Samedi 16 Juillet 2011-07-18
Sallèles Cabardès Gaubeille
Henri, Jean Luc, Julie, Claire, Guillaume, Jean Marie
TPST : 9 heures
Entrée vers 10 heures. Henri poursuit l’initiation de Jean Luc et Julie jusque vers la Galerie Blanche. Avec Guillaume et Claire nous filons pour essayer de trouver le mythique siphon décrit par Daniel.
Nous suivons fidèlement ses indications et arrivons à l’étroiture verticale. Guillaume s’engage sans problèmes. Pour moi c’est impossible, à moins d’y laisser le sternum.
Avec Guillaume nous préparons un tir pendant que Claire nous s’occupe de l’intendance. Les blocs ont le bon goût de rester en haut de la coulée ce qui évite toute dégradation de cette dernière.
Le repas avalé nous nous engageons. Le retrécissement d’entrée n’existe plus, mais la suite n’est pas bien large : quelques mètres très étroits sur une coulée extrêmement glissante, inclinée à 45°. Bras en l’air inutilisables, pieds qui cherchent des appuis inexistants, tout se passe au niveau des poumons : en inspiration on tient mais on ne peut pas avancer, en expiration on peut enfin avancer mais on glisse vers le bas. Un bonheur !
Guillaume passe. Claire le suit. Je sais qu’elle n’aime pas ce genre d’obstacle et je suis certain qu’elle ne poursuivra pas. Et pourtant si ! Et sans râler ! Je suis. Malgré le tir ça reste vraiment très, très étroit !
Henri nous rejoint et commente : « passage vraiment sélectif ». Jean Luc aussi après avoir bataillé ferme !
Ils préfèrent faire demi-tour pour retrouver Julie qui les attend dans la galerie blanche.
Derrière c’est vraiment magique : large puits d’une vingtaine de mètres, du blanc partout !
Rotonde parfaitement décrite par « Masdan » et galerie exceptionnelle : 10 mètres de haut, 30 de large, fistuleuses, draperies, colonnes, dents de cochon tout y est ! Vraiment fabuleux de trouver de tels volumes et de telles concrétions après l’infâme chatière !
Nous cherchons le siphon mais sans succès. Nous en trouvons bien un après un ramping dans la bouillasse. Même ici nous réussissons à revenir crottés.
Retour vers 19 heures. Etienne nous retrouve à l’entrée. Il râle ferme de ne pas avoir été libre pour nous accompagner dans cette cavité.
Cette galerie est certainement une des plus belles sales qu’il m’ait été donné de contempler…
Nous y reviendrons certainement à l’automne pour prendre des photos avec un meilleur éclairage (meilleur photographe aussi si possible). Et retrouver le siphon…