mercredi 29 juillet 2015

Mardi 28 Juillet 2015 l'après-midi: trous trous divers Minervois.

Avec l'homme qui supporte la chaleur (pas comme moi!) JPP, comprendre Jean Pierre.
Pour diagnostiquer ce fameux Plo de la Bonette et son courant d'air faramineux....
Et bien ce sef....il est partis en vacances....puisque déjà l'entrée soufflote à peine alors qu'un cagnard horrible (pour moi!) sévis déjà sur cette face Sud.Une fois dedans et bien au fond, effectivement une bonne aspiration de réamorce parfois, mais s'en plus..Mais le plus grave, c'est qu'après moulte tests je peux affirmer que cette aspiration prend un trajet très peu sympathique: au lieu d'aller vers en bas comme sut été logique pour un courant d'air d'entrée haute, il....remonte le long de la paroie d'un coté, mais surtout le long du très vilain remplissage menaçant de l'autre!Pour moi quatre vingt dix neufs chances sur cents que nous ayons affaire à un tube à vent.Le bout est de toute façon intravaillable, et l'affaire conclue!
elle regarde....mais ne descent pas...
Je propose donc à Jean Pierre d'aller revoir le trou du four à chaud, que l'on avait ensemble il y a 7 ans dans, plus au Sud Ouest dans l'aval du ravin de l'Ourdivielle.
Entrée trou du four à chaud
Déjà excellent souffle à l'entrée (c'est normal, c'est tout au fond de la vallée dans des superbes gorges),très beaux rocher dedans (du marbre rose à l'intérieur des blocs), une ancienne perte qui a élargis des failles.Un faille a poursuivre qui canalise l'air, dont il faudra quand même mesurer la température tant qu'il fait chaud.Un petit chantier sympa a poursuivre, juste sous un sentier et à 10mn de la voiture....L'on est ici dans la même bande calcaire que le Barrenc de Villegause.Affaire a suivre.
JPP devant la Bonette....avec un bob....
TPST+TPES:5H


14 commentaires:

masdan a dit…

Hi hi hi, l 'intuition expéditive du Riton!!! Toujours un plaisir, Si tu le permets, nous ferons nous même nôtre expertise, deuxième semaine d'aout, ha ha ha , tu n'as pas changé ....

riton a dit…

Méme s'il y a quelque chose Daniel...y a du boulo, et il faut tant qu'on peu stoker dans le trou, étre au moins trois....
C'est sur qu'il faut retester dans des conditions optimum: grosse chaleur et peu étre fumigéne...Bonne chance...

masdan a dit…

On n'a jamais dit qu'il suffisait d'être deux, , vu le courant d'air de fou, qu'il y avait l'autre fois, et sans vent .....

JPP a dit…

Un élément très étonnant voir bizarre de ce trou est la différence de comportement, avec très grosse aspiration à 35° de t° extérieure et alternance de souffle avec 27° "seulement". Faudrait que l'on m'explique.

masdan a dit…

Vous aviez du vent ?... Autrement c'est à nous d'expliquer... Peut être que quelqu'un a fermé la porte plus bas ? ...

masdan a dit…

Ce peut être un tube à vent, certes, mais avec un très grand volume donc le courant d'air s'équilibre entre l’intérieur et l’extérieur .Les 3 sorties initiales nous ont révélé une forte aspiration , il n'y avait pas de vent et la pression atmosphérique devait être stable: Le vide souterrain ne fonctionne alors qu'en tube à vent classique. Vôtre dernière sortie devait avoir lieu avec des changements de pressions atmosphériques(nous avons perdu plus de 10 degrés et les pluies sont là ) Donc le grand vide intérieur s'équilibre avec l’extérieur , et perturbe le simple fonctionnement de type tube à vent :plus d'air ou inversons . Je précise que ce grand vide peut être karstique, ou simplement tectonique (un immense empilement de blocs) . Une question : y avait il du vent ?

JPP a dit…

non

masdan a dit…

Alors c'est ça, le volume ...

masdan a dit…

Si ce n'était qu' tube à vent classique, lors de l'aspiration ,l'été, ou le souffle en hiver ( c'est là qu'on l'avait attaqué..)Il y a une formule mathématique, énoncée par Trombe, (éminent spéléo entre autres, et je vous conseille de lire le récit de ses explos du réseau...Trombe..)..En mesurant la pression, ou dépression à l'entrée du trou(une bâche étanche percée d'un trou pour un manomètre), en mesurant la pression atmosphérique extérieure , la température intérieure et extérieure.... on obtient , à peut près le dénivelé entre les 2 entrées
Le manomètre peut se faire simplement : un bout de contreplaqué sur lequel on a collé du papier millimétré, une durite formée en U et tenue en place par des cavaliers électriques ....
Quand j'y pense, quel malheur que le club n'ait plus son local, ses fichiers, sa bibliothèque !!! Où sont les fichiers( ils existent numérisés....), où sont les livres de la bibliothèque, , qui a eu cette vraie con d'idée de mettre les archives aux archives départementales : j'enrage, des noms , vite, et des têtes, c'est tellement décoratif sur la cheminée de Mato de naout, refuge écroulé (?) du plateau de Lacamp ...

masdan a dit…

Pour la formule que j'avais déjà posté sur le blog... La pression motrice dans un tube à vent (d'apres TROMBE, 1947).
Supposons que il'air possede, à l'interieur et à l'exterieur de la cavite, la meme
composition et donc la meme masse volumique pour des conditions identiques de
temperature et de pression (soit M cette masse volumique à O degréC ; M decroit régulièrement
avec l'altitude, de 1,3 kg/m3 au niveau de la mer at 1,0 kg/mg vers 2000
m d'a1titude pour une temperature de O degréC).
A l'intérieur de la cavite regne la temperature ti (en degréC). Selon la loi des gaz parfaits
, l'air a alors une masse volumique de : Mi = M . 273/ (273+ti)
De meme, a l'exterieur : Me = M . 273/(273+te).
La pression motrice (qui est a l'origine du mouvement de l'air) est egale à la différence
des poids de deux colonnes d`air de hauteur h, de section unitaire (1l m carré
de masse volumique Mi et Me:
P = h . M (273/(273+te) — 273/(273+ti)).g
Soit, en premiere approximation :
P = h . M ((ti —te)/273).g (ou P est exprime en pascal, h en metres, M en kg/m cube,
ti et te en degré C et g = 9,8 m/s2(au carré) est l'accelerateur de la pesanteur).
Si te > ti, P < O et l'air circule vers le haut.
Si te < ti, P > O et l'air circule vers le bas.
De telles pressions motrices sont faibles dans les cas reels (quelques mm ou quelques
cm d'eau). On peut les mesurer en obstruant complétement le tube à vent et
mettant en communication les deux compartiments ainsi sépares par un mano-
metre différentiel (un simple tuyau en U avec un fond d'eau). En appliquant ce
procédé propose par TROMBE (1951), RENAULT (1961) a pu mesurer très précisément
les pressions motrices dans la grotte de Moulis (Pyrénées). Les résultats
obtenus concordent très bien avec l'altitude des entrées connues du reseau.

masdan a dit…

....bon, sinon, on continue de creuser, voila ...

riton a dit…

Tout a fait d'accord avec toi pour l'histoire des archives....ou comble du comble....elles sont très difficile a consulter (j'ai essayé!)Pour ce qui est du local, c'est la Mairie de Carca qui n'a pas du tout assuré!Maintenant (peut étre), l'on va avoir une pièce à la base de Trassanel....

masdan a dit…

Avec Daniel Constans,nous sommes retournés sur zone. Je suis descendu à 2m du fond,Courant d'air aspirant bestial. Là la baguette d'encens s'est éteinte . Il faudra 2 ou 3 tirs de confort et être 4 . Daniel a retrouvé le trou anciennement explorés par le SCM . Belle entrée dans le lit du ruisseau ,1m X 1.5m, p5 qui s’élargit vers le bas, puis on ne voit pas la suite . à descendre prochainement...Le coin sent bon..Prospection, ensuite, au sécateur, Daniel à trouvé deux autres trous (blaireaux) bouchés par des cailloux dans la barre calcaire qui descend à Bibeau.... Je n'ai toujours pas trouvé mon trou horizontal.... 150 m de plus de sentier ouvert....

masdan a dit…

Je ne sais pas qui le leur a indiqué, mais nos chemins sauvages sentaient
la sauvagine, le bouc ou le cochon sauvage....