mardi 23 juillet 2024

Aven Aubert (Vaucluse)

Lundi 22 juillet 2024

Participants : Alary, Gilles

TPST : 4h45 / Aven Aubert, Saint-Christol d'Albion (Vaucluse)

Après notre traversée Aven Jullien / Trou Souffleur samedi (article d'Alary à venir), nous explorons un troisième accès à cet immense réseau qu'est le trou souffleur d'Albion : l'aven Aubert.

L'ouverture de ce trou date de 2013, et s'est faite depuis le bas en remontant un affreux méandre depuis -200 m que les explorateurs mettaient 7 heures à parcourir (aller !), avant d'effectuer deux escalades conséquentes : le puits de l'aboutissement (P55) et le puits de l'Adrénaline (P100) qui doit son nom aux sueurs froides que l'escalade a procuré à l'un des grimpeurs au sommet du puits... (voir l'article de Spelunca). Après un court méandre et l'escalade d'un P15 puis d'un P30 (puits de l'Arva, comme par hasard !) une liaison avec la surface a permis en deux séances l'ouverture de cet accès.

En dix minutes à pieds nous arrivons au trou, situé au milieu d'une volière. À 9h nous commençons la descente. On dépose de l'eau au frais au premier frac.

Le couloir grillagé dans la volière

Ressaut dans le méandre

Après le P15, nous voici déjà à la grande main courante d'accès remontante au P100, dont nous descendrons en réalité seulement 84 mètres.

Grande main courante au-dessus du vide, ça met dans l'ambiance

La descente est très fractionnée, la plupart des fracs donnent lieu à de grands pendules (équipement hors crue). Les pendules sont tellement grands qu'en quittant le premier frac je descends dans le col de cygne de la corde amont. 😁

Alary me laisse prendre un peu d'avance à l'équipement pour faire quelques photos du haut.



Petite touche d'humour, une fève est posée au premier frac.


La descente se poursuit

À 11h nous sommes en bas du P100. Quelques mètres plus loin se trouve une lucarne qui est la tête de puits du P55.

Début du P55

Au bout d'une dizaine de mètres on prend pied sur un palier où une petite main courante mène au départ véritable de ce magnifique puits.


Le puits pourrait se descendre en un jet, mais je le fractionne. Le premier frac nécessite de faire un pendule en plein vide, Alary m'aide en balançant la corde.

Superbe !

À 11h30 nous touchons le fond. On avance quelques mètres dans le méandre par lequel sont arrivés les explorateurs, on renonce rapidement car cela n'a que peu d'intérêt, d'autant plus que nous sommes parfaitement propres jusqu'à présent alors que le méandre est boueux par endroit.

Nous avalons notre repas, et à 12h tapantes nous entamons la remontée. Alary déséquipe.


À 13h45 nous sommes dehors, il n'y a plus qu'à redescendre au parking, vider les kits et rentrer dans l'Aude.

2 commentaires:

riton a dit…

Tranquille...c'est ce qu'on vas bientôt trouver en tête du réseau Villardebelle Alet!!!Mais des tonnes de boue en prime!!

masdan a dit…

Belle aventure, belle narration, et, putain, qu’elles sont belles ces photos ! Bon la prochaine fois, je vous ferai un dessin ;-)