Dimanche 16 septembre 2023
Trou du Chandelier
Participants : Steve, Eleanor, Vincent, Félix, Alary, Mélissa, Charlie, Sophie, Denis
On se retrouve sous le soleil du Plateau de Sault après avoir traversé les nuages, pour une sortie classique qui sera variée et bien remplie. On prend de quoi déséquiper des cordes dans le secteur de la Grande Faille (post Boyau du Vent). On a choisi le sens historique car Sophie a participé aux explos du I et du II mais ne connait pas le III. Pour moi, c'est un rappel des grandes virées avant la jonction, déjà 2 ans...
|
L'équipe sans Vincent qui prend la photo. La mascotte Eleanor au centre. |
|
La porte d'entrée de la galerie fossile. |
|
Charlie |
|
Passage de la Vire du I, peu d'eau. |
|
Pause à la Boite aux lettre du I. |
|
Avant la Piscine. |
Le réseau est plutôt sec, il y a quand même quelques pissettes et quelques gours à moitié pleins.
|
Mélissa descend sur la Piscine. |
|
La double coupelle à droite. |
|
Eléanor en action dans la Grande coulée du II. |
|
Une nouvelle trace de vie des cavernes ? Mais non, moisissures du dernier groupe qui a mangé... |
|
Gravier très fin pour Laurent (récent ?). |
|
La Fleur |
|
Dans le III. |
Nous progressons tranquillement et changeons au passage tout ce que nous voyons en zicral : 1 plaquette et 2 mousquetons (MC du Gour profond du II, il en reste 1 bloqué mais il est doublé avec 1 inox), 1 frac. simple dans l'escalade avant le Gour suspendu, 2 plaquettes dans la MC du Gour suspendu (merci Alary).Je resserre aussi un grand nombre de goujons sur toutes les MC...Prenez toujours une clé de 13 !
L'après-midi est déjà bien entamée quand nous laissons Steve, Eléanor, Félix et Vincent dans le III pour filer vers le Boyau du Vent (bien ventilé) et la Grande Faille. Nous trouvons la corde d'escalade neuve (si, si) laissée lors de l'escalade avec Etienne vers le fond, et je monte la déséquiper. Nous enlevons ensuite une MC posée sur du zicral, et repérons la fameuse dernière lucarne à escalader la prochaine fois. Je laisse du matériel juste avant :
|
3 dyneemas, 3 maillons inox, 1 plaq. inox, 2 nouilles, 1 stat., la corde d'escalade de 35m (elle était verte)
|
Tandis que Mélissa et Sophie commencent le retour, nous ne résistons pas à descendre dans le puits de la salle Carrefour, où Charlie avait franchi l'an dernier le siphon après une désob musclée de Laurent. En descendant, je sens du courant d'air intermittent, l'excitation gagne... En bas, on retrouve un tout petit actif et déception : le siphon est toujours en eau, pas d'air.
Bon, à être descendu dans ce trou à rat, autant aller voir le bout : je passe. Derrière, petite salle, puis 2è siphon plein plus bas. La galerie descend : petite conduite forcée parallèle au plafond qui plonge à 45° vers le siphon... Charlie fait des photos quand je ressors du bain et une vidéo que je vais mettre sur le WhatsApp du club.
|
En bas c'est pas large... |
|
1er siphon vu de l'amont (40cm d'eau sur 2m). |
Je me hasarde à 2 hypothèses : soit l'actif a duré tout l'été, soit il a été réactivé par les pluies récentes et on est descendu trop tard... Et où va l'air du Boyau du Vent ? Sous l'éboulis de la salle Carrefour ?.. Il reste des mystères à percer.
Sortie à 22h30 en appréciant la douceur (22°).
TPST : 12h
15 commentaires:
Vous êtes magnifiques... ;-)
Très bien la photo avec le sourire malgré la bougnafle. Je l'archive.
Cet inférieur semble en fait tout le temps en eau...(?)
Intéressant d'y retrouver l'arrivée de l'air.
Super ces infos...
Ce satané actif est alimenté par les marnes au-dessus, il ne s'arrête jamais complètement sachant qu'il a très peu plu au mois de septembre sur le PDS.
Tu penses quoi du deuxième siphon ? Attaquable avec la mèche de 1m ou soufflage par colis spécial ? Assez de place si les remblais tombent dans l'eau ?
Sur la dernière photo on voit l'amorce du trou que je n'ai pas pu finir faute d'accu dans le siphon 1.
Ou attendre un étiage qui n'est peut être pas à son maximum?
👏👏👏
Traversée réussi surtout à eleonor notre mascotte 😉
Le 2è siphon semble bien profond et large. En tout cas, descendre le matos de désob dans ce puits malcommode (pour être poli), chapeau !
Il "suffirait" de l'amorçage d'un courant d'air pour nous motiver à éliminer rapidement les passages pénibles. Le plan est déjà fait.
Mais sans ventilation on est contraint à une seule action par jour, sans garantie du résultat final si le siphon est long.
C'est pourtant une voie directe sur le Blau.
Je réfléchis à tenter un pompage en stockant dans l'amont de l'actif en bas des puits...
Pompage dans les 2 sens? On commence à vider le "siphon" qui est en bas du puits vers le point bas pour le vider (si le seuil est à la hauteur qu'on a vu pour l'eau, le siphon du points bas ne devrait pas monter), puis on pompe l'eau du siphon du points bas vers le bas du puits?
Après, on alimente comment la pompe? Cable 220V depuis la surface? Groupe électrogène sous terre (si on arrive à trouver un endroit où on est sûr que le courant d'air évacue les gaz)? Grosses batteries?
Sinon, @Denis : est-ce que le siphon te semble assez large pour bien pouvoir se plonger? Car si oui, ça permettrait de mieux appréhender le siphon (voir peut-être permettre de casser le déversoir de l'autre coté)
Bonne idée Félix mais en fin d'été le siphon amont (bas des puits) est souvent à sec. Il possède une capacité de stockage peut-être suffisante, sinon on trouve son déversoir et on l'étanchéifie avec bâche et argile.
On peut oublier le 220V c'est beaucoup trop loin de la surface. Il faudrait trouver une pompe qui pourrait s'adapter sur le mandrin du hilti, avec les 4 batteries des TE36 on aurait une belle autonomie.
Par contre il doit bien y avoir 20m de dénivellation entre les deux siphons, ça va limiter le débit mais ça se tenterait.
Le but ne serait pas de vider le siphon aval mais déjà de désamorcer la voûte...
Si le siphon en bas des puits est vide, c'est encore mieux! (mais du coup, elle arrive d'où l'eau du point bas? Je pensais qu'elle venait du trop plein du siphon du bas du bas des puits).
Pour le fait d'utiliser les accus du TE36, pourquoi pas si on trouve comment faire.
J'ai fait rapidement le calcul avec un système sans aucune perte : avec 1Ah en 36V, on peut monter 0.6³ d'eau de 20m. En pratique, il y aura beaucoup de pertes, donc je penses que si on arrive à monter 0.2m³ avec 1Ah, c'est déjà très bien (je serais pas surpris qu'on soit plutôt à 0.1m³).
Je sais plus si les accus font 6 ou 8Ah, mais ça nous ferait 24 ou 32Ah, donc 4.8 ou 6.4m³ si tout vas bien : si on arrive à pomper autant en pratique, ça fait déjà un joli volume. (Je ne serait pas surpris qu'on n'en fasse que la moitié)
Le plus dur risque d'être de trouver comment utiliser les accus hilti avec une pompe :
- montage d'une pompe directement sur le mandrin du perfo : il faut trouver la pompe qui vas bien, avec un débit et une pression suffisente, et un rendement acceptable
- utiliser uniquement les accus : il faut voir comment se connecter aux accus, et soit trouver une pompe 36V, soit ajouter un convertisseur 36->12V et utiliser la pompe qu'on avait achetée pour le siphon suspendu (à tester si elle est assez puissante pour relever de 20m : ça commence à faire pas mal)
- acheter des batteries 12V de grosse capacité (environ 130€ pour 12V 100Ah, soit environ l'équivalent en énergie des 4 accus hilti), ce qui permet d'utiliser une pompe 12V. Par contre c'est lourd (20-25kg). Si on prends plusieurs plus petites, c'est un peu plus léger, mais bien plus cher. Passer sur du lithium serait bien plus léger, mais 3 fois plus cher.
Sinon, si on a un endroit adapté coté courants d'air, j'ai vu qu'il existe de petits groupes électrogènes (<10kg) pour 350€ pour le moins cher que j'ai trouvé avec une recherche rapide : https://www.manomano.fr/p/groupe-electrogene-thermique-g950-i-950-w-moteur-4-temps-40-cm3-9306-campeon-1746868
Ça fait un investissement, et ça reste encombrant à transporter, mais on aura bien plus de puissance et d'autonomie qu'avec les accus hilti.
Mais est-ce qu'on a un endroit où le mettre où on peut être sûr de ne pas s'intoxiquer? J'imagine qu'entre le boyau du vent et le point chaud devrait fonctionner (si le chandlier reste en régime estival), mais ça commence à faire long en ralonges (200m?)
Il existe un brûleur de gaz d'échappement à bricoler qui marche très bien Bon il restera du co2...mais on sait faire...20m de dénivelé, c'est beaucoup (20 kilos de pression , mazette !!!. il faut déjà un vrai courant et une vraie pompe... Au delà de 6m de dénivelé, le rendement s’effondre, oublier les pompes vide caves... Voir le site de Michel Demierre ...
Demain nous avons un interclub sur les Bories 4. Early this morning, j'étais en train de couper des broussailles sur la piste forestière et il semblerait que l'état n'existe plus , il n'y a plus aucun entretient !!!) j'ai débroussaillé quelques bas côtés et réouvert un point de retournement à -40 mètres de départ d'un sentier ouvert par le Bés sur un mur de 80m (que je déteste) qui permet de rejoindre rapidement les trous des Bories... J'ai laissé 3 tubes métal pour faire une chèvre sur le trou dans le ruisseau (un piège à éléphant). si intéressé, contacter Daniel C., et oui, on viendra dans ton trou d'eau chaude Laurent, surtout que ça fera du bien aux premiers frimas...
Il faut utiliser une pompe volumétrique qui permet d'atteindre des hautes pressions. Les modèles "péristaltiques" ou des galets compriment en rotation un tuyau souple permettent d'avoir de bons débits avec une vitesse de rotation faible compatibles avec une Hilti et des pression jusqu’à 15 bars (soit 150m de colonne d'eau!).
Et quel serait le débit évacué compatible avec avec les capacités batteries Hilti ? on en a parlé hier : groupe à gaz, brûleur gaz échappement, mais dans les grands volumes.. Car consommation O2 et dégagement Co2 . ?. Je crois que tu connais un club qui possède un tel matos..
Enregistrer un commentaire