Mardi 30/07/2024
Perte du Chant du Loup
Participants : Alary, Henri, Laurent
TPST : 5h
Retour rapide sur les lieux après la sortie de dimanche dernier (voir post précédent); avec cette fois de quoi étayer le passage menaçant.
La sécurisation se fait sans encombres, puis un coup décisif est donné au seuil encore un peu étroit.
Alary place le thermomètre en bas du premier ressaut le temps de manger.
Verdict : le courant d'air est à 10,3°C. Même pour le massif c'est particulièrement froid...
A l'extérieur, au sol, la végétation est agitée par le courant d'air à plus de 10m de l'entrée. A cet endroit, on peut manger en se gelant les pieds tout en suffocant à hauteur de tête !
En parallèle nous assistons à l'assèchement de la perte en temps réél, soit quelques heures. Seul un mince filet d'eau persiste plus en amont, à l'entrée de la doline nivelée et comblée.
Après la pause et quelques gamattes, nous passons l'obstacle terminal de la cavité et arrivons dans un secteur nettement moins menaçant en bas du ressaut. A gauche un méandre pleine roche que nous avions vu depuis en haut s'arrête sur colmatage de petits blocs.
A droite une galerie à l'origine assez large se devine derrière un vestige de plancher calcité :
Nous passons et explorons quelques vides entre paroi et remplissages soutirés. L'ensemble donne l'impression d'une cavité ancienne en partie démantelée et rajeunie par une phase tectonique récente (pour rappel, nous sommes sur le contact entre les roches de socle du massif de Mouthoumet et la série calcaire dévonienne).
Lucarne menant à la galerie de droite |
A la recherche de la suite |
Vestige de plancher de galets allochtones (formations du Silurien) entièrement calcité, puis brisé et soutiré |
Le courant d'air est repéré sortant du sol sur une surface de 3m² environ, contre paroi. Nous sommes à 7m de profondeur, et il est possible qu'en temps normal, on puisse entendre le murmure de l'eau souterraine qui ne doit pas être très loin sous cet endroit.
Nous passons deux heures de plus à commencer les travaux de déblaiement du sol. De petits vides apparaissent un peu partout, à chaque fois parcourus par le vent des profondeurs cherchant à se frayer un passage.
Ce n'est pas encore la grande découverte mais une étape importante a été franchie aujourd'hui et le chantier confirme tout son potentiel, même s'il reste du boulot.
6 commentaires:
Youpi, chantier d'été...
Bravo.
Nouvel essais commentaire...puisqu'il semblerai que ça remarche!!!
Chantier majeurs, dans un trou qui pourrais le devenir!
Par contre, ou est donc passé la "belle équipe"?!
ça continue, sauf que l'on arrive à la période de "migration"estivale ou une majorité de gens pensent qu'aller voir ailleurs s'ils y sont est "ce qu'il faut faire"....Difficile, difficile!
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