mardi 25 juillet 2017

Barrenc de Cascastel

Mardi 25 Juillet 2017
Barrenc de Cascastel
Participants : Jean-Luc, Henri, Laurent +Freddy
TPST : 3h; TPES : 2h

Dans un but de connaissance du patrimoine de cette petite commune des Corbières, nous sommes sollicités par un sympathique habitant de Cascastel pour aller explorer ou plutôt ré-explorer une cavité anciennement connue de certains locaux et perdue depuis plus de vingt ans.
Freddy vient de retrouver l'entrée du "barrenc" et est impatient de connaître ce qu'il renferme.

Nous sommes d'emblée surpris en arrivant par la beauté sauvage de ce massif perdu aux confins de trois grands ensembles géologiques : le massif primaire de Mouthoumet au Sud, la nappe des Corbières (secondaire) à l'Est et le bassin de Cacassonne (tertiaire) au Nord.
La montagne se situe dans les calcaires du Lias (ici verticalisés), étage très peu représenté dans le département.

Vue d'ensemble de la montagne

Marche d'approche dans un paysage ruiniforme

Aux abords de la cavité. On voit bien les strates verticales les plus dures restées en relief. En toile de fond, le massif de la Serre de Roquefort

L'entrée de la cavité, très originale, s'ouvre à une cinquantaine de mètres devant nous

L'entrée double du trou, entre trois strates, est superbe. il y a quelques pitons qui témoignent d'une exploration passée. On ne se fait pas prier pour descendre...

Début d'exploration

Le puits d'entrée vu de plus bas
Très rapidement, dès la mi-puits, nous nous apercevons que l'origine du creusement est atypique : les formes de dissolution sont remarquables et ascendantes, avec de nombreuses coupoles.
Le diagnostic se confirme plus bas : la cavité se poursuit par une faille profonde dont la morphologie suggère une genèse hydrothermale.

départ de la seconde verticale

coupoles dans les voûtes de la diaclase principale

Nous arrivons vers -30 dans une galerie concrétionnée déclive que nous poursuivons jusqu'à une série d'étroitures.
Concrétionnement ancien de paroi re-dissous par une phase tardive de remise en eau

Galerie terminale
La cavité se termine par un comblement de calcite. Dans les derniers mètres, la présence de CO2 est très probable (légère gêne respiratoire, briquet ayant du mal à s'allumer). L'origine profonde de ce CO2 n'est pas à exclure car la zone noyée n'est pas très éloignée en dessous étant donné l'altitude faible par rapport à la vallée de la Berre.
De plus, la cavité témoigne d'une remise en eau par le bas postérieure à une première phase de concrétionnement (dissolution avec coupoles des coulées de calcite en paroi). Il serait intéressant de pouvoir dater cette calcite pour voir si on pourrait mettre en relation cette première phase avec la crise de salinité messinienne (la mer n'est qu'à 25km), et la remise en eau avec la fin de l'épisode messinien.
 
Nous ressortons enthousiasmés, non pas par le potentiel de suite qui est quasiment inexistant, mais par le côté hors norme de cette cavité-témoin de paléo-circulations phréatiques profondes, sans rapport avec la surface.
Enthousiasmés également par le rencontre avec Freddy, véritable passionné intarissable sur son village et les paysages environnants.

Lors de la marche d'approche retour en bouclant par l'ouest, avec un peu d'observation le puzzle se met en place et le mystère de la présence de l'aven à cet emplacement s'éclaircit :
dans le vallon à sec, le calcaire du Lias est en contact direct avec le calcaire Dévonien, château d'eau local à structure profonde, et connu pour alimenter plusieurs sources mésothermales dans la vallée. Juste sous la cavité, un biseau de marnes gypseuses étanches du Trias vient mourir à l'interface Lias-Dévonien.
Dans ces conditions, pas difficile d'imaginer, par le passé, l'eau profonde issue du Dévonien, passant dans le Lias par l'intermédiaire de la faille majeure délimitant le massif de Mouthoumet, puis contrainte par le barrage naturel des marnes à remonter en surface.
La cavité mérite d'être mise en valeur dans le cadre du patrimoine géologique local.

Nous reviendrons prochainement pour faire la topo et encadrer quelques habitants intéressés dans le barrenc.


dimanche 23 juillet 2017

Petite avancée en attendant mieux

Dimanche 23/07/2017
Trou du Chandelier
Participants : Julie, Jean-Luc, Henri, Thierry, Laurent
TPST : 8h30

Nouvelle sortie au Chandelier plus motivés que jamais.
Descente à trois avec Julie et Jean-Luc en matinée pour constater que la paroi gauche de la trémie franchie la dernière fois a continué modérément de se purger : plusieurs gros blocs avec du remplissage sont tombés mais n'empêchent pas le passage.
On élimine tout ça pour s'attaquer assez vite au seuil défendant la suite; un trou bien placé et c'est réglé.
Henri et Thierry nous rejoignent, et on reprend le travail à la chaîne bien connu dans cette cavité où le nombre de mètres cube de remblais déjà transporté est assez impressionnant.

Sous la croûte de calcite du sol c'est assez meuble, on abaisse donc le niveau du sol et cela nous évite de devoir pigner les parois (c'est plus large plus on descend).
Arrivés 3 mètres plus loin sur la lame qui barrait la vue (voir photo du précédent post sur le Chandelier), un nouveau trou souffleur s'ouvre subitement sous celle-ci, avec une pression considérable.
On s'adapte en continuant à creuser vers le bas en oblique plutôt que de passer tout droit. A l'arrière dans la zone de stockage, c'est un mur de près de quatre mètres de haut qui s'édifie. Dans la zone intermédiaire où transitent les gamattes en plein courant d'air, c'est la pneumonie qui guette...

La lame coincée est bientôt dépassée par le bas, et un nouveau passage s'ouvre tout droit derrière un rideau de blocs calcités. Bonne nouvelle, la paroi droite est saine elle aussi. Henri parvient à se faufiler et avance de 4 à 5m supplémentaires, mais ce n'est pas la suite.
Elle n'est pourtant pas bien loin : dans le passage, un soupirail dans le sol joue les ventilateurs haute pression.
Ca descend avec vue sur 2m entre blocs bien calcités et paroi concrétionnée : il va falloir encore jouer du pied de biche, mais quel plaisir de pouvoir enfin travailler dans une zone saine !

Sortie sous l'orage à 18h30. Le chandelier c'est bien parti pour être le feuilleton de l'été, même si il va bientôt falloir trouver de nouvelles solutions pour le stockage.
Mardi/Mercredi/Jeudi  juillet 2017
participants :Eric Guennec., Camille Bazin.
 / Libellé :grotte du cimetière sallèle-carbardes ; trassanel ; gabrespine

Mon amie Camille viens de faire 600 bornes pour profiter du soleil du sud enfin pas trop vue qu'on va être sous terre...
Objectif 3joures de spéléo !

Mardi initiation grotte du cimetière , on passe récupérer les clef de la base sur la route avec Denis ( qui a dut surement se dépêcher car je me suis rappeler la veille qu'il me les fallait ) .

Une fois le matériel en notre possession direction le cimetière ...les problème commence , en voulant ne pas me tromper j'active le gps une fois sur la route tout va bien jusqu’à la fin de la route et le début du sentier ! ( note a moi même , si je connais la route je ne me rassure pas avec  le gps...) on ce retrouve à faire du tout terrain dans la montagne avec impossibilité de faire demis tour ; résultat 45min pour faire 3km en essayant de ne pas trop casser ma voiture qui est faite pour la ville et non pour sa.... on arrive finalement dans le haut du village enfin !

 Ma Combinaison un peut grand pour Camille avec mon 1,86m et sont 1,57m ( je sais quelle va me détester ;) )
                                            Il faut plus frais sous le proche sa fait du bien !

J'installe le fameux atelier du porche et pendant quelle s'entraine j'installe un atelier dans le puis de l'entrée .

Après installation petite visite de la grotte , on poussera jusqu'au première étroiture du fond pour un
le bizuta**eh pardon l'initiation,  de Camille avec la fameuse flaque d'eau où elle m’épongera le passage  .   



Visite effectuer on va voir si elle ce souvient de manœuvre direction le puis , elle s'en sort bien , bien qu'elle s'emmêle les pinceaux avec les longes .

on fini la journée la dessus.

mercredi joures 2 a 10h

Direction trassanel visite de la grotte sans encombre 1 et 2bis









tps 6h

journée final avec une surprise pour camille...

visite de gabrespine rentrée a 10h30

A priori il va falloir ce dépêcher car le gouffre et bonder de monde ...37 personne en descente ,on nous dit qu'à partir 13h30 il va y avoir embouteillage.
 Embouteillage
pas de photo car ma go pro était pleine ,Camille et moi on rejoint traditionnellement les canards pour faire un bain  , à priori elle n'aime pas la température fraiche de l'eau de gabrespine dommage pour elle elle n’a pas le choix mouahhahhaha.

retour facile , je n'avais jamais vue autant de monde dans le gouffre que ce soit en haut ou en bas .



PS pour les utilisateurs de la base:

A la base il semblerait que des "spéléo" laisse l'endroit dans un état pas très propre ( arriver sur place le sol était croteux au niveau des douche...s ) et des mots on était laisser par les autres usager pour la boue, et a l'étage pour de la vaisselles non nettoyer. 

vendredi 21 juillet 2017

Jeudi 20 Juillet 2017: Topo (re..) des BZ5 et BZ16.
Dix ans après je remet ça pour la cavité majeure des gorges du Bézis au Sud de Arques.
Mais avec des moyens lourds: le disto X et le maitre topographe Stoche en personne....
Tout d'abord, coup d'oeil aux BZ12 et BZ 17 en amont des gorges que l'on pointe au GPS. Et parcours jusqu'aux gorges amont.
Aux BZ5-BZ16,en consultant le cheminement de surface entre les deux trous, l'on s'était en effet rendus compte de grosse erreurs. Descente en relevant par le BZ5. En plus Christophe, fait étonnant, ne connais pas la zone ni le trou....Arrivé au bout de la faille annexe Nord, l'on est non seulement espanté de la force du souffle (régulier), mais l'on perçoit nettement un résonnance pas très loin devant...Stoche pense que l'on pourrait encore un peu stocker dans le conduit avant. Les voyants sont au rouge! Les premières étroitures sont bien franchie, mais la faille avant le puits refuse le passage au Stoche. Je vais équiper le P8 et sort par le N°16.Chaleur très moyenne dehors
la sieste? pas vraiment!
. Retour dans le N°5, et relevés (sportifs!), jusqu'à le faille non franchie. Enfin, l'on finis par le cheminement de surface entre les deux trous 50 visées en tout.Visite partielle du N°16 qui c'est mis à bien souffler, confirmant qu'une partie de l'air viens aussi de son extrémité Sud. TPST total: 6H30.

lundi 17 juillet 2017

Dans la Cesse sèche

Dimanche 16 juillet 2017
Trou de la Cascade (nom provisoire)
Participants : Dominique, Denis

Objectif : atteindre l'entrée de la résurgence observée lors de la crue de février située en rive g. des gorges de la Cesse, à 40 m de haut dans la face sud, à environ 1 km à l'ouest de minerve. Il nous aura fallu prés de 4 h pour y arriver depuis la Cesse...
                                                     Crue de février
                                                            Le trou qui nous intéresse à g.

On visite d'abord plusieurs trous en bas au bord de la Cesse, dont 1 avec des marques de tir et de topo qui se prolonge sur plus de 20m, et un départ acrobatique à 2m qui donne sur un laminoir ventilé, à revoir.
On attaque ensuite la jungle à coup de cisailles coupe-branches efficaces. 20m plus haut, on butte sur un 1er ressaut de 4 ou 5 m. Un arbre permet de le franchir en grimpant. Il fait déjà chaud, même à l'ombre. Re-bartas au-dessus, puis on arrive sur une belle vire que l'on suit à d. jusqu'à être au-dessous de notre trou, après avoir coupé quelques figuiers pour passer.
Reste un 2è ressaut de 6m, mais bien déversé... On hésite à lancer une corde dans un grand chêne vert, mais la corde risque de se coincer. On décide alors de grimper au plus facile, 10 m à g. du trou.
Départ en libre, lunules, 2 goujons dans le dévers et ça passe. Relais au gros chêne, Dom monte en statique.
                                                      Départ 2è ressaut


La suite est une petite vire-laminoir au bord du vide, assurée sur colonnes et qui finalement passe bien.
                                                 

                                                  Dom adore l'escalade !  Entrée du trou à d.
Le trou est là, il en sort un air frais intermittent délicieux...
Dedans, une petite salle offre plusieurs sorties sur les gorges. Une galerie évidente au sol couvert de petits gours calcités entre dans la falaise. Elle est parfaitement nettoyée par l'eau, mais devient vite étroite. Une 1ère étroiture, puis une 2è sévère freinent nos ardeurs, et finalement un bloc empêche le passage au bout d'une dizaine de mètres. Des galets de rivère à moitié calcités bordent la galerie : viennent-ils de la Cesse 40 m plus bas ou de la résurgence ? Nous sommes un peu déçus, le courant d'air frais continue de nous narguer... Qu'importe, on reviendra avec Steve ou un éclateur, ou les 2 !

TPST : 30 min
TPES : 6h30 et 4,5 litres d'eau à 2





dimanche 16 juillet 2017

- Samedi 15 Juillet 2017 dans la matinée:
Amélioration du sentier d'accès au trou de Ver à Mouthoumet. A la débroussailleuse et tronçonneuse.
Pour que ça reste en l'état quelques années....En espérant quand même que les travaux ne vont pas y durer....quelques années!
En milieu de journée prospection superficielle de la gorge rive droite en aval du hameaux de St Pancrace au Sud de Bouisse. Théoriquement les eaux en traversant cette gorges devraient ce perdre partiellement pour ressortir assez loin vers le Nord- Est en aval de Montjoi. Un très beaux méandre en hauteur mériterais d'être travaillé. Et plus prés du ruisseau plus en aval trois départ dont un avec un excellent souffle. A revoir pour tester les sef, pour être sur que ce ne sont pas des tubes à vent...TPES:4H.
- Dimanche 16 Juillet 2017 dans la soirée:
Enfin décidé à sortir de ma cave ou je me terre les jours de canicule, descente dans les gorges du Bézis au Sud de Arques. Dans le BZ5 réinstallation des cordes dans les toboggans en prévision d'une prochaine sortie topo. Quasi jonction avec le BZ16 que je ne rappelait pas aussi étroite et sportive!De retour dans l'amont (?) du N°5, je suis espanté par la force du souffle qui sort du diaphragme terminal. Presque aussi fort (je prend des précautions pour ne pas vexer Laurent et Jean Luc!) qu'au trou du Chandelier!! mais j'exagère à peine!Le problème ici, et c'est ce qui nous avait arrêté à l'époque (il y a 12 ans...): le manque de place pour stocker....Il faudrait tout évacuer jusqu'à la jonction avec le N°16.
L'un des chantiers les plus frustrant du département.
Descente dans le BZ16 ou contrairement au 3/07 ou il soufflait comme une bête....pas un gramme d'air!!!Revisite partielle pour ce le remettre en tète. L'extrémité de la faille à l'opposé de la jonction avec le N°5 est nettement ventilé et mériterait d'être reprise. Des crues (le trou s'ouvre dans le lit d'un talweg) ont amené plein de bout de bois. Malgré des zones fracturées et étroites dans ce calcaire dolimitique, de très beaux passages très bien creusé me laisse penser qu'un réseaux important existe la dessous.L'on a plusieurs fois l'impression d'être ici dans le réseaux de Vignevielle! La zone à été délaissée car les résultats n'étaient pas à la hauteur de nos travaux et c'est dommage. Vers les 22H le N°5 souffle toujours à bête à 12°5...
TPST total: 2H50. 

mercredi 12 juillet 2017

Rebondissements en série au Chandelier

Mercredi 12 Juillet 2017
Trou du Chandelier
Participants : Jean-Luc, Laurent
TPST : 8h

Retour au Chandelier en binôme comme la dernière fois.
La matinée est consacrée à l'élargissement du passage menant au trou souffleur récemment découvert (et un peu ouvert). Le but est de pouvoir se replier vite en cas d'éboulement. Avant midi, la zone est plus spacieuse et on peut envisager la suite.
Un trou dans le bloc de voûte devrait nous en débarrasser.
A peine le perçage débuté, je deviens instantanément aveugle, les yeux criblés par la poussière. Le courant d'air décuplé par l'ouverture du trou est énorme...

Le trou souffleur peu avant la mi-journée
Suite et fin du perçage en aveugle...
Sortie repas au chaud à l'extérieur...
Et retour sur les lieux...

Première constatation, ça continue encore de se purger tout seul par le haut. On tente une vidange des remblais mais c'est la pluie continuelle de glaise et de blocs. Un rapide coup d'oeil montre que ce n'est pas fini, on ne sait pas jusqu'où...
On est coincés ! Impossible de retourner au trou souffleur sans être ensevelis tôt ou tard.
Séance réflexion...une seule option s'impose : ouvrir un tunnel dans la paroi en face et le remplissage, sous la coulée de calcite, pour retrouver le trou par le dessus et purger.
On attaque donc avec force cette (pseudo) paroi avec tous les moyens dont nous disposons. Ce faisant, nous re-remplissons en une heure tout le volume de remblais durement gagné au point bas durant une journée et demi de travail...snif!
Pari payant : on parvient à jonctionner par une lucarne juste au dessus du trou, ce qui nous permet de faire descendre un demi mètre cube de terre et de blocs qui ne tenaient par ... rien.

C'était donc la seule décision raisonnable possible.
Mais nouveau problème : impossible de passer humainement par cette lucarne sans gros travaux; du genre qui déclenchent un cataclysme dont les limites seraient dures à apprivoiser.
Que faire : ré-ouvrir par le bas ? Gros boulot ! Et pour stocker où ?
On tente...
Nouvelle galère : notre purge par en haut a déstabilisé la côté gauche de la trémie. Inévitable!
Le trou joue aux échecs avec nous, et il gagne...

Cette fois c'est la grosse prise de tête, il ne reste que deux mauvaises options; le tunnel de dingue par le haut, ou bien faire tomber la trémie déstabilisée à gauche sous tachycardie collective.
De longues minutes s'écoulent et le mal de tronche m'envahit.
Finalement, au point où on en est, on opte pour la technique barbare, on verra bien...
Du bout du pied, j'envoie un gros bloc qui tient tout par le fond, c'est l'éboulement et le repli stratégique...

Et là, c'est le miracle!!!
Après le chaos une paroi saine apparaît un mètre derrière le front de trémie, et c'est la même paroi qui file vers le trou souffleur. Mieux, il y a un autre conduit (peu ventilé) qui s'ouvre à gauche, sain et calcité par une coulée.
On est crevés mais cette perspective nous remet du baume au coeur.

Un petit conduit s'ouvre derrière la trémie
Reprise de la désob le long de la nouvelle paroi. On sort quelques monstres-blocs à rendre Steve jaloux. Toute la paroi est bientôt dégagée et nous retrouvons notre trou souffleur, cette fois bien ouvert par les purges successives de la journée.
Il y a un dernier seuil que nous pouvons dégager suffisamment pour y voir : la suite est un méandre pénétrable au début, propre et scellé par la concrétion. 3m plus loin une lame prise dans la calcite empêche de voir la taille de la suite mais derrière il y a du noir, avec un courant d'air de grand réseau
La trémie est vaincue, celle-là tout du moins...
Une page se tourne et une autre, de désobstruction plus conventionnelle, va s'ouvrir.
Il restera à éliminer un gros bloc au sol pour entrer dans le méandre et aller percer plus loin la prochaine fois.
Jean-Luc et moi sortons fourbus mais soulagés : deux heures plus tôt c'était la dépression nerveuse...

La suite...
PS : conseil pour Seb : fais toi virer au plus vite, ça commence à chauffer par ici...

samedi 8 juillet 2017

Inscription de 1853!!
La locataire.....
Samedi 8 Juillet 2017: Initiation de Loic.
En travail sur Limoux jusqu'à fin Aout, Loic à découvert le CLUB, comme beaucoup grâce au blog....
Départ de Limoux vers les 9H. Vers la grotte du cimetière, notre site fétiche d'initiation.
Comme d'habitude explications basiques au porche. Avec un seul élève, et en plus doué, c'est vraiment facile pour moi....
Puis 3 ateliers dans le premier diverticule Sud.
Quand l'on reviens casser la croûte à l'entrée, l'on ce rend compte du privilège que nous avons nous autres spéléos....de nous mettre au frais quand le ciel nous assomme!
L'une de ces grottes favorite!
Puis exercices dans le beaux puits latéral de l'entrée.
déviateur à la montée
Comme je sait que je ça très bien fonctionner, je lui passe toutes les manoeuvres en revue: descente sur bloqueur, conversion bloqueurs-descendeur et descendeur-bloqueur, montée avec 1 pieds, montée avec 2. Et il ce régale vraiment. Je lui épargne l'équipemet-déséquipement....mais il s'en serait très bien tiré...Pour faire enfin de la spéléo, visite de la partie médiévale, ou nous avons la surprise de rencontrer une locataire de ces antiques lieux: une magnifique couleuvre aux reflets verts! Pour ou est telle rentrée....mystère!Avant la remontée vers la salle des poteries, il me semble que tout droit vers le bas, un toboggan terreux mériterait une petite séance de désobstruction...A venir tester par plus fortes amplitudes thermiques.Dépollution de la première grande salle ou des jeunes ont fait une tentative de feux et....laissé des ordures!Descente dans le ruisseau du Minié sous jasent, ou nous avons la surprise de rencontrer les sieurs: Guillaume, Jean Marie et son fils,une ados,  Jean Claude, Jean Michel et Alain en train de creuser un trou souffleur rive gauche, pile poil à l'aplomb de la perte temporaire et en vis en vis du trou dis "trou du minié", que nous avions ouverts il y a quelques années.
Atelier du porche
Autant jusqu'à présent j'ai été un peu dubitatifs sur les chantiers attaqués par cette équipe, autant cette fois ci, je pense qu'ils ont fait un très bon choix!Je n'avait jamais vue ce trou, puisque c'est une crue récente qui aurait crevé le bouchon qui arrêtait l'air.Par là, une possible suite amont du trou de Gaubeille, ou un inférieur du cimetière!
TPST:6H

mardi 4 juillet 2017

Sortie photo à Clamouse



Dimanche 02 juillet 2017
Grotte de Clamouse
Participants : Annie Guiraud, Philippe Crochet, Steve, Sophie, Denis

Equipe réduite ce dimanche pour répondre à l'invitation de Philippe à Clamouse. La partie non aménagée de cette grotte, pour des Héraultais d'origine, c'est un rêve de gosse. En effet, les 2,9 km de  grande galerie sont époustouflants de variétés, de formes, et de couleurs. Et presque trop faciles...
Quelques photos de mon petit appareil pour donner un aperçu, les 4 photos d'art de Philippe pour le bouquet final.

                                                    Sophie, Annie, Philippe










Steve, Denis


                          Les séances photos, c'est un peu du yoga ! Et voilà le résultat de la photo :
 




Les coulées colorées du camp Siffre.
Un grand merci à Philippe et Annie pour la visite et les photos.
TPST : 6h