mardi 17 octobre 2023

Samedi 14 Octobre: barnum annuel du SSF11 dans la forét des Fanges. Frontière Aude-PO. Je suis déclenché par le SDIS vers 10H25 et arrive à la maison forestière du prat del rey 45mn plus tard. Si je connais déja cette maison forestière datée de 1863 (second empire)pour y avoir fait des sorties dans les environs avec le SCM, je ne connais pas la cavité servant à l'exercice: "le mariolles". Et aucun participants non plus...! Les ceux de l'explo ont atteind un age ou l'on décroche beaucoup! Je trouve une belle participation des membres du CDS mais....une bien maigre de ceux du CLUB: Moi méme, Denis, Félix, Clément de retour de ces aventures slaves. Une logistique pompier toujours aussi impressionnante et des gens très sympathiques. Après un contre-temps d'une mission annulée que je devais faire avec Clément, je suis intégré à l'équipe évac N°3, qui vas ce consacrer à la zone d'entrée (vers les 16H). Denis est allé plus profond. Là l'on est dans du vertical-vertical arrivant, je crois à moins 230m. De ce que je me rappelle, il y a comme chef d'équipe Christophe...des pyrénées orientales, Cyril de Narbonne, Félix, Clément et..... L'on n'a pas la partie la plus difficile, car l'on gère que le haut d'un P58m, une étroiture aux colmatages instables(...), un P10 et l'étroiture de l'entrée. Il faut évidemment respiter bien en hauteur pour les répartiteurs de balancier. Et c'est plutot la fraicheur qui s'installe à cause de l'attente et le manque d'espaces plats qui sont pénibles. Après quand la civière arrive, ça file à toute vitesse pour ce terminer étonnant tot. Etonnement, car j'ai de nombreux souvenir de fin de manoeuvres....au petit matin. Mais il semblerait que les ceux qui décident...n'ont qu'une journée à consacrer à l'exercice (...). Les temps ne sont plus ceux qu'ils étaient!Pas mal de confusion aussi dans la transmission des ordres des CT. Surtout à cause de la panne du système filère.Là aussi ce n'est pas le premier coup ou je vois ça!!!Qui veut courir trop vite perd sa proie. A la fin, un semblant de pluie nous mouillote le bout du nez. et le tout ce finis fort tard par un très sympathique repas de nos amis pompiers à la caserne de Lapradelle Puylaurens. TPST:6H. Je suis de retour à Alet à 3H. Félix si tu a des photos...

5 commentaires:

Félix a dit…

Merci Henri pour le compte rendu (tu as été plus rapide).
Pas grand chose à ajouter de mon coté.
Pour ma part, déclenchement à 9h23 (et 5 minutes plus tard pour Clément que je récupère à Bouriège).

Le secours est simulé comme étant une fracture tibias+péroné à -150.Il est décidé de sortir la victime de la civière si certains passages sont trop étroits pour éviter de perdre du temps en élargissement.

Pour ma part, 3 missions, dont 2 toutes petites :
1) Accompagner 2 GRIMP au PCA pour vérifier le matériel de trans : au final, il ne reste quasiment rien à faire : une autre équipe GRIMP à déjà équipé le téléphone du PCA jusqu'à l'entrée, et testé tous les spéléophones. La seule chose qui reste à faire est de tester la 2nde bobine. Retour pour moi au PC pendant que les 2 pompiers installent le filaire sous terre
2) Il n'y a eut aucune communication de sous terre via le filaire : je suis donc envoyé pour essayer de trouver le problème : arrivé à -10, Nadège me crie depuis la surface qu'elle vient de recevoir un message de l'équipe trans : ils viennent à peine de poser le premier téléphone suite à un énorme sac de noeuds dans le cable.
3) Pareil qu'Henri et Cléménent : équipe évac 3 (pour ma part, j'instale une dev largable, puis je sers de contrepoids). Le filaire marche par intermitance au début, puis plus du tout : on fait donc du mieux possible en téléphone arabe. Vu la configuration très verticale (difficile de se croiser) et le fait que je n'ai aucun matériel avec moi, je ne tentes pas de chercher la cause du problème.

À noter que les bobines utilisées en exercice sont vieilles et ont souvent servies. Il y en a des neuves gardées en réserve pour les réels.
Je penses néanmoins qu'il serait intéressant de s'inspirer de ce qui se fait dans certains autres départements : des bobines plus courtes (100 à 200m) mais plus nombreuses : on laisse une bobine à chaque spéléophone (même si elle n'est pas entièrement déroulée) : ça évite d’endommager les fils en les dénudant (risque de court-circuits), et facilite grandement les tests pour identifier les problèmes (on peut facilement couper la ligne en 2 et identifier quelle partie pose problème), et permet de rapidement récupérer 2 lignes plus courtes, avec juste une section manquante au milieu.

Et @Henri : je ne suis pas sur que les exercices soient réellement plus court qu'avant : c'est juste qu'au lieu de simuler un accident en début de matinée + temps de donner l'alerte et de déclencher, maintenant le déclenchement est fait de bonne heure le matin (voir le rdv est donné directement comme l'an dernier) : l'exercice commence donc plus tôt, et fini donc à une heure plus raisonnable (je me rapelle de mon tout premier exercice, au SP4 à Belvis en 2019 : entrée sous terre à 23h20, sortie à 4h30 le dimanche). Cette solution à l'avantage de réduire significativement le facteur fatigue (donc moins de risque d'un vrai accident, meilleur apprentissage), au prix d'un réalisme un petit peu moindre. Pour un exercice de plus grande ampleur, il faudrait simplement plus de sauveteurs

riton a dit…

Pour que cette histoire de filaire, il faut une équipe motivée qui s'occupe de la maintenance et des essais hors manœuvre. Il nous manque du temps à tous...
Et le temps passe vite!!

masdan a dit…

Eh oui, les manœuvres sont indispensables. Peut être faudrait il trouver d'autres dates, éviter de les mettre juste après le weekend JNS, par exemple.

Dom POULAIN a dit…

Pas faux....

riton a dit…

D'accord avec toi Daniel.
Trop de dates qui se suivent.
Cet après rentrée est redoutable chaque années. Et en plus c'est la meilleure période au niveau climatique...