Stage Spéléo du samedi 13 avril au samedi 20 avril. Causse Noir
Participants SCA : Jean-Michel, Félix
Nous sommes arrivés au gîte samedi en fin de journée sous un soleil magnifique et une météo quasi estivale.
Le gîte est superbe, c’est une ferme caussenarde très bien restaurée, avec des voûtes en pierre et des sols en terre cuite. Il y a de l’espace, une grange pour le matériel spéléo et une vaste salle à manger.
Les logements sont des appartements bien équipés avec plusieurs couchages.
chambres |
Au repas du soir, Rémy nous explique le fonctionnement du séjour. Chaque soir, après la réunion des cadres, les sorties du lendemain seront affichées. Chaque groupe sera composé d’un cadre et de deux stagiaires, à charge pour ceux-ci de préparer les kits pour le lendemain. Un classeur est à disposition avec le descriptif des cavités.
Dimanche 14 avril
Aven d’Espaliès (Causse Noir) Jean-Michel et Gégé encadrés par Pierrot.
Petit aven (-88m) sur le Causse Noir, au fond d’une doline dans un cadre enchanteur. Il fait chaud et nous sommes heureux d’aller sous terre.
Gérald équipe le début (un P36 pénible car étroit) et moi la suite (P15, R3 et P11). C’est l’occasion d’apprendre et réviser les nœuds les plus courants. Chaise double tressé en tête d’amarrage, de plein poing ensuite. Pierrot n’est pas pressé et le but n’est pas d’aller vite mais d’apprendre. Nous travaillons l’assemblage dyneema/corde. Une fois la dyneema passée dans l’amarrage, on peut la relier à la corde avec un demi nœud plat et on ferme ensuite la dyneema en faisant un nœud de 8. Soit on la relie à la corde avec un nœud de tisserand et nœud d’arrêt (demi pécheur avec une clé sarfati si possible).
Aven de l’Eygue (Causse Noir) Félix et Pierre encadrés par Nini (Denis).
On attaque de suite dans le vif du sujet de mon stage : les techniques légères : la corde la plus épaisse du jour fait 6mm, la plus fine 5mm. Toutes les cordes sont hyperstatiques (âme en dyneema, gaine variable selon les cordes) On part chacun avec notre kit d’équipement : mon kit d’équipement est plus léger que mon mini-kit !
L’idée de base de cet équipement est que le corps humain résiste au maximum à 700-800kg, et que l’effort max sur une remontée ou descente brutale ne dépasse pas 400kg. Reste la question des chocs : sur de la 8mm, avec un fractio mono-point à 2m de la tête de puits qui pète (avec un spéléo de 80kg), le choc est habituellement autour de 400kg, le pire observé lors des 57 tests étant 575kg). Vu que les cordes hyperstatiques supportent très mal les chocs, la règle est simple : tous les points sont doublés, comme ça, il n’y a jamais de choc en cas de rupture de point. Avec ces restrictions, on considère qu’il faut une résistance résiduelle de l’ordre de 800kg.
Du coup, on remet en question plein de points de l’équipement classique : une dyneema (en bon état, avec un suivi rigoureux) devient irréprochable, et utilisable à simple, vue qu’elle est aussi solide que nos cordes de progressions.
Pierre
équipe le très beau puits d’entrée (pendant que je transpire au
soleil) et le puits suivant, et je prends la suite, équipant d’abord
un mauvais puits (je m’en rends compte avant d’équiper la tête
de puits, mais vu qu’on a le temps, on décide de l’équiper
quand même), puis le bon, qui est étroit et arrosé. Vu qu’on
nous avait dit qu’on pouvait tout faire sur amarrages forés et
naturels, on a prix très peu de spits, et on n’a pas
particulièrement cherché à les économiser. Du coup, à la fin, il
ne me reste plus aucun spit, et je dois me débrouiller pour trouver
de minuscules amarrages naturels pour équiper une multitude de
fractios et de devs dans le puits étroit (j’ai
même mis une dev sur 2 Ans tellement ils étaient fins)
Lundi 15 avril.
Aven de Baume Rousse (Causse Méjean) Jean-Michel et Gégé encadrés par Pierrot.
Un bel aven (-166m) en limite de causse dans le cadre magnifique des gorges de la Jonte. Nous descendrons à – 62 m. Gégé équipe le début (longue MC bien raide) et je fais la suite (MC + P39). Nous prenons le temps, comme hier, de lire la cavité et choisir les amarrages, n’hésitant pas à les refaire plusieurs fois. Cette fois-ci, nous essayons le plus possible d’économiser des mousquetons en utilisant AN, AF et passage de corde dans les broches. Le P39 est aérien, le positionnement de la corde en tête de puits très précis pour éviter tout frottement.
Aven de la Barelle (Causse Méjean) Félix et Pierre encadrés par Nini (Denis).
Départ dans une très belle doline au milieu d’un champ, avec des strates horizontales très marquées. Cet aven est une perte importante en cas de forte pluie (heureusement pas de risque de pluie ce jour là). Néanmoins, le challenge du jour, c’est d’aller chercher un équipement hors crue autant que possible.
J’équipe le début : le puits d’entrée, où je vais chercher des points « secours » en hauteur pour m’écarter du mieux possible de la trajectoire de l’eau, puis 3 devs successives à faible intervale pour s’écarter de la cascade (qui ne coule pas).
Pour le puits suivant, j’équipe une longue vire en hauteur d’un méandre pour chercher le « hors crue » du puits : c’est une véritable escalade en artif qu’il faut faire (par conséquent, comme pour toutes les grandes vires, il vaut mieux prendre de la 8mm, car il est difficile de garantir l’absence de chocs en cas de rupture de points). Malheureusement, arrivé en sommet du puits, il ne me reste plus de spits (l’estimation du groupe de la veille était trop juste) pour faire les devs normales du hors crue : je me débrouille donc du mieux possible avec une dev directement sur un goujon (sans plaquette!).
Arrivé en bas, je cherche s’il y aurait de quoi faire un rappel guidé : en effet, il y a des spits bien placés pour (sauf qu’on n’en a plus, sauf les 3 qu’on garde pour pierre).
Pierre prend la suite jusqu’au fond, et je déséquipe la partie de pierre. On installe ensuite un rappel guidé avec le matos du fond, puis Pierre déséquipe le reste.
Mardi 16 avril.
Aven des Patates (Causse Noir) Jean-Michel et Stéphanie encadrés par Pierrot.
Un des plus gros aven à proximité du gîte (-255m). Nous partons à 2 équipes. Une première équipe équipe jusqu’à -100m environ. Stéphanie et moi équipons la suite (deux petits puits et l’immense P65 final). Nous descendons à -217m.
Nous équipons le P65 en double. Stéphanie part devant, puis je viens équiper la tête de puits, très aérienne.
Au moment de me mettre en poids sur le Y, un spit lâche. C’est impressionnant de pendouiller sur un seul spit avec 65m de vide en dessous. Question sécurité pas de souci car je suis aussi tenu par la MC. Du coup je refais mon Y avec un amarrage foré. Ensuite descente des 65m direct (pas de frac). Sous la douche.
Aven du Bateau (Causse du Larzac) Félix et Pierre encadrés par Flo (Florence Guillot).
Je débute l’équippement, devant régulièrement improviser, de nombreux spits étant mort ou en mauvais état (quand il manque ne serait-ce qu’un demi-tour à la vis, elle bouge encore dans le spit). Ainsi, une tête de puits se transforme en dev, une autre se retrouve sur 3 points, … Mais la cavité est sympa. Pierre prend ensuite le relai pour la suite.
La suite, est horizontale, boueuse et étroite, entrecoupée d’une trémie dans les marnes qui ne me donne vraiment pas envie : j’attends les autres avant la trémie, le temps qu’ils aillent équiper le dernier petit ressaut et voir la petite salle derrière. D’après leurs retours, je ne regrette absolument pas de ne pas les avoir suivis.
Mercredi 17 avril.
Aven de Hures (Causse Méjean) Jean-Michel et Marc-Henri encadrés par Christian.
Les températures se sont effondrées pendant la nuit. Il neige devant l’entrée de ce bel aven (-307m), un des plus esthétiques des Grands Causses. Nous partons avec 3 kits, objectif -205m, le bas du puits de l’écho. Marc-Henri commence l’équipement des premiers puits et je patiente longuement. Je me gèle en plein courant d’air venant de l’extérieur, avec mes vêtements encore humides de la veille. Quand c’est mon tour d’équiper je me réchauffe un peu. Aujourd’hui, à ma demande, j’équipe une vire très aérienne. Je ne suis pas déçu, la vire est en haut d’un P18, les parois sont des savonnettes. Merci la longe réglable grâce à laquelle je finis par y arriver. Nous finissons par arriver en haut du puits de l’écho mais il est tard, je suis vidé d’énergie par le froid et nous remontons.
Aven de Goussoune (Causse Noir) Félix et Pierre encadrés par Flo (Florence Guillot).
La veille, Flo nous a proposé de faire une journée équipement en AF (+Pulses au besoin). Goussoune n’a que très peu d’AF, donc se prête assez bien à l’exercice. On décide de privilégier fortement les AN et AF, de manière à ce que les suivants puissent profiter de ce nouvel équipement.
Pierre commence, avec lenteur, n’ayant jamais créé d’AF auparavant. Y ayant passé la moitié du temps disponible, il me passe la main (avant d’avoir atteint la fin de son kit). Je prends le relai, finissant le second accu de mon perfo, avant de poursuivre avec le perfo de Flo, qui est super léger : il s’agit d’un petit perfo pas très cher et pas très puissant (1.2J), dont la batterie à été enlevée, et remplacée par un cable, qui part vers une batterie d’aéromodélisme (Lipo) dans un micro-kit séparé. Au final, avec la bonne même Hilti, il perce aussi bien que le mien, à même pas la moitié du poids. Et vu que la puissance de frappe est moindre, on peut percer des AF plus fins, car on fragilise moins la roche en perçant.
Arrêt sur horaire (ce sera la seule fois de la semaine)
Jeudi 18 avril.
Aven du Bateau (Causse du Larzac) Jean-Michel avec « Panda » encadrés par « Nini » (Denis).
Petite cavité (-121m) pour récupérer des fatigues de la veille. J’ai pris soin de bien sécher mon équipement et je suis beaucoup plus confortable. L’aven est au pied d’un rocher en forme de bateau, d’où son nom. Pour ne pas avoir froid, à ma demande, Panda est moi équipons les puits alternativement. Bien nous en prend, car l’aven est très arrosé et étroit. Pas de cascade mais la douche italienne, avec une abondance d’eau tombant de partout et peu d’endroits pour s’abriter. Nini nous initie sur des cordes de plus en plus fines. 8Mm puis 6mm. Je réalise l’amarrage en tête du P27 sous sa supervision. J’installe deux plaquettes à gauche et à droite du puits, j’en accroche une avec une dyneema par un nœud coulant (nœud de 8), je positionne mousqueton au-dessus du puits et le relie à ma dyneema avec un nœud de cabestan, je relie ensuite l’autre extrémité de ma dyneema à l’autre mousqueton avec un chaise simple et nœud d’arrêt. Avec la corde de 6mm, je fais un nœud de chaise avec deux oreilles très courtes que je passe dans le mousqueton. C’est prêt. Panda et Nini descendent et je clôture. C’est une sensation assez éthérée de descendre un P27 dans ces conditions, j’ai l’impression d’être sur la ficelle d’un string accroché par deux pinces à linges. Mais aucune peur, j’ai confiance en Nini. Les techniques légères permettent de partir avec des kits très légers mais nécessitent un équipement sans faille.
C’est bien contents, mais encore trempés, que nous faisons surface sous une giboulée neigeuse.
Aven des Patates (Causse Noir) Félix et Pierre encadrés par Flo (Florence Guillot).
Journée «corvée» : l’Aven des Patates a été équipé le mardi jusqu’à -217 (par 2 cadres et 4 stagiaires), mais pas déséquipé, un autre groupe y étant initialement prévu, dont un stagiaire qui devait y aller pour vaincre sa peur des grands puits (mais pour qui les cadres ont finalement décrété que le P65 plein pot était trop). Donc tout est équipé, avec de la GROSSE corde (du 8 au 10mm), et le dernier puits est même équipé en double. Flo nous a « proposé volontaire » pour déséquiper : on est donc 3 à déséquipper de la grosse corde, bien trempée par la flotte pour les 2 du P65. On sort donc du trou (étroit) avec 4 kits pour 3, dont 2 kits de 35L pas du tout adaptés aux cavités étroites).
La seule chose qu’on aura fait avec de la corde de 6mm ce jour là, sera de faire quelques exercices d’intervention (balancier, balancier espagnol et décrochage par auto moulinette).
Au
retour, Flo, qui remonte en tête, remarque un bloc bien fissuré
qu’elle n’a pas vu à l’aller. Elle nous prévient de monter un
par un, et continue. Quelques minutes plus tard, un morceau d’une
50ène de kg s’écrase à 2m de Pierre. Quand j’arrive au niveau
de la zone instable, je passe une demi-heure à purger la zone à
coup de pieds et de marteau préhistorique (un gros caillou) :
je fais tomber plusieurs centaines de kg de plus.
On
final, on aura mis 5h30 pour la sortie, dont environ 1h30 pour les
exercices et la purge.
Vendredi 19 avril.
Aven de Drigas (Causse Méjean) Jean-Michel avec Alice encadrés par Antoine.
Bel aven (-330m), ouvert au fond d’une doline que les bergers avaient comblée et que les spéléo ont débouchée. Le départ est une pente de pierres plus ou moins stabilisées et une buse. Notre objectif est -120m. Nous partons avec deux kits. J’équipe en premier avec de la 8mm et Alice prend le relai pour la suite avec de la 6mm. En cette fin de semaine, nous terminons par une série de puits qui s’enchaînent, c’est parfait pour travailler l’équipement : P11, Vire, P15, P12, P4, P29, P12, P10. Antoine nous explique les changement majeurs qu’il faut prendre en compte avec les techniques légères, en particulier que la corde soit toujours tendue.
Retour au gîte et soirée pour tous, très conviviale.
Aven de Banicou (Causse Méjean) Félix et Pierre encadrés par (et encadrant) Christian.
Lors
de son inscription au stage, Pierre avait demandé à aller au fond
de Banicou en techniques légères. Vu l’humidité des autres
grottes visitées cette semaine, il est clair que le puits final
arrosera trop, donc l’objectif est revu à la baisse : -150.
Christian est moniteur, mais n’a plus encadré depuis longtemps,
donc est venu ce recycler sur le stage. Un de ses souhaits était de
découvrir la corde de 6mm. Donc l’objectif du jour sera la
pédagogie inversée : c’est les stagiaires (Pierre et moi),
qui devons former notre « cadre » aux techniques
légères.
Comme 2 autres groupes ont voulu de la 6mm ce
jour-là, on est un peu limité en matériel : le puits d’entrée
sera donc équipé en 8mm par Pierre, pendant que j’explique à
Christian les règles de la progression et de l’équipement en
corde hyperstatique de 6mm.
La fin de la corde du puits
d’entrée suffit pour faire la main courante du second puits.
Christian prend le relai pour l’équipement : il équipe le
second puits, et la main courante du 3ième avec la même corde (vu
qu’on avait gagné la MC du second). D’après la fiche
d’équipement, le puits suivant est le P53, nécessitant 65m de
corde. On a donc une 10m (initialement prévu pour la MC) et une 70m.
La main courante du 3ième puits est déjà équipé avec la seconde
corde, et il reste 7m. On voit une grande plateforme vers -15.
Christian ayant envie de tester le passage de nœud sur la 6mm,
décide de quand même utiliser la corde de 10m pour décendre au
palier (plutôt que de commencer la C60 en tête de puits). Il
descend, et je le suis, pour arriver sur bien plus qu’un palier :
il s’agit d’un bas de puits. En comparant avec la topo, je
comprends que ce puits manque sur la fiche d’équipement !!!
Christian me propose de reprendre l’équipement : j’attaque donc le P53 avec une C60 (au lieu d’une C70) : en économisant, j’arrive à 2m du début de la vire : je fais donc un rabout avec la corde prévue pour la vire du lac (une vire un peu aérienne au-dessus d’un joli petit lac), qui me suffire de justesse pour arriver au bout de la vire. S’ensuit une courte galerie, avec un entonnoir (une désescalade pas bien large) qui engloutit un petit ruisseau. C’est la suite vers le puits grand arrosé (il y a 2 petits puits entre). Pierre et Christian descendent pour voir si le puits suivant est équitable (pour ma part, j’attends un peu, pas très optimiste que ça passe, et si c’est le cas, de toute façon, j’ai un peu de temps avant que Pierre finisse d’équiper). Bien m’a pris d’attendre, les 2 autres reviennent 2 minutes plus tard, assez mouillés, et annonçant que ça arrose trop. Du coup, je profite d’être sec pour prendre le rôle où on se refroidit le plus : au milieu. Christian prend le kit du fond et avance à son rythme, Pierre déséquipe, et moi, je reste entre le deux, récupérant le kit de Pierre lorsqu’il est plein.
Sortie fort sympathique, avec un puits d’entrée grandiose et un joli lac.
En Bonus : quelques photos de techniques légères (prises par Jean Michel) :
Tisserand à simple sur nœud de chaise double (le deuxième tour fait office de clef d'arrêt) |
fin de MC en 8, et tête de puits en 6 |
Fin de MC et tête de puits en techniques légères |
noeud de 8 coulant + cabestant sur mousqueton + chaise double petite ganses |
13 commentaires:
Mais, vous n'êtes pas bons ! Toujours en formation !!!, je ne suis pas près de sortir avec vous, vous craigniez... Pour vous et pour les autres.
Au top ce compte-rendu détaillé, merci. 😁😁
Pour aller au bout des choses, il faut alléger au maximum le matos qu'on a sur le baudrier 🤣
À force d'alléger , vous n'irez pas loin... ;-)
Au contraire, tout l'intérêt des techniques légères, c'est de pouvoir aller loin (en petite équipe). On ne porte pas forcément moins lourd, mais on peut prendre beaucoup plus de matos. Avec de la 10mm, tu ne mets même pas 80m dans un kit, avec de la 8mm, tu peux en mettre environ 120m, avec de la 6mm, tu peux en mettre plus de 200m.
Du coup, avec ce genre de matos, on peut aller faire des trous profonds bien plus efficacement.
Et vu que ça ne pèse pas lourd, on peut aussi plus facilement emporter un peu de rab
Oui, ça ne pèse pas lourd, comme vos arguments, par exemple doubler tous vos amarrages, car vos cordes ne supportent aucune chute facteur 2... Ce n'est pas du poids en plus ? et après le 8, que j'ai utilisé aux Picos, jadis (horreur) , le 6 maintenant. Aucune grande cavité n'a été exploré avec vos techniques à la noix. C'est juste fait pour des férus de classiques, des gus qui cherchent la recordite...
Pas très interressant tout ça.
Tu perds ton temps Félix.
Si tu veux des cordes qui résistent du facteur 2, il te faut de la corde d'escalade (et alors bonjour le yoyo).
Doubler tout les fracs, oui, c'est un petit peu de poids en plus, mais d'une part, la plupart des fractios doivent être doublés de toute façon, et en techniques légères, doubler un fractio, ça te coute une plaquette et une dyneema. Donc si tu as moins d'un fractio tous les 3m, tu gagnes au change.
Je ne connais pas la 8 de jadis, mais la 8 actuelle est très agréable à utiliser.
Et oui, c'est bien pratique en classique (sans chercher des records, juste se faire plaisir dans une grande cavité quand on n'a pas 10 autres spéléos avec soit pour aider à porter les kits).
Mais ça sert aussi en explo. Demande à Flo Guuillau (une des conseillères techniques du SSF de l'ariège) : ils l'utilisent régulièrement en explo dans les trous étroits, en prospection, et en expé
J'approuve totalement Daniel.
Vous me faites penser à la parabole qui dis: "quand le sage désigne la lune avec son doigt, l'idiot regarde le doigt"!!!
Et moi ça me fait penser à : "on ne fait pas boire un âne qui pas soif".
Sans déconner... Vous n'avez aucune connaissance technique sur les matériels d'aujourd'hui, vous avez dû toucher une fois un bout de Dyneema, une fois une corde 8 il y a 30 ans, et vous passez votre temps à les critiquer. Ça fait vraiment vieux con persuadé de détenir la vérité.
Faudrait arrêter de critiquer la pratique des uns et des autres....
Surtout que ces techniques sont déjà depuis longtemps éprouvées.
Les expériences de technique légères ne sont pas nouvelles! J'ai une plaquette qui détaille la visite du berger jusqu'au fond en solo avec un kit de 13kg, cacahouètes compris en "technique cordelette" qui a plus de 30 ans....
Il n'y a pas de facteur 2 dans un bon équipement classique. Par contre doubler un fractionnement intermédiaire augmente considérablement le facteur de chute. Il se justifie seulement si le frottement en cas de rupture est critique.
Les agrès hyperstatiques sont dangereux, personnellement j'ai vécu 2 fois des ruptures de câble acier: la 1ère fois sur une tyrolienne (lors d'un stage EFS) , la deuxième fois sur une main courante très aérienne en tète d'un P60 plein gaz!!
Quant aux nœuds à la mode j'en ai vu passé un paquet en 40 ans! Je trouve le chaise double très laid.....
Oui c'est ça: Vieux Con et fier de l'être!
Mais surtout qui ne confort la fin et les moyens. C'est le sens de la parabole.
En matière de corde statique je suis sans doute la personne qui en a le plus fait de TOUT LE DEPARTEMENT. Entre la spéléo et l'équipement de voies d'escalade. Mais toujours dans un but CREATIF. Comme disait un philosophe sage: "il faut se libérer du connu"...
Après autre proverbe: "chacun voit midi à sa porte". Et c'est très positif qu'il y ai au CLUB une méga activité technique et des classiques. Nous les anciens on y a gouté et nous n'avons plus trop de temps pour faire encore de belles premières.
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