Participants : Jean-Michel.L, Félix, Gilles, Alary, guidé par Matthias (SCMNE)
Aven du mont Marcou n°2
TPST: 2h
Nous nous rejoignons vers 9h30 à la ferme du marcounet, où il fait bon vivre. Direction ensuite l'aven n°2, en contrebas du n°1, dans lequel le ruisseau se verse joyeusement. Le n°2 est un -60 divisé en trois paliers, c'est que de la verticale. Gilles équipe, pendant que dehors ça fait des mathématiques !
L'entrée (unique photo)
Nous suivons, jusqu'à la dernière verticale contente de son passage de nœud, avant de mettre pied plus bas que terre, littéralement sous le niveau du sol anciennement existant. En effet, un énorme soutirage a eu lieu, emportant près de 700m³ (1400 tonnes) de gravier grossier suite à un gros orage. Initialement (avant 2016), nous nous arrêtions à -40, et pouvions visiter de plein pied la Salle suspendue, qui aujourd'hui n'est plus. Le fond doit d'ailleurs se transformer en petit lac lord d'orages, car un tas de débris de surface sont collés au gravier à 1m10 du sol. Du coté de Jean Michel, le passage de nœud fait de la résistance, et le temps ce faisant, nous décidons tous de remonter. Pendant que certains montent, moi et matthias faisons un petit tour à la Salle suspendue via une super mc aérienne, mais il n'y a rien à voir de plus ! Je déséquipe, et rejoins tout le monde dehors.
Aven des perles
TPST: 3h
Après 10 minutes de route, nous voilà en Aveyron, dans une petite prairie abritée par les arbres. Petit repas, et direction l'Aven des perles, guidée par Jean Claude. Entrée après deux portes, suivie d'une échelle de compétition en matériaux composites probablement issu de l'aérospatiale !
En bas, direction le lac vers -80, suivant des techniques d'équipement d'un ancien temps.
Métale !
Puis nous remontons, faisant une boucle sympathique, en passant par les perles. Dans une grande salle, une très belle collection de billes et de boules enrobées de calcite, agrémentée de concrétions en tout genre, et d'eau !
Vers la salle des perles
La salle est aussi équipée de son et lumière, mais nous n'y aurons pas droit !
Ce lundi, était initialement prévu le puits du grand cèdre de l'Aven du mont marcou (p150), mais les précipitations ont gonflé le ruisselet qui se jette dans l'aven, le rendent inaccessible. Gilles me propose alors en remplacement, le SP2, déjà parcouru en aout dernier. J'accepte, nous espérons boucler le trou en 7/8h. À deux, nous sommes limités par la quantité de kit que nous pouvons prendre, résultat, la corde de 8mm et les mousquetons doigts fil de 22g sont de sortis ! Nous nous retrouvons avec 3 kits bien remplis (8,5/10/11,5kg), basés sur notre dernière visite.
Arrivé sur Belvis, il fait 10°, la bruine est présente, et le sol boueux direction la doline est gorgé d'eau. Repas en haut de cette dernière, et entrée dans le trou vers 12h. J'équipe tout en étant supervisé. Au pied du p12, les vasques sont presque remplies à leur niveau maximal d'une eau tintée émeraude.
C'est beau
Arrivé dans le plan incliné (p22) donnant dans la salle Avallon, il me semble me souvenir que nous avions placé une dev quelque part (sur af ?), finalement je finis par trouver un spit, mais pas le deuxième, je m'en sers donc comme dev, puis je décent. Ça passe juste niveau frottement. Gilles s'engage, et repère directement le second spit à 50cm du premier, et fait donc un frac. Après le p7 dans la calcite, il y a une étroiture et un ressaut de 2m, ça passe en désescalade. Puis vient le méandre spitophage, qui donne sur du noyer. Gilles prend l'équipement. Le niveau d'est est environ 1m plus haut que la fois précédente, et nous sommes obligés de penduler un peu dans le r4, tout en évitant les frottements de la corde pour ne pas se tremper. Mais ça passe.
Vers la fin du méandre, étroiture "confortable"
Le p16 est équipé avec moins de confort, et nous passons à coté de deux spit dans le virage menant à la tête de puits, placées assez bas (au niveau de la taille). Quelques ressauts, et le p73 qui se présente, nous sommes bien plus détendus qu'à la première visite ! Gilles équipe, en combinant doigts fil et vis.
22g !
Avant dernier frac
La corde (neuve) a été mouillée au préalable, pour être plus tranquille sur la descente. Et c'est très plaisant !
C'est...
parti !
Ça éclabousse dans le puits, mais rien de trop gênant. Nous arrivons en bas le descendeur juste chaud, vers 15h30. Petit coup d'œil au siphon, qui sort de son logement, nous l'observons depuis le haut. Puis nous remontons.
Siphon aquarisk
La remontée est très rapide, on doit s'approcher des 10 minutes, je déséquipe, et nous tirons la corde depuis le haut. Je continue jusqu'à l'étroiture au pied du p7 calcité où Gilles m'attend, car ce passage est plus compliqué à la montée. Je passe devant sans souci, Gilles fait de même, et repère un spit dans le passage... une corde ici n'aurait pas été de refus ! J'embarque avec moi les deux kits pleins (je dois peser une centaine de kilos à ce moment là), puis je remonte pendant que Gilles prend le déséquipement. Je m'en sors sans trop de souci malgré le poids en plus, et nous sortons pour 17h30.
Efficace !
Coupe
Fiche d'équipement:
P12 1 AN (arbre) → 6 m (ou 1 AN (bloc) → 2 m), 1 AN (lunule) + 1S ↓ 12 m C24 pour la version AN (arbre)
P11 2S → 1 m, 2S ↓ 2 m, 1 dév/S ↓ 9 m C18
P22 1 AN → 3 m, 2S ↓ 7 m, 2S ↓ 15 m
P7 + R3 1 AN (sommet coulée de calcite) ↓ 8 m, 1 dév/S ↓ 2 m (dans le R3) C48 pour P22 + P7 + R3 (à condition de ne pas laisser trop de mou au sommet du P7)
Méandre Spitophage (du R3 au bout de la vasque Spitophage) 2S ↓ 3 m, 2S ↓ 5 m, arrivée dans la vasque Spitophage suivie d’une petite vire au-dessus de l’eau, ↑ 5 m, 1 AN → 1 m, 1 AN ↓ 4 m 2S → 2 m, 1S → 1 m, 1S → 2 m. C40
Méandre Spitophage (P6 + P5 + P6 + P6 + P16) Étroiture, Corde précédente + 2S ↓ 6 m, ↑ 2 m, 2S ↓ 8 m, 1S (à doubler ?) → 1 m, 2S ↓ 6 m, 2S ↓ 6 m, accès au P16 : 2S (assez bas à droite) → 1 m, 1S (à gauche) → 2 m, 2S (à gauche, plein pot) ↓ 16 m. C70
P5 + P73 1 AN (facultatif) → 3 m, 2S ↓ 5 m, 2S (après la lucarne) ↓ 4 m, 1S ↓ 1 m, 2S ↓ 73 m C100
P6 1S + 1 AN C8
jeudi 23 mai 2024
GROTTE DE MARMITE ET AVEN DU CRANE
Mercredi 22 MAI 2024
participants :Daniel M, Laurent R, Daniel C
TPST : 5h / Libellé : TRASSANEL
Je commence par faire la visite du trou ouvert en bord de piste
d’accès a la grotte des maquisards qui attise ma curiosité, un trou creusé sur
8 mètres environ ou repose 2 seaux et une barre à mine.
Nous allons ensuite
descendre dans la grotte de la Marmite qui est une cavité connue depuis très longtemps
et que je n’avais pas visité jusqu’au fond pour cause d’étroitures sympathiques.
Le fond mériterait d’être encore creusé, mais ou stocker ce
gros remplissage ?
Ensuite nous passons dans la grotte du MAQUIS pour aller
voir l’aven du CRANE que nous allons descendre avec une échelle. Au fond de l’aven
André Capdeville avait mis des troncs d’arbre pour retenir un éboulis. Il y a
de l’air au fond comme tous les trous du secteur.
Pour finir nous allons voir l’aven BLANC, je m’y engage dans
une étroiture qui coince bien pour finalement abandonner la descente dans le
premier puits : assez pour moi aujourd’hui.
AVEN BLANC
Video de daniel MAS :
https://youtu.be/MhUYJfTXaGw?si=ODVpSDQ6BuHaultX
mercredi 22 mai 2024
Dimanche 19 mai – Gouffre de Polyphène (Sorrèze, Tarn) Localisation : 43.445786°N , 2.091796°E (Porte) Alt. 480 m Participants : Jean-Michel L., Felix
Nous sommes sortis de Calel et profitons d’un beau soleil pour nous sécher et manger un morceau. Maintenant, c’est au tour du gouffre de Polyphène. Cette fois-ci, nous prenons le baudrier car il y a de la corde. L’entrée se trouve au fond d’une belle doline à la luxuriante végétation (mousse et fougères). Nous enchainons des mains courantes et des ressauts jusqu’à arriver 20m au-dessus de l’eau. Là, nous remontons vers le réseau supérieur (on garde le mouillé pour la fin). La progression se fait principalement dans une grande faille inclinée, soit en main courante, soit en montée sur corde contre paroi. Une fois dans la partie haute, on débouche sur un méandre pas très long donnant sur un P25 borgne (le toboggan) et sur des cheminées. Nous montons par une cheminée, redescendons par l’autre. Ensuite, c’est la descente jusqu’à l’eau. Nous trouvons un petit ruisseau que nous suivons vers l’aval. Il y a quelques passages où il faut se contorsionner. Un coup de chapeau à ceux qui ont désobstrué un passage bas allongés dans l’eau ! Plus loin, le petit ruisseau se jette dans une rivière. Nous en explorons l’aval qui finit sur un siphon. L’eau continue son chemin vers la grotte de Calel où nous étions ce matin. En trois cavités, nous avons ainsi parcouru des tronçons assez important de la même rivière souterraine. Nous allons ensuite visiter l’amont qui finit aussi sur un siphon. Puis c’est la remontée, suivie par la pluie à la sortie ! C’est décidément un congrès placé sous le signe de l’eau !
Dimanche 19 mai – Grotte du Calel (Sorrèze, Tarn) Localisation : 43.445634°N , 2.08790743°E (Porte) Alt.522m
Participants : Jean-Michel L., Felix + 8 autres spéléos.
Dans le cadre du Congrès National, nous sommes inscrits pour la visite guidée de la grotte du Calel. C’est une mine médiévale classée d’un grand intérêt. Malheureusement, le guide qui nous ouvre la porte, très prévenant pour notre sécurité, n’a pas grand-chose à dire sur les traces d’exploitation minière. Sur le plan spéléo, nous descendons une succession de vastes salles le long d’un tracée datant des mineurs et praticable assez facilement. En bas de pente, nous arrivons sur la rivière. Nous prenons vers l’aval. Un cheminement très sympathique s’offre à nous, où on ne se mouille pas plus haut que les bottes. Les volumes sont vastes, il y a régulièrement de belles coulées de calcite. Parfois le passage direct est complètement calcité et nous shuntons par le haut. Finalement, nous arrivons au terme de la promenade au lac terminal. A cet endroit la rivière siphone et rejoint la grotte-résurgence de Fendeille que nous avons parcouru la veille. Après avoir vu le lac terminal, nous revenons au point de jonction avec la descente. On pourrait aller vers l’amont mais il y a une autre possibilité, c’est quitter la rivière et emprunter une galerie plein sud. Nous remontons par une successions de gours pour arriver à de grandes salles. Dans l’une d’entre elles, un prêtre de l’abbaye-école de Sorrèze a donné jadis une messe. Ce devait être une sacrée expédition car nous sommes bien loin de l’entrée pour une procession avec des cierges !
Progression dans la rivière / Le siphon aval
Samedi 18 mai – Congrès national à Sorrèze (Tarn)
Participants : Jean-Michel L., Felix.
Après avoir fait trempette à Fendeille nous revenons au congrès manger un morceau et écouter les conférences. Tout d'abord celle de Céline Pallier sur l’effacement des traces archéo au Mas d’Azil par biocorrosion puis celle de Laurent Bruxelles sur la nouvelle typologie des formes souterraines dues à la biocorrosion. Le travail effectué est pluridisciplinaire et allie comparaison avec des formes de biocorrosion avérées en milieu tropical que l’on retrouve en France et analyses physico-chimiques des altérations de parois (formations de phosphates de chaux) et du sol (guano de chiroptères).
C'est une autre clé de lecture des cavités dont la validité scientifique est de mieux en mieux étayée.
Pour plus d'informations, voir la biocorrosion dans Spéléo Mag N°116 (décembre 2021), dans Karstologia N°68 (2016) et dans l'IJS N°50 (2021) pp91-109, l'article de P. Audra (entre autres).
Samedi 18 mai 2024 - Congrès National à Sorrèze (Tarn)
Participants : Jean-Michel L., Felix et Polo (non-SCA)
Nous voici au congrès national à Sorrèze. Après s’être inscrits pour les sorties, nous montons sur le Causse de Sorrèze en compagnie de l’ami Polo (doté d’une superbe moustache) que connaît Felix. Une fois sur place et équipés, il reste à faire la marche d’approche. Il y en a pour un quart d’heure de descente raide et glissante (il a plu). Nous voilà devant la buse d’accès. En effet, l’accès naturel (résurgence) est impraticable sauf grande sécheresse et une entrée nouvelle, utilisable par tous temps a été ouverte et busée par le SRSASR (Société de Recherche Spéléo et Archeo du Sorèzois et du Revélois). La buse, en pente légèrement descendante nous conduit sur une suite de galeries pentues et glaiseuses et nous descendons jusqu’à la rivière. A gauche, l’aval, rapidement impénétrable car nous sommes près de la résurgence. A droite, l’amont, que nous remontons. L’eau ne dépasse que rarement le niveau des bottes et la progression s’effectue dans une faille parfois très haute et d’une largeur suffisante pour ne pas opposer de difficultés de progression. A certains endroits, le passage de l’eau est trop étroit et nous prenons des shunts en hauteur bien sympathiques. A d’autres, nous suivons le passage de l’eau dans des voûtes basses et nous rampons avec de l’eau jusqu’au nombril, puis finalement jusqu’au cou. Ce n’est pas toujours drôle mais néanmoins, la dernière voûte mouillante avant le siphon est ludique. Nous avons certes de l’eau jusqu’au cou, mais le fond est glaiseux et ça glisse bien. Il suffit de se tracter avec les bras aux prises de la voûte pour avancer. Au retour, nous prenons plus le temps d’observer la galerie. Il y a de belles formes d’érosion, et chose curieuse, il me semble même voir un banc de grès entre les calcaires que la rivière a traversé sans problème. Une première sortie bien humide pour un début de congrès !
mardi 21 mai 2024
Lundi 20 Mai 2024: Gratouillage trad
Retour sur la "vielle" zone trassanélienne, flanc Est du Pech de Laure avec Daniel Mas.
Au "trou du berger" ou ce qu'on pense étre celui là, un peu au sud de l'entrée de l'Aven de Clergues. Un peu de mal à le trouver, puis séance "pailles" dans du cailloux certe magnifique...mais fissuré à mort.Bonne entame du recalibrage de cette conduite forcée verticale. Qui serait (...) à l'alpmb théorique des escalades amont de l'Aven.Reprises en Octobre 23. Mais avec une lacune altimétrique suffisante pour espérer y trouver un drain fossile horizontal inconnu.La "vielle" montagne n'a pas livré tous ces secrets!TPES:6H.Repérage d'un accès commode.
Participants SCA:Félix ,Jean Michel leloup,Henri,dom .
hors SCA , la SSP ,SCM,SC de roquefort et même Daniel M.
Nous sommes accueilli dans cette superbe abbaye et joli village de Soreze.
Un très bonne organisation ,à l abri et au sec de nos voisins Tarnais.Météo mitigé mais quand même de belle journée ensoleillé.
Pour ma part , j ai profité du congres le samedi , expos photos , les stands(quelques achats),et quelques films et quelques chopines...
Comme toujours , revoir des amis ou des copains qu on a pas vu depuis longtemps ou très longtemps .ça fait très plaisir environ 600 personnes.
Bcp d exposants et bcp de discussion.
La librairie spéléo de jean marc nous a repris 5 livres .
Une nouveauté intéressante , foret à butée pour cheville rainox de raumer(croques montagne )pour l été.
Le samedi ,felix et jean michel , font une sortie .
Le soir , on mange à 4 (felix , jean michel, un ami de felix et moi) au restau
Nuit à l hôtel ,assez tôt , car demain pour moi c est l AG et pour eux c est la grotte de CALEL.
Dimanche AG fédérale,avec cette année ,les grands électeurs des clubs sont aussi là!
AG ,intéressante,8h d AG avec 3 audois maintenant au CA (ou presque puisque moi je suis suppléant d Annick du spéléo club de roquefort et jean noel SCM comme médecin fédéral) .
Nos collègues du SCM ont reçu un prix fédéral pour les travaux à balbonne .
Et bien sur notre nouveau président de la fédé David BIANZANI ,plongeur spéléo du 38 et sa nouvelle équipe.
je pense que Félix ou jean Michel feront un compte rendu.
Ce dimanche, petit retour à la grotte de Mont Berdu (aussi nommée grotte de la sorcière), à Fabrezan avec Daniel C.
Le but est d'équiper le puits qui nous avait bloqués la première fois, afin d'explorer la suite de la grotte. Nous ne nous attentions pas à grand-chose.
Mais quel fût notre étonnement une fois le puits descendu ! Nous débouchons sur un réseau inférieur, avec plusieurs chemins.
Daniel équipe le P7 avec une échelle 10m, accompagnée d'une longue corde pour s'assurer.
Il y a plusieurs spits en place, mais certains d'entre eux sont en mauvais état. Leur position sur la paroi ne permet pas de descendre sur une corde, cela frotterait beaucoup trop. On peut d'ailleurs voir les traces des échelles de nos prédécesseurs sur la roche.
Une fois ce P7 descendu, on atterrit dans une salle. Sur la gauche, la salle remonte un peu, mais finit par se combler. Sur la droite, la galerie ascendante donne accès à une chatière. Un boyau étroit se développe ici sur plusieurs mètres, mais dans l'état actuel c'est trop serré pour aller au bout. Il y a beaucoup de terre et de gravats qui entravent le passage.
Nous redescendons vers la salle à la base du P7. Ici, deux chatières au sol donnent accès à un petit réseau de boyaux. Un laminoir permet d'aller dans une toute petite pièce où l'on se tient accroupi, il y a des plaques de calcite au fond.
À l'opposé du laminoir, les deux chatières se rejoignent à l'entrée d'un second puits. Nous l'estimons à 6 m environ (nous n'avons aucun topo de la grotte).
Deux spits sont en place, mais là aussi les cordes risqueraient de frotter, les anciens ont dû l'équiper en échelle. Malheureusement pour nous, nous n'avions pas connaissance de ce nouveau puits et nous n'avions donc pas le matériel pour l'équiper.
Toutefois, nous ne ressentons aucune déception en nous arrêtant devant cet obstacle, puisque nous ne nous attendions à rien en descendant le P7.
Une nouvelle exploration devra avoir lieu avec de quoi équiper le second puits pour explorer la suite de cette étonnante cavité. C'est qu'il y a de quoi s'amuser dans l'Alaric ;-)
En rampant avec la tête dans la poussière, je découvre aussi une pièce de 20 centimes de Francs de 1962, ça change des nombreux déchets qui jonchent le sol de cette cavité.
Daniel a filmé une partie de l'exploration, voici la vidéo :
Trou souffleur versant nord du Canteloups, massif de Missègre
Participants : Henri, Alary, Laurent
TPST/ES : 7h
Nous ne sommes que 3 rescapés de ce WE prolongé à la météo superbe : pas assez nombreux pour continuer le chantier de Coume Froide.
Je propose donc à Henri et Alary un plan B : un nouveau trou souffleur prometteur dans le bon vieux massif de Missègre, délaissé depuis pas mal d'années...
Retour 48h en arrière : jeudi dernier, première journée de beau temps après une dizaine de jours sans soleil, je ne résiste pas à une petite sortie prospection-éclair dans un secteur repéré au préalable sur la carte géologique, à 15 mn de chez moi. Il s'agit d'un coin perdu des Corbières où la rencontre d'une vallée avec un contact géologique entre le socle du massif et les calcaires mérite qu'on s'y attarde : il pourrait s'agir vu la structure de la vraie tête de réseau des sources d'Alet, au delà de la perte de St Andrieu. En descendant plusieurs ruisseaux bien embroussaillés, je finis par tomber sur une vaste doline entièrement comblée de sédiments et traversée par le ruisseau principal. Un rapide calcul de débit montre qu'il y rentre plus d'eau (10 l/sec) que ce qu'il n'en sort (3 l/sec). En fouinant, on devine le point d'absorption en rive gauche, matérialisé par un flux bien visible rentrant sous la berge. C'est pile sur le contact calcaire-schiste ! Je fouille scrupuleusement les alentours et découvre un effondrement bouché, avant de tomber sur une minuscule fissure soufflant un air bestial à moins de 10m de la perte : la matinée est rentabilisée...
Mais revenons à samedi, où nous arrivons sur place vers 10h; le trou souffle déjà bien. Etat des lieux :
Si on se fie à la carte topographique, on doit baptiser cette entrée la perte de Labit... Si maintenant on raisonne en fonction de la géographie, de la géologie et du courant d'air, il se pourrait bien que Labit mène entre autres au trou de la Pleine Lune, situé à 1km à peine... Si ça c'est pas un programme ! Le plan B risque de prendre des allures de plan Q...
Cependant, avant de s'exciter il faut creuser. Petit résumé:
Avant
Pendant
Après
Pour faire simple, le trou est une faille pleine de blocs empilés à la mine pas toujours tibulaire. Plusieurs purges au pied de biche sont nécessaires et il faut négocier pour avancer. Le courant d'air est vraiment important et vient du bas, c'est un des plus forts si ce n'est le plus fort du massif, équivalent Pleine Lune pour ceux qui connaissent.
Côté encourageant, un vestige de plancher de calcite est découvert en surface, ce qui montre que la cavité est probablement ancienne. Quelques galets sont découverts également et un peu de sable est en vue en fin d'après-midi. La paroi gauche semble être le guide à suivre. Nous sommes à présent à peine 1m au-dessus du niveau de la perte, le ruisseau souterrain ne doit pas être très loin. Côté moins sympathique, nous devons nous résoudre à foudroyer un énorme bloc que nous pensions pouvoir utiliser comme clé de voûte : en fait il n'était pas fiable, et il entraine avec lui un bon paquet de remblais qu'il faudra sortir la prochaine fois. Donc du travail en perspective et de la sécurisation à prévoir.
Au niveau de la perte elle-même, nous avons également tenté de la déboucher, pour voir si on entendait le ruisseau sous terre. L'absorption s'avère capricieuse : tantôt le flux se bouche presque complètement, tantôt l'eau s'engouffre brutalement (une succion de Labit en quelque sorte...)
Un aperçu vidéo à 90° :
Bref, une nouvelle découverte qui montre une fois de plus que tout n'a pas déjà été vu, et qui pourrait bien, avec un peu de chance, relancer les explorations sur le massif de Missègre...
Un traçage sera à prévoir l'an prochain afin de connaitre la destination de ces eaux : Alet ou sources du Lauquet (ou les deux ?)
En août dernier, nous avions visité la Galerie du sable jusqu'au bruit de vent. Cette fois ci, l'objectif est d'atteindre le fond MBJH et le regard sur l'actif. Les quelques informations que nous avons eues mentionnent des oppositions aériennes au dessus d'un méandre (méandre du beau jeune homme), dont l'équipement est très incertain... Pour espérer atteindre le fond, Gille a préparé deux kits bien remplis, afin de répondre à toutes les situations.
Nous rentrons sur les coups de midi, le courant d'air dans l'entrée est quasi nul, mais le lac des lutins est bien rempli ! Nous cheminons rapidement vers le grand balcon, et dépassons la bifurcation vers le réseau boubou. Le balisage du CAF66 est d'ailleurs en place, à l'occasion du T-recs, mais nous ne savons pas jusqu'où il chemine et s'arrête. Arrivés au petit balcon, nous constatons qu'il est équipé, la descente pour accéder au puits broyé l'est également. Nous prenons un rapide repas avant le puits broyé.
L'actif, au pied du puits broyé
Nous progressons dans la Galerie des petits gris, et arrivons au virage à 180°, précédant le début du méandre du beau jeune homme. Pour l'instant, nous n'avons utilisé aucun matériel d'équipement. C'est à l'entrée du méandre que s'arrête l'équipement du CAF pour le T-recs.
Métro
C'est là que les choses sérieuses commencent. Rapidement, l'équipement s'impose, car c'est effectivement très aérien (±10m de vide en méandre). Néanmoins, il y a des prises quasiment partout, et il serait possible (mais pas du tout raisonnable) de passer sans équiper, à condition de ne pas tomber... Quelques spit font leur apparition, et pas mal d'AN, le tout s'équipe bien. Gilles en profite pour tester le nœud polonais (ou quelque chose comme ça), c'est ultra rapide à faire, et à défaire, et ça jouerait le même rôle qu'un cabestan. Nous cheminons comme ça sur une quarantaine de mètres avant de quitter la corde.
Le vide est bien dessous
Nous progressons librement en haut de ce méandre en serrure, opposition après opposition sur une cinquantaine de mètres. Petit à petit, nous entendons le bruit impressionnant de l'actif qui cascade au pied du méandre, l'engagement augmente, et nous voyons l'actif en bas. Nous décidons de revenir un peu en arrière pour équiper. Deux AF sont posés, ça repart. Mais au moment de se remettre en oppo au dessus du méandre, nous entendons un objet métallique tomber, j'ai alors pensé qu'il s'agissait de la mèche du perfo que j'avais d'accrocher à moi, mais c'était une autre mèche, rester dans un kit, et qui s'était faufilé pour tomber au travers d'un trou du fond du kit... par chance, le méandre est asse large, et Gilles décent en désescalade assuré, et la retrouve. Il en profite pour voir si le bas est pénétrable, ce qui est le cas. Un peu plus loin, le méandre s'élargit, nous posons un AF, doublé d'un AN et descendons dans l'actif tout beau tout propre.
Ça passe bien
La fin du riu fret est fragile, pas mal de petits blocs tombent très facilement. Nous débouchons au pied de l'escalade de 20m donnant accès à la Galerie chicanna. AA un moment, deux chemins se dessinent sur la topo, nous pensons pouvoir passer par le haut, mais l'escalade prieuse donne sur un passage étroit, et des petits blocs se détachent là aussi très facilement des murs. Nous passons par le bas.
Encore bien concrétionné
Plus nous avançons, plus la galerie ressemble à un amas de petits blocs effondrés de partout, rien ne semble vraiment stable, pas super rassurant. Un passage bas plus tard dans ces blocs, et nous arrivons au fond MBJH. Direction maintenant le regard sur l'actif, mais nous ratons le passage (très) bas, et avançons dans une étroite chaussette sans rien au bout, si ce n'est le bruit de l'actif. Demi-tour, et là nous trouvons le passage bas qui donne sur l'actif. Nous retrouvons le sable blanc !
Comme à la plage
Demi-tour encore, pour explorer à droite, à gauche. De la roche rosée se fait voir, on dirait du marbre.
Marbre ?
Ensuite, nous prenons la direction du retour, je déséquipe le peu que nous avons équipé, et nous arrivons rapidement dehors, où le vent souffle très fort sur les falaises, et où la pluie menace fort de tomber.
Tempête
Juste le temps d'enlever nos affaires absolument pourries, de se changer, et de monter en voiture, que la pluie s'abat sur nous !
Fiche d'équipement, débutant après le petit balcon, accès au puits broyé:
2s mc 3m, 2s -6, 2s mc 1m, 1s+1af descente 8m.
C25
Début du méandre, après le virage à 180°:
1s+1an mc 2m, 2s mc 4m, 1an(dyn) mc 5m, 1an(dyn) mc 4m, 1an(dyn) -2 mc 4m, 1an mc+2 et 2m, 1an mc 4m, 1an mc 3m, 1an.
C45
Descente dans le méandre au niveau de l'actif:
2af(2dyn) (dans une avance rocheuse haute au niveau d'un élargissement de la galerie) mc 7m, 1af(1dyn) -2 1an descente 6m.
Stage topo du CDS organisé à la base de Trassanel. Au départ, on est sensé être 4 encadrants, Laurent, Étienne, Stoche et moi. Au final, Laurent ne pourra pas venir le jour J à cause d'une gorsse tendinite.
Le rendez vous est donné le vendredi soir pour ceux qui le souhaitent (principalement pour installer la salle et manger ensemble un repas tirré du sac), et samedi matin pour les autres.
Le samedi matin (après le petit dèj pour les inscrits), présentation théorique, puis installation de topodroid (application Androïd qui permet de calibrer le distoX, et de faire de récupérer les visées directement). Et appairage des DistoX aux téléphones. On fait aussi une rapide vérification des disto présents : celui d'Étienne est le seul qui est bien calibré (tous les autres ont au moins 10° d'erreur quand on les tourne (écran vers le haut, droite, bas ou gauche), certains allant jusqu'à 40° !!! On teste aussi notre matériel perso, pour voir ce qui perturbe le champ magnétique, et à quelle distance.
Repas froid à la base (initialement prévu pour aussi pouvoir être emporté sous terre si besoin), préparé par Papy.
Le samedi après midi est dédié à la calibration sous terre des distos, puis à une petite séance topo. Avec Étienne, on emmêne une bonne partie du groupe (souhaitant travailler avec Topodroïd) à Trassanel 2, pendant que Christophe emmêne ceux qui souhaitent travailler sur papier aux Cazals.
En fin d'après midi, export des données depuis topodroid, et rapide présentation de ce qu'on peut en faire.
Puis un excellent diner préparé par Papy!
Dimanche matin, petit dèj à la base, puis programme "à la carte" le matin : certains vont mettre au propres leurs données (surtout ceux ayant travaillés sur papier), pendant que d'autres font la vérification des calibrations, puis, selon les envies, soit une calibration en extérieur, soit un bout de topo en extérieur.
On en profite aussi pour améliorer la technique de calibration pour gagner en précision (NB pour chaque direction, on s'impose l'ordre suivant :écran vers le haut, la droite, le bas, la gauche) : 1) marquer les points qui serviront à la calibration 2) créer une nouvelle calibration sur topodroid, puis passer le disto en mode calibration 3) faire les 16 visées horrizontales : 2 directions perpendiculaires, avec à chaque fois aller puis retour, et dans chaque sens 4 visées. À noter que ces visées sont les plus importantes, et il faut les soigner particulièrement. Ne pas hésiter à utiliser le timer 4) télécharger les 16 premières visées depuis Topodroïd 5) grouper les données (bouton 123) 6) calculer la calibration (bouton roue dentée), même si on n'a pas fini la calibration. Vérifier s'il n'y a pas de lignes en rouge (données "abhérentes") dans les données (sinon, il faut supprimer la série de 4 ou 8 et la refaire) 7) faire les 8 visées verticales 8) télécharger les nouvelles visées, grouper, calculer la calibration. Si besoin, supprimer les données surlignées en rouge et reprendre la série 9) faire les 32 visées restantes (les 4 diagonales du cube, chacune dans les 2 sens). Le plus simple est de refaire le téléchargement, grouper et calculer la calibration après chaque série de 8, de manière à pouvoir rapidement suprimer et refaire la série (ou la fin de celle-ci) 10) grouper et calculer la calibration avec toutes les données. regarder l'erreur BH : une bonne calibration donne une valeur <0.5 11) Si la calibration n'a pas la qualité souhaitée, alors regarder les erreurs associées à chaque visée (colonne de droite), et refaire les séries avec le plus d'erreur (nb : je ne suis pas sûr des conséquences si on touche aux 24 premières visées, d'où le fait qu'il faut les faire particulièrement bien) 12) une fois les résultats satisfaisants, on charge la calibration dans le disto, et on le sort du mode calibration. 13)vérifier la calibration (comme pour tout début de séance) : à minima, dans une direction, viser 4 fois (avec les 4 orientations de l'écran), et vérifier que l'Azimut est le même à une erreur acceptable près. Idéalement, faire au moins une visée dans le sens oposé (entre les même points), et répéter sur un axe le plus différent possible (azimut environ perpendiculaire, et avec un peu de pente)
Encore un bon repas froid préparé par Papy, puis introduction au dessin en salle.
Participants : Alary ; Jean-Michel ; Michelle ; Louis ; Laure ; Mélanie ; Maya ; Patrick ; Mickaël ; Jonathan ; Véronique
TPST : 5h30
Guidage de l'association Conflent Spéléo Club des Pyrénées Orientales.
Guidage dans la rivière, nous nous mettons à l'eau (certains avaient prévu les néoprènes, d'autres le long john et d'autres le maillot) ; même dans une ambiance chaleureuse l'eau est un peu frisquette, les plus petits ont de l'eau jusqu'à la poitrine et les plus grands jusqu'à la taille.
La rivière a un bon débit tout comme les différentes coulées. Un groupe arrivera au gour après les gobelets tandis que l'autre atteindra la jonction de Maternaude et ira visiter le début du vieux concrétionné avant de remonter.
Merci aux guides de la grotte qui nous ont accueilli.