dimanche 7 novembre 2010

Aven Yves : la désob continue

Aven Yves

Dimanche 31 Octobre 2010

Patrick, Jean Michel, Jean Marie

Pour une fois : temps super, soleil et douceur. Le pré pentu et le chemin sont bien secs. Après un rendez-vous manqué (plus ou moins volontairement ?) avec Henri, nous garons le toy dans la clairière de l’aven Yves. Sans nous concerter j’avais amené un bidon de 20 litres d’eau et Patrick une bassine.
Descente vers 10 heures. Nous arrivons rapidement sur le chantier. Grattage et tirage de gamates jusque vers 18 heures. Le tube alterne des passages horizontaux avec des pans inclinés. Le courant d’air est très net tout au long de la journée.
Le travail est confortable : sec ventilé juste ce qu’il faut pour ne pas avoir trop chaud ni trop froid.
Nous nous arrêtons 50 cm avant un élargissement. Au-delà les mottes de terre rebondissent sur une autre partie en pente…
Frustrant : la physionomie du conduit est engageante, le courant d’air témoigne que le tube débouche. Mais dans combien de temps ? une sortie ? Dix ?
Nous devrons être au moins 4 pour la prochaine sortie le 12 Novembre !!!
Nous remontons vers 20h30. Le nettoyage du matos à la brosse à dent avant le puits de sortie est un vrai bonheur, pour une fois tout accroche.

Ce ne sera pas le cas pour le trajet en voiture ! Il a plu toute la journée. C’est la première fois que je prends un 4x4 sur du tout terrain. Dans la descente le cul part un peu dans tous les sens ce qui ne me rassure pas.
Pour la remontée le chemin de roches lisses est tapissé d’une fine couche de bouillasse ; tout patine… Patrick et Jean Michel me poussent en vain (sous la flotte et le vent). Les branchettes de buis nous font gagner 10 mètres. Il en reste encore une cinquantaine. La solution du tracteur commence à nous chatouiller quand Jean Michel revient de la bergerie avec un palette. Nous la disséquons en planchettes qui posées tous les 10 cm nous sortent enfin du bourbier. C’est les fesses serrées que je m’engage sur le chemin descendant. Si on ripe sur la droite, rien ne nous arrêtera avant le fond de la vallée 50 mètres plus bas.

Patrick et Jean Michel font semblant de me faire confiance. Enfin nous arrivons à la ferme et ceci restera un souvenir mémorable. Surtout pour Patrick qui a toutes les peines du monde à étendre ses jambes et à  sortir du toy quand nous arrivons à sa voiture garée à Limoux.

Quelques photos de la sortie précédente :
                

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