Jeudi 20 juillet 2023
participants : Isabelle, Prescilia, Alary, Daniel, Gilles
TPST : 8h pour les plus vaillants / Grotte du Grand Congoust
Nous continuons la découverte des classiques locales, cette fois-ci dans l'Alaric : objectif, le réseau inférieur jusqu'au siphon qui avait de grande chance d'être sec, puis le réseau supérieur (méandre casse-pieds) en fonction de l'état de l'équipement en fixe.
Plan et coupe.
L'entrée de la grotte est peuplée de quelques grenouilles et autres crapauds.
Un peu plus loin une grande quantité de moisissure s'est développée sur un papillon mort, une œuvre d'art. 😁
Équipement du P5
Le siphon est sec.
Passage du siphon
Alary effectue une escalade qui pourrait être la suite de la cavité. Arrivée au sommet ça plonge. Sondage sonore de la profondeur à l'aide d'un bloc, ouille, ça descend beaucoup pour y aller sans protection. Alors qu'on allait faire demi-tour, Prescilia trouve un passage entre deux blocs qui shunte l'escalade, et c'est reparti !
Nous allons de surprise en surprise, quand il n'y en a plus, il y en a encore. Pas mal de corde en fixe dont l'état des amarrages semble convenable. Ils équipent des petites escalades de 3 mètres que nous abordons en étant le plus légers possible sur les cordes.
Daniel et Isabelle abandonnent, ça devient trop étroit pour eux. Avec Prescilia et Alary on continue. Nous nous retrouvons à trois dans une poche, le croisement est périlleux. 😁
Un petit lac dans une galerie remontante très étroite
Léger manque de place
Une fois explorée cette galerie, je pars dans une autre qu'Alary avait repérée. Il s'agit d'une longue cheminée d'au moins une vingtaine de mètres vu du bas. Il y a au moins 3 fracs et vu l'état des ancrages rencontrées jusqu'à présent je prends la décision de monter la première longueur.
La grande cheminée
Arrivée au premier point, je constate qu'il est en piteux état, demi-tour, descente en zéro en douceur. Dommage, j'avais bien envie de voir ce qu'il y avait en haut.
Nous mangeons au pied du P13, il est déjà 14h30. Isabelle et Prescilia ressortent, tandis qu'avec Alary et Daniel nous allons voir le méandre casse-pieds.Nous remontons de l'autre côté du P13 et à partir de là nous utilisons l'équipement en fixe qui est dans un parfait état. La V13 qui contourne le P40 est impressionnante, il n'y quasiment pas de pieds, ambiance ! J'apprécie que la corde en fixe soit doublée...
Au bout de la V13, avant l'E10 qui conduit au méandre
E10
Sommet de l'E10
Nous rentrons maintenant dans le dur : le bien nommé méandre "Casse-pieds".
Ca grimpe fort et c'est pas large
Nous arrivons ensuite dans un passage en opposition qui oblige à monter assez haut dans le méandre, c'est là que Daniel s'avouera vaincu.
Avec Alary nous continuons un peu pour voir à quoi ça ressemble. Rapidement nous arrivons sur une escalade de 4 m, on aperçoit un spit. Alary grimpe, ça passerait pour lui, mais pas pour moi.
Néanmoins nous sommes étonnés que la suite soit ici sans équipement en fixe. Retour plus bas, Alary avait repéré un passage plus tôt, c'est cohérent avec la topo ! La E4.5 s'évite et nous continuons encore quelques dizaines de mètres avant de faire demi-tour et de rejoindre Daniel.
Avec Alary, nous reviendrons pour aller au fond, avec la contrainte de traîner un kit avec une corde et des baudriers vu que la topo annonce une vire, sans détail d'équipement.
Une bien belle sortie, bien plus sportive que nous l'avions imaginée.
6 commentaires:
M'enfin,vous avez des idées vite faites... à ce rythme vous allez vous retrouver en Papaousie pour assumer vôtre soif de visites... Je lance: les Gabars,pour vous confronter avec vous même, un trou secret qui ne doit pas être un ludodrome, non ,j’efface, L'aven de l'étable, dans la foulée l'aven du plan d'Arnaud,la galline.. pour ceux qui sont motivés (ées) Vignevielle ....(arrêt sur un ou deux tirs) courant d'air monstrueux.. j'oublie ,mais il y a Gaubeille,ma plus belle escalade en libre car j'étais inconscient....Et puis on abordera le côté ariégeois... si vous le méritez... ♪♫♪ sans compter les autres hautes corbières: l'aven de la pleine lune de la demie lune, de la lune.... , puis vers chez les ours... énorme trou.. et chez la haute vallée de Battaillou,le Mounégou....Oh là la. Pour la Papaousie ,nouvelle Guinée et aitres, il y a des filmes de hautes qualités sur les expéditions Françaises de spéléo. Si vous ne savez pas explorer le Web, je vous donne les liens ... ♪♫♪
Gabars c'est prévu... il faut que j'achète du fil pour faire fil d'Ariane, pas envie de moisir là-dedans. 😁
D'autant qu'un reste de crane humain y est je crois visible....un ancêtre des spéléos qui s'y serais perdu????J’entretient la légende...
Chouette sortie au Congoust. Le sup.ou vous avez été doit être celui ou j'avais été travailler avec François Montoya. Ce finissant par un méandre étroit très ventilé. Mais ou l'on ne pouvais plus stocker. Ce mème François, qui connaissait bien la zone m'affirmait qu'il ne connaissait pas de trous en surface qui pourrais expliquer cet air. Il en concluait qu'un niveau supérieur inconnu restait à découvrir. C'est possible vue la lacune de roche restante jusqu'en haut de l'Alaric. Je pense qu vous commencez à avoir l'esprit d'explo!
Il y a une autre grotte Congoust plus haut, quant à l'eau c'est certainement la rivière qui longe le trou qui se perd plus en amont.A signaler un secours folklorique deux spéléos (Narbonne et Lézignan ) sont restés coincés toute une nuit car le passage d'entrée c'était ennoyé... Oh la la , quelle histoire... ;-)
Bories 5 dit trou des aragonites( l'autre). environ 100 m de développement.
https://goo.gl/photos/QQeTbC9s83k2LyGj6
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