mardi 29 novembre 2016

Dimanche Novembre 2016
participants :Elodie, Seb, Henri, Jean Luc et Julie
Suite L' Entrée des Dames







lundi 28 novembre 2016

Dimanche 27 Novembre 2016: Entrée des dames en deux équipes.
Ce sont les plus motivés et courageux qui restent dans cette période léthargique que nous abordons....
Entrée des dames
Retrouvailles de Jean Luc, Julie, Seb et Elo au parking à 9H30.
Echauffement
Le gros de la troupe vas ce consacrer à décaisser le sol du fond de "l'entrée des dames", 5m avant le fond, et en version confort. Quasiment seul, je m'attaque au "trou des feuilles" en amont. Celui ci aspirote un peu, mais c'est de toute façon, la tendance.....à la mode pour tous les trous ou nous allons....Version d'aujourd'hui: peu de personnel mais grosse offensive, avec groupe électrogène et gros perfo burineur.ça réchauffe à la montée. Nous n'avons jamais froid malgré l'ombre permanente de la zone. Et au plus chaud de la journée, nous avons l'équivalent de souffle au: Blau et aux feuilles....Preuve de leur inter-connection...Après cette brave séance de reptation et déblaiement à reculons aux feuilles, j'ouvre une très belle suite. Assuré à l'ancienne, version alpinisme 1920....je désescalade un large et magnifique ressaut de 5m. En bas la calcite du sol, à réduit la suite en un mince diaphragme ou la ventilation est sensible. Les cailloux y tombent par moment dans de l'eau...Les formes de creusement et le fait que ça descende, me laisse penser qu'il s'agit d'un ancien exutoire devant mener à des conduits semi-actifs, style Blau. La grotte fait elle plutôt penser à un drain fossile plus ancien. A poursuivre. Tout en n'oubliant pas que l'objectif N°1 du secteur reste le trou du Chandelier. Ou une probable suite doit ce trouver à porter de main (heu de bottes...). Mais ou sont donc passé les fringants désobstrueurs de cet été?TPST+TP
Mais devant qui ce prosternent t'ils?
ES: 7H

vendredi 25 novembre 2016

Confirmation:
De la sortie de ce Dimanche 27 Novembre aux trous: entrée des dames et feuilles à l'Escale. Sortie ouverte à tous. RDV:9H30 sur le parking habituel et non 10H comme dis sur le calendrier. Me contacter pour covoiturage.
Est ce que quelqu'un saurait pourquoi l'on ne peut plus ouvrir le site du CLUB....en tout cas à partir du Blog?

lundi 21 novembre 2016

plafond dans le FA1!
Calcaire massif...
Le FA1 au dessus de la résurgence
Samedi 19 et Dimanche 20 Novembre 2016: Weekend inter-clubs Haute Vallée:
Trou des Frigoulassis
Du coté de Fontanés. L'un des plus petits villages de France...
Grand beaux
Samedi soir
Arrivé le Vendredi soir au sympathique gîte communal, dans l'école; Accueillit par l'aimable maire, qui gère cet hébergement. Je suis rejoint par l'équipe de la MJC Narbonne, organisatrice de ce séjour. D'abord par François notre président du CDS, et Jean-François. Puis un peu plus tard, deux jeunes: François et Solène. Sacrément dévoué notre président, et pas vraiment aidé, puisque plus de la moitié des effectifs qu'il avait prévu au départ....c'est désisté au dernier moment!
François et ces pop-corn...
- Samedi: Deux équipes: L'une à Laguzou, avec Philippe le conservateur en chef, avec les 2 François, Solène, Jean François, Mickael, et Elodie qui les a rejoint sur le parking. L'autre: moi-même avec Seb, l'on part à la grotte du Diapason. Jean Luc qui devait venir c'est désisté.Grotte je n'ai pas faite depuis 4 ans. Et qui fut l'un de nos gros objectifs du secteur dans les années 90. Je sait, ça fait vieux combattant....mais le temps passe!....Le sentier c'est bien dégradé, mais pas trop détrempé, il n'est pas trop casse gueule. Aza fait la gardienne dans le majestueux porche d'entrée. Et Seb, découvre le trou. Tout d'abord visite et auscultation de la trémie principale, qui équilibre de températures oblige, aspirote à peine...Ce qui nous semble prioritaire ici, si l'on voulait y retravailler, serait de consolider efficacement la première trémie de petits cailloux. Qui semble a Seb être le résultat de la gélifraction. Donc venu de la surface?Casse croûte, puis "nouveaux réseau" parallèle à la galerie de la trémie. Rééquipement du P7 et coup d'oeil au comblement terminal. Ce chantier qui parait complètement fou à celui qui le découvre, ne l'était pas tant que ça. Vu la situation révélée par la topo: juste en parallèle de la trémie ventilée, et potentiellement pouvant la dépasser. Deux gamates bien boueuses et des bouteilles d'eaux donnent l'impression que nous étions venus la veille....Pour finir, rééquipement de la traversée au dessus du P7. Ici le coté droit de la trémie terminale nous semblant travaillable, l'on ce met à la tache. Et l'on a un moment d'émotion quand du noir apparaît...7m de première avec un niveaux horizontal et des gours, et deux cheminées d'équilibre....bouchées. Il faut bien admettre que la faible ventilation (certains jours conséquente), doit être localisée vers le haut de cet éboulis calcité. Preuve que cette partie du Diapason irait vers des supérieurs..?Un petit sous tirage sous la partie travaillée serait à revoir par amplitude thermique. Nous avons fait, il me semble, le tout de la question de cette grotte majeure de la Haute Vallée: pour continuer il faut étayer et creuser la trémie principale, qui semble bien correspondre elle, a un niveau horizontal parallèle à l'Aude. TPST: 5H35.Soirée très conviviale au gîte, avec un repas de...Fêtes concocté par Jean François et François, et avec Philippe. Les deux jeunes de Narbonne sont partis.
François et Solène
- Dimanche:Visite de la maison de la réserve du TM71. Deux équipes de nouveaux: Je part avec Seb en prospection dans l'aval du secteur " les frigoulassis"en amont de la falaise de Sarrebiau. A la recherche d'un trou souffleur indiqué par un chasseur à Philippe. Les autres: Elo, François, Jean-François, Mickael (?) et Chistophe un nouveaux de la MJC, partent au Diapason et Allumettes en visite classique. L'on suit bien la piste à partir du col des Clausels. Et rapidement à la troisième épingle et à 874m, l'on tombe sur une entrée sur le talus. Bien creusée et bouchée vers les -4, elle mériterait une éventuelle séance. farfouillage assez poussé de la zone jusqu'au haut de la falaise du Tina. La journée et le panorama sont magnifique et ça compense notre insuccès dans la recherche de ce trou. Avec le recul, je pense que nous ne sommes pas allé assez à l'Ouest ou il commençait à y avoir de très beaux lapiaz (zone du "mal pas"). A refaire par temps froid...Descente dans le vallée et montée au dessus de la Font d'Argent, résurgence (!!) du réseau du Mounégou. La visite partielle du FA1, 70m au dessus de la source nous emballe tous les deux. Les très belles formes de creusement laisse vraiment penser à un ancien exutoire. Un futur objectif majeur sur le massif. Bien que la désobstruction au fond y soit délicate (faille verticale étroite). En montant, l'on tombe plus au Sud sur de magnifique dalles de calcaire gris. Mais toujours pas du porche bouché qu'aurait trouvé Mr Sanche...Retour par le sentier balisé ramenant à la station. TPES:6H30.Dernier bière à la jonction de l'autre équipe et dispersion.

dimanche 20 novembre 2016

Pont de Gerbaut

Samedi 19 novembre 2016
participants : Florian, Julian, Yannick, Christophe, Philippe, Sylvestre, Etienne
TPST : 9 h 30

Nous étions partis pour une traversée croisée dans le massif de la Coume Ouarnède. Il a bien plu et en s'approchant du parking on a trouvé ça !



 Nous prenons la décision de faire un aller-retour par l'entrée de Pont de Gerbaut et reporter la traversée.
Les puits sont bien arrosés, ça coule de partout, comme on dit : il y a ambiance !


Lors d'une précédente visite Julian et Florian étaient allés voir le départ du puits de l'ogre. Ils avaient été très impressionnés et s'étaient dit: '' jamais on n'osera se jeter au-dessus d'un puits pareil''. Ils viennent tous deux de fêter leurs 18 ans. Pour se prouver qu'ils sont maintenant des ''hommes'' ils reviennent affronter le puits de l'ogre, avec en prime une bonne douche !
C'est un P 100 que l'on attrape par une lucarne 60 m au-dessus du fond du puits et que l'on remonte sur environ 40 m pour trouver un réseau.

Puits de l'ogre vu d'en haut

Le plus gros réseau français est forcément complexe. Il y a de superbes observations à faire à tous les coins de rues.


De belles salles,



De belles galeries,


et une belle équipe, bien mouillée (pas tous, j'avais fait suivre un vieux k-way bien pratique dans les puits arrosés, frileux oblige).


vendredi 18 novembre 2016

Gaubeille

Mardi 15/11/2016
participants : François Purson, Jean-Claude Gayet, Etienne Fabre
TPST : 8h

Cela faisait longtemps que j'avais promis à François une visite de cette cavité. Jean-Claude étant disponible, il nous suit. De plus, Jean-Claude est un des acteurs du projet d'instrumentation du siphon terminal. Il découvre ainsi le site dont il traitera les données acquises par les sondes. C'est toujours un régal que de parcourir cette cavité. Elle offre des progressions très diversifiées, dans des paysages souterrains exceptionnels. Nous passons un moment à installer les sondes et documenter le site d’installation.

La grande salle

mardi 15 novembre 2016

Aven Clergues en équipe

Dimanche 13 novembre 2016
Aven de Clergues, réseau des Aviateurs
Participants : Etienne, Dom, Jean-Marc, Jean-Etienne, Steve, Eric, Sophie, Denis

Belle équipe pour une sortie improvisée, Etienne nous rejoint ce qui dissipe nos doutes quant à la lecture de la topo. Préparatifs des kits à la base (les cordes neuves font plaisir). Nous sommes au trou vers 11h, après la pluie. J'équipe le 1er puits, en bas nous faisons attention aux chauves-souris en passant un par un, éclairage réduit. Ensuite, sensations en équipant le puits Spiderman, Etienne me montre le "dédoublement d'un chaise double " (4 ganses) pour fractionner l'arrivée de la main courante tendue avec la tête de puits sur 2 broches seulement.
Passe devant Denis, c'est tranquille !

Eric : 1er effet Spiderman

Eric : 2è effet Spiderman

Jean-Marc dans le puits après la traversée

Malgré plusieurs tentatives courageuses, Steve se rend à l'évidence : le Spiderman est trop étroit pour son gabarit. Jean-Etienne remonte pour l'accompagner, mais il sort sans attendre. Nous mangeons en bas du puits. La suite s'agrandit, des concrétions apparaissent : cable suspendu, remontée 6m, descente toboggan 10m : on double une vieille corde à nœud.

Jean-Etienne au cable suspendu

Remontée 6m
 En bas, c'est fantastique : des excentriques de calcite dorées, blanches ou transparentes jalonnent tout le réseau jusqu' à la salle Geneviève (encore 4m de corde pourrie à doubler).






L' immense salle Geneviève contraste encore avec les étroitures du haut. Comme à son habitude, Etienne part fureter en escaladant dans la partie supérieure de la salle à la recherche d'une suite...  "Daniel Mas et Patrick Géa sont passés par là, mais ils ont pu rater quelque chose !" Nous le rejoignons avec Jean-Etienne, visitons un inférieur (flèche P11), les passages labyrinthiques sont tous plus beaux les uns que les autres. Dom étudie la topo : on est encore loin d'avoir tout vu, il faudra revenir...
Exploration

Au retour, Sophie sort devant, tandis que Jean-Etienne se colle au déséquipement du Spiderman. Nous sortons de nuit sous une pleine lune de rêve, mais le vent violent et une petite bruine nous réveillent. Il est temps de laver le matériel, ce qui n'est pas facile sans brosse ! Nous quittons la base vers 21h.

TPST : 8h30


Accompagnement. Traversée Matte Arnaude – Cabrespine.

Dimanche 13 novembre 2016.
Participants : Groupe d’étude du karst du 66 (GEK ) Lisa, Michel, Eric, François, Louis, Arnaud, Patrick, SCA : Julie, Jean-Luc.
TPST : 6 h 30.

Patrick  Rideaux du GEK de Perpignan avait convenu avec Laurent de faire la traversée cet automne,  Laurent ayant des empêchements familiaux rechercher des accompagnants du club pour honorer ses engagements. 
Avec Julie nous nous sommes proposés et avons pris contact avec Patrick.  Suite à l'échange de quelques mails la date de la sortie était
 fixé à ce dimanche.
Groupe du GEK  66


Ayant prévenu le groupe, vu la date tardive de la sortie, que si le siphon terminal était plein il faudrait rebrousser chemin et remonter 415 m de dénivelé, donc avoir une bonne condition physique pour le groupe.
 Rendez-vous fixé pour 9h sur le parking de la grotte où ils écoutent quelques explications sur la découverte du réseau puis nous regardons les topos de Matte Arnaude et Cabrespine pour avoir une idée de la visite que nous allons réaliser.
 Covoiturage jusqu'au sommet du massif de Matte Arnaude, équipements et nous rentrons dans la cavité pour 10h.
 Après une heure trois quarts de progression nous arrivons dans la salle où nous prenons habituellement le repas. Pause de 20 minutes et continuation de la ballade, arrivé au carrefour du réseau de la cascade nous remarquons un bon débit d'eau … est-ce que le siphon sera plein ? Certains membres du groupe commences le travail psychologique pour une remonté éventuel du réseau.
Passage des magnifiques méandres puis nous voila au point – 415 m et soulagement pour toute l’équipe, le siphon est vide. Passage des derniers conduits et étroitures et nous voilà dans la mythique rivière souterraine de Cabrespine.
Certain membres du groupe ne connaissent pas le réseau de Cabrespine et sont impressionnés par les grands volumes. Arrivé pour 15h devant le réseau du Vieux-concrétionné et  étant en avance sur l'horaire je leur propose donc la visite de cette jolie annexe.
 Sortie du gouffre pour 16h30 et les chauffeurs retournent chercher les voitures laisser à l'entrée haute de Matte Arnaude. Après avoir bu le pot de l'amitié au bar du gouffre à 18h15 le groupe se sépare. Les spéléo du GEK ont bien appréciés cette sortie et ils proposent de nous organiser une sortie classique dans leur région (possibilité de couchage dans un gîte de 20 places).

dimanche 13 novembre 2016

Et oui, il fait (aussi)des classiques!
Triangles creux
Juste un aperçu...
Pause de midi
Entrée Laguzou
La faille en cours d'ouverture à la Stèle
Philippe Moreno
Vendredi 11 et Samedi 12 Novembre 2016: Deux jours dans le Donezan.
- Vendredi: Retour à la Stèle vers les 10H avec le local de l'étape: Philippe, qui ne connaissait pas. Il va prendre contact avec notre trou N°1 du Massif....d'une façon un peu rude....
Descente sans problèmes après cette changé dans la voiture par une météo pourrie. Nous sommes désormais à la limite de la neige et le col est fermé. Le trou plaît, il me semble au prudent Philippe, en tout cas la salle de l'Olivine. Bon décaissage d'un mètre au fond de la faille travaillée il y 15 jours. Les sédiments constitués de sable et de morceaux de paroies attestent d'un écoulement temporaire à cet endroit. Le courant d'air dans l'ensemble du trou est quasiment absent. Étonnant quand l'on connaît la soufflerie de l'été....La neige sur une entrée haute l'arrête t'il?Ou le marasme thermique?
L'on décide de souffler en allant casser la croûte dans la voiture. Et quand Philippe fait le dernier mouvement pour s'arracher de l'entrée....un gros bloc viens avec lui....et lui coince les deux mains....Toujours zen, il maîtrise la situation, mais me demande d'aller chercher le pieds de biche resté au fond.Je n'ai jamais dévalé ce trou à cette vitesse...Mais sa s'avérera inutile, car avec une cuisse il ripe ce cailloux d'au moins 100kg, qui par miracle n'a pas obstrué complètement l'entrée!
L'on a eu chaud aux fesses, et la blessure de Philippe à la main gauche n'a pas l'air méchante...Les écoulements du moment ont du saper l'assise de ce palier sur lequel nous nous sommes tant appuyé cet été!Philippe peut conduire, mais toujours père la prudence, il préfère ce faire voir. Et c'est là que l'aventure commence vraiment! Allez vous faire mal dans un canton reculé.....le 11 Novembre!: Infirmière d'Artigue, qui très aimablement nous reçois chez elle, mais nous conseille de descendre dans la vallée. Médecin de garde d"Axat, qui ne répond pas à sa sonnerie!.....puis Clinique de Quillan ou un infirmer de garde fait trois ponts. Aucune phalanges touchées, et une simple plaie profonde. Un dicton dis: "il y a un bon Dieu pour les ivrognes", mais comme mon vieil ami, est tout sauf un ivrogne....il n'est pas vraiment juste!TPST:3H. La Stèle va désormais hiverner...Philippe m'héberge, et l'on regarde son travail informatique sur le réserve du TM.
- Samedi: Accompagnement, et un encadrement d'un "safari"à la grotte de l'Aguzou, avec Philippe et deux clients de Toulouse: Toni et Christelle. Rentrée vers 9H45, alors que la météo c'est un peu améliorée. Philippe n'est pas trop handicapé par sa blessure, et toujours d'un professionnalisme légendaire...Je suis admiratif de son enthousiasme, 28 ans après ces débuts dans SA grotte, et les milliers de visiteurs accompagnés!Ce parcours est quand même physique et n'a rien d'une grotte aménagé. Je l'avais oublié, des lustres après une sortie CLUB, ou l'on été bien trop nombreux. Et assez froide au vue de la lenteur de progression. Vraiment un trou magnifique et non seulement pour les concrétions. Ce palais fait un peu fantasmer sur le suite potentielle du trou du Diapason. Pour ceux qui connaissent... La haute vallée de l'Aude n'a pas dévoilé tous ces secrets...Pas de photos avec l'article, malgré un nouvel appareil, ne maîtrisant pas du tout le chargement sur mon ordi!
TPST:7H15. Pot de l'amitié avec Toni et Christelle au restaurant du Rébenty, puis retour à Alet.

jeudi 10 novembre 2016

3 semaines au Maroc

Tout d'abord je suis très heureux de trouver le blog aussi bien alimenté, d'autant plus que de nombreux post relatent de belles explos, avec son lot de premières. Félicitations !

3 grandes étapes :
Etape 1 : Secteur Khénifra (centre Maroc). Nous assistons une équipe de scientifiques qui doit instrumenter et prélever dans une grotte.
Etape 2 : Secteur Taza (Nord Maroc). Stage spéléo multi-niveaux. Collaboration entre l'EFS (Ecole Française de Spéléo) et plusieurs clubs de spéléo du Maroc.
Etape 3 : Secteur Agadir (Sud Maroc). Balade loisir, mini expé avec une équipe de Français (grimpeurs et spéléos) et un Marocain.

Vous aurez droit à un copier/coller des descriptions karsto plus ou moins détaillées des grottes, puisque j'ai été sollicité pour le faire dans le but d'enrichir, voire créer les fiches de cavités.

Sauf précision contraire, les photos sont de moi.

17/10/16


Arrivée à Casablanca. Je m'installe dans une auberge de Jeunesse à proximité du port sur une des portes de la médina (cœur de l'ancienne ville).


Je rencontre Alain, un Franco-Marocain ayant de très bonnes connaissances sur le Maroc. Il m'apprend des heures durant les mœurs et coutumes, les petits trucs à faire et à ne pas faire, quelques mots en arabe, bref une bonne entrée en matière. Nous allons ensuite nous perdre dans les ruelles on ne peut plus authentiques de la médina.

Fabuleuse vie nocturne.

18/10/16
On se fait virer de l'auberge, qui doit accueillir un groupe. Je vais à deux pas dans un petit hôtel. En matinée, je vais voir l’impressionnante mosquée Hassan 2 avec son minaret de 210m, le plus haut du monde.


Je retrouve Alain, nous faisons à nouveau un grand tour en ville. Il me parle du Maroc, je lui parle de spéléo... A mon retour à l’hôtel, je rencontre Maxime, un autre cadre français sur le stage.

19/10/16
Je fais les présentations entre Alain et Maxime. Nous allons boire un long café. Nous nous promenons ensuite tous les trois dans l'ancienne médina, mais c'est bien plus calme que le soir. En fin de matinée, nous quittons Alain. Maxime et moi prenons le train jusqu'à l'aéroport. Nous retrouvons Pierro en descendant du train, puis Yann dans le hall de la gare, ainsi que Patrice. Vers 13h45 l'équipe est quasiment complète, ne manque plus que Marc, l'organisateur, qui se fera attendre jusqu'à 15h30. Le Maroc enseigne la patience. Deux stagiaires nous conduisent à Khénifra à 4-5 h de route de Casablanca. Nous faisons une petite pause goûter (17h) avec un énorme tajine aux pruneaux (qui bien sûr se mange avec les doigts directement dans le plat). Entre parenthèses : Qu'est-ce qu'on mange bien au Maroc, chaque jour j'ai du avaler l'équivalent de 4 gros repas français. Nous sommes accueillis dans l'auberge Arougou par l'équipe de scientifiques. Nous discutons des missions à venir.

20/10/16
Grotte = Ifri
Cadres français : Pierro, Patrice, Marc, Maxime, Yann et Etienne
Scientifiques : Laurence, Abdel, Hanane, Guillaume, Corine et Rachid (tous ne vont pas sous terre)
Spéléo-stagiaires : Mostapha et Ali (qui nous conduisent aimablement avec leurs véhicules)
TPST : 6h
Nous prenons la direction de la grotte à étudier (Ifri N'Chikh). 1h30-2h de route.


Pierro équipe le puits d'entrée. Je descends en premier pour commencer la topographie. De ce que j'ai compris, Patrice a fait mettre les baudriers à l'équipe des scientifiques, Pierro les a fait descendre et Maxime les a réceptionnés en bas du puits pendant que Marc supervisait le tout. Il faut se faire passer les baudriers car il n'y a pas assez d'équipement pour tout le monde.


Je passe la journée à topographier pendant que chacun s'occupe : les scientifiques instrumentent, les spéléos aident, explorent certaines parties. Deux spits sont plantés pour équiper un puits d'une quinzaine de mètres donnant en première une belle salle, avec un gros siphon s'ouvrant en deux orifices. Pendant que toute la petite équipe remonte, je fais une photo de la salle avec Patrice pour donner l'échelle.


Mes observations concernant cette grotte : en surface il n'y a pas de calcaire affleurant, il est très difficile de croire que l'on va trouver une grotte dans un tel paysage. Le calcaire est métamorphisé. La cassure est bleu foncé, le calcaire bien recristallisé (presque du marbre). Il s'agit probablement d'un calcaire du primaire (visséen?). La structure me semble être un anticlinal dont le sommet est totalement évidé, ce qui forme la grande salle. Le pendage est visible et très net le long des pentes menant aux siphons. Autrement dit, la pente depuis les rebords de la salle, jusqu'aux différents siphons, donne approximativement le pendage. Au plafond de la salle et des galeries pentues menant aux siphons, une roche insoluble est visible (aspect schisteux). Cette grotte abrite une importante colonie de chauves-souris. Les tas de guanos sont importants. Cette fréquentation n'est pas récente, comme en témoigne l'épaisseur des tas vus dans la salle découverte et les phénomènes de bio-corrosion sur les piliers stalagmitiques. En effet, certains piliers au départ énormes sont réduits à un aspect de ''trognon de pomme''. La cavité est bien fréquentée par l'homme : pillage de concrétions, extraction de guano dans toute la salle et de manière plus remarquable dans un petit méandre, où ils sont allés curer les moindres recoins à quatre pattes. Présence d’araignées me faisant penser aux ''meta sp'' françaises et de nombreux insectes dans le guano.
En soirée, nous regarderons les photos de Patrice et la topo non finalisée. Nous mangeons un délicieux méchoui.

21/10/16
Nous allons voir des sites étudiés par les scientifiques. Nous voyons quelques poljés sympathiques, puis nous allons voir la très grosse émergence de Oum Rabiaa.


Entre 5 et 10 m3/sec observé en ce jour d'étiage. Je n'ai encore jamais vu quelque chose d'équivalent en Europe. On m'a juste dit : ''on ira voir la source''. Je vous dis pas la surprise quand j'ai réalisé que la totalité du débit sortait de sous terre ! Nous y visitons une mini cavité sommairement aménagée (un des griffons de l'émergence).
Nous nous dirigeons ensuite en direction du lac Aguelmam Azugza instrumenté et suivi par les scientifiques.


Nous y rencontrons des singes peu farouches. Séance photo.


Retour, discutions, gros et très bon couscous.

22/10/16
Trajet de Khénifra à Taza, courses, accueil à BabOudir, ouverture officielle du stage avec les autorités.


23/10/16
Falaise


Le site idéal ! Équipement, exercices en tout genre.


Dans un cadre !!!





Présentation en soirée : la progression sur agrès.


24/10/16
Grotte de : Bab Ma Frag
TPST : 5 h
Sortie observation du milieu.
Participants : Redawane, Adnane, Mohamaed, Maxime, Etienne.
Le col situé avant la grotte recoupe une galerie colmatée de calcite à une altitude très proche de celle de la grotte. Il est permis d'imaginer que l'érosion a recoupé le conduit que nous allons ensuite visiter. Il peut aussi s'agir d'un autre conduit. En tout cas, l'altitude est quasi identique et l'on peut supposer une même période de creusement.


La zone d'entrée de la grotte est très dégradée par la suie car de très nombreux feux sont régulièrement faits (thé oblige).
Nous observons quelques bestioles permettant d'introduire quelques notions de biospéologie.


Les galeries ont été creusées en régime noyé. Des banquettes témoignent d'un creusement paragénétique. Certains niveaux de remplissages ont été conservés.


Le terminus de la galerie supérieure est particulièrement intéressant : une rotonde présente les traces d'un décolmatage partiel, avec présence d'une petite couche probablement phosphatée. La salle a fonctionné comme un énorme gour dont le déversoir se situe à une bonne vingtaine voir trentaine de mètres. Ce gour est aujourd'hui totalement inactif car une infiltration verticale agressive arrivant du plafond est venue transpercer le sol de la galerie en direction d'un niveau inférieur. Il y a aussi un tas de guano très hydraté qui ne semble pas très vieux.


Du fond vers l'entrée : j'ai envie de voir dans cette cavité deux amonts noyés qui convergent pour donner ensuite la grande galerie. Malheureusement je n'ai pas pu trouver les preuves de cette hypothèse. Il peut donc aussi s'agir d'une diffluence mais cela me semble moins probable. La grande galerie est recoupée par des infiltrations verticales actuelles (grand puits-cheminée à l'aplomb de l'éboulis). Cette grande galerie est un peu plus loin obstruée par les concrétions, ce qui nous oblige à quelques petites contorsions, rien de bien méchant. Même schéma jusqu'à la sortie, avec un remplissage au niveau du sol plus épais, ce qui réduit la hauteur de voûte. Le parcours est jalonné de barrières stalagmitiques.


Entre deux d'entre elles, un joli lac, malheureusement noir de suie.


A la sortie, Redawane nous prépare le thé, mais pas dans la grotte !


Nous marquons de quelques cairn le chemin d'accès pour que les équipes des jours suivants trouvent la grotte sans peine !


Présentation en soirée : préparation d'une sortie.
25/10/2016
Grotte de : Izoura. TPST : 6 h. Participants : Saïd, Azzdine, Mohamed, Adil, Jamel, Atatri, Marc, Etienne.
Sortie perfectionnement à l'équipement et à la progression.
Je fais équiper Adil. Nous faisons remonter les baudriers pour deux personnes car nous n'avons pas suffisamment d'équipements. Au bas des puits, nous essayons d'aller voir à l'aval, mais le passage est partiellement obstrué et légèrement gazé. Nous mangeons au pied des puits. Une fois tous les novices frigorifiés, je grimpe en libre un R 6 pour installer une corde. Toute la petite équipe monte bon train. Nous farfouillons un peu, puis nous nous enfilons dans un petit passage remontant sur une vingtaine de mètres.


Une fois en haut, nous débouchons dans une belle et grande galerie semi-active et partiellement concrétionnée.


Karsto : nous rentrons par une très belle perte dans laquelle de nombreux matériaux sont charriés.


Nous accédons au sommet du premier puits par un laminoir à quatre pattes. Nous enchaînons deux puits. De l'entrée au bas des puits, nous sommes dans la zone de transfert vertical.


Au pied des puits, nous arrivons dans une zone semi-active. Les traces de mises en charges actuelles sont évidentes : dépôts de matières organiques (ou non organiques : bois, plastiques et autres déchets) coincés dans les plafonds. Nous avons aussi les traces d'anciens remplissages sédimentaires jusqu'au plafond comme en témoigne un joli lapiaz de voûte. A éviter en cas de météo douteuse !


L'eau remonte dans la cavité jusqu'à se déverser dans la belle et grande galerie au sommet des boyaux rampants. Les eaux de cures érodent le concrétionnement de la grande galerie.


Nous nous sommes arrêtés à la conduite forcée, faute de temps.

Présentation en soirée : karstologie.
26/10/16
Sortie topographie. Grotte sur le site minier de : ''Ain Aouda''


TPST : 5 h. Participants : Nejma, Mostafa (conducteur), Mostafa El Kasmi, Adnane, Redawane, Hamid, Etienne.
Une seule voiture. Magnifique site minier ayant recoupé du karst. Nous topographions une belle galerie karstique très concrétionnée, en grande partie obstruée par des barrières stalagmitiques.


Présentation du matériel et des principes de la topographie. Quelques essais dans la zone d'entrée à la lumière du jour. Le développement est très court, une cinquantaine de mètres environ. Un diverticule latéral est topographié.


En soirée : prévention et comment réagir en cas d'incident ou d'accident sous terre.


27/10/16
Sortie perfectionnement à la progression en cavité verticale. Grotte de : ''Kef Sao''
TPST : 6 h. Participants : Saïd, Azdine, Coca, Mostafa (restera en surface, fatigué, à la vue du puits d'entrée il préfère renoncer), Marc, Etienne.
La marche d'approche dure environ une heure en raison d'un dénivelé important et d'une végétation dense. L'entrée est quasiment introuvable sans un guide ou un GPS à cause de la végétation. Etienne commence l'équipement pendant que Marc vérifie l’installation des baudriers. Le groupe rejoint Etienne au bas du beau puits d'entrée.


L'avancée se fait ensuite plus lentement jusqu'au fond. Le franchissement de certains obstacles n'est pas confortable, c'est très formateur. Tout le monde arrive en bas vers 13 h.


Nous mangeons. Etienne remonte quelques mètres pour améliorer l'équipement en plantant un spit pour ne pas endommager la corde à la montée. Nous faisons ensuite une photo avec le casque à Beber.


Nous remontons, Coca déséquipe accompagné d'Etienne.


Nous sortons vers 18h et redescendons d'un très bon pas.
Karsto : au pied du beau puits-cheminée d'entrée, nous tombons dans une très grande galerie paragénétique.


Le mode de creusement et l'altitude de cette galerie par rapport au niveau de base actuel sous-entend un creusement relativement ancien (témoin d'un ancien niveau de base). Quelques infiltrations verticales actuelles creusent des puits, défonçant et sous-tirant les remplissages. Certains niveaux de remplissages solidifiés sont encore en place, formant parfois de très grandes dalles en équilibre. La quasi-totalité des remplissages ont été sous-tirés. Lors de notre visite, nous n'avons ni le temps ni l'équipement nécessaire pour continuer au-delà du casque à Beber.

En soirée : comment réaliser une fiche d'équipement et diverses questions concernant l'organisation.

28/10/16
Nettoyage matos, inventaire,


repas, repas, (x 2, c'est normal on mange beaucoup au Maroc).


Remise des diplômes de participation au stage avec les officiels.


Repas, repas (encore x2 pour fêter ça, il n'y a pas d'alcool, pour compenser on mange 2x plus).


Fin du stage. De super échanges sur le plan humain pendant ce stage. Des stagiaires vraiment très attachants, une ambiance très différente de ce que l'on peut vivre en France.


Le karst parcouru durant le stage vu depuis Baboudir


29/10/16
Trajet de Baboudir (Nord) à Agadir (quasi-Sud).


Départ en voiture de Baboudir à 9h, direction Khénifra, puis interminable trajet en bus jusqu'à Agadir.

Cherchez l'erreur


Arrivée à 6 h du matin (le 30 du coup) chez Hamid, un marocain ayant obtenu l'initiateur en France. Je le connais plutôt bien puisque j'ai été sur deux stages avec lui à Comus.

30/10/16
Repos chez Hamid, connexion internet, quelques courses au sous-sol (sous-sol = point de vente dissimulé (mais légal) d'alcool). Petite visite d'Agadir, on va récupérer des papiers chez Nejma, la seule stagiaire féminine du stage spéléo, elle aussi résidente d'Agadir. On est très loin de la parité homme-femme : 1 seule femme pour environ 25 stagiaires en tout. Hamid m'a ensuite présenté un projet pour une future école de spéléo-escalade sur une structure artificielle à l'abandon en pleine ville d'Agadir.


On retrouve en fin d'après-midi l'équipe de Français avec laquelle l'aventure va se poursuivre (grimpeurs et spéléos).

31/10/16
TPES : 6 h
Participants : Olivier, Hamid, Nico, Eric, Pierre, Denis, Hugo, Etienne
Ouverture de nouvelles voies d'escalade dans une petite cluse fort sympathique, c'est à dire à l'ombre, en plein courant d'air et avec un point d'eau à proximité. Agadir étant vers le Sud du Maroc, on y cherche la fraîcheur ! Ce jour là : 35°C à l'ombre.






Agadir by night.



01/11/16
Longue préparation matinale. Signature d'autorisations pour visiter quelques classiques.
Participants : Olivier, Hamid, Nico, Eric, Pierre, Denis, Hugo, Etienne
Direction la Win timdouine (surnommée le monstre African). Il s'agit d'une cavité majeure du Nord Africain. Développement actuel de 19 km, avec une branche principale dans la rivière de 9 km. Même à l'étiage, quelques litres/seconde persistent, ce n'est pas peu dire dans une région aussi aride. Le bassin d'alimentation est conséquent. L’émergence crache environ 5m3/s en crue. Le secteur est somptueux.



Vue depuis l'entrée de la grotte

L'entrée


Première galerie

Explo jusqu'à lac 4. Autrement dit, même pas un dixième du cheminement principal. Je suis un peu frustré et je me promets que ce n'est qu'une reconnaissance (le SCA au Maroc ?). Nous nous sommes engagés à fixer un tuyau. L'équipe se divise, certains fixent le tuyau, d'autres m'assistent pour tenter une paire de photos dans cette cavité très aquatique.





Le parcours est très ludique !



TPST 3h (seulement). On mange au gîte en dessous, puis 1h après on mange à Agadir. Pour finir, un petit thé en bord de mer, et une toute petite balade digestive en bord de plage sur une strate marno-calcaire laissant apparaître une piste de dinosaure.


02/11/16
Le matin petit tour au souk d'Agadir. Hamid habite juste à coté.


L'après-midi, direction la grotte des chauves-souris et la grotte des araignées à quelques mètres l'une de l'autre.
TPST : 2 h. Participants : Olivier, Hamid, Nico, Eric, Pierre, Denis, Hugo, Etienne
La grotte des chauves-souris est de belle section, mais courte. Elle bute sur un siphon.

Chauve-souris

La grotte des araignées est en partie l'aval de la grotte des chauves-souris. J'y passerais tout juste une heure, et n'ai probablement visité qu'une petite partie du réseau. Vraiment passionnant : à la fois perte et transfert vertical en moyenne eau et épinoyé en crue. Les caractéristiques morphologiques s'y confondent, un petit bijou.


De gros galets (2x la taille du poing et parfaitement sphériques) s'engagent depuis les pertes jusqu'à une galerie rampante, débarrassant ainsi les autres conduits de la principale charge sédimentaire. Ensuite c'est la folie : conduites forcées, superbes marmites, progression super ludique,


faune,


concurrence entre concrétionnement et érosion (chimique et mécanique suivant les régimes, tout y est !).


Dans la partie la plus basse en altitude que j'ai pu atteindre, les concrétions sont quasi intactes, probablement parce que l’ennoiement de la galerie se fait dès le début de la crue, bloquant les effets de l'érosion mécanique. Plus haut d'anciennes phases de concrétionnement (dues à un écoulement actif pétrifiant) sont actuellement corrodées.



Là aussi j'aimerais bien y revenir pour approfondir la visite. Apéro, bivouac.

03/11/16
Canyon. TPES : 7h. Participants : Olivier, Hamid, Nico, Eric, Pierre, Denis, Hugo, Etienne


Le canyon est à sec, il n'a pas plu depuis longtemps. Nous partons en tenue de randonneur + baudrier et faisons quand même suivre la néoprène dans le sac au cas où il faille traverser une vasque. Nous prions pour que ce ne soit pas le cas, car nous imaginons une eau bien croupie.








04/11/16
Grotte Ifri n'aabbou (ifri aabou)
TPST : 3 h. Participants : Olivier, Hamid, Nico, Eric, Pierre, Denis, Hugo, Hamed, Abdou et Etienne
P 7 tête de puits étroite : 1 AN et S puis une dév (juste 1 S et 2 mousquetons). P20 sur 3 S palier, puis P 12 sur 3 S.
Belle galerie dans des calcaires du cambrien. Galerie bien concrétionnée. Quelques photos.








Nous amenons Hamed, un local qui n'avait encore jamais fait de spéléo verticale, c'est Olivier qu'il a en partie remonté. Il y avait aussi Abdou que j'avais rencontré en France sur un des stages à Comus et qui a étudié cette cavité.
05/11/16
TPES : 3 h
Le matin, Olivier et moi-même allons installer une main courante suivie d'une tyrolienne sous le hall d'Agadir pour les enfants des membres de l'ASA (Association Spéléo d'Agadir).


Le but est de faire quelques photos pour monter un dossier, pour essayer de réhabiliter ce lieu à l'abandon en école de spéléo-escalade. Nous allons manger sur les plages non loin d'Agadir, au rocher du diable.


Nous prenons ensuite la route en direction de Marrakech. Nous campons dans la palmeraie.


06/11/16
Olivier et Eric, nos conducteurs, déposent Denis et moi-même à Marrakech. Pierre, Nico, Olivier et Eric repartent en voiture en direction de Tanger.

07-08-09/11/16
Repos, transport, tourisme...