Samedi 19 avril 2014
participants : Jean-Marie, Guillaume, Sylvain
TPST : 11h
Entrée vers 9h30 en ce samedi ensoleillé avec une amplitude thermique à nouveau peu marquée (10-12 °C).
Bien aidés par un magnifique balisage mis en place par Jean-Marie (toujours hésitant sur la direction à prendre) et Guillaume lors de la sortie précédente, nous sommes 1h plus tard à pied d'œuvre.
Devant les menaces de radioactivité révélées par le détecteur de Jean-Marie, nous sommes contraints de revêtir nos combinaisons anti-radiation...
Plus sérieusement, nous préférons ne pas prendre le risque de souiller la blancheur éclatante des concrétions qui nous attendent...de l'autre côté.
Le courant d'air est modéré, mais bien présent, toujours soufflant.
Le dernier tir de la doublette JM-Guillaume a fait du dégât et son déblayage nous occupe 2 bonnes heures. Pendant que Jean-Marie et moi-même réussissons enfin à dégager les derniers blocs du tir gras Escandien, Guillaume s'en va percer 6 trous en pointe et nous ressortons déjeuner vers 13h30 sous la pétarade habituelle.
45 min plus tard, nous tentons d'y revenir. Cela semble largement supportable, mais le médecin du groupe, armé de son détecteur de CO qui pointe à 150 et nous casse les oreilles nous ordonne un replis stratégique.
Nous laissons tout en plan et mettons en œuvre notre plan B.
Retour à l'extrémité nord-est de la salle des graviers pour revoir une escalade visiblement faîte au mât il y a 30 ou 40 ans...(on y voit effectivement les traces du mat, au sol sur près d'1 m de profondeur dans la glaise).
Guillaume dont le passé de gardien de bétail n'est plus à démontrer nous fait alors une démonstration de prise de concrétion au lasso avec succès au second jeté!
6-7 m plus haut, nous revisitons les lieux. Plusieurs salles, magnifiquement concrétionnées se terminent sur des colmatages de calcite ou de glaise. Il resterait quelques passages en escalade, encore au dessus, à revoir, mais nous préférons garder quelques forces pour la suite.
Retour donc au Mystère ou le gaz est bel et bien parti.
La faille de "la botte à Bonnel" est à présent méconnaissable, propre, calibrée, et propice au tirage de gamate. Seule les trois derniers mètres mériteraient encore un tir ou deux de manière à remettre à plat quelques seuils récalcitrants.
Au fond, le constat du tir est habituel. Les trois trous sur la paroi "millefeuille" de droite ont été presque stériles. Ceux de gauche nous permettent de dégager de grandes lames de calcite et de se sentir presque à l'aise dans cette partie terminale. Après examen attentif des lieux, le constat est sans appel. L'air vient nettement depuis l'axe (et non du bas) du laminoir par une fissure étroite, et surtout au plafond, nous entrevoyons du vide dans ce qui semble être de nouveau une faille.
Maître Boutefeu prend ma place s'en va percer 6-7 trous de plus.
Boum et moins de 2 heures plus tard, nous ressortons humer les odeurs de garrigues.
3 voire 4 "ouvriers" seront nécessaires pour la prochaine sortie qui devrait enfin permettre de voir du nouveau...