lundi 23 mai 2022

Enquête aérologique

Dimanche 22/05/2022

Vieux Lion/Chandelier

Participants : Félix, Dom, Laurent

TPST : 6h30


Mise à profit du premier coup de chaud extérieur de la saison pour aller pister les courants d'air en divers points du nouveau réseau.

Arrivée au boyau vers 11h, bon courant d'air mais pas encore l'intensité que l'on a pu connaitre au coeur de l'été.

Au passage, on va jeter un coup d'oeil à la cascade, dont le débit a fortement baissé. Courant d'air modeste dans le passage. On tente la descente avec Félix en raboutant deux cordes.

Arrivée une dizaine de mètres plus bas dans la vasque où il n'y a plus d'eau mais  une mélasse bleutée, résidu d'altération des marnes situées en surface, ainsi que quelques galets. La suite se divise dans deux méandres impénétrables, dans la calcite...

La similarité du bouchon avec celui de l'arrivée de l'actif du réseau inférieur indique sans trop de doutes qu'il s'agit du même ruisseau (qui continue, explo en cours).

Il reste à atteindre le volume supérieur à la cascade en MC depuis le haut du puits donc on laisse les cordes.

Retour à la salle carrefour et visite du début du réseau inférieur où un souffle modéré se fait sentir. Objectif pour bientôt...

On part dans la suite vers la grande faille de Picaussel. Immédiatement on s'aperçoit qu'il y a moins de ventilation qu'avant la salle carrefour. Visite de l'escalade terminale (de la trémie suspendue) où la ventilation est faible. Rien à espérer par là.

Dans l'affluent ouest (zone de battement de nappe)

Passage entre actif temporaire et faille fossile

Visite ensuite du siphon amont qui n'est plus alimenté mais encore plein (3,5m plus haut que pendant la sécheresse hivernale de mars dernier). A suivre dans les prochaines semaines.

Dans ce coin il ne reste donc à voir que l'extrémité ouest de la grande faille (20m au-dessus du siphon); où une lucarne pénétrable reste à atteindre en étant assuré (15m de vide)

Retour et prospection dans la salle carrefour. Les quelques m² entièrement décapés au sol dans les gros blocs, avec des galets de gneiss posés, pourraient signer l'existence d'un actif temporaire arrivant par le sol en crue. Ca descend de quelques mètres et quelques pailles devraient suffire pour aller voir.

Dans ce dédale de conduits d'origine, d'altitude et de phases de karstification différentes, le pistage des courants d'air nous ramène donc à (seulement) 5 objectifs dans cette partie du réseau, en tout cas au moment où ces lignes sont écrites. On commence à y voir plus clair.

Au retour, le zef au boyau a augmenté. Presque pas de ventilation en revanche à l'entrée du VL, alors que ça turbine en dessous. Un équilibrage de pression  lors des fortes chaleurs qui fait réfléchir aux originalités de la physique des fluides lors des désobstructions...

 

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