, on descend de 4m dans une fissure élargie pour toucher son fond actuel. C'est étroit, mais manœuvrable. Le courant d'air est léger et aspirant (on le sentira mieux dans le méandre à la remontée). Si le chantier devait reprendre, il serait intéressant de confortabiliser avant ça, certains passages de manière ponctuelle (haut du toboggan, bloc dans le méandre, neutraliser les flaques sauf si absente en été...). 
Nous prenons la pause de midi dans une petite salle mouillée avant d'entamer la remontée. Le matos abandonné des désob est remonté dans la mesure du possible, réparti entre Félix, Léo et Gilles. Je déséquipe.
Ça pèse ce câble !
Avant de sortir, passage au bain !
Nous ressortons vers 16h45, avec le soleil couchant sublimant davantage ces paysages des Corbières où persistent encore quelques brumes de fond de vallée !
c bo
Les emplettes
Retour au village, déconditionnement du matos, puis retour à la ville.

Ici, quelques articles détaillant le potentiel que représente cet aven :

mardi 24 décembre 2024

Du monde aux Cazals, initiation sur cordes des nouveaux membres

Dimanche 22 décembre 2024

Participants : Cloé, Rowland, Rolland, Lucile, Isabelle, Odile, Gilles

TPST : 7h30 / Grotte des Cazals

Dimanche le SCA a investi la grotte des Cazals. J'avais organisé une journée d'initiation pour les nouveaux membres à laquelle se sont greffés quelques membres autonomes qui voulaient se perfectionner :

  • Cloé qui a débuté la spéléo il y a quelque temps à la SSP et qui sait se déplacer sur cordes ;
  • Odile, Rowland et Lucile qui n'avait jamais pratiqué la corde ;
  • Rolland qui se remet à la spéléo et souhaite devenir plus efficace sur corde ;
  • Isabelle membre du club depuis deux ans et qui voulait se surpasser en descendant le P25.
Jusqu'à 14h nous restons dans le porche. Pour certains se sera l'occasion de découvrir les rudiments, de faire des conversions et même un passage de nœuds à la descente pour Cloé. 
Tout le monde se cassera les dents sur la vire aérienne, heureusement qu'on en rencontre pas tous les jours !




Odile nous avait préparé un far breton et avait ramené 5 litres d'eau chaude dans un thermos ainsi qu'une multitude d'infusions, on a été choyés. 


Un bon moment de convivialité

Après manger je déséquipe et c'est moi qui me casse les dents sur la vire aérienne, je passe cinq bonnes minutes pour récupérer un point. Pendant ce temps-là Cloé et Isabelle s'affairent à défaire les nœuds.

Je prépare le kit et nous prenons la direction du réseau 77. J'équipe le P13 et remonte pour superviser le passage du frac qui n'est pas très facile pour des débutants vu qu'il est totalement aérien. Je continue l'équipement du P25 et mandate Rolland pour surveiller le départ du plein pot. Du bas j'assiste le passage de la déviation qui ne pose de souci à personne.

Plan incliné d'accès au P25

Rolland et son antique Stop 😁

Spéléo en famille pour Rolland et sa fille Lucile

Petit aller-retour en désescalade au fond des Cazals et photo de groupe avant la remontée.


Je remonte en premier pour assister la sortie du P25 et pour pouvoir intervenir par le haut en cas de fatigue. Tout le monde parviendra en haut, avec des degrés divers de fatigue. Rolland remonte en dernier, récupère la dév et je finis de déséquiper. 
Le groupe s'est reformé petit-à-petit au sommet du toboggan et l'attente permet de souder le groupe, c'est finalement très bien ainsi !

Je remonte le P13 et m'apprête à devoir intervenir pour les ouvertures de Croll difficile dans le frac plein pot... mais que nenni ! Tout le monde parvient à l'ouvrir avec facilité, je suis presque un peu déçu. Les plus fayots diront que c'est parce qu'ils ont eu un bon prof, mais je ne citerai personne. 😶😁

Nous terminons par la remontée dans le boyau humide. 


Vers 20h nous arrivons aux voitures. Il fait un temps encore plus exécrable que la veille au soir...

Tout le monde était ravi et a progressé chacun à son niveau. Une belle sortie club, félicitations à tous !

Initiation à Trassanel

Samedi 21 décembre 2024

Participants : Yanis, Timéo, Mindy, Eleanor, Kevin, Damien, Camille, Steve, Gilles

TPST : 5h / Grotte de Trassanel

Pendant que nos explorateurs faisaient un pas décisif au chant du loup et que Daniel amenait du monde à Coroluna, Steve, Camille, Eleanor et moi encadrions une visite à Trassanel. 
Il y avait trois ados (11 à 16 ans) et deux amis de Camille qui pratiquent la spéléo en indépendant.

Je suis en charge du contre-assurage au P8 d'entrée du R1. Tout le monde en 0 vu la corde, et zou ! La chatière se franchit sans problème, puis nous arrivons dans le R2. Il n'est même pas midi mais les estomacs de Camille et Steve sont déjà en ébullition. J'avais oublié mon pique-nique, mais Steve me dépanne vu qu'il traîne avec lui un garde-manger. 😁

Après le repas, nous faisons deux groupes : Camille, Kevin, Damien et moi d'une part, et Steve et les ados d'autre part. 
Je retrouve sans grande difficulté la superbe coulée blanche qui n'est pas sur le parcours classique du R2 bis. Lorsque nous retournons au pied de la corde d'arrivée du R1, Steve fait une initiation à la remontée sur corde en nous attendant. Les jeunes ont déjà fait l'aller-retour au fond du R2 bis, ils carburent !

Je pars ensuite avec Camille dans le P90 pour l'entraîner au passage de fracs car elle souhaite visiter le réseau 4 un de ces jours... Nous en descendons 4, soit une quarantaine de mètres. Au dernier frac j'installe une corde d'inter pour lui montrer facilement les bons gestes à la montée. 

Nous ressortons rapidement et arrivons à la base à 16 h. Steve est parti, nous retrouvons les amis de Camille. Ayant organisé une initiation aux Cazals le lendemain, je leur propose de m'accompagner aux Cazals pour installer l'atelier dans le porche. C'est l'occasion pour Kevin et Damien de s'initier à la remontée sur corde.
Nous quittons les lieux vers 19h sous un crachin et un fort vent. 

Le proche des Cazals en nocture


lundi 23 décembre 2024

INITIATION COROLUNA ET BERANGER

Samedi 21 Décembre 2024

participants : Aurore, Zoé, Louna (Ladouce), Alain Gouze, Victor P, Manu, Daniel c

TPST : 5h ; Visite de la grotte de Coroluna et de Béranger.


Le nombre d'encadrant dépasse le nombre de personnes à initier.

Nous partons du parking du gouffre de Cabrespine sous un ciel mitigé vers Coroluna, nous allons jusqu'au fond et les visteurs se régalent malgrés quelques étroitures.

Ensuite nous allons à la grotte du Maquis pour la pause casse crôute.

Devant l'entousiasme des participants et ce malgrès une bonne pluie nous allons ensuite dans la grotte de Béranger. Nous irons jusqu'au fond de la grotte et la difficulté du fond ne décourage pas la troupe.


Beranger

Coroluna




 

dimanche 22 décembre 2024

Nouvelle journée historique au Chant du Loup

Samedi 21/12/2024

Réseau du Chant du Loup

Participants : Flo, Alary, Clément, Pascal, Jean-Michel E, Henri, Charlie, Denis, Laurent

TPST : 9h30


Beaucoup de monde au rendez-vous.
On s'organise en trois équipes :

- les plus minces partent faire la topo dans la suite de l'actif avec option franchissement du méandre "très sélectif" si c'est possible et s'il n'y a pas trop d'eau. Le but est de confirmer précisément la superposition de l'étage fossile et de l'étage actif pour trouver ultérieurement un shunt direct vers la grande salle inférieure

- une équipe va faire l'escalade vers la lucarne aux concrétions inclinées au terminus de la galerie fossile.

- et une autre équipe commence la fouille méthodique du chaos sous la galerie principale.

Côté lucarne, après une première escalade, une dizaine de mètres de première dans un très vieux conduit bouché par la concrétion. La lucarne est atteinte, il y a bien du courant d'air aspirant mais rien à voir avec l'intensité de l'entrée, on voit sur 3m pénétrables puis ensuite la concrétion réduit le passage à 20 cm de large. On laisse tomber en gardant cette option en cas d'extrême limite de désespoir...
Le reste de la journée va nous montrer qu'on aura pas besoin d'en arriver là...

Dans le chaos, plusieurs vides anarchiques jusque là non vus sont explorés. D'obstacles ponctuels en obstacles ponctuels, Jean-Michel et Henri atteignent soudain une salle de 10X5 depuis laquelle on entend...la rivière en dessous.
Après franchissement d'une étroiture puis d'un ressaut, la rivière est là...et surtout...plus en aval que le méandre "très sélectif".

Toute la zone active est shuntée...inespéré avec si peu de travaux (on se voyait déjà en train d'étayer le chaos vertical pendant des semaines avant d'espérer arriver à cet objectif à l'aide de la topo)
Comble de chance, l'équipe des "minces" se trouve juste à ce moment-là de l'autre côté du méandre "très sélectif" et la communication est établie, la bonne nouvelle annoncée...
Ils ont fait la topo jusque-là mais ne peuvent franchir le méandre sans se baigner totalement. Ils font demi-tour et on se donne tous rendez-vous pour manger ensemble et savourer cette victoire.

On décide ensuite d'aménager les passages à travers le chaos. Pailles puis déplacement et purge de gros blocs gênants ou dangereux, dans la bonne humeur et la motivation maximale :

 Parfois ça marche moins bien :


Le froid se fait sentir entre deux efforts

 Bourrins en action :


 
Nous arrivons tous à la rivière et commençons à explorer tous les recoins de cet espace à peine entrevu lors de l'explo de novembre.
Nous n'allons pas être déçus par la suite des évènements...


La nature nous surprend avec cet aqueduc naturel faisant transiter un petit cours d'eau au dessus d'un gour profond. Du plus bel effet...
 
 
 
La lecture géomorphologique de la salle est complexe mais soudain tout devient clair : un ancien passage de l'eau est visible environ 7m au-dessus de l'actif actuel, qui s'engage dans un méandre étroit que nous laissons de côté pour le moment.
En suivant les vestiges de l'ancien lit, nous arrivons dans une zone plate et concrétionnée à l'extrémité de la salle. Nous trouvons un affluent fossile qui continue mais entretemps, un passage entre voûte et sable va nous faire comprendre qu'il faut se focaliser à cet endroit : le courant d'air est là, avec de bonnes rafales indiquant qu'il ne devrait pas y avoir trop de frein de charge plus loin...
 



Nous creusons le sable, Charlie en tête motivé à fond, et au bout de 3m une galerie est en vue. L'explo reprend avec l'équipe au complet.
D'abord de dimensions modestes, le conduit prend petit à petit de l'ampleur. Nous avançons sans difficultés dans un niveau horizontal au sol calcité, avec sur les berges les preuves d'un ancien passage de la rivière (avec une belle énergie étant donné la taille des galets de schistes amenés jusque-là alors qu'il n'y a presque pas de pente).

Nous progressons plusieurs centaines de mètres, hallucinés par l'absence de stop naturel sur une telle distance. Quelques obstacles à contourner par des ressauts ou de courts rampings, mais c'est tout.
Une vraie belle explo collective comme durant la période Chandelier...nous savourons tout en étant submergés d'informations nouvelles !

Nous laissons de côté plusieurs passages latéraux dont un bel affluent qui semble avoir apporté beaucoup d'eau à une certaine époque.
Enfin nous finissons par buter sur un mur de blocs. Terminus ?
Que nenni : une bonne gueulante nous renvoie l'écho d'un grand volume derrière...

Il est tard mais Charlie n'en a pas encore assez : il se démène et finit par passer...pour s'arrêter à la lèvre d'une nouvelle grande salle avec vue sur une vingtaine de mètres. Existe-t-il un plus bel arrêt après une telle journée ?

Avant de foncer comme des dingues, il faudra impérativement faire suivre la topo et prévoir quelques aménagements pour gérer au mieux une progression qui s'annonce longue, engagée et ponctuée de petits obstacles. Au retour, nous avons mis 45mn sans kit depuis le terminus explo jusqu'à la jonction actif-fossile...
Quelques chiffres pour finir : le niveau horizontal découvert ce jour semble se situer vers -80 environ. Son existence est une première à l'échelle du massif, où la plupart des cavités sont verticales et n'ont pas recoupé de niveaux de drainage.
L'orientation d'abord nord-ouest dans le prolongement de la faille et du réseau fossile supérieur, s'oriente ensuite franchement plein ouest.

Le développement actuel du réseau est estimé à 1300m, marge basse...

 

vendredi 20 décembre 2024

ÇA GAZE AU TROU DU FEU

Vendredi 19 décembre 2024

participants : Jean Michel Escande, Christophe Bes, André Moréno, Daniel Mas, Daniel Constans

TPST : 7h ; 20 m de première / Libellé : Trou du Feu

Sortie de désobstruction dans le Trou du Feu, organisé par le SCM.

Une cavité avec une forte concentration de CO2 en été ou il est possible d'avoir 6 % dès l'entrée.

Avec l'hiver les concentrations de CO2 sont moindres, mais à la mise en route de la ventilation le CO2 remonte ce qui fait augmenter le taux de CO2 à l'entrée jusqu'a 5%.

Nous pouvons entrer au bout de 25 minutes de ventilation lorsque ça devient proche des 1 %.

La désobstruction n'est pas évidente dans une boue collante genre pâte à modeler, cependant en fin de journée Jean Michel se glisse dans le passage étroit sur plus de 3 mètres et je passe aussi en tirant le tuyau de ventilation.

La suite est un méandre qui continue, mais nous ne pouvons aller beaucoup plus loin que le tuyau d'aération car le gaz est bien présent.

Nous ressortons ravi de la première et déçut de ne pas pouvoir poursuivre dans ce beau méandre.





mardi 17 décembre 2024

Aven du ruisseau de Castanviels, ça faisait longtemps...

Samedi 14 décembre 2024

Participants : Philippe (CAF), Gilles

TPST : 10h30 / Libellé : Aven du ruisseau de Castanviels

Sortie avec Philippe, un grimpeur du CAF de Carcassonne qui avait fait de la spéléo il y a fort longtemps et à qui notre rencontre a donné envie de retourner sous terre.
Il y a quelques semaines nous avions fait une (ré)initiation sur cordes aux Cazals en remplacement d'une sortie escalade avortée pour cause de mauvais temps.

Ce samedi on a haussé un peu le niveau avec une balade à l'aven du ruisseau de Castanviels, devenu ma seconde maison. 😁

Le P54 a été à la hauteur des attentes de Philippe et l'émerveillement a été total dans la salle des aragonites.

Nous sommes allés à un des trois siphons à -264 m, archi-sec ! 

À la remontée je fais mon sport avec un kit bien bourré contenant 170 mètres de corde.

Sortie vers 21h30, un verre de blanc à la maison et dékitage. 

Quelques photos de piètre qualité, histoire de dire que nous y étions...





samedi 14 décembre 2024

Troupes décimées et cure thermale à l'eau glacée

Samedi 14/12/2024

Perte du Chant du Loup

Participants : Henri, Rowland, Laurent

TPST : 5h

A la base nous devions être 5, mais...

8h du matin, message de Félix , qui ne peut pas venir cause maladie...
Bon, c'est la saison, un de moins la sortie n'est pas compromise.

On se retrouve avec Henri à l'heure prévue, mais Flo n'est pas là. Tentative d'appel, sans succès, c'est normal, le signal pour téléphoner est presque inexistant là-haut.

A 10h, Henri et moi partons vers le trou, en se disant que Flo étant déjà venu il pourra nous rejoindre le cas échéant après s'être remis d'une probable longue soirée de la veille.
En fait Flo est bien en route mais ne trouve pas le lieu de rdv, il rentrera bredouille mais nous ne le saurons qu'en fin de journée en consultant les messages...

Peu après notre départ vers le trou, Rowland arrive mais on ne savait pas qu'il devait venir. Il n'est venu qu'une fois au tout début de la désobstruction mais retrouve quand même la cavité et s'engage sous terre.
Avec Henri nous sommes malheureusement déjà loin, trop loin...
Rowland trouve seul la salle où divergent les accès vers la partie active et la partie fossile de la cavité.
Guidé par la corde et le vacarme de la première cascade, il s'arrête heureusement au sommet du puits et décide de rebrousser chemin. Sauf que...
...impossible de trouver le chemin du retour. Il va tourner deux heures dans le labyrinthe d'entrée, et comme le petit Poucet va semer des signes qui vont finalement l'aider à ressortir. Il nous attendra à l'entrée du trou le reste de la journée.

Voilà comment quand ça veut pas, ça veut pas...

Reste que les deux "anciens" sont quand même sur le front :

Le cycle hydrologique a repris avec les dernières pluies et nous découvrons une cavité bien différente de celle que nous avons parcouru à l'étiage.
Dès l'arrivée au puits le ton est donné, il va falloir gueuler pour se comprendre tout au long de la sortie.
Le 1er actif gronde comme si on était dans les Alpes, heureusement nous pouvons l'éviter en progression :


Plus loin les différents ruisseaux confluent en dessous du passage que nous devons tester aujourd'hui :


Nous éliminons le gros bloc instable au milieu du passage remontant. Le but est de tenter de suivre un beau chenal de voûte assorti d'un ancien lit de sable en dessous dont il ne reste que quelques vestiges.
Nous passons dans la suite mais malheureusement, une dizaine de mètres plus loin l'ancienne galerie est tronçonnée par un rejeu de faille. Peu d'espoir de ce côté.

Nous tentons ensuite d'accéder à la suite de l'actif. La confluence des divers ruisseaux accouche d'une belle rivière souterraine, la première qui est découverte sous ce massif gigantesque, ce qui est loin d'être anecdotique...


 


Un passage bas vers la suite nécessite un élargissement en règle. Nous décidons de nous en occuper.
Il est très difficile de travailler depuis l'amont et je suis obligé de franchir le laminoir pour aller percer depuis l'autre côté.
La manoeuvre réussit mais l'eau est rentrée à peu près partout dans la combi et les bottes sauf par le col.
Si de l'eau chaude sort à Alet, en tout cas ici dans l'amont du massif c'est ambiance Vercors et ticket casino pour une pneumonie gratuite...

Au final le passage bas n'existe plus, une bonne chose de faite. Nous progressons plus loin pour réfléchir à l'étayage de la courte trémie verticale franchie en explo la fois précédente.
Rien d'évident niveau travaux de sécurisation mais nous repérons un passage juste avant avec du vide pénétrable en rocher sain derrière un barrage calcité. La ventilation est présente mais faible, on est pas trop emballés.
D'ailleurs dans toute la zone active le courant d'air est sensible mais sans commune mesure avec le zef maousse de la zone d'entrée.
Il semble bel et bien que le gros du courant d'air passe préférentiellement par les volumes de la zone fossile et que la clé de la grande découverte se situe plutôt vers là-bas..

En attendant on voudrait confirmer cela par la topo qui semblerait faire superposer actif et fossile au niveau de la grande salle du fond (voir post précédent). Or il y a vraiment beaucoup d'eau, je suis vraiment beaucoup mouillé et surtout on a pas eu la place de prendre le bidon topo vu qu'on s'est retrouvés à 2 avec chacun un kit plein et lourd...cette mission sera pour une autre fois.

Aménagement en aval de l'ex-laminoir

 
Passage ventilé à ouvrir avant la trémie

Nous remontons vers la lumière et surtout le silence car on a la tête comme des comportes avec ce grondement d'eau permanent.
Arrivés dans la salle du carrefour, l'intensité de l'aspiration nous fouette le visage. Cette aspiration descend vers la partie fossile.
C'est la première fois que nous explorons la cavité en condition aérologique hivernale et cette constatation devrait nous orienter sur la bonne piste dans les prochains mois : nous allons fouiller de fond en comble en suivant l'air.

En surface nous retrouvons Rowland qui nous a attendus et qui nous explique ses péripéties pour sortir de la cavité.

L'équipe a pris un but aujourd'hui mais avec autant d'eau et autant d'air sous terre on est plus que jamais persuadés que nous tenons l'accès au big réseau mythique du massif...


mardi 10 décembre 2024

90 EME AG DU SCA

Nous nous sommes retrouvés à la salle des fêtes de Cabrespine ,après une nuit un peu courte après l'anniversaire du SCA du samedi .


Après le rapport moral ,Felix nous présente le bilan d'activité qui est plus qu'impressionnant!

Laurent nous fait une présentation sur le massif où se situe le prometteur réseau du chant du loup...

Nous remercions nos deux démissionnaires, Denise et Denis de leur poste respectif ,trésorier et secrétaire .Un grand remerciement pour leur travail accompli .


Le nouveau bureau est élu:

Dominique POULAIN,président .

Daniel CONSTANT ,vice président.

Félix NILIUS ,secrétaire.

Véronique RIEUSSEC,secrétaire adjoint .

Gilles AURIOL, trésorier. 

Bravo pour leur investissement.


 

lundi 9 décembre 2024

90 ans de SCA !!! Ca se fête!

C est par cette journée du 7 décembre  2024 que nous avons fêté les 90 ans du spéléo club de l Aude  . 

La journée a commencé par l'inauguration de la statue de l aztèque par la commune de Cabrespine , clin d'œil, à la formation de calcaire qui ressemble à un aztèque au fond du gouffre géant de cabrespine.Habitants et spéléologues se retrouvent pour cette occasion.

 




 

Cette inauguration sera suivi par un apéritif convivial offert par la commune 


L après midi , nous commençons par des films et conférences :

magnifique film sur la Cigalière d 'Alain FAURE


 

conférence de Mme Christine PERRIN sur les études sur Cibelle

 

diaporama de notre ami Josep HERRERIAS  sur le TM71 et la grotte de Gaubeille

Et pour finir un superbe diaporama de Philippe CROCHET

 

 

Une superbe photo des anciens présidents présent avec la présence d'Alphonse BENNES




 

Cette journée finira par un repas convivial de plus de 70 personnes !Un très bon moment de vie de club!





Je remercie,

la mairie de Cabrespine pour son accueil

Alain FAURE 

Josep HERRERIAS 

Christine PERRIN 

Philippe CROCHET

Philippe CLERGUES 

Alain GINIES 

Mr SAGNES pour son repas 


Les différents clubs présent pour cette événement , SSP , SCM ,SCSRC,SCMNE

Et bien sur vous tous qui avez participé à cette mémorable journée.

A dans 10 ans pour une fêtes extraordinaire !!!!!





lundi 2 décembre 2024

90 ans du SCA

A l occasion des 90 ans du SCA ,ca sera samedi à cabrespine ...