Profitant du passage d'un front polaire propice aux courants d'air dimanche dernier, je décide d'aller voir le résultat du dernier allumage au départ du méandre effectué avec Nico il y a plusieurs semaines au trou des Paichaires.
Température habituelle de la cavité : 10°C ; température extérieure du jour : -1°C et il neige...c'est donc une jolie amplitude thermique favorable pour les observations.
En effet,les premiers mètres de la cavité sont littéralement dessechés, signe d'aspiration depuis plusieurs jours consécutifs.
Bien vite en arrivant au terminus je constate que la mission a été accomplie : tout est bouché !
J'essaie de dégager un peu mais tout seul...rien à faire. Après quelques minutes, je fais une pause.
Pensant n'entendre que le silence, je suis surpris par un bourdonnement intermittent. Instant de concentration puis il faut se rendre à l'évidence, le bruit ne vient pas de la surface mais de ... sous mes pieds !
L'air est aspiré avec force à travers le bouchon que nous avons créé; je me remotive et creuse encore tête en bas sans pouvoir stocker, cela finit par modeler un entonnoir qui s'effondre sans cesse mais tout au fond un trou de la taille d'un poing s'est ouvert, décuplant la ventilation.
Il n'y a plus aucun doute sur le fait que nous avons trouvé la suite lors du camp de cet été, une explo et une jonction historique se cachent probablement derrière ce chantier.
Je ressors super motivé, la prochaine fois il faudra être trois pour déblayer et avancer
mardi 28 décembre 2010
lundi 27 décembre 2010
Dimanche 26 Décembre 2010
Pour profiter d'une après midi ensoleillée,Henri et Jean Michel reviennent au trou de la dent à Trassanel.
L'exposition au sud n'est pas un luxe,car ça caille dur.2tirs sur une banquette au sol et au fond élargissent bien.2 trous s'ouvrent alors...et nettement ventilés..Henri à entendu des cailloux dévaler derrière de 4 ou5
mètres...et il lui semble percevoir une résonance.Jean Michel très sceptique au début ,commence à changer
d'avis.Une belle premiére en perspective pour le début Janvier?Avis aux amateurs.
L'exposition au sud n'est pas un luxe,car ça caille dur.2tirs sur une banquette au sol et au fond élargissent bien.2 trous s'ouvrent alors...et nettement ventilés..Henri à entendu des cailloux dévaler derrière de 4 ou5
mètres...et il lui semble percevoir une résonance.Jean Michel très sceptique au début ,commence à changer
d'avis.Une belle premiére en perspective pour le début Janvier?Avis aux amateurs.
vendredi 24 décembre 2010
Giuseppe Novelli
Nous venons d'avoir des nouvelles fraîches de notre cher Giuseppe, ami Italien ancien président du spéléo club de Gêne. Il s'adresse au SCA : "En 1988, le club spéléo Bolzaneto a dédié une grotte-abîme à René Clergue, notre grand ami. L"année dernière, est mort Giorgio Agnoletto, notre fondateur du club spéléo. S'il y a une grotte, aussi petite, nous aimerions qu'elle fusse dédiée à lui. Faites moi savoir si c'est possible - saluts".
Il joint à son courrier l'article de presse mentionnant cette dédicace et la topographie de cette cavité. J"ai quelques problèmes de compréhension car c'est en italien. Cette grotte est assez respectable : dénivelé de 250m pour un développé d'environ 600m ?
Il faudra lui communiquer notre volonté aprés discussion sur blog ou lors de la prochaine réunion. Bonnes fêtes à tous.
Il joint à son courrier l'article de presse mentionnant cette dédicace et la topographie de cette cavité. J"ai quelques problèmes de compréhension car c'est en italien. Cette grotte est assez respectable : dénivelé de 250m pour un développé d'environ 600m ?
Il faudra lui communiquer notre volonté aprés discussion sur blog ou lors de la prochaine réunion. Bonnes fêtes à tous.
jeudi 23 décembre 2010
Pleine Lune : Pas de miracle pour Noël
Mercredi 22 Décembre 2010 Pleine Lune
Guillaume, Sylvain, Laurent, Jean Marie
Rendez-vous vers 9h30.
Mauvaise com : Laurent n’a pas reçu mon mail : on se retrouve avec du cordeau mais un seul déto…
Dans la série « les oublis de Sylvain » cette fois ci c’est : les longes…
Heureusement Guillaume en a une (vieille) paire en plus.
Nous arrivons vers 11h30 à la salle des Catalans (photo) et cuisinons les pâtes (américaines cette fois) avant de savourer l’explo attendue.
Laurent nous rejoint et s’intéresse au point bas du siphon de sable. Un tir est possible, en espérant que ce méandre étroit nous mène à une galerie parallèle. Il le prépare avec Guillaume qui vient de nous rejoindre puis ils démarrent la topo.
Avec Sylvain nous partons vers le Lac de Boue finir l’escalade inachevée d’Henri. Lors de notre précédent passage, Guillaume avait tenté une progression mais nous n’avions ni perfo ni trousse à spit et le passage c’était révélé impossible en libre. En haut de la faille, un départ de galerie était nettement visible. Sylvain commence sa progression. Je l’assure, en oppo dans la faille, longé sur le vieux monospit d’Henri…
Il dégouline de sangles, cordes, dégaines, mousquetons (encore) brillants : un vrai sapin de Noël !
En haut de la faille il atteint la galerie remontante entrevue qui malheureusement s’arrête rapidement sur une faille encombrée de blocs tenant en place que collés par la glaise. Pas de courant d’air. Je le redescends. Comme nous ne reviendrons pas là, j’en profite pour récupérer la corde d’Henri et descends en double brin ce qui donnera lieu à un incident, mais je laisse le soin à Sylvain de vous le raconter…
Nous repassons la Trémie Infâme et quittons la salle des Catalans à 20 heures. Laurent et Guillaume sont déjà partis. Nous sortons vers 22h30 après 12 heures d’explo bien remplies. Guillaume nous attend transi dans le voiture.
Conclusion : les interrogations s‘amenuisent et les possibilités de suite également.
Nous reviendrons une fois dans la salle du Lac de Boue pour élargir le passage des boulettes de Glaise et évacuer les débris de notre tir, mais ce siphon est peu ventilé et sauf miracle ou présence d’indices intéressants à la topo ce pourrait être la dernière.
Ne restera plus que l’escalade du Gouroutabu avant le déséquipement général.
Amis spéléos de l’Aude et d’ailleurs si vous voulez profiter de cette visite avant que l’on sorte les cordes n’hésitez pas : participez à nos prochaines sorties. Car celui qui n’a jamais vu la salle du Lac de Boue ne peut pas comprendre réellement ce qu’est la spéléo dans les Corbières !
Exceptionnel : Pleine Lune : Méga Galerie
Mercredi 22 Décembre 2010 :
Guillaume, Laurent, Sylvain, Jean Marie
Objectif : exploser les terminus découverts au fond de la faille qui semblait prometteuse lors de notre dernière sortie.
Les photos sont déjà en ligne :
http://ngm.nationalgeographic.com/2011/01/largest-cave/peter-photography
Malheureusement le père Noël n'était pas avec nous. Le compte rendu réel arrivera prochainement
Guillaume, Laurent, Sylvain, Jean Marie
Objectif : exploser les terminus découverts au fond de la faille qui semblait prometteuse lors de notre dernière sortie.
Les photos sont déjà en ligne :
http://ngm.nationalgeographic.com/2011/01/largest-cave/peter-photography
Malheureusement le père Noël n'était pas avec nous. Le compte rendu réel arrivera prochainement
mercredi 22 décembre 2010
Week end du 18 et 19 Décembre 2010
-Samedi 18 Décembre 2010 l'aprés midi:
Aprés un repas digne de pantagruel chez Christiane à Trassanel,Jean Claude et Henri vont continuer la désobstruction du trou de la dent,au sud ouest de la grotte de Trassanel,commencé le 21/11.
Trajet cahotique et glacé sur le quad de Jean Claude.L'exposition au sud du trou est favorable,et il fait méme
chaud par moment.Trois tirs au cordeaux et à la perçeuse sur groupe...trés sonores...et au milieu d'une battue
aux sangliers(les chasseurs ont du apprécier!!!).Pas d'avancée notable,mais un bon élargissement.Jean-
Michel rejoint Henri et Jean Claude et bientot ce dernier s'en car il doit dépanner sa fille.
Le petit trou toujours visible au fond,est trés peu ventilé contrairement au 15/12 ou un courant d'air de volume était visible.Mais pour l'instant la suite n'a pas l'air bien large.Il faudrait peut étre songer en collectif
(au moins 5 personnes),à réataquer le trou de la souffriére proche,ou les creusements sont plus évidents.
Affaire à suivre.TPES:4H
-Dimanche 19 Décembre 2010 l'aprés midi:
Premiére initiation sérieuse pour Zadkiel,16 ans,d'Espéraza,nouveau membre,à la grotte de la Muraille du
Diable aux gorges de Pierre Lys.Henri l'améne dans une de ces grottes préférée,et vraiment trés adaptée
à l'initiation.Dans le tobogan de la salle des chauves souris,apprentisage de:passage de mains courantes,
fractionnements,descente et remontée de tobogan,confection de noeuds.
Zadkiel apprend vite et Henri est content de lui.Ensuite,visite du sportif réseau Brigitte jusqu'a la deuxiéme
escalade:apprentisage de progression en opposition,failles étroites,étroitures diverses.Henri trouve le fond
bien ventilé(aspiration) et pense qu'ilserait à revoir,mais surtout à topographier.TPST:4H20
Aprés un repas digne de pantagruel chez Christiane à Trassanel,Jean Claude et Henri vont continuer la désobstruction du trou de la dent,au sud ouest de la grotte de Trassanel,commencé le 21/11.
Trajet cahotique et glacé sur le quad de Jean Claude.L'exposition au sud du trou est favorable,et il fait méme
chaud par moment.Trois tirs au cordeaux et à la perçeuse sur groupe...trés sonores...et au milieu d'une battue
aux sangliers(les chasseurs ont du apprécier!!!).Pas d'avancée notable,mais un bon élargissement.Jean-
Michel rejoint Henri et Jean Claude et bientot ce dernier s'en car il doit dépanner sa fille.
Le petit trou toujours visible au fond,est trés peu ventilé contrairement au 15/12 ou un courant d'air de volume était visible.Mais pour l'instant la suite n'a pas l'air bien large.Il faudrait peut étre songer en collectif
(au moins 5 personnes),à réataquer le trou de la souffriére proche,ou les creusements sont plus évidents.
Affaire à suivre.TPES:4H
-Dimanche 19 Décembre 2010 l'aprés midi:
Premiére initiation sérieuse pour Zadkiel,16 ans,d'Espéraza,nouveau membre,à la grotte de la Muraille du
Diable aux gorges de Pierre Lys.Henri l'améne dans une de ces grottes préférée,et vraiment trés adaptée
à l'initiation.Dans le tobogan de la salle des chauves souris,apprentisage de:passage de mains courantes,
fractionnements,descente et remontée de tobogan,confection de noeuds.
Zadkiel apprend vite et Henri est content de lui.Ensuite,visite du sportif réseau Brigitte jusqu'a la deuxiéme
escalade:apprentisage de progression en opposition,failles étroites,étroitures diverses.Henri trouve le fond
bien ventilé(aspiration) et pense qu'ilserait à revoir,mais surtout à topographier.TPST:4H20
lundi 20 décembre 2010
LES VENUS PREHISTORIQUES
Les 2 et 3 octobres 2010 se sont déroulées les journées nationales de la spéléologie. A cette occasion, le spéléo-club de l’Aude a organisé la visite de plusieurs cavités situées sur les communes de Trassanel, Villeneuve, Cabrespine et Sallèles Cabardés. L’esprit de ces journées est de faire découvrir ce sport très particulier qu’est la spéléologie. Les rares accidents qui surviennent au cours de son exercice sont malheureusement très médiatisés. Ils font presque oublier tout le bien que peut apporter ce sport passionnant, tant sur le plan humain que pour la collectivité.
La participation à ces journées d’initiation a d’ailleurs battu tous les records. Ce sont prés de 110 personnes, de 8 à 77 ans qui ont pu découvrir le monde souterrain. Certaines cavités sélectionnées demandent un minimum de capacités physiques. Cela a été un critère de choix suivant la forme de chacun. D’autres, à la fois belles et à la portée de tous ont ravi bon nombre de spéléo en herbe. Ainsi, chacun est reparti un peu fatigué mais avec les yeux brillants de mille feux, semblables aux éclats étincelants des concrétions découvertes.
Tout le monde n’a pas l’aptitude ou l’âme d’un explorateur. Aussi, une exposition unique et très originale était proposée à l’entrée du Gouffre Géant de Cabrespine, quartier général de ces journées. Mr Giuseppe Novelli, ancien président du spéléo-club de Gêne, en Italie, est aussi passionné d’archéologie. Il a eu l’idée de reproduire, par moulage des originaux, une bonne partie des statuettes préhistoriques découvertes en Europe. Beaucoup ont été exhumées dans des cavités, au cours de fouilles archéologiques. Le projet a séduit le club qui a invité Mr Novelli, à se joindre à lui avec sa collection. Il était accompagné de Mr Vatta Edvino, spéléologue à Trieste Cette exposition se compose de 90 statuettes. Elles sont aussi appelées vénus car elles représentent uniquement des femmes. A cette période, l’homme n’avait pas les faveurs des artistes.
Le classement s’est effectué d’abord par pays d’origine. Si l’Espagne reste vierge de toute trouvaille, l’Italie est représentée dans cette collection par 27 pièces, la France 10, l’Allemagne 8, la Russie 20, la République Tchèque 9….Cette liste reste quand même exhaustive. En fait, prés de deux cent quarante vénus ont été découvertes à travers l’Europe.
La création de ces statuettes, qui restent de petite taille (de un à vingt centimètres), a perduré une bonne partie de la préhistoire. On distingue plusieurs périodes de confection qui vont du paléolithique supérieur au néolithique. Le second classement s’est donc effectué par ancienneté
La période du paléolithique supérieur verra la naissance puis l’explosion de l’art Ce phénomène spontané apparaît à partir d’un certain stade de développement cérébral chez l’homme. C’est à cette période qu’a débuté l’art pariétal, puis la création de grands ensembles de peintures monumentales dans les grottes Chauvet, Pech-Merle, puis Lascaux …Mais en ces lieux, l’artiste s’est exprimé en représentant des animaux, peints ou gravés sur d’immenses panneaux. Expression uniquement artistique, rite chamanique, conjuration pour amélioration des tableaux de chasse. ? La signification demeure floue et controversée. Les représentations humaines restent quand même très rares.
Pendant la même période, l’homme a réalisé ces fameuses statuettes. Elles ont été découvertes le plus souvent dans le cadre d’un habitat, en plein air, en abris sous roche, ou dans des cavités profondes. Si elles sont moins spectaculaires que les peintures rupestres, elles n’en demeurent pas moins de véritables œuvres d’art. Le regroupement de ces figurines a permis de constater une évolution incontestable de l’art au cours des âges. Les périodes les plus prolifiques de ce paléolithique sont :
Le gravettien :
Cette phase. va de – 28 000 ans à – 21 000 ans avant notre ère. Les statuettes les plus célèbres ont été exécutées à ce moment là. En France, la vénus de Brassempouy a été ciselée dans un fragment d’ivoire par un sculpteur virtuose (fig.1). La vénus de Lespugue a été taillée dans l’ivoire d’un mammouth. Son aspect futuriste fait penser à une œuvre moderne. Ses seins et ses fesses, très volumineux comme pour la quasi totalité des vénus de cette période, sont très stylisés. Chaque détail s’inscrit dans un arc de cercle. Certains l’ont baptisée « la Joconde de la préhistoire » (fig.2). Une autre, aussi célèbre, a été découverte en Autriche. C’est la vénus de Willendorf. Elle est toujours très volumineuse, avec la tête entièrement couverte de tresses enroulées ou de mailles (fig.3). Une autre, moins connue mais plus belle encore est la vénus de Kostienki (fig.4).On constate l’uniformisation de ce style dans toute l’Europe. Ces vénus sont taillées en ronde-bosse. Bon nombre de statuettes ne comportent ni tête ni pieds. Leurs poitrines abondantes et leurs formes arrondies évoquent des femmes ayant enduré plusieurs maternités. Les mains parfois posées sur le ventre sont le signe de futures mères. En cette période de forte glaciation, la mortalité infantile est vraisemblablement importante. La préoccupation majeure des peuples est peut-être la survie de l’espèce. Au-delà de l’effet de mode, la réalisation de tels modèles ne correspond t’elle pas à une aspiration vers la femme idéale ? Ces statuettes taillées dans l’ivoire, matière noble, sont peut-être des objets fétiches, symboles de la fécondité ou de l’abondance. Mais en l’absence d’écrits, toute interprétation restera hypothétique et toujours controversée.
Le Magdalénien
Cette période plus récente du paléolithique va de - 17 000 à - 10 000 ans avant notre ère. Le climat se radoucit. Petit à petit, la flore et la faune changent. La steppe devient omniprésente avec de grands troupeaux d’herbivores : chevaux, bisons, rennes, mammouth, bouquetins… Les conditions de vie sont moins rigoureuses. Les aspirations humaines ne sont plus les mêmes, amenant un changement de l’art mobilier. Les statuettes, moins nombreuses, seront taillées dans du bois de renne au lieu de l’ivoire. Fini la ronde bosse, les seins énormes, le ventre ou les fesses rebondies. Elles passent d’un aspect descriptif, parfois rudimentaire, à une forme plus affiné, plus stylisée. Par contre, sur certaines œuvres, le sexe prend une place plus importante. Le détail sera poussé à l’extrême avec la gravure des poils pubiens (fig. 8). Ainsi, le regard de l’homme ou de l’artiste vers la femme change.Le Néolithique:
Cette période qui va de 6 000 à 2 500 ans avant notre ère, voit une grande évolution de la civilisation humaine. L’homme passe du statut de chasseur cueilleur à celui d’agriculteur éleveur. Il se sédentarise. Son mode de vie change radicalement. L’art est encore différent. Finie l’ivoire des grands mammifères du paléolithique supérieur. Fini le bois de renne dont les grands troupeaux ont disparu. Les statuettes sont modelées dans l’argile et durcies par le feu. La souplesse de ce matériau permet une représentation dans des attitudes plus variées. La femme, sans retrouver les formes opulentes du paléolithique, redevient expressive. Ses bras écartés évoquent une gracieuse danseuse (fig. 10) Les petits seins deviennent à la mode (fig. 10, 12). Sa position parfois assise peut être liée à la sédentarisation, avec l’utilisation de bancs, tabourets (fig. 11). Peut être aussi le signe d’une femme dominante ?Conclusion :
La réalisation de toutes ces figurines par Mr Giuseppe Novelli est l’aboutissement d’un énorme travail de recherche et de confection. La fabrication de moules à partir d’originaux, détenus dans différents musés ou collections privées européennes, lui a permis d’exécuter de nombreux modèles. Ensuite, grâce à des échanges, il s’est constitué une collection unique en Europe.La mise en place de cette exposition et la juxtaposition de toutes ces œuvres a montré de façon frappante la mutation de l’art préhistorique. Cette évolution, retracée ici à travers quelques statuettes, est plus flagrante en France ou en Allemagne. Sur d’autres contrées européennes, il y a quelques modèles qui transgressent la règle. Ils sont peut être le fruit d’un artiste visionnaire !
L’influence du climat a été rarement évoquée comme cause déterminante dans l’évolution de cet art. Si l’effet de mode peut être invoqué, l’éloignement des sites peut rendre difficile les échanges indispensables à une telle homogénéité. D’autres facteurs, liés à l’évolution similaire des conditions de vie des populations en Europe, ont du intervenir dans la création de ces œuvres par nos artistes préhistoriques.
JPP
Photographies : Giuseppe Novelli
Bibliographie : Henri Delporte - « L’image de la femme dans l’art préhistorique »
Ed. Picard - 1993
Libellés :
Vie du club
Pays/territoire :
11160 Cabrespine, France
jeudi 16 décembre 2010
Indigestion de Tiramisu pour Sylvain
Dimanche 12 Décembre 2010
Aven Yves ; Sylvain, Guillaume, Jean Marie
Descente vers 10 heures, Patrick n’est pas venu victime d’une mauvaise communication sur cette sortie.
Le grillage protégeant le puits d’entrée est grand ouvert. La corde a été remontée, entassée et se retrouve gelée en partie ; ce qui donne une alternance de raide/mou peu agréable lors de la descente. Je suis remonté en dernier lors de la dernière sortie et je suis certain d’avoir laissé la corde dans le puits et d’avoir fermé convenablement le grillage…
Pour une fois Sylvain n’a rien oublié… sauf… son descendeur. Il aurait du prêter attention à ce signe du destin…
En une demi-heure nous arrivons à notre chantier au fond du Tiramisu fossile. Nous nous relayons pour creuser et monter les gamates. La « grande salle » entrevue se rapproche. J’arrive à pousser le dernier barrage de terre : salle en entonnoir, très pentue ou il sera difficile de stocker, mais assez spacieuse pour faire demi tour et se tenir debout. Au fond le conduit continue, vertical sur un ou deux mètres (estimé au bruit des mottes de terre jetées depuis mon soupirail). Je ne vois pas la casquette de Guillaume qu’il a tombée en passant la tête. Nous partons manger avant de dégager l’accès : pâtes chaudes pour tous, vites avalées avant de passer enfin dans la salle et de voir la suite !
Je me précipite, mais Sylvain (il est vrai que c’est son tour) tient à passer en tête. Il se retrouve dans l’entonnoir et se retourne tête en bas pour voir la suite : conduit facilement désobstruable sur 1,50 mètres, les mottes de terre lancées s’arrêtent en bas sur un replat impénétrable. Je le tiens par les bottes pour lui éviter une première définitive (ça devient une habitude de tenir les copains par les pieds !). Le chantier est donc important. A trois nous ne sommes pas assez nombreux pour remonter les gamates. Sylvain reste dans la salle (cote 584 m au départ du tube) en collant sur place les boulettes de glaise aux parois au dessus de lui…
Avec Guillaume nous partons vers le Tiramisu inférieur vérifier la possible connexion avec l’escalade de William. Guillaume dépasse le point d’arrêt de William (cote 577 m) au dessus la conduite est bouchée totalement par de la terre ; il n’y a aucun courant d’air. L’arrivée de cette galerie change complètement la galerie du Tiramisu en aval ; plus spacieuse, chenal de voûte très marqué. Cette conduite ressemble comme une sœur à celle ou creuse Sylvain : même allure, même direction, même pente… Quelques mètres séparent les deux terminus ; un est ventilé et pas l’autre ???? Nous en profitons pour revoir tous les recoins du réseau. Le chenal de voûte disparaît dans une cloche bouchée totalement quelque mètres au dessus du ressaut amenant au cloaque terminal précédemment décrit. J’ai bien envie d’aller creuser pour tester la possibilité d’une suite mais nous n’avons pas le temps.
Nous pensions retrouver Sylvain en action, en fait il est couché dans la salle à manger, l’œil jaunâtre, le teint terreux (si on peut dire). Il s‘est senti nauséeux alors qu’il était occupé à creuser. Il accuse les pâtes chinoises ou la position tête en bas prolongée, juste après ces mêmes pâtes. Quoiqu’il en soit nous repartons en prenant la précaution de monter avant lui…
Bien nous en a pris : la salle Félix a été baptisée, et pas au champagne ! Les vomissements l’améliorent un peu et nous ressortons vers 18h30.
Topo plus que jamais indispensable.
Curieuse aragonite (une des seules concrétion de cette galerie)... |
... inclinée dans le sens du courant d'air ? |
Caillante à la Perte de Missègre
Samedi 04 Décembre 2010-12-15
Henri, Patrick, Jean-Marie
Début des hostilités vers 10 heures. Soleil magnifique mais pelas garanti : la perte est située sur le flanc nord d’une doline, à l’ombre et elle aspirera toute la journée l’air gelé de l’extérieur.
Nous évacuons les déblais du tir précédent et Patrick passe maître dans l’art de ranger les pierres sèches. Il n’est pas très rassuré de passer toute la journée sous un énorme bloc à peine coincé en clef de voûte par un minuscule galet. Mais il finira par ne plus y penser.
Le courant d’air aspirant est infime… Non, ça c’est pour énerver Henri. En effet ce trou est le plus ventilé de toute la zone. Nous nous gelons malgré le diamètre conséquent de la cavité. Les tires se succèdent (4 dans la journée) à peine interrompus par une pause déjeuner au soleil et à l’abri du vent. L’effet « canon » produit à chaque fois une détonation terrible et donne l’impression que toute la falaise bouge. Les taureaux du pré voisin, eux, ne lèvent même pas la tête.
Nous terminons la journée par un accès visible à du « grand » dixit Henri . Patrick sera surpris de voir que ce terme désigne une faille de quelques dizaines de centimètres…
mercredi 15 décembre 2010
Sortie initiation et perfectionnement
Ola la compagnie !
Je vous invite à une petite remise à niveau le Dimanche 9 Janvier (trou à définir, mais sur la montagne noire), afin de voir ou de revoir certains points sur la progression sur agrès :
_ autonomie sur corde
_ équipement / déséquipement
_ manoeuvres de réchappe
_ autosecours
Je profites que c'est encore tout frais dans ma tête !
Ces connaissances sont importantes pour tout spéléo qui veux parer à toute éventualité, ou tout simplement être plus efficace à titre perso.
Si vous avez des idées de trou par contre !!!
J'attends vos réponses pour préparer au mieux cette scéance.
A bientôt
Nico
Je vous invite à une petite remise à niveau le Dimanche 9 Janvier (trou à définir, mais sur la montagne noire), afin de voir ou de revoir certains points sur la progression sur agrès :
_ autonomie sur corde
_ équipement / déséquipement
_ manoeuvres de réchappe
_ autosecours
Je profites que c'est encore tout frais dans ma tête !
Ces connaissances sont importantes pour tout spéléo qui veux parer à toute éventualité, ou tout simplement être plus efficace à titre perso.
Si vous avez des idées de trou par contre !!!
J'attends vos réponses pour préparer au mieux cette scéance.
A bientôt
Nico
jeudi 9 décembre 2010
bjr
je vous salut a tous je tien a preciser que je nai plus de ligne fixe veuiller si vous le desirer me joindre sur mon portable donc voici le numero 0634574323 merci et bonne fin de semaine
lundi 6 décembre 2010
remerciement
je vient par ceux present message remercier notre amis edouart qui ma aider a minscrire sur le blog je joint quelques photos mercie a tous
samedi 27 novembre 2010
Aldène: descente à la rivière
Le week end dernier, descente spéléo à la rivière dans la grotte d'Aldène avec Patrick, Claude, jean-Marie et sa femme.
La descente est fatiguante et les étroitures s'enchaînent. Nous sommes bientôt couverts de boue et toujours pas trace de rivière.
Après manger, les étroitures et les parois de la cavité se font plus humides et au détour du cheminement apparaît la rivière, enfin!
La galerie offre un impressionnant volume surtout au regard des étroitures par les quelles nous sommes passés!
Au bout du chemin un gouffre noir nous montre la fin de notre périple. Au fond un siphon. Demi-tour et remontée vers la surface non sans difficultés car les étroitures sont encore plus difficiles et fatiguantes à franchir dans ce sens
La descente est fatiguante et les étroitures s'enchaînent. Nous sommes bientôt couverts de boue et toujours pas trace de rivière.
Après manger, les étroitures et les parois de la cavité se font plus humides et au détour du cheminement apparaît la rivière, enfin!
La galerie offre un impressionnant volume surtout au regard des étroitures par les quelles nous sommes passés!
Au bout du chemin un gouffre noir nous montre la fin de notre périple. Au fond un siphon. Demi-tour et remontée vers la surface non sans difficultés car les étroitures sont encore plus difficiles et fatiguantes à franchir dans ce sens
mardi 23 novembre 2010
Recherche responsables commissions
Un appel de Riton,président à tous les sympatiques lecteurs du Blog,membres du club.
Avant l'AG,je fait un appel à candidature pour s'occuper de 2 commissions,qui en fait n'en font qu'une...
Celle de la bibliothéque et des archives.
Celles-ci ont été transportées au local municipal de TRASSANEL...ou bien au sec,elles attendent que
qu'on s'occupent d'elles.
Je rappéle...qu'elles sont la mémoire du club...qui est un des plus vieux club spéléo de FRANCE!!!
HENRI
Avant l'AG,je fait un appel à candidature pour s'occuper de 2 commissions,qui en fait n'en font qu'une...
Celle de la bibliothéque et des archives.
Celles-ci ont été transportées au local municipal de TRASSANEL...ou bien au sec,elles attendent que
qu'on s'occupent d'elles.
Je rappéle...qu'elles sont la mémoire du club...qui est un des plus vieux club spéléo de FRANCE!!!
HENRI
lundi 22 novembre 2010
Trou de la dent à TRASSANEL
Ce Dimanche 21/11,HENRI, FELIX et JEAN CLAUDE,profitent de la douceur de l'air pour désobstruer en surface. Au sud ouest de la coline des Escombes ou ce développe le réseau de Trassanel, le club avait déja repris en juin une petite cavité connue depuis longtemps:le trou de la souffrière:puits- méandre de-6 légére-
ment ventilé.20m à l'ouest Henri connaissait depuis des années un porche colmaté de trés belle allure.
Début de la séance par un débrousaillage en régle par Henri et ça tronçonneuse.Jean Claude toujours plein
d'énergie, partage son temps entre le netoyage d'un terrain, et des coups de main au trou.Bon décaissage sur
1m de profondeur jusqu'a atteindre la roche.De nombreux blocs de shiste et calshiste témoignent du bon em-
plaçement de ce départ,pile au contact shistes-calcaire.Ces deux indices karstiques,situés environ à 300m en
plan du terminus sud-ouest du réseau 3, travailllé le Mardi 16,laissent suposer l'existance d'un réseau inconnu
au sud de la grotte.Peu d'air ce Dimanche à cause de l'équilibre des températures...mais de l'air quand méme.
Vue sur un élargissement derriére une lucarne...Affaire à suivre pour cette plaisante désobstruction.
Le retour pour Henri et Félix dans la remorque du quad de Jean Claude est....secouant!
ment ventilé.20m à l'ouest Henri connaissait depuis des années un porche colmaté de trés belle allure.
Début de la séance par un débrousaillage en régle par Henri et ça tronçonneuse.Jean Claude toujours plein
d'énergie, partage son temps entre le netoyage d'un terrain, et des coups de main au trou.Bon décaissage sur
1m de profondeur jusqu'a atteindre la roche.De nombreux blocs de shiste et calshiste témoignent du bon em-
plaçement de ce départ,pile au contact shistes-calcaire.Ces deux indices karstiques,situés environ à 300m en
plan du terminus sud-ouest du réseau 3, travailllé le Mardi 16,laissent suposer l'existance d'un réseau inconnu
au sud de la grotte.Peu d'air ce Dimanche à cause de l'équilibre des températures...mais de l'air quand méme.
Vue sur un élargissement derriére une lucarne...Affaire à suivre pour cette plaisante désobstruction.
Le retour pour Henri et Félix dans la remorque du quad de Jean Claude est....secouant!
dimanche 21 novembre 2010
Visites à la grotte d'Aldène
Pour information, la prochaine sortie dans la grotte d'Aldène se fera le samedi 18 juin 2011. Elle sera réservée aux spéléos. 36 places sont disponibles à l'inscription ce qui correspond à 4 groupes. 2 groupes descendront à la rivière et 2 autres feront la galerie des pas et les griffades d'ours.
La prochaine sortie tout public aura probablement lieu le samedi 22 octobre 2011 ou aux environs de cette date. Mais attention cela reste à confirmer...
La prochaine sortie tout public aura probablement lieu le samedi 22 octobre 2011 ou aux environs de cette date. Mais attention cela reste à confirmer...
mercredi 17 novembre 2010
sortie au réseau 3 de trassanel
La météo nous a chassé des corbiéres,ce mardi 16/11
henri,nico,jan et hendrick ce rabattent donc sur la séche te chaude classique du SCA...le "temple"
du SCA:TRASSANEL.
rentréeà 11h10,sous les rafales de vent froid.Descente sans problémes du Ribero,méme pour Jan
qui est presque débutant.Les fractionnements réaménagés vont beaucoup mieux.Visite du 3 coté nord-est.Henri fait le guide car Nico,Jan et Hendrick ne connaissent pas et sont admiratifs du concrétionnement et de l'état de conservation.Au bout de cette branche,Nico remarque une
faille faiblement ventilée qui serat à revoir.Si elle ne redonne pas dans le p37 proche,c'est excessivement intéressant...Une suite de ces gros conduits doit nécessairement exister sous le
pech de laure à l'est de la grotte.Casse croute au bivouac des anciens,puis cheminement(aérien)
et visite,initiation,photos dans la trés belle branche ouest.La tyrolienne avec une poulie tandem,
ce passe comme une fleur.En bas du p8,pistage de la suite.S'il est évident que la trémie frontale
ouest communique avec une petite salle(jonction à la voie)déja connue et non topographiée,
Henri localise une nette ventilation vers le bas de la trémie.2 tirs ne sont pas sufisants pour en
savoir plus...mais c'est excessivement motivant...Car d'aprés la topo,l'on serait ici décallé du
4 vers le sud...!Retour sans problémes.Et tout le monde à envie de revenir.TRASSANEL qui
féteras dans 3 ans le cinquantiéme anniversaire de sa découverte,esrt vraiment la grotte
idéale pour l'hiver.tpst:7h20.Arrét chez Jean Claude et Christiane qui peuvent faire connaissace
avec Hendrick et Jan.
Affaire à suivre.
henri,nico,jan et hendrick ce rabattent donc sur la séche te chaude classique du SCA...le "temple"
du SCA:TRASSANEL.
rentréeà 11h10,sous les rafales de vent froid.Descente sans problémes du Ribero,méme pour Jan
qui est presque débutant.Les fractionnements réaménagés vont beaucoup mieux.Visite du 3 coté nord-est.Henri fait le guide car Nico,Jan et Hendrick ne connaissent pas et sont admiratifs du concrétionnement et de l'état de conservation.Au bout de cette branche,Nico remarque une
faille faiblement ventilée qui serat à revoir.Si elle ne redonne pas dans le p37 proche,c'est excessivement intéressant...Une suite de ces gros conduits doit nécessairement exister sous le
pech de laure à l'est de la grotte.Casse croute au bivouac des anciens,puis cheminement(aérien)
et visite,initiation,photos dans la trés belle branche ouest.La tyrolienne avec une poulie tandem,
ce passe comme une fleur.En bas du p8,pistage de la suite.S'il est évident que la trémie frontale
ouest communique avec une petite salle(jonction à la voie)déja connue et non topographiée,
Henri localise une nette ventilation vers le bas de la trémie.2 tirs ne sont pas sufisants pour en
savoir plus...mais c'est excessivement motivant...Car d'aprés la topo,l'on serait ici décallé du
4 vers le sud...!Retour sans problémes.Et tout le monde à envie de revenir.TRASSANEL qui
féteras dans 3 ans le cinquantiéme anniversaire de sa découverte,esrt vraiment la grotte
idéale pour l'hiver.tpst:7h20.Arrét chez Jean Claude et Christiane qui peuvent faire connaissace
avec Hendrick et Jan.
Affaire à suivre.
dimanche 14 novembre 2010
Phénoménal
C'est une grande page de l'histoire de la spéléologie et plus particulièrement du secours spéléo qui s'écrit actuellement dans les gorges de l'Ardèche. La communauté spéléologique est mobilisée pour extraire le corps du plongeur de pointe Eric Establie de la Dragonnière de Gaud.
L'ampleur de phénomène est sans précédent : les équipes d'intervention départementales affluent de toute la France pour apporter bénévolement leur savoir faire depuis plusieurs semaines.
Sur place, le défi est énorme : il s'agit de rejoindre le collecteur du massif dans sa partie inconnue par une perte temporaire du plateau. Ce qui n'était qu'une simple doline est désormais un important gouffre suite au travail incessant des équipes d'artificiers. En zone profonde, un nouveau genre d'obstacle apparaît : les siphons.
Quand la première équipe de l'Aude (Christophe, Christelle et Laurent) arrive mardi, le premier siphon est en train d'être pompé (voir photo) non sans mal; des banquettes de sable s'affaissent en permanence et menacent de refermer le passage. Nous sommes tout de suite engagés. Nous profitons d'une fenêtre pour franchir l'obstacle pendant que d'autres stabilisent le sable grâce à des sacs à gravats et levons rapidement la topo derrière. Un bel actif pour l'Ardèche (2l/sec) parcourt la suite sur 40m avant une cacade de 5m mais un second siphon nous barre la route en bas.
Les jours suivants, d'autres équipiers audois arrivent (François et Maria mercredi, suivis de Jean dans la nuit puis Alain et Michel jeudi). Les évenements s'enchaînent : plongée malheureusement stoppée sur du sable récalcitrant puis brainstorming intense entre CT des divers départements pour mettre en place des solutions techniques osées comme le nom de l'opération, forcément lourdes et longues, en restant dans la sécurité maximum.
Quand nous rentrons dans l'Aude samedi, ces solutions commencent à payer mais nous n'en verrons pas la fin...
Nous arrivons chez nous après ces quatre jours avec l'impression d'avoir vécu plusieurs semaines voire plusieurs mois de vie. Des dizaines de rencontres, d'expériences; des missions variées (topographie, explo, secrétariat, pompage, construction d'un barrage souterrain, gestion des opérations depuis le PC) ont été vécues par l'équipe. Un sentiment profond de communion désintéressée autour de nos valeurs spéléologiques d'exploration de l'inconnu et d'entraide à grande échelle se dégage et c'est quelque part rassurant dans une société actuelle où les valeurs véhiculées sont futiles, égoïstes et intéressées. Eric n'est plus mais il a indirectement donné naissance à quelque chose d'énorme sur le plan humain...
Le moment le plus intense restera la première visite depuis l'accident de sa veuve et de son fils de 14 ans (plongeur lui aussi) sur les lieux vendredi après midi, l'emotion était énorme au PC. Le ciel s'est mis à flamboyer comme jamais, scotchant littéralement la trentaine de personnes qui était là et le temps s'est suspendu. Je ne suis pas du genre mystique mais il était très difficile de ne pas y voir "un signe". Ceux qui étaient là me comprendront. Des photos et même des vidéos ont été prises, j'essaierai d'en récupérer quelques unes (Michel si tu me lis...).
J'éspère vraiment que toute cette énergie aboutisse au résultat escompté, ça le mérite... En tout cas, pour nous, il y aura un avant et un après "Dragonnière".
samedi 13 novembre 2010
Expédition SCA dans les Highlands : Absent-minded shepherd
Henri équipe le P15 |
Nous devions désober à l’Aven Yves, mais comme nous n’étions que trois, nous modifions l’objectif : le Berger Distrait. Comme par un coup de baguette magique nous changeons de monde : collines verdoyantes, lande d’automne battue par le vent, rideau de pluie… il y a même les moutons.
Il fait meilleur au fond (-46) Henri fait péter l’étroiture percée lors de sa dernière visite. Nous sortons les blocs et Sylvain se faufile dans l’infaufilable. Il se retrouve dans une faille inclinée assez spacieuse. Nous le rejoignons par la spirale égyptienne. Un petit écoulement a la bonne idée de mouiller le sol de calcite, on a pas été secs longtemps. Henri se démène au fond de la faille ; j’attaque le haut et dégage assez facilement une lucarne. Henri passe par cet accès : un puits faille assez grand fait suite. Les blocs rebondissent de paroi en paroi !!!! La 1° est en vue mais nous n’avons pas de corde. Henri remonte en chercher une ; avec Sylvain nous agrandissons les passages. Retrouvailles à –46 pour casser la croute rapidement en savourant la perspective de la première qui nous attend. Henri équipe : assez joli puits d’une quinzaine de mètres. En bas une arrivée d’eau suit la paroi et se jette dans un méandre. Nous sommes trempés et désobons à la massette sous la douche sans arriver à nous réchauffer. Je comprends pourquoi le berger était distrait : il a du oublier d’allumer le chauffage et de couper l’eau. Après 2 tirs nous avons vu sur la suite : méandre très étroit qu’il est possible d’exploser, mais l’eau part par une faille de quelques centimètres…
Tu vois Nico : on n’est pas à –180 et on t’a laissé de quoi faire !
Au retour : surprise : il fait beau
Belle sortie et troisième « première » dans trois cavités différentes depuis septembre !!!
jeudi 11 novembre 2010
Sortie mardi au berger distrait
Pour ceux que ça branche, première en vue dans ce trou sympathique, et TRES TRES bien placé !
Henry, mardi matin tôt chez toi ?? J'amène le petit Florian avec nous !
Henry, mardi matin tôt chez toi ?? J'amène le petit Florian avec nous !
dimanche 7 novembre 2010
Pleine Lune : sous la pile … la suite
Sylvain, Guillaume, Jean Marie
La journée commence mal : j’arrive en avance sur le parking de Leclerc pour m’apercevoir que j’avais oublié … tout mon matos (record de Sylvain battu).
Retour chez moi et je fonce à Villardebelle ou Guillaume et Sylvain s’équipent tranquillement.
Notre objectif est de terminer les escalades de la Salle des Catalans.
Nous sommes partis tard (vers 10h) et arrivons à la salle vers 11h30. Nous avons faim et commençons à grignoter au bas de la dernière corde.
Sylvain ne tarde pas à laisser tomber une pile sous nos pas. Elle rebondit de rocher en rocher dans la trémie terminale (la propre, dans la boueuse elle ne serait pas allée loin). Cinq minutes après je tombe ma petite boite de café dans la même trémie avec le même résultat.
J’y tiens à cette boite que je traîne sous terre depuis une décennie.
Je pars à sa recherche et aperçoit un passage entre les blocs, Sylvain en trouve un meilleur. Nous descendons et récupérons la boite et la pile.
Sylvain a perdu son kroll qui le gênait pour se faufiler entre 2 blocs. Il le retrouve par hasard collé sous sa botte par une couche de bouillasse.
Quand… surprise… entre les blocs on aperçoit un vide pénétrable sur quelques mètres !!!
Nous faisons chauffer massette et burin. Sylvain s’engage et nous le suivons.
Trémie habituelle pour cette cavité : les blocs sains sont instables ; les blocs apparemment stables sont pourris…
Au détour d’une étroiture nous tombons sur un vide plus vaste dans du calcaire parfaitement sain, propre :
Nous avons retrouvé la faille !
Nous la descendons sur une dizaine de mètre et nous arrêtons sur un retrécissement localisé. Le courant d’air est très net et nous avons vite froid. Nous jetons quelques cailloux qui tombent sur plusieurs mètres : un tir sera indispensable.
Nous remontons et repérons une bifurcation de la faille. La nouvelle galerie est glaiseuse mais débouche sur une petite salle inclinée se terminant en … siphon de stable ! Style Euzèdes ou Chtulu mais en plus modeste (1 mètre sur 50 cm). La passage dans la glaise puis dans le sable fin nous donne l’aspect de 3 escalopes !
Désob du siphon incliné à 45°. Guillaume tente un passage la tête première ; en vain. Nous le remontons en tirant par les bottes. Il doit encore avoir du sable entre les dents à l’heure actuelle. La désob reprend. Sylvain réussit à passer, je le suis espérant tomber sur un conduit remontant. Malheureusement le conduit est horizontal et complètement bouché par de la glaise. De toute façon il s’agissait d’un amont. Nous faisons demi-tour.
En remontant à gauche sur la partie haute du sable part une conduite forcée, ventilée. Sylvain la remonte mais n’arrive pas à passer un coude. Là également un tir sera nécessaire. Sur la partie droite nous retrouvons la faille qui nous a amenés là. Elle est pleine d’un amoncellement de lames sur lesquelles nous avions progressé. En dessous la faille s’élargit mais un moignon nous barre le passage. Sylvain s’excite à la massette. Je le remplace et soudain le moignon saute laissant tomber les lames qu’il arrêtait. Bruit d’éboulement, je vois les lames me venir dessus… adrénaline…
Heureusement tout se bloque sans nous toucher ou nous boucher la sortie. Là également un tir sera indispensable : il s’agit de l’aval du siphon de sable qui se jette dans la faille. Nous repartons avec les pas les plus légers possibles (style l’Aguzou) sur les lames qui se sont décrochées…
Retour à la salle des Catalans. L’escalade est reportée à plus tard. Nous sortons vers 22 heures avec une faim ! Sylvain pense même s’arrêter au Mac Do mais avec les têtes que nous avons…
Aven Yves : la désob continue
Aven Yves
Dimanche 31 Octobre 2010
Patrick, Jean Michel, Jean Marie
Pour une fois : temps super, soleil et douceur. Le pré pentu et le chemin sont bien secs. Après un rendez-vous manqué (plus ou moins volontairement ?) avec Henri, nous garons le toy dans la clairière de l’aven Yves. Sans nous concerter j’avais amené un bidon de 20 litres d’eau et Patrick une bassine.
Descente vers 10 heures. Nous arrivons rapidement sur le chantier. Grattage et tirage de gamates jusque vers 18 heures. Le tube alterne des passages horizontaux avec des pans inclinés. Le courant d’air est très net tout au long de la journée.
Le travail est confortable : sec ventilé juste ce qu’il faut pour ne pas avoir trop chaud ni trop froid.
Nous nous arrêtons 50 cm avant un élargissement. Au-delà les mottes de terre rebondissent sur une autre partie en pente…
Frustrant : la physionomie du conduit est engageante, le courant d’air témoigne que le tube débouche. Mais dans combien de temps ? une sortie ? Dix ?
Nous devrons être au moins 4 pour la prochaine sortie le 12 Novembre !!!
Nous remontons vers 20h30. Le nettoyage du matos à la brosse à dent avant le puits de sortie est un vrai bonheur, pour une fois tout accroche.
Ce ne sera pas le cas pour le trajet en voiture ! Il a plu toute la journée. C’est la première fois que je prends un 4x4 sur du tout terrain. Dans la descente le cul part un peu dans tous les sens ce qui ne me rassure pas.
Pour la remontée le chemin de roches lisses est tapissé d’une fine couche de bouillasse ; tout patine… Patrick et Jean Michel me poussent en vain (sous la flotte et le vent). Les branchettes de buis nous font gagner 10 mètres. Il en reste encore une cinquantaine. La solution du tracteur commence à nous chatouiller quand Jean Michel revient de la bergerie avec un palette. Nous la disséquons en planchettes qui posées tous les 10 cm nous sortent enfin du bourbier. C’est les fesses serrées que je m’engage sur le chemin descendant. Si on ripe sur la droite, rien ne nous arrêtera avant le fond de la vallée 50 mètres plus bas.
Patrick et Jean Michel font semblant de me faire confiance. Enfin nous arrivons à la ferme et ceci restera un souvenir mémorable. Surtout pour Patrick qui a toutes les peines du monde à étendre ses jambes et à sortir du toy quand nous arrivons à sa voiture garée à Limoux.
Quelques photos de la sortie précédente :
samedi 6 novembre 2010
Souvenirs souvenirs, Novembre 1999... Made in Canada !!
Allez voici le lien sur le documentaire fait en 2007 sur le secours des Vitarelles de 1999, inondations cruelles de l'Aude jusqu'au Lot : http://www.1777.fr/videos/play/139-Vitarelles
Une vidéo de 50 min qui montre assez bien la complexité d'un tel secours, par une boite assez sérieuse qui bosse pour National Geographic.
Je vous dirige aussi sur les archives du SSF : http://ssf.ffspeleo.fr/index.php?option=com_docman&task=cat_view&gid=87&Itemid=104
Allez en bas de page pour télécharger un gros documents pleins photos et d'articles.
Bon week-end à toutes et à tous !
Nico, alias le chat noir pour certains...
Une vidéo de 50 min qui montre assez bien la complexité d'un tel secours, par une boite assez sérieuse qui bosse pour National Geographic.
Je vous dirige aussi sur les archives du SSF : http://ssf.ffspeleo.fr/index.php?option=com_docman&task=cat_view&gid=87&Itemid=104
Allez en bas de page pour télécharger un gros documents pleins photos et d'articles.
Bon week-end à toutes et à tous !
Nico, alias le chat noir pour certains...
mercredi 3 novembre 2010
Après des rendez-vous manqués entre plusieurs équipes, because l'on n'a pas assez communiqué
avant(ha...la communication), henri jonctionne avec une équipe de belges, amis de Laurent,
Dimanche 31/10 à la bergerie de Pinaud. Après pas mal d'inutile attente,décision est prise d'aller
faire un petit tour(c'est déjà 11h30) à l'aven du berger distrait sur Ournes,exploré en 2009.
Nos amis Belges sont 4...et de 4 clubs différents: Spéléo Club Alpin de Namur, Groupe Spéléologique Sambre et Meuse, La Cordée Moucron, Société Spéléologique de Namur. Descente à 12h.
Malgré l'équilibre de température, le courant d'air serait toujours bien présent. 2 tirs de début
d'ouverture dans le passage très ventilé de -40. L'on passe presque, et l'on peut apercevoir 2m
en dessous une petite poche...et le haut d'un toboggan ou les cailloux dévalent bien...Et si l'on peut
dire une chose concernant le courant d'air..c'est qu'ici il est tout sauf suspect.Une surface plus bouchée que dans cette dépression du bois d'ournes...tu meurt.Mais le plus marquant est la présence de l'étonnante Lucienne Gaulemvaux,73 ans au compteur, pionnière de la plongée souterraine
en Belgique. Elle remonte du difficile et étroit aven...comme si de rien n'était! Affaire à poursuivre
d'extrême urgence... Attention quand même à la marche d'approche... qui doit dépasser... les 2 m!
Au tours de Jean Marie je l'espère de nous raconter ces aventures au YVES... ou il semble aussi
intéressant de poursuivre.
avant(ha...la communication), henri jonctionne avec une équipe de belges, amis de Laurent,
Dimanche 31/10 à la bergerie de Pinaud. Après pas mal d'inutile attente,décision est prise d'aller
faire un petit tour(c'est déjà 11h30) à l'aven du berger distrait sur Ournes,exploré en 2009.
Nos amis Belges sont 4...et de 4 clubs différents: Spéléo Club Alpin de Namur, Groupe Spéléologique Sambre et Meuse, La Cordée Moucron, Société Spéléologique de Namur. Descente à 12h.
Malgré l'équilibre de température, le courant d'air serait toujours bien présent. 2 tirs de début
d'ouverture dans le passage très ventilé de -40. L'on passe presque, et l'on peut apercevoir 2m
en dessous une petite poche...et le haut d'un toboggan ou les cailloux dévalent bien...Et si l'on peut
dire une chose concernant le courant d'air..c'est qu'ici il est tout sauf suspect.Une surface plus bouchée que dans cette dépression du bois d'ournes...tu meurt.Mais le plus marquant est la présence de l'étonnante Lucienne Gaulemvaux,73 ans au compteur, pionnière de la plongée souterraine
en Belgique. Elle remonte du difficile et étroit aven...comme si de rien n'était! Affaire à poursuivre
d'extrême urgence... Attention quand même à la marche d'approche... qui doit dépasser... les 2 m!
Au tours de Jean Marie je l'espère de nous raconter ces aventures au YVES... ou il semble aussi
intéressant de poursuivre.
mercredi 27 octobre 2010
Informations supplémentaires dans le débat site/blog
Le blog est indispensable car il est interactif et il permet à chacun de publier des articles et des commentaires. Mais, le site ne doit pas être arrêté pour autant. Il est important car c'est lui qui amène les visiteurs et donc potentiellement des nouveaux vers le Club.
Quand on tape les mots clés "spéléo" et "aude" sur Google, c'est le site internet du Spéléo Club de l'Aude qui arrive en première position sur la première page ; idem pour yahoo. Mais, le blog n'apparait pas. Le site a aujourd'hui un PageRank* de 2 et le blog un PageRank de 0.
Certes, il est récent mais un site avec les mots "speleo" et "aude", un nom de domaine déposé en .fr, des mises à jour régulières, l'ancienneté du site, des liens vers d'autres sites ayant un PageRank important sera mieux référencé qu'un blog qui a moins de poids pour Google.
Concernant l'hébergement, si on reste chez notre hébergeur actuel DRIM, et que l'on souhaite augmenter la capacité de l'espace disque de notre site, le coût sera de +72 euros par an pour 250Mo au lieu de 30Mo. C'est cher, j'ai donc regardé chez les concurrents.
Les offres ont beaucoup bougé depuis que le Club a souscrit l'hébergement du site. Un autre hébergement (OVH pour ne pas le citer) a désormais une offre très intéressante : 25 000 Mo (oui, vous lisez bien, je ne me suis pas trompée d'un zéro!) pour un peu moins de 30 euros par an.
Pour le changement d'hébergeur, il faut contacter l'ancien hébergeur et demander l'Authinfo (mot de passe pour le transfert), puis changer les DNS du nom de domaine et les paramètres d'hébegement. C'est un peu pénible mais rapide, je peux le faire si besoin. Je pense que ça en vaut la peine car du coup, plus de problème de stockage. Il serait possible de mettre sur le site toutes les photos et même compte-rendus ou extraits de films si le Club le souhaite.
Vu que le site demande une mise à jour régulière et que Laurent souhaite se consacrer davantage aux articles de fond en retard à publier sur le site, je veux bien reprendre les mises à jour du site.
Christelle
* PageRank : technologie de Google permettant d'évaluer la popularité d'un site. Le PageRank (PR) désigne l'indice de popularité d'une page web utilisé par le moteur de recherche Google pour le classement de ses résultats de recherche. Il varie entre 0 et 10. Plus le PR est élevé, mieux le site sera positionné dans le moteur de recherche Google.
Quand on tape les mots clés "spéléo" et "aude" sur Google, c'est le site internet du Spéléo Club de l'Aude qui arrive en première position sur la première page ; idem pour yahoo. Mais, le blog n'apparait pas. Le site a aujourd'hui un PageRank* de 2 et le blog un PageRank de 0.
Certes, il est récent mais un site avec les mots "speleo" et "aude", un nom de domaine déposé en .fr, des mises à jour régulières, l'ancienneté du site, des liens vers d'autres sites ayant un PageRank important sera mieux référencé qu'un blog qui a moins de poids pour Google.
Concernant l'hébergement, si on reste chez notre hébergeur actuel DRIM, et que l'on souhaite augmenter la capacité de l'espace disque de notre site, le coût sera de +72 euros par an pour 250Mo au lieu de 30Mo. C'est cher, j'ai donc regardé chez les concurrents.
Les offres ont beaucoup bougé depuis que le Club a souscrit l'hébergement du site. Un autre hébergement (OVH pour ne pas le citer) a désormais une offre très intéressante : 25 000 Mo (oui, vous lisez bien, je ne me suis pas trompée d'un zéro!) pour un peu moins de 30 euros par an.
Pour le changement d'hébergeur, il faut contacter l'ancien hébergeur et demander l'Authinfo (mot de passe pour le transfert), puis changer les DNS du nom de domaine et les paramètres d'hébegement. C'est un peu pénible mais rapide, je peux le faire si besoin. Je pense que ça en vaut la peine car du coup, plus de problème de stockage. Il serait possible de mettre sur le site toutes les photos et même compte-rendus ou extraits de films si le Club le souhaite.
Vu que le site demande une mise à jour régulière et que Laurent souhaite se consacrer davantage aux articles de fond en retard à publier sur le site, je veux bien reprendre les mises à jour du site.
Christelle
* PageRank : technologie de Google permettant d'évaluer la popularité d'un site. Le PageRank (PR) désigne l'indice de popularité d'une page web utilisé par le moteur de recherche Google pour le classement de ses résultats de recherche. Il varie entre 0 et 10. Plus le PR est élevé, mieux le site sera positionné dans le moteur de recherche Google.
mardi 26 octobre 2010
la grotte d'aldène
Ce samedi sortie spéléo à la grotte d'Aldène à Cesseras. Rendez vous avec l'association aldène et Claude et Malika de spéléo club de l'Aude qui font la sortie avec nous . Après s'être trompés de chemin à un embranchement entre 2 champs de vignes, nous voilà arrivés au parking de la grotte avec quelques 100ènes de m de 4*4 non prévus au progamme en plus.
Il s'agit ici de la sortie annuelle grand public accessible à tous (en bonne forme physique quand même mais il n'y a pas de corde) et commentée par l'archéologue qui travaille sur ce site. Pour cette sortie il faut réserver auprès de la mairie de Cesseras environ 4 à 6 mois à l'avance.
Jolie descente dans le canyon calcaire des gorges de la Cesse criblé de cavernes, grottes et abris. Cette barre calcaire date de l'éocène (50 à 70 Millions d'années) et repose en discordance sur des calcaires dolomitiques du Cambrien (500Ma). Les eaux se retirent peu à peu de la grotte lorsque la Cesse continue le creusement du canyon . Elles y déposent des couches successives de sédiments dans lesquels on trouve des restes d'animaux.
Nous verrons des énormes traces de pattes d'ours et de multiples empreintes de hyènes , des griffures d'ours, des vertèbres, des bauges à ours et à hyènes (trous creusés par ces animaux dans l'argile pour hiberner), des coprolithes de hyène (excréments fossilisés) et un squelette de lièvre datant d'il y a 10000 ans. Le plus impressionnant reste les traces d'occupation humaines datées d'il y a 9000 ans environ : empreintes de pas calcifiées révélant que la grotte a été explorée par toute une famille (groupe de quelques hommes, des femmes et beaucoup d'enfants). Il y a également de nombreuses traces de charbon de bois laissées par les torches de ces hommes (traces laissées volontairement ou non) et un reste d'une ancienne torche (baguettes de bois de 10à 15cm calcifiées).
Malheureusement les photos y étant interdites pour des questions de droits à l'image vous n'en verrez pas ici.
Le porche d'entrée est assez impressionnant.
En entrant dans la grotte nous nous arrêtons à la deuxième porte histoire d'attendre la sortie du groupe précédent.
Une petite balade dans les galeries adjacentes nous fait découvrir des colonies de chauves-souris qui occupent ce site tout au long de l'année .
Je ne sais pas quelle est l'espèce que nous avons vue mais voici les 3 espèces répertoriées dans l'Aldène d'après le site :
http://rando-aba.com/languedoc-roussillon/langrou.php?dep=histoire&fic=cesse&org=info
Les 3 Rhinolophes: On les trouve parsemés, isolés, suspendus en forme de poire et dans certaines galerie du fond en groupe . La grotte d'Aldène est l'un des plus importants sites d'hivernage en Languedoc-Roussillon. A cause des dérangements, depuis 1985 on note une régression constantes de l'effectif des rhinolophes : 1980 : 200 individus 1996 : 140 individus
Le minioptère de Schreiber : (longueur7 cm) se trouve en essaims compacts (2000 individus/m²) . Cette espèce effectue de grands déplacements autour de la Méditerranée, on peut trouver ici des individus provenant d'Andalousie .
Le Murin de Capacciniqui est l'espèce la plus menacée d'extinction dans notre pays, a une répartition méditerranéenne . Au niveau national, 3 populations subsistent et représentent 250 individus . En hiver ils se réfugient dans les draperies, les fissures et les stalactites de la grotte .
J'ai l'impression que celles de la photo sont des minioptères de Schreiber mais c'est sans certitude aucune étant débutante en identification des chauves-souris (je ne connais que les petites pipistrelles)
Il s'agit ici de la sortie annuelle grand public accessible à tous (en bonne forme physique quand même mais il n'y a pas de corde) et commentée par l'archéologue qui travaille sur ce site. Pour cette sortie il faut réserver auprès de la mairie de Cesseras environ 4 à 6 mois à l'avance.
Jolie descente dans le canyon calcaire des gorges de la Cesse criblé de cavernes, grottes et abris. Cette barre calcaire date de l'éocène (50 à 70 Millions d'années) et repose en discordance sur des calcaires dolomitiques du Cambrien (500Ma). Les eaux se retirent peu à peu de la grotte lorsque la Cesse continue le creusement du canyon . Elles y déposent des couches successives de sédiments dans lesquels on trouve des restes d'animaux.
Nous verrons des énormes traces de pattes d'ours et de multiples empreintes de hyènes , des griffures d'ours, des vertèbres, des bauges à ours et à hyènes (trous creusés par ces animaux dans l'argile pour hiberner), des coprolithes de hyène (excréments fossilisés) et un squelette de lièvre datant d'il y a 10000 ans. Le plus impressionnant reste les traces d'occupation humaines datées d'il y a 9000 ans environ : empreintes de pas calcifiées révélant que la grotte a été explorée par toute une famille (groupe de quelques hommes, des femmes et beaucoup d'enfants). Il y a également de nombreuses traces de charbon de bois laissées par les torches de ces hommes (traces laissées volontairement ou non) et un reste d'une ancienne torche (baguettes de bois de 10à 15cm calcifiées).
Malheureusement les photos y étant interdites pour des questions de droits à l'image vous n'en verrez pas ici.
Le porche d'entrée est assez impressionnant.
En entrant dans la grotte nous nous arrêtons à la deuxième porte histoire d'attendre la sortie du groupe précédent.
Une petite balade dans les galeries adjacentes nous fait découvrir des colonies de chauves-souris qui occupent ce site tout au long de l'année .
Je ne sais pas quelle est l'espèce que nous avons vue mais voici les 3 espèces répertoriées dans l'Aldène d'après le site :
http://rando-aba.com/languedoc-roussillon/langrou.php?dep=histoire&fic=cesse&org=info
Les 3 Rhinolophes: On les trouve parsemés, isolés, suspendus en forme de poire et dans certaines galerie du fond en groupe . La grotte d'Aldène est l'un des plus importants sites d'hivernage en Languedoc-Roussillon. A cause des dérangements, depuis 1985 on note une régression constantes de l'effectif des rhinolophes : 1980 : 200 individus 1996 : 140 individus
Le minioptère de Schreiber : (longueur7 cm) se trouve en essaims compacts (2000 individus/m²) . Cette espèce effectue de grands déplacements autour de la Méditerranée, on peut trouver ici des individus provenant d'Andalousie .
Le Murin de Capacciniqui est l'espèce la plus menacée d'extinction dans notre pays, a une répartition méditerranéenne . Au niveau national, 3 populations subsistent et représentent 250 individus . En hiver ils se réfugient dans les draperies, les fissures et les stalactites de la grotte .
J'ai l'impression que celles de la photo sont des minioptères de Schreiber mais c'est sans certitude aucune étant débutante en identification des chauves-souris (je ne connais que les petites pipistrelles)
lundi 25 octobre 2010
Bite ou slob?
Je pense que l'on va surtout avoir besoin d'avis techniques (pour ma part en tous cas) pour savoir ce que l'on peut faire ou pas dans les deux cas de figure.
Ce qui me semble important est surtout d'avoir quelquechose d'organisé, permettant un acces rapide aux compte-rendus plus anciens, et classés au moins par massifs, sinon par cavités.
Ne peut-on pas faire quelquechose proche du site actuel, mais sous forme de blog, c'est à dire avec un accès à la rédaction pour chacun? En clair, le blog du SCM me semble conçu de cette manière, avec une bonne organisation par cavités, par dates, par thèmes.
Garder le site éventuellement pour ceux qui cherchent à découvrir la spéléo mais avec le lien du blog bien mis en évidence comme c'est actuellement le cas.
A discuter en tous cas à la prochaine réunion avec les "techniciens".
Ce qui me semble important est surtout d'avoir quelquechose d'organisé, permettant un acces rapide aux compte-rendus plus anciens, et classés au moins par massifs, sinon par cavités.
Ne peut-on pas faire quelquechose proche du site actuel, mais sous forme de blog, c'est à dire avec un accès à la rédaction pour chacun? En clair, le blog du SCM me semble conçu de cette manière, avec une bonne organisation par cavités, par dates, par thèmes.
Garder le site éventuellement pour ceux qui cherchent à découvrir la spéléo mais avec le lien du blog bien mis en évidence comme c'est actuellement le cas.
A discuter en tous cas à la prochaine réunion avec les "techniciens".
dimanche 24 octobre 2010
Site ou Blog ? Site et Blog ?
Divergences d’opinions avec Laurent sur les rôles respectifs du site et du blog.
Je vous livre mes réflexions et mes questions (Edouard j’espère que tu seras là pour la prochaine réunion pour les questions techniques !)
Situation actuelle : le site est quasi plein (20 mégas) ; on peut réduire quelques grosses photos pour faire un peu de place. Ou acheter une extension (60 euros environ) pour porter la capacité à 250 mégas (soit quelques milliers de photos). La mise à jour semble une opération fastidieuse possible uniquement depuis un seul ordinateur.
Si je ne déforme pas : Laurent pense réserver le site à ce qu’il est actuellement en remplaçant les rapports de sorties détaillés et illustrés par une synthèse mensuelle des activités. Le blog assurant les autres fonctions.
Je pense que le site doit continuer à fonctionner comme il a fait jusqu’alors car :
1/ Les non adhérents qui se renseignent sur la spéléo dans l’Aude tomberont d’abord sur le site.
Il doit donc être le plus attractif possible : articles rédigés en respectant l’orthographe, la mise en page et quelques photos qui donnent envie de voir.
Une suite de texte deviendra vite pénible.
2/ la page Calendrier donne immédiatement les infos (si elle est mise à jour)
3/ Le site est archivable année après année. Il est la mémoire du club. Les rapports détaillés seront facilement retrouvés dans 1 ou…50 ans. Ce qui n’est pas le cas du blog ou les articles sont rangés chronologiquement.
Ceci impose :
une extension de capacité
une mise à jour fréquente (plusieurs fois par mois)
plusieurs auteurs si c’est trop de travail pour un seul
Le rôle du blog reste l’échange d’informations, d’opinions, de sujets persos…
La forme (mise en page, orthographe…) est beaucoup moins rigide
Il est plus facile d’utilisation, mais reste dans l’éphémère.
secours Dragonnière
Dans le cadre de la demande d'aide émanant du CDS 07 et du SSF concernant la reprise des travaux de désobstruction au puits de Ronze afin d'accéder au cours souterrain de la Dragonnière et de parvenir au corps d'Eric Establie, le SSF 11 a décidé de monter une équipe de désobstruction pour apporter sa contribution à l'élan de solidarité nationale.
Le protocole à suivre est assez contraignant (consultable sur le site du SSF). Les équipes doivent s'intégrer au planning mis en place par le CDS 07, être composée de trois personnes dont un diplômé du CPT.
Dans un premier temps, nous cherchons une troisième personne pour finaliser une équipe qui sera sur les lieux les 10, 11 et 12 Novembre (sous réserve d'intégration dans le planning) si les travaux se poursuivent à cette date. Le problème d'hébergement pour cette équipe est déjà réglé.
Bien sûr, rien n'empêche de monter une deuxième équipe si les bonnes volontés se manifestent.
Si cet évenement tragique vous a sensibilisés, et que vous êtes intéressés et dispos, contactez moi
Le protocole à suivre est assez contraignant (consultable sur le site du SSF). Les équipes doivent s'intégrer au planning mis en place par le CDS 07, être composée de trois personnes dont un diplômé du CPT.
Dans un premier temps, nous cherchons une troisième personne pour finaliser une équipe qui sera sur les lieux les 10, 11 et 12 Novembre (sous réserve d'intégration dans le planning) si les travaux se poursuivent à cette date. Le problème d'hébergement pour cette équipe est déjà réglé.
Bien sûr, rien n'empêche de monter une deuxième équipe si les bonnes volontés se manifestent.
Si cet évenement tragique vous a sensibilisés, et que vous êtes intéressés et dispos, contactez moi
vendredi 22 octobre 2010
-Forum des associations:
Le samedi 16, Henri, Félix et Isabelle ont tenu un stand représentant le club et la spéléo. Dans une "casitas" partagée avec un club de moto... et battue par les vent froids... Peu de monde et de contacts, vue la météo. Mais acte de présence auprès des autorités, car ne l'oubliont pas...malgré l'intitulé"spéléo club de l'aude", nous sommes en fait le spéléo club de carcassonne... Le rescent drame de plongée et le secours des mineurs chiliens à impressionné négativement le grand public par rapport au monde souterrain. L'effort d'une information débarrassée de l'émotionnel... est à poursuivre par tous le monde.
Le Jeudi 21, Henri, Jean françois, Hendrick et Yan ont continué le cloturage de l'aven du Cardou.
Commencé en 2008 et poursuivit en Avril 2010, c'est une opération qui avait subventionnée dans le cadre du cnds. L'éloignement relatif du trou et surtout la grande instabilité de l'entrée nous a contraint à beaucoup de purge... Ce trou maintenant très connu dans les environs est enfin sécurisé. Prochaine séance dans 3 semaines, où je pense l'on pourras définitivement finir (2è couche grillage, élinguage piquets... etc...) Avec possibilité si l'on finit tôt de descendre dans le trou.
(Vaste puits descendant à -56m)
Je lance l'idée d'une sortie à l'aven du berger distrait (bois d'ournes): bel aven avec passage très ventilé à ouvrir. Ce Dimanche 24/10.
Les ceux que ça tente, n'ont qu'a m'appeler au:04/68/31/65/20
mercredi 20 octobre 2010
Exercice secours aux Bailleurs
Ce week end a eu lieu notre barnum annuel au trou du vent des Bailleurs, dans la commune de Sainte Colombe sur Guette.
La cavité, découverte récemment, se prêtait particulièrement à un exercice grandeur nature, alternant les zones de portage à négocier et les parties plus techniques (pour corser le tout, la civière a été brancardée horizontalement dans la première partie).
Pour le SCA, sept participants étaient présents, avec une forte mobilisation des nouveaux.
Au final, la manoeuvre s'est bien déroulée malgré quelques incidents inhérents à ce genre d'opération (entre autre la déstabilisation de la zone d'entrée qui a nécessité l'arrêt du secours durant 1h30) qui aura duré 22h30 depuis l'alerte dont 8H de brancardage pur.
A noter la participation d'une dizaine de spéléos du 66, d'une dizaine de pompiers spécialisés du GRIMP, la visite sur les lieux du nouveau chef de cabinet du préfet et du patron du SDIS, et un joli article dans l'Indépendant de Lundi.
L'année prochaine, le SSF11 devrait organiser la manoeuvre de secours annuelle régionale.
La cavité, découverte récemment, se prêtait particulièrement à un exercice grandeur nature, alternant les zones de portage à négocier et les parties plus techniques (pour corser le tout, la civière a été brancardée horizontalement dans la première partie).
Pour le SCA, sept participants étaient présents, avec une forte mobilisation des nouveaux.
Au final, la manoeuvre s'est bien déroulée malgré quelques incidents inhérents à ce genre d'opération (entre autre la déstabilisation de la zone d'entrée qui a nécessité l'arrêt du secours durant 1h30) qui aura duré 22h30 depuis l'alerte dont 8H de brancardage pur.
A noter la participation d'une dizaine de spéléos du 66, d'une dizaine de pompiers spécialisés du GRIMP, la visite sur les lieux du nouveau chef de cabinet du préfet et du patron du SDIS, et un joli article dans l'Indépendant de Lundi.
L'année prochaine, le SSF11 devrait organiser la manoeuvre de secours annuelle régionale.
mardi 12 octobre 2010
source de l'Escale
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