jeudi 16 décembre 2010

Indigestion de Tiramisu pour Sylvain

Dimanche 12 Décembre 2010

Aven Yves ; Sylvain, Guillaume, Jean Marie

Descente vers 10 heures, Patrick n’est pas venu victime d’une mauvaise communication sur cette sortie.
Le grillage protégeant le puits d’entrée est grand ouvert. La corde a été remontée, entassée et se retrouve gelée en partie ; ce qui donne une alternance de raide/mou peu agréable lors de la descente. Je suis remonté en dernier lors de la dernière sortie et je suis certain d’avoir laissé la corde dans le puits et d’avoir fermé convenablement le grillage…
Pour une fois Sylvain n’a rien oublié… sauf… son descendeur. Il aurait du prêter attention à ce signe du destin…
En une demi-heure nous arrivons à notre chantier au fond du Tiramisu fossile. Nous nous relayons pour creuser et monter les gamates. La « grande salle » entrevue se rapproche. J’arrive à pousser le dernier barrage de terre : salle en entonnoir, très pentue ou il sera difficile de stocker, mais assez spacieuse pour faire demi tour et se tenir debout. Au fond le conduit continue, vertical sur un ou deux mètres (estimé au bruit des mottes de terre jetées depuis mon soupirail). Je ne vois pas la casquette de Guillaume qu’il a tombée en passant la tête. Nous partons manger avant de dégager l’accès : pâtes chaudes pour tous, vites avalées avant de passer enfin dans la salle et de voir la suite !
Je me précipite, mais Sylvain (il est vrai que c’est son tour) tient à passer en tête. Il se retrouve dans l’entonnoir et se retourne tête en bas pour voir la suite : conduit facilement désobstruable sur 1,50 mètres, les mottes de terre lancées s’arrêtent en bas sur un replat impénétrable. Je le tiens par les bottes pour lui éviter une première définitive (ça devient une habitude de tenir les copains par les pieds !). Le chantier est donc important. A trois nous ne sommes pas assez nombreux pour remonter les gamates. Sylvain reste dans la salle (cote 584 m au départ du tube) en collant sur place les boulettes de glaise aux parois au dessus de lui…
Avec Guillaume nous partons vers le Tiramisu inférieur vérifier la possible connexion avec l’escalade de William. Guillaume dépasse le point d’arrêt de William (cote 577 m) au dessus la conduite est bouchée totalement par de la terre ; il n’y a aucun courant d’air. L’arrivée de cette galerie change complètement la galerie du Tiramisu en aval ; plus spacieuse, chenal de voûte très marqué. Cette conduite ressemble comme une sœur à celle ou creuse Sylvain : même allure, même direction, même pente… Quelques mètres séparent les deux terminus ; un est ventilé et pas l’autre ???? Nous en profitons pour revoir tous les recoins du réseau. Le chenal de voûte disparaît dans une cloche bouchée totalement quelque mètres au dessus du ressaut amenant au cloaque terminal précédemment décrit. J’ai bien envie d’aller creuser pour tester la possibilité d’une suite mais nous n’avons pas le temps.
Nous pensions retrouver Sylvain en action, en fait il est couché dans la salle à manger, l’œil jaunâtre, le teint terreux (si on peut dire). Il s‘est senti nauséeux alors qu’il était occupé à creuser. Il accuse les pâtes chinoises ou la position tête en bas prolongée, juste après ces mêmes pâtes. Quoiqu’il en soit nous repartons en prenant la précaution de monter avant lui…
Bien nous en a pris : la salle Félix a été  baptisée, et pas au champagne ! Les vomissements l’améliorent un peu et nous ressortons vers 18h30.
Topo plus que jamais indispensable.

Curieuse aragonite (une des seules concrétion de cette galerie)...

... inclinée dans le sens du courant d'air ?

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