jeudi 30 janvier 2020

Cataclysmes géomorphologiques post-crue en Haute Vallée de l'Aude

Jeudi 30 Janvier 2020
Gorges de l'Aude
Participants : Boris, Laurent
TPST/ES : 3h

Demi-journée de reconnaissance dans les gorges de Pierre-Lys pour aller inspecter quelques phénomènes spectaculaires ayant eu lieu pendant ou après la crue majeure de la semaine dernière, et ayant également un lien direct avec le karst.

Au niveau de la source de la Fago, site que nous connaissons bien pour y avoir effectué bon nombre de prélèvements durant les traçages du plateau de Sault, la mise en pression de la source sur les colluvions situées sous les barres calcaires a provoqué un énorme glissement de terrain le lendemain de la crue.


La coulée de débris a franchi le creux au pied de la montagne puis a surgi en remontant, telle une avalanche, sur la D117, qu'elle a également franchie. Par miracle aucune voiture ne passait à ce moment-là.

Bas de la coulée et D117
La source de la Fago sort à présent dans un site encore instable à proximité du pied des barres. Il faudra laisser tout ça se purger avant d'aller voir...


Deuxième objectif, atteindre un thalweg en rive droite que Boris et Loïc ont vu pas mal couler depuis la route et la rive opposée jeudi dernier. Nous laissons la voiture à St Martin-Lys pour emprunter un sentier qui a subi lui aussi quelques dommages.
Arrivés sur place, la stupéfaction nous gagne. Je m'attendais à quelques chose de rationnel au niveau débit, mais là, c'est quelques chose de tout simplement colossal qui est sorti de la montagne par le sommet de l'éboulis. Ce dernier a été entièrement remanié, les arbres sont couchés et pelés par la force du courant, les racines sont mises à nu, voire arrachées sur une largeur de lit parfois supérieure à vingt mètres. Et le diagnostic est formel : toute cette eau est bien arrivée de sous terre !

Des blocs de plus d'une tonne ont été déplacés

Le courant a occupé la totalité de la largeur de l'image (débris de racine pelée à droite)

Le front de l'éboulis (gris clair) a été comme poussé par un bulldozer au dessus de l'éboulis préexistant (gris foncé en bas)

Vers l'amont

Stigmates torrentielles dans la partie aval moins pentue
La partie la plus haute des sorties d'eau s'avère correspondre à la grotte de l'Ange Perdu, utilisée par les bases de plein air locales (équipement en fixe et aussi peinture (Grrr!) dans la zone d'entrée). Sur les 5 entrées visibles de la grotte, 4 ont été émissives, et l'eau est arrivée presque au ras de la plus élevée pourtant à l'aspect bien fossile. Le sol en aval de l'entrée intermédiaire, composé d'humus, de cailloutis et de racines, a été fortement incisé par l'eau, ce qui témoigne qu'un tel évènement n'était pas arrivé depuis plusieurs dizaines d'années au moins.

Nous ne résistons pas à la visite, et dès les premiers mètres, l'eau occupe le fond de la galerie.

Couloir d'entrée
Malheureusement, un peu plus loin, un triste spectacle nous attend : certaines chauve-souris en hibernation ont été surprises par la montée des eaux et ne s'en sont pas sorties vivantes.








Nous poursuivons cette jolie cavité jusqu'à un long bassin très profond situé quelques dizaines de mètres avant le terminus connu, qu'il faudra bien sûr venir revoir plus tard.

volume de creusement sympa

microformes

fossiles

Belle galerie
Ce niveau semi-fossile, considéré jusqu'ici comme drainant anciennement un impluvium local de l'extrémité ouest de la forêt des Fanges, prend donc une toute autre importance suite aux nouvelles constatations de ce jour. Il pourrait bien cacher l'accès au collecteur ouest du massif des Fanges (une chimère...), butant dans l'immense éboulis sous la grotte.

Le débit restitué dans la cavité et surtout le cône sous-jacent, qui se chiffre en (pas mal de) mètres cube par seconde, ne peut en effet provenir que d'une surface très conséquente que je ne me hasarderais pas à estimer.
Dans tous les cas, une surveillance s'impose lorsque les niveaux auront suffisamment baissé cet été.
Cette perspective risquant d'intéresser pas mal de spéléos ayant oeuvré sur le massif, le mieux sera sans doute de prévoir une sortie collective interclub avec tous les motivés.


mercredi 29 janvier 2020

Beaucoup d'eau à Alet et au dessus....
Et bien d'autres cavités, bien plus intéressantes: Demi-Lune, Lune noire.....(ect...)

En vis à vis de cette perte, un -7 à été bouché par le remembrement d'une piste, secteur des Fourradats....

Trou des mosquitos, trou exploré par le SCM en 2008, à reouvrir: -30m.
Quelques photos de la crue du 22 à Alet. Et quelques entrées sur le Massif de Missègre, maintenant bien délaissé par les spéléos...Et pourtant un sacré massif karstique....
PN3 ou trou des vielles branches. Cavité de 1998 qui serait à revoir: -10, 30m de dév.
Le lavoir sous l'eau boueuse 


lundi 27 janvier 2020

Trassanel II


18/01 

TPST : 2 h 30 ; Malo, Louisa, Marine, Matéo, Félix, Etienne

Initiation de la cousine de Louisa du SCM et Matéo le frère de Lucas du SCA. La cousine de Louisa n'ayant que 7 ans nous ne sommes pas trop ambitieux sur le parcours. Pour rendre jaloux le clan du vieux Lion moyenne d'âge : 20 ans et probablement pour la première fois je suis le plus vieux !
Nous passons voir si le treuil va bien histoire de chauffer Louisa, Félix et Matéo qui n'ont jamais descendu le Ribero ! Nous allons jusqu'au griffades, faisons une photo puis demi-tour. 



Au retour Malo, Louisa et moi même allons voir le crâne, puis une petite séance de méditation sous terre, à l'issue de laquelle nous ne pouvons que constater que les enfants ont vraiment une imagination débordante !
C'est toujours un régal que de parcourir cette galerie aux fantastiques témoignages de fréquentation qui mériteraient que l'on s'y attarde un peu. Je pense notamment à l’intense période où des colonies de chauves-souris préhistoriques ont laissé des témoignages qui permettrait de dater la période à laquelle le II s'est naturellement refermé et avec un peu de moyens peut-être aussi quand il s'est ouvert !

dimanche 26 janvier 2020

Tonnerre sous les tropiques audois... à la fin Janvier

Quelques images de la crue exceptionnelle de mercredi dernier. Il ne se passe plus une année sans qu'une partie du département soit touché par un phénomène climatique hors normes.
Cette fois ce sont le sud et l'ouest qui ont subi les plus fortes pluies, entre 200 et 300mm.
Les karsts des Hautes Corbières et de la Haute Vallée de l'Aude ont fortement réagi.

La source de Montjoi sature pour la deuxième fois en deux mois : 




Un peu en aval, l'Orbieu est sorti de son lit et a inondé les parcelles agricoles peu avant Vignevieille :



L'entrée du réseau, toujours aussi impressionnante :


Le Sou, à la sortie du canyon de Termes :


Dans la Haute Vallée, le pays de Sault est aussi en crue. Boris et Loïc sont passés photographier le  Blau, où le niveau a à peu près égalé celui atteint en Février 2018 :

Le chemin menant au gué du Sourd est sous les eaux
On est pas près de faire de la spéléo au sec !

samedi 25 janvier 2020

Cache cache

Samedi 25 Janvier 2020
Trou du Vieux Lion
Participants : JLuc, Henri, Félix, Dom, Laurent
TPST : 7h

Aujourd'hui conditions post-crue donc extrêmes : de l'eau pisse de partout, les parois suintent et le bouchon du fond est donc transformé en bauge.
Auparavant on est passé par le Blau, qui vient de connaitre, d'après les traces laissées, un débit à peu près équivalent à celui de la crue de Février 2018 (de l'ordre de 15 M3/sec) . Boris et Loïc se sont rendus sur place le jour de la pointe, on attend les photos...
Sur la route on ne comptait plus les coulées de boue et autres glissements de terrain.
Bref, on poursuit malgré tout la désob en essayant d'étanchéifier le moral à défaut d'autre chose. Le nombre de participants est optimal pour stocker dans la salle de Noël, mais les premières gamattes sont constituées à 50% d'eau.
Au bout d'une heure trente, le passage entrevu la fois dernière s'ouvre. On avance de trois mètres, avant de buter sur un méandre remontant. Le chenal de voûte est 4m au-dessus mais la résonnance semble venir d'ailleurs. En effet, à gauche il y a une petite lucarne avec courant d'air net et soufflant. Visibilité de 20cm. On fait donc parler le perfo avant de tenter d'aller sécher un peu dehors.
Retour sur les lieux, le courant d'air semble s'être arrêté. On envoie la gaine de ventilation, l'effet est immédiat.
La lucarne déblayée laisse entrevoir un méandre horizontal pénétrable avec un coude 2m devant. Après un bon assainissement, il faudra malgré tout refaire une salve pour passer. Ce passage a une configuration bizarre, on a du mal à comprendre la logique de creusement. On espère que cela pourra court-circuiter le bouchon de l'axe principal situé 1m en dessous. On quitte la zone avec une série de trous qui élimineront l'obstacle. Pas de tentative de photos pour cause d'hygrométrie incompatible.


jeudi 23 janvier 2020

Escalade salle des éboulis ou Gouffre Géant de Cabrespine


Depuis 2 ans environ je descends régulièrement avec une grosse torche LED d'environ 8 000 lm bien focalisée qui permet une lecture précise des morphologies. Quelques encoches dans la paroi Ouest de la salle des éboulis à l'altitude du vieux concrétionné me font imaginer qu'au moins une partie de l'amont (ou une boucle) de cette belle galerie se situe derrière les coulées de calcite, dans le prolongement des encoches à la rencontre de la paroi Ouest et de la paroi Sud... Cette lecture des morphologies se verra confirmée par la mise en place d'un éclairage permanent pour le circuit sur câble ''accro grotte'' ainsi que sur les photos faites aux flashs.
Habitant de temps à autre à Cabrespine je profite de la proximité de cette suite potentielle pour me défouler sur cette belle escalade en artif après overdose de secrétariat...
Certaines zones altérées me font perdre pas mal de temps, contournement, patience, et sueurs froides...

03/11/2019 TPST : 3 h Escalade artif dans le gouffre

07/11/2019 TPST : 2 h Escalade artif dans le gouffre en présence de Marine

27/11/2019 TPST : 2 h 30 Escalade artif dans le gouffre en présence de Marine. Pour une fois le caillou va bien. Marine fait quelques photos.




21/01/2020 Suite escalade gouffre 2 h 30. La roche est seine, il y a quelques stalagmites qui me permettent d'avancer rapidement cette fois. La coulée est atteinte. Une demi-heure à une heure d'escalade supplémentaire devrait permettre de s'engager dans la galerie pénétrable sur au moins 4 m. Est-ce qu'elle ira plus loin ? Est-ce qu'elle communiquera avec la galerie située 15 - 20 m plus haut que l'on devine sur la photo encore au sommet d'une coulée ? Je communiquerai la date de la prochaine sortie et si ça continue au-delà des 4 m c'est le fil de balisage qui passe le premier ;-)

dimanche 19 janvier 2020

Travaux d'Hercule

Dimanche 19 Janvier 2020
Trou du Vieux Lion
Participants : Etienne, Marine, Henri, Jean-Michel, Félix, Manuel, Laurent
TPST : 7h

On devait être très nombreux aujourd'hui (10), mais panne de voiture et maladie auront eu raison de 3 d'entre nous.
On se retrouve à 7, juste assez pour remonter les remblais du chantier jusqu'en surface, à condition qu'un des équipiers occupe deux postes.
Comme la semaine dernière, certains emplacements sont très physiques, il y a trois ateliers d'allers retours gamattes (deux palans avec poulie-bloqueur dans les puits et une traction horizontale de presque 15m dans le méandre) avec 4 gamattes en tout. C'est une vraie usine là-dedans, qui continue à monter en puissance. Ca patine parfois un peu mais quand ça se met à rouler, c'est du tonnerre !
Côté fond, Jean-Mi ouvre un trou tout droit dans le remplissage en cours de matinée, qui va s'avérer déterminant pour la suite. L'après-midi est rébarbative, monotone, froide et humide. Toujours pas besoin de perçage, et le volume se vide petit à petit.
Jusqu'en fin de séance on ne verra rien, mais le diagnostic final va remonter le moral des troupes : la sortie du chantier est en vue, le trou tout droit shunte le pertuis de gauche, il reste environ deux heures de boulot pour sortir la tête dans ce qui semble être un méandre calcité avec une jolie paroi à gauche. Plus loin on entend une nouvelle résonance, et la fumée est à l'horizontale dans le passage. Bref, une nouvelle perspective pour la semaine prochaine, mais je n'avais pas l'appareil photo.

samedi 11 janvier 2020

Drogue et culture physique


Samedi 11 Janvier 2020
Trou du Vieux Lion
Participants : Félix, Henri, Dom, Laurent
TPST : 7h

Première séance entièrement sous terre pour tout le monde pour cette 20ème sortie collective sur cette cavité (il en avait fallu 26 pour passer au Chandelier).
Nous avons installé un palan contrepoids pour remonter les gamattes depuis le fond jusqu'à la salle de Noël. 4 postes et un seul à peu près cool. Les 3 autres (piquetage au fond, traction et stockage) sont dignes d'une salle de musculation.
Vers 11h, Henri qui bosse au fond est soudain foudroyé par un lumbago. Il arrive à tenir jusque midi au poste facile mais la douleur est trop forte.
Heureusement nous avons un homme médecine avec nous qui lui administre un cocktail maison le temps de la pause. Le remède miracle n'a que peu d'effets secondaires (visions d'éléphants roses jouant à saute-mouton dans la suite de la cavité), et Henri repart donc de plus belle. La sortie est sauvée !
Nous allons remonter ainsi un bon mètre cube d'alluvions. En bas le chantier est confortable, de petits vides commencent à apparaitre dans le mur de remplissage, et le courant d'air passe à travers le bouchon par un petit soutirage oblique contre la paroi de gauche. Serait-ce le dernier obstacle et quelle longueur a-t-il ? Difficile à dire pour le moment, mais le creusement d'origine ne souffre plus d'étroitures. Visibilité très réduite (70cm), mais impression de vide devant lorsqu'on piquette. Bref, c'est bête et méchant mais l'absence de besoin d'artifices permet d'avancer vite.

mercredi 8 janvier 2020

aven de castenviels

Visite de l’Aven du ruisseau de Castanviels.
 samedi 4 janvier 2020
Participants : Louisa (SCM), Lucas (SCA), Felix (SCA)

Fin décembre, nous étions les trois seuls « jeunes » de l’Aude à participer au camp de Nöel de la Commission Jeunes (CoJ) de la Fédé (Étienne et Marine étaient également présent, mais en tant que qu’encadrants). Nous avons donc covoituré à partir de Carcassonne, et l’idée est née d’aller faire quelques classiques ensemble à l’occasion, dont éventuellement une pendant les vacances de Nöel.

Au final, cette sortie s’est organisé à la dernière minute, et nous sommes partis samedi à l’Aven du Ruisseau de Castanviels, qui est équipé (et d’après les infos qu’avait obtenu Louisa auprès de son club, l’équipement est encore bon).

Le samedi, je retrouve Lucas à Limoux à 10h, où il se rend comptes qu’il a oublié les bottes. On décide donc de passer à Décathlon sur le chemin. On répère ensuite Louisa à Carcassonne, puis on continue jusqu’au hameau de Castaniviels.

On repère l’entrée, puis on commence à se changer, quand Luca se rend compte qu’il a aussi oublié le casque. Louisa appelle le président de son club pour demander s’il n’y avait pas un membre pas loin, ce qui est bien le cas : le temps qu’on finisse de se changer, Marie, qui habite le village voisin, nous apporte un casque. Ouf !

On arrive donc enfin à l’entrée de la grotte un peu après midi.

La corde d’entrée semble en très mauvaise état (normal, elle est dehors et depuis un bout de temps), mais elle n’est pas vraiment indispensable : les deux mètres de désescalade jusqu’à la tête du premier puits (équipé avec une corde en meilleur étant) sont vraiment faciles, même si à recommencer je pense que je mettrais quand même une autre corde pour ce passage.

Ensuite, on enchaîne les puits, avec du matériel certes pas dans un état critique, mais quand même pas rassurant : un mousqueton de dev (avec gros tirant d’air) est tellement oxydé qu’on y laisse un des nôtres le temps de la visite, et les maillons de certains fracs sont suffisamment rouillés pour qu’on préfère se longer dans la corde même si c’est moins pratique. Pour les cordes, aucune n’était tronchée, mais ça se voyait qu’elles avaient vécues, et on a au final descendu plus de la moitié des cordes avec le descendeur en O.

On arrive en bas des puits, à -230, vers 14h30 : on s’arrête pour manger, puis on explore rapidement les environs immédiats, avant de remonter. On est de retour à la voiture un peu avant 18h30.

Au final, une belle sortie, avec de gros volumes dans certains puits, et de belles excentriques très fines.

lundi 6 janvier 2020

voeux 2020


Bonjour à tous,

Et oui les traditionnels voeux pour la nouvelle année qui arrive ,je l'espère très prometteuse(on va bientôt le savoir) autant pour nos membres que pour l'activité du club .
Bonnes explo,bonnes classiques à tous .
un grand merci à nos partenaires , AVENTURE  VERTICALE,PEGUET,COUSIN,et RAUMER
et à romain pour la conception de la carte 2020

samedi 4 janvier 2020

Bizutage productif

Samedi 04 Janvier 2020
Trou du Vieux Lion
Participants : JLuc, Henri, Manuel, Boris, Laurent
TPST : 8h

Aujourd'hui on reçoit un nouveau venu dans l'équipe : Manuel qui est étudiant en archéologie à Perpignan.
Grâce à cette nouvelle recrue, à cinq, nous allons ressortir en surface dans la matinée tous les remblais du bas du R5. Manuel va rapidement découvrir le grand frisson, puisque le premier contact avec le Pays de Sault en Janvier va le conduire à frissonner une bonne partie de la journée. Mais il tiendra bon sans broncher (je n'ai pas dit sans bronchite...). Côté désobstruction la piquette est retrouvée plantée non loin d'un trou dans la calcite du sol, qui va nous emmener vers la suite : vers midi, un sondage annonce un nouveau cran vertical qui reste invisible pour le moment.

Travaux d'ouverture bas du R5
Première salve en aveugle et une vingtaine de gamattes de tartre à remonter. Le verrou a tenu bon, mais le marteau-burin entre en action, avec conviction...
Ca commence à céder, on y voit plus clair : un banc de calcaire très marneux empêche encore de passer. On va lui faire sa fête avec la mèche de 16mm. C'est le coup de grâce, le passage s'ouvre...

Photo pour Denis : Boris juste avant de passer dans la suite
Pour la première fois au trou du Vieux Lion, il faut aller chercher la corde et le baudrier complet, car il faut équiper ce nouveau ressaut en forme de bouteille.

Explo nouveau ressaut
Descente de 5m, c'est assez large en bas. La galerie d'origine reste pénétrable, l'obstacle suivant est constitué d'un remplissage meuble d'alluvions marneuses amenées là par l'ancienne perte aujourd'hui fossilisée. Une simple croûte de calcite scelle ce vieux remplissage, qui a été en partie soutiré. On voit sur 1m de plus. Pour le moment, fini les artifices, la suite se creusera à la piquette, et on pourra stocker un peu plus haut. La désobstruction pourra se poursuivre à 4 dorénavant.
Une nouvelle étape a été franchie, nous rapprochant un peu plus de l'objectif...

Vue depuis la lucarne ouverte ce jour