vendredi 14 novembre 2025

Inventaire des mines et cavités de la propriété départemental de Fourques et Saint-Rome (3ème passage)

Mercredi 5 novembre 2025

Participants : Aude, Stoch, Kinou, Jean Michel Escande, Michel Noel, François Purson... Alary

TPES: 7h / Propriété départementale de Fourques et Saint Rome

Retour sur le plateau de Lacamp pour une nouvelle session de prospection et d'inventaires des mines et cavités, avec pointage et topographie. Plusieurs équipes se répartissent les objectifs, une part en désobstruction et l'autre, dont je fais partie, en prospection sur des secteurs repérés via Hillshade. Matinée de prospection du côté de Montredon, au sud-est du chalet. Ici, un réseau de plusieurs cavités, avec plusieurs fours. Certaines excavations sont impressionnantes, dont une particulièrement par la coupe réalisée dans la montagne, et laissant apparaitre des marques de karstifiation. En contrebas, ce qui pouvait s'apparenter à une fonderie, avec un bâtiment, des fours, et une entrée de mine à moitié comblée de litière mais laissant entrevoir un bon développement. Quelques photos d'Aude.

Galerie dynamitée
Grande coupe
Conduit de mine

Ce conduit développe sur une cinquantaine de mètres et stop sur un effondrement. Les mineurs avaient détecté la faiblesse de la zone et avaient étayé avec une structure en bois qui n'a pas résisté au temps, et dont seul un bout de poutre et des marques dans la roche ont su nous parvenir. Retour au chalet pour la saucisse de 13h, puis direction la Pelade, au sud-ouest du chalet. Nous visitons plusieurs dépressions s'apparentant à des sondages, puis arrivons sur un beau creusement avec deux puits en plein sous bois.
Puits de 3 mètres
Il ne nous reste plus qu'une dépression à voir pour clore cette journée, mais l'accès est plus compliqué que prévu à cause du bartas qui bouche complètement la vue. À plusieurs reprises nous passons à quelques mètres du trou sans même l'apercevoir. À force de tourner autour sans le trouver, nous prenons son azimut et traçons tout droit pleine branche... et là ça marche ! Ce trou au creusement naturel a été vidé probablement pour le sonder, et donne sur de petites poches impénétrables et légèrement concrétionnées.
Dernière de la journée
Retour au chalet, débrief et retour sur Carcassonne. Deux sessions prochaines seront dédiées à la biospéléo, avec pose d'appâts et collecte à vue. 

jeudi 13 novembre 2025

SFP2 à Camurac

Résumé du stage SFP2 d'octobre à Camurac

Du 27/10/2025 au 01/11/2025, chalet des scouts d'Albi


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Lundi 27 octobre
TPES : 5h / Falaise de Roquefeuil

Arrivée des stagiaires le samedi matin vers 10h, installation dans les dortoirs, visite du chalet et petit tour de présentation des participants, de nos objectifs et de nos cadres. Préparation du matériel pour l'après-midi en falaise afin de contrôler notre matériel, notre niveau et faire quelques réglages. Plusieurs voies sont équipées avec différents ateliers. Une longue main courante qui traverse la falaise se met en place, je prendrai le relais pour équiper la très amusante moitié aérienne suivante. Les déséquipeurs se régaleront tout autant ;) .
Main courante
Niveau matos, on me conseille pour les longes de passer sur des mousquetons style Autolock, au moins pour celui qui tient l'Adjust pour la longueur réglable, afin d'éviter que ce dernier ne vienne glisser sur le doigt du mousqueton. Les mousquetons auxiliaires légers "not for climbing" sont à remplacer par des mousquetons normés, pour pouvoir les utiliser si besoin. Nous finissons un peu avant la nuit, et retrouvons le chalet dans lequel chef Papy s'active en cuisine à la préparation d'une délicieuse boustifaille (et ce tous les soirs, avec en plus les repas du midi à emporter). Les soirs avant le repas, nous avons droit à une présentation thématique, sur la présentation de la fédération, les opérations de secours, le matériel, la karstologie, la géologie du plateau…

                

Mardi 28
TPST : 5h30 / La Caoudière
Participants : Cloé A., Gérald H., Arthur (cadre), Alary

Nous préparons les kits la veille pour partir dans les temps ce matin. L'objectif est d'équiper le plus confort possible les puits d'entrée en prévision de la matinée environnement de demain. Je prends le début de l'équipement, bien que nous prenons le temps de discuter ensemble de la meilleure manière de faire. La fiche d'équipement nous a fait prendre beaucoup de textile, alors que de nombreux spits sont idéalement placés là où on devrait utiliser des AN. Résultat, le peu de rab que nous avons s'écoule rapidement, alors que nous voulions le garder pour le dernier puits, soi-disant peu confortable. À la base du P10 après le tunnel, le laisse l'équipement à Cloé. En arrivant sur le P18 et ses fameux spits au plafond, effectivement pas donnés à atteindre. Nous cherchons et modifions à cinq reprises l'équipement pour le confortabiliser. Nous tablons finalement sur un équipement plein pot, malgré une voie hors crue sur la droite qui aurait nécessité une plaquette en plus... Nous plaçons quelques appâts pour demain et partons faire un petit tour dans l'amont, jusqu'à la vasque qui se passe par une corde détendue.
Hyénodrome
Rivière amont étiage
Salamandre tachetée au terminus
Défi point chaud !

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Mercredi 29
TPST : 3h / La Caoudière
Participants : Jason, Emie, Tom, Alary

Retour à la Caoudière pour la matinée environnement des initiateurs, où les perfs intéressés peuvent se greffer. Au programme, trois ateliers pour discuter biospéléologie avec Fanny, karstologie avec Etienne et concrétionnement avec Lionel. Les différents groupes tournent sur les ateliers. Nous remontons pour 13h30 et retrouvons Laurent pour causer géologie du plateau de Sault. Premier arrêt sur l’une des pertes du Rébounédou au contact de la faille de Picaussel, perte qui se déplace au gré des évènements climatiques, laissant des dolines caractéristiques le long du cours d'eau. Ensuite, direction la perte de la Vernouze, où nous est comptée l’histoire géologique du plateau, depuis les Pyrénées jusqu’à la plaine, en passant évidemment par son sous-sol et ses curiosités. Proche d'ici, deux dolines se côtoient, mais l'une d'entre elles a été utilisée comme décharge, et regorge de déchets, de matériaux et de matériel agricole en tout genre. Une dépollution doit se tenir ici depuis déjà 2 ans. Toutes ces histoires et précisions sur la géologie du plateau font frémir les massettes !

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Jeudi 30
TPST : 6h / Gouffre des Corbeaux
Participants : Camille B., Arnaud T., Lionel R. (cadre), Alary

Le genre d'entrée que j'adore, un grand gouffre qui s'ouvre en plein jour, il était grand temps d'y faire un tour ! Enkitage au matin et départ tardif juste après 10h. Arrivée sous un lourd crachin qui embaume le gouffre dans une ambiance mystique…
Splendide ! 
Aujourd’hui j’équipe, en commençant par le départ de la passerelle. Je propose plusieurs options avant d'opter pour une approche par la droite de la passerelle (le passage classique en fait). On refait un point nœud à partir des options qui se présentent. Main courante et départ plein pot sous la passerelle, le gouffre est grandiose, tout comme l’immense salle Martel suivante. En bas, je cherche la suite, repère l’énorme bloc mais passe au-dessus du puits sans même l’apercevoir entre les blocs ! Arnaud le localisera rapidement, me permettant de poursuivre. J’avance lentement, essayant de trouver les meilleures voies évitant les frottements tout en étant confortables et sécurisées, sans pour autant tomber dans l’excès. La salle des chauves-souris et le début des escalades précédées par un repas. Le R4 monte bien, mais la corde en fixe est beaucoup trop courte, frotte de partout et est amarrée sur une sangle vieillissante. Je double tout ça et franchis la lucarne et son vide suivant. Une corde en fixe remonte, Lionel me rejoint et m’assure pendant que je grimpe en plaçant des points intermédiaires. En haut, la corde en fixe est proprement ancrée sur un amarrage naturel, reprise par deux anneaux plus haut. Je double quand même la corde en fixe, on est là pour équiper ! S'ensuit une série d’escalades non équipées et pas des plus évidentes, que j’équipe depuis le haut. Enfin nous arrivons à la dernière escalade sur la coulée, au-dessus de laquelle les puits descendants s’enchaînent jusqu’à -165. Au pied de cette coulée, un passage étroit part dans le sol, menant lui aussi probablement à la suite. Nous nous arrêtons là car il est déjà 14h30. Arnaud et Camille prennent le déséquipement et s’en sortent à merveille. Vers 16h30, nous atteignons l’aplomb de la passerelle sous les hululement d’une chouette, et profitons d’un équipement doublé pour faire notre décrochement d’équipier un peu particulier !
???
Belle sortie, où j’ai pu sérieusement appréhender la lecture de cavité, qu'il me faut maintenant pratiquer pour automatiser les bons réflexes et gagner en efficacité. Je perds bien trop de temps à choisir comment je vais faire mon équipement, plutôt qu'à le réaliser. 

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Vendredi 31

TPST : 7h30 / Gouffre des Œillets
Participants : Camille, Arnaud, Pierre, Bea, Blandine, Yves, Remi,  Alary

Pour terminer la semaine, nous profitons des Œillets équipés la veille, pour faire un aller-retour jusqu'au fond. On enchaine les puits et les méandres élargis (mais toujours étroits) et accédons au niveau horizontal. Les entonnoirs, puis l'arrivée désobstruée de la Grande Rassègue apportant des tas de débris de surface. La Grande Main courante où chacun a sa technique, puis une succession de galeries jusqu'à l'Immensité. On fait une boucle par erreur et retombons sur nos pas avant de reprendre le bon cap. Enfin la galerie de l'Arontodrome qui défile à toute berzingue jusqu'au paquet de cacahuètes et au fond. Demi-tour, puis déséquipement des puits d'entrée, je m'en charge.
L'Arontodrome

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Samedi 1 novembre

Fin du stage, matinée nettoyage du chalet et du matos au lac en différentes équipes. Débrief individuel avec nos cadres et repas avec ce qu'il reste des jours précédents. En résumé du résumé, un très bon stage, avec une très bonne ambiance, une bonne organisation et un super secteur pour jouer sous et sur terre ! Remerciements à tous les présents et à la team organisation, cuisine, matériel, cadre… un régal !

lundi 10 novembre 2025

Reprise de l'activité minière à St Andrieu

Dimanche 09/11/2025

Aven de St Andrieu

Participants : Henri, Laurent

TPST : 8h30 

 
Pendant que les 2D continuent les travaux au trou du Moulin à l'est du massif, nous entamons la deuxième session de travaux dans la nouvelle branche de l'aven repérée la fois précédente, notre meilleure option à ce jour pour rejoindre le réseau du Chant du Loup qui passe à proximité. 
Pour rappel, le point de jonction potentiel se situe à 60m en plan et 60m plus bas que le nouveau terminus de l'aven.

Test du courant d'air en début de journée, celui-ci est passé en régime hivernal et l'aspiration est bien sensible. Une partie du zef passe bien par la micro-lucarne repérée au fond. Il s'agit d'une diaclase étroite à l'origine, de surcroit calcitée. On calibre le nouveau passage pour faciliter le transit des blocs et des gamattes, puis on attaque le fond.

Deux bonnes salves nous permettent de gagner 2m. La lucarne se dédouble mais tout semble se rejoindre derrière un énorme pilier rocheux qu'il faudra détruire avec la méthode bien connue élaborée lors du chantier de désobstruction du Vieux Lion.

Le calcaire est très métamorphisé, très dur avec de nombreux microplis bien visibles (faciès identique à celui pris en photo au fond du CDL), mais surtout extrêmement minéralisé, avec de nombreux filons métalliques denses en inclusions dans la masse. On comprend l'intérêt qu'avait suscité cette zone du massif lors de la grande époque de l'exploitation minière, et on se sent par certains côtés très proches de ces anciens mineurs lorsqu'on creuse notre passage à taille humaine.
Seule la finalité a changé, puisqu'on cherche du vide et qu'on entasse le métal dans les murettes sans l'utiliser...nos prédécesseurs n'auraient pas forcément compris...

En fin d'après-midi, visite de Jean-Marie notre éleveur local très intéressé par nos recherches (il nous avait indiqué le futur site de l'aven de la Pleine Lune dès 1997).
JM nous indique l'emplacement d'une ancienne mine pas très loin de l'aven. Nous la retrouvons dans un roncier, elle ne fait qu'une quinzaine de mètres et ne recoupe aucun creusement naturel.

Le chantier promet d'être long pour parvenir au seuil qui provoque les mises en charge dans l'aven lors des grosses crues, mais avec l'aide du courant d'air, et avec ce nouveau passage hors trémie, on y croit... 

TROU DU MOULIN

Dimanche 09 Novembre 2025

participants : Daniel M., Daniel C.

TPST : 6h ; Aménagements confort / TROU du MOULIN de BOUISSE

Amènagements confort et securité au trou du Moulin de Bouisse.

La planéte est bien plate et de nombreuses difficultées disparaissent.

Pas encore prêt pour une visite touristique, mais bien plus facile d'arriver au point final actuel pour travailler. 

vendredi 7 novembre 2025

Tourne, tourne, petit moulin🎶

Jeudi 6 novembre 2025

Participants : Jeam Michel E., Daniel M., Alary

TPST: 2h / Trou du Moulin de Bouisse

Profitons des premières vraies pluies de l'automne pour pister les flots dans le trou et vérifier si le fond actuel est cohérent avec une suite potentielle, étant donné que le cheminement pris jusqu'ici a presque entièrement été guidé par le courant d'air et l'intuition. Et pour l'occasion, la Texair ressort du placard.

Entrée dans le trou vers midi, après la première grosse lame d'eau (±45 mm). En surface l'eau se perd à l'endroit habituel. Sous terre, les premiers mètres sont secs, mais le grondement de l'eau se fait de plus en plus proche. Nous rencontrons le ruisseau comme précédemment observé le 23/10/25, sauf que cette fois il a débordé et est venu décaper le passage jusqu'au ressaut suivant.

Plus bas, une grande partie du débit emprunte les passages que nous avons ouverts. Les élargissements opérés les trois dernières séances permettent de passer sans se tremper.
Arrivée au fond, sur la droite le plan incliné qui amène vers la zone ébouleuse de la buche, et sur la gauche quelques mètres plus bas, la zone ébouleuse du "gobe-mèche". À droite, on perd le ruisseau, nous sommes trop haut. À gauche, une grande partie de l'eau semble atterrir ici, ça mousse, et ça part plus bas par une zone presque passable. De bonne augure, où pour travailler et passer nous avons besoin de sécuriser un empilement de blocs au plafond. Très bonne nouvelle en somme, nous n'avons pas élargi jusqu'ici pour rien ! On récupère le pied droit de la branche de la buche pour le positionner temporairement, un second viendra et sera épaulé par la construction d'une murette.
La suite à droite sous le pied droit
Nous profitons de l'eau pour nettoyer les supports et les matériaux de construction, puis faisons un stock d'eau s'il devenait nécessaire de faire du mortier. Doucement le débit diminue, la réponse est très rapide. Nous remontons en peaufinant ici et là le passage.

Le tour vidéo de Daniel :


Comme il est encore tôt, nous faisons un détour par la source du Lauquet qui, malgré les pluies, souffle toujours. Le siphon n'est pas encore en eau !

Coordonnées:
Je confirme définitivement toutes mes coordonnées:
-mail:"guilhemhenri2@gmail.com"
- 2 téléphones: 04.68.31.65.20 répondeur si absent
                         06.77.66.07.87

mardi 4 novembre 2025

Samedi 1 Novembre 2025 l'après-midi: petit tour découverte.

Avec des connaissances amies d'un habitant des "capitaines" à Bugarach, petite sortie découverte dans la galerie d'entrée du réseau de Bufo Fret. Sont venus: l'organisatrice Anna, Marie b, Aline, Mr Dominique, le doyen. Vue la moyenne d'age, plutôt une sortie...troisième age qu'autre chose! Mais les accompagnés sont contents et l'on a une bonne météo. A la montée l'on croise Christian Deit et Paco Ruiz, des vielles connaissances des PO. Et les accompagnants deux gars que je ne connaissait, et amis plongeurs de Christian. Dont il me dit que l'un deux serait ni plus ni moins....que le plus fort plongeur spéléo...du monde... avec son record mondial à Font Estramar!!!Rien que ça!Mais je n'ai pas retenu son nom. Je ne publie pas de photos...elles sont à chier...TPST:2H. Certains ont peut être l'intention de continuer. En tout cas des classiques....

TROU du MOULIN au fond du jardin

Mardi 4 Novembre 2025

participants : Daniel M, Jean Michel E, Daniel C.

TPST : 6h ; Trou du Moulin, Bouisse

 

Équipe de 3 cette fois.

Dans un premier temps jean michel et moi vont au fond pour juger du travail à effectuer.

Le troisième attend notre retour pour pouvoir tous se concerter.

Ça laisse très penseur et du coup nous nous mettons sur des sessions d’agrandissement et de sécurisation des passages étroits.

En espérant voir Jeudi, ou la pluie est attendu, le passage de l’eau pour être sûr que nous sommes sur la bonne voie.

Bel élargissement du passage dit de la planète et autres passages.

Fruit d’un consensus de gens très sages.


Passage de la planéte en cours d'aménagements


Ambiance blocs suspendus




lundi 3 novembre 2025

Gouffre des corbeaux de Sourroque

Mercredi 29 octobre 2015

Participants : Andréa, Gilles

TPST : 8h / Gouffre des corbeaux de Sourroque (Ariège)

Voilà un trou que j'avais beaucoup aimé l'année dernière et que je voulais refaire. Covoiturage avec Andréa depuis Pamiers, nous arrivons sur place vers 10h45. J'avais un mauvais souvenir de la recherche du gouffre l'an passé avec Léo, je propose donc que l'on parte sans rien à la recherche dudit trou... Bonne idée car nous mettons une heure à la trouver alors qu'il est à 50 mètres de la route !

C'est donc vers midi que nous rentrons sous terre. Nous avons deux kits bien chargés de 8 mm. Andréa déroule le premier kit, et moi le second. 

J'avais réutilisé mes notes d'il y a un an et demi pour préparer les kits, mais la voie empruntée par Andréa nous fait consommer toute ma corde que je croyais large, il reste 50 cm arrivés à la salle à manger sur les 50 + 77 mètres embarqués (pour une C120). Ouf ! 

Le P37 plein pot

Au bas du P37 je pendule et prends la mauvaise direction , celle des puits parallèles au P78. Note pour plus tard : l'équipement à l'air existant et en bon état, une idée de sortie.

Idem pour moi, Je m'étais noté C130, j'avais pris 97 + 37, il restait royalement 2 mètres en bas. On était short, sans parler des amarrages sur lesquels pourtant j'avais été généreux. Mais nous arrivons au bas de puits quand même.

La balade en bas se poursuit jusqu'au puits de la boue, puis dans l'autre sens jusqu'à la main courante en plafond dans une vasque bien pleine. Avec Léo l'an dernier nous nous étions baqués, cette année nous seront plus timides, d'autant plus que la raclette nous attend chez Gégé le soir !

Départ du P78

La partie aquatique est toujours aussi belle et remplie d'eau malgré l'étiage. 







Remontée à bon rythme, chacun déséquipe l'équipement de l'autre. 

jeudi 30 octobre 2025

Trou du Moulin, ce n'est pas pour demain

Jeudi 30 Octobre 2025

participants : Daniel M, Daniel C.

TPST : 4h ; Trou du Moulin Bouisse

 

La veille, 29 octobre Daniel Mas et Jean Michel E travaillent au trou du Moulin.

Daniel M élargi les passages et Jean Michel va au fond pour continuer les travaux périlleux.

Aujourd’hui c’est l’équipe Daniel Mas et Daniel Constans qui sont sur le chantier d’élargissement et de sécurisation de l’accès au fond actuel de la cavité.

Chaque action demande réflexion, mais peu à peu les passages sont plus grands et plus sûr.


Daniel M en plein travaux



mercredi 29 octobre 2025

Deux Spits pour une échelle

Mardi 28 octobre 2025

participants : Gilles A, Daniel C.

TPST : 1h30 ; Bories

 

Depuis déjà un moment je voulais équiper un ressaut avec des SPITS pour descendre à l’échelle.

Gilles me dit qu’il a une dispo, je profite de l’occasion pour l’amener avec moi en fin de journée pour faire cette manœuvre.

Plus de temps pour y accéder que pour planter les deux SPITS.

J’avais bien sûr amené mon échelle afin de tester cette installation à la plus grande joie de Gilles qui n’avais pas encore fait une descente sur échelle.

Petite visite rapide et quelques photos, ensuite retour à la voiture de nuit : pourtant que 19h …



Gilles à la manœuvre


Descente de Gilles:


Visite de la cavité:







vendredi 24 octobre 2025

Trou du Moulin, un lieu serin

Jeudi 23 Octobre 2025

participants : Daniel M., Daniel C

TPST : 7h ; Trou du Moulin

 

Deux personnes seulement sur cette sortie et il valait mieux car le but était la destruction du gros bloc en lévitation.

Arrivé vers 9h30, Laurent nous attend avec un peu de fluo pour voir le cheminement de l’eau dans la cavité. Il nous laisse ensuite, et nous mettons la fluo dans la perte juste avant le Moulin.

Je passe une dernière fois sous le bloc menaçant et j’entend et je vois l’eau fluo, endroit sous notre passage ou l’on avait tombé un burin : du moins c’est avec la caméra à bout de bras que je vois le passage de l’eau. Plus loin je retrouve en bas du ressaut l’eau fluo et la mousse provoqué par un mélange de savon par Daniel M. plus loin je ne vois plus l’eau passer. La pluie qui nous a suivi durant notre aller à Bouisse c’est arrêté rapidement et peut être que simplement la vague d’eau était passé ?

Ensuite on élimine le gros bloc et au final on va au fond pour réfléchir sur la conduite à adopter lors de notre prochaine venue.



mercredi 22 octobre 2025

Gouffre Pierre, -500 m à la Coume Ouarnède

Lundi 20 octobre 2025

Participants : Andréa, Flo (SSAPO), Camille (Oxykarst), Alary, Clément, Gilles

TPST : 14h / Gouffre Pierre, massif de la Coume Ouarnède (Haute-Garonne)

Voilà une belle sortie que je voulais faire depuis un moment mais qui nécessitait une grosse équipe : le gouffre Pierre, un -500 m de la Coume.

À l'occasion des 40 ans d'Oxykarst, le club a équipé en fixe le Robert Vincent, un gouffre qui jonctionne vers -100 m avec le Pierre. C'était une occasion à ne pas rater pour monter une équipe en direction du fond !

Dimanche soir, bivouac devenu habituel sur le parking de la fontaine de l'Ours. Un peu de pluie dans la nuit, mais heureusement rien le matin. Réveil à 6h pour être opérationnel à 7h30. Camille, qui a équipé en grande partie le Robert Vincent, nous rejoint directement le matin.




Nous enchaînons rapidement les puits en reprenant un peu l'équipement en vu du gros interclub du week-end suivant jusqu'au sommet d'un magnifique P36 qu'Andréa équipe avec sa toute nouvelle corde, le puits Jeannot, marquant la fin des "puits d'entrée" vers -250.

Départ du Jeannot

La suite du cheminement jusqu'au pots de chambre n'est pas évidente même s'il est balisé. Alary et Camille parviennent sans encombres à nous y amener par l'itinéraire non classique des "équerres". Un méandre taillé dans une roche noire, polie et glissante dans lequel il faut faire des oppos à 6 ou 7 mètres de sol, un régal !

Nous débouchons ensuite sur une main courante sur les hauteurs des pots de chambre, c'est un endroit qui craint la crue.


Les pots de chambre

À partir de là, le chemin est bien plus simple, et le très faible niveau de l'eau permet une progression rapide en se mouillant jusqu'aux cuisses pour les plus fainéants (Alary réussira à ne pas se remplir les bottes de toute la sortie !).

Passage "olé olé" pour ne pas se mouiller, perso je préfère me mouiller !

Nous arrivons sur une série de puits se terminant par le puits de l'espoir, un P40 marquant début de la galerie de 5. Il est 13h, un coup d'œil sur la topo nous montre qu'on est pas mal niveau timing, on s'octroie une mini-pause bouffe.
Nous arpentons ensuite la belle galerie des 5, entrecoupée par le superbe lac vert qui se shunte par une corde en fixe.

Cette galerie fossile débouche sur un énorme P68, le puits Nalin, qui se décompose en une verticale de 34 mètres puis un plan incliné de la même hauteur.

Vu depuis le haut du P68

Bas du P68

À partir de là le jeu consiste à ne pas tomber à l'eau. Nous suivons le ruisseau jusqu'au siphon du fer, atteint vers 15h après même pas 7 heures de progression à un rythme tranquille.



Avant la remontée du puits Nalin, nous faisons une vraie pause repas et vers 16h l'équipe se remet en action.

Le puits Nalin en direction du haut cette fois

Je repère une chauve-souris à la tête du P68, on est à -430 m, pas mal !

Andréa à la sortie du P68

Dans la rivière à l'aval des pots de chambre, bien basse

Vers 19h nous traversons les pots de chambre.

Main courante aérienne (et descendante) au-dessus des pots de chambre

Nous arrivons rapidement au pied du puits Jeannot. Il est non fractionné et fait 36 mètres, cela laisse le temps de manger un bout pour les plus affamés (moi).

À 22h tout le monde est dehors !

Clément à la sortie

Au final une très belle course, peu documentée et qui mérite d'être faite. Nous avons bénéficié de l'étiage rendant la progression plus confortable et... d'un équipement en fixe jusqu'au fond ! C'était la surprise du chef, mes cordes ont voyagé pour rien.

vendredi 17 octobre 2025

TROU DU MOULIN ÇA CRAINT

Mercredi 15 Octobre 2025

participants : Daniel M, Jean Michel E, Daniel C

TPST : 6h ;  Trou du Moulin

 

Que trois cette fois au trou du MOULIN, Daniel M reste sur la partie amélioration des passages et sécurité (bien qu’un énorme bloc suspendu reste un gros problème).

Jean Michel E et moi-même allons au fond avec un morceau de bois pour « soulager » un gros bloc.

Pas persuadé de l’efficacité du pied droit, nous nous attaquons à la partie basse qui semble plus stable et avec visibilité sur un espace.

En fait en dégageant le verrou, nous entendons un premier bloc qui tombe, quelques secondes après encore un bloc qui tombe, puis un troisième. C’est quoi qui tiens dans cette trémie ?

En voulant continuer Jean Michel reçoit un bloc sur le bras, pas très gros mais affuté comme un énorme silex taillé. Pas de blessure grave mais un bon saignement…

 Arrêt du chantier et retour vers la surface ou on retrouve Daniel M et nous passons une dernière fois j’espère sous l’énorme bloc suspendu par deux petites extrémités.

A la sortie un petit travail de confort et jeudi prochain gros travail de sécurisation à faire avant de continuer…

Du courant d’air partout présent nous encourage à continuer.

En passant nous voyons les voitures des équipes au CDL

Ci-dessous le film de cette journée avec vue sur le très gros bloc instable :




Première tentative de jonction au son et retour des moyens lourds...

Mercredi 15/10/2025

Aven de St Andrieu

Participants : Henri, Laurent

TPST : 8h 

En parallèle et en complément de l'équipe de pointe située une centaine de mètres sous la vallée, nous allons tenter de nous entendre depuis le fond de l'aven de St Andrieu, cavité pressentie pour devenir à terme une entrée permettant de shunter les premiers kilomètres du CDL.

Au rythme où vont les explos, avec le siphon temporaire qui va se remettre en eau et la zone étroite à calibrer plus en aval, ce serait assez génial...
Nous voici revenus dans l'esprit d'il y a quelques années en arrière, quand la quête de la jonction Vieux Lion/Chandelier avait commencé aussi par du signal sonore entre deux équipes.

Revisite des différentes options pour reprendre la désob, puis nous jetons notre dévolu sur un passage au point bas de la cavité. On s'organise pour envoyer les ondes (très) sonores à heures précises : 13.30, 14.30, 15.30

La première salve est entendue par Etienne qui est dans le P35 du CDL à ce moment-là. Le son est lointain, ce qui confirme que ce grand puits ne draine pas la suite de l'aven de St Andrieu, mais plutôt la perte active juste en amont de la ferme homonyme (distance/lacune d'une centaine de mètres).

Petit à petit le chantier prend de l'ampleur et se transforme en véritable mine : modification du passage principal, élimination de plusieurs tonnes de roche mal placée, jusqu'à pouvoir attaquer le point d'interrogation terminal. Le courant d'air soufflant n'est pas très fort mais bien présent, il augmentera progressivement dans la journée.

Après deux salves au fond, bonne surprise : du noir apparait. Nous aboutissons dans une petite salle de quelques mètres de haut en première.
La suite est localisée grâce au courant d'air dans un petit méandre presque comblé par de la calcite, direction sud - sud est. Gros travaux à prévoir mais il y a du stockage.

Nous ne le savons pas, mais au même moment les jeunes se sont considérablement rapprochés par un nouvel affluent qui remonte en direction de l'aven.
Pas encore besoin de s'affoler trop vite, il reste quand même une soixantaine de mètres de dénivellation à franchir entre les deux points pour une soixantaine de mètres en plan également.

Surprise de taille; le courant d'air descendant bien ressenti par l'équipe au fond actuel du CDL est incompatible avec le courant d'air montant de l'aven de St Andrieu. Il y a quelque chose qui amène pas mal d'air entre les deux...la suite du niveau fossile ?

Au final, expérience concluante qui nous donne une stratégie bien claire pour cet hiver. J'espère que l'Arme Secrète va pouvoir reprendre du service...



Report zone aval du CDL avec aven de St Andrieu

Vers l'aval, un nouvel amont !

Mercredi 15 octobre
Juju, Alary, Étienne
Chant du Loup
TPST : 11h30

Une petite dernière avant la montée des eaux ? Sauf si l'automne joue les prolongations !

Laurent nous rejoint comme prévu à 8h. 
''Les gars j'ai eu une idée de génie pendant la nuit. Au lieu de venir avec vous, je vais aller dans la perte de St Andrieu faire du bruit à 13h30, 14h30 et 15h30 pour voir si on s'entend. Faut synchroniser nos montres''.
Soit ce mec est un génie, soit, l'âge avançant, il trouve des excuses pour ne pas faire sa séance de gymnastique. (Je m'assure par la présente qu'il sera des nôtres la prochaine fois, ou me préparer à l'inscrire à l'ANAR (Association Nationale des Anciens Responsables FFS), en gros les passionnés qui physiquement ne prennent plus plaisir à aller dans des cavités trop rugueuses).

Dès l'aller on fait quelques aménagements, notamment à l'entrée de la salle du miroir. On récupère la corde en place d'environ 25 m pour un ressaut de 3 m et on la remplace par une qui fait pile la bonne taille. Équipe de magiciens : plus on équipe d'obstacles plus on a de cordes dans notre local ;-) Bon pour la dyneema point de magie, on a presque tout fini, déso Dom !
P35 : petite dynamique (enfin avec la boue c'est pas sûr mais ça devrait se laver avec les embruns cet hiver), 2 stats, 3 mini sangles bien trop courtes, 3 dyneemas, 5 goujon/plaquette/maillon, 4 goujons, 2 clowns, 1 skif acier sans virole, pastilles topo avec petit foret. Carrefour 227 une grande dynamique (bien trop grande d'ailleurs), 1 goujon, 1 maillon, 1 presto, 3 goujon/plaquette/maillon.

Arrivés au pied du P6 équipé par Alary lors de la séance précédente, nous reprenons la topo pour faire un cheminement plus appliqué que l'autre fois (timing et excitation). Nous rejoignons rapidement le pied du P35, observons 20 secondes notre environnement avant de localiser la suite aval. Je m'y engage et sens le courant d'air qui s'engouffre dans une petite verticale. Ni une ni deux j'attrape le perfo, et aperçois la lumière d'Alary qui trouve un autre passage juste en dessous. Juju le rejoint. Ça continue, qu'est-ce qu'on fait ? Prenez le disto et go, moi je fais un p'ti bout d'artif pour voir. Je monte une petite moitié, le cailloux est vraiment très péteux. J'arrive au niveau d'un filon de ferraille et décide d'abandonner là pour aujourd'hui d'autant qu'à 13h30 on entend un petit quelque chose mais très lointain, vraiment pas assez pour nous rendre enthousiaste. Je me décale hors crue, pose un équipement durable pour pouvoir reprendre un jour mais sans grande conviction d'y revenir.

Mieux vaut rejoindre les copains qui galopent vers l'aval.
Et il a pas fait le voyage pour rien le Juju ! En une sortie on a dû faire autant de développement que durant les 3 séances précédentes ! Et pas dans des chatières.
En bas à gauche Alary sort du soutirage sous un fin plancher de calcite

Là on commence à y croire sérieusement, mais d'un seul coup d'un seul, le plafond s'abaisse. Une petite chatière nous mène dans un nouvel espace sympa, mais pas aussi spacieux que la galerie juste avant. Ça se complexifie un peu, ça remonte, ça remonte encore, des marmites, des galets (oui forcément, ça va de pair), un ressaut, deux ressauts, ça repart pour un amont !

Un bel amont, avec une forte pente et qui se termine sous une trémie nettement ventilée. Au sol, joli cortège de galets tout droit venus de la surface et de beaux blocs marbrés et colorés qui ne demandent qu'à être poliment caressées.

Mais où se trouve la suite de l'aval ? Plusieurs solutions mais rien d'évident. Allez ça nous fait un stop pour aujourd'hui, l'heure est déjà bien avancée, rebroussons chemin tout en regardant si nous n'avons pas laissé quelque chose de notable. Dans un beau soutirage, sous un (trop) fin plancher de calcite, une annexe offre plusieurs passages avec des escalades à faire. Tout le long du parcours des zones d'ombre dans les hauteurs et plusieurs choses à voir/revoir dans le point bas. Le point bas lui-même obstrué par une coulée de calcite, une petite cheminée, une petite galerie bien orientée mais avec un passage à forcer...

Sur le retour quelques améliorations, dont deux chatières éliminées juste en remuant des gros blocs.
Alary à la main sur un gros bloc qui était quillé dans le passage, posé sur le cailloux devant les genoux de Juju. Il fallait monter, enlever le sac et se faxer...