jeudi 6 mars 2025

Petit promenade en Coume Froide

Dimanche 6 mars 2025

participant : Clément

TPST : 20 minutes / Libellé : Perte de la Coume Froide

 

Aujourd'hui petit tour sur la plateau de Sceau pour profiter du soleil, vérifier s'il y a des morilles, et pour prendre des nouvelles de notre Coume Froide, délaissée depuis que le Chant du Loup nous a pris dans ses pattes.

 


 

 Bien que cet hiver ne nous a pas offert de grande pluie, je suis curieux de voir comment va le trou. La buse d'entrée me parait plus ovale qu'avant, probablement le poids des cailloux qui appuie dessus. Tout le matériel que nous avons laissée est sur place. J'installe. J'entre dans le trou.

 


 

 

Dès le bas des deux buses je vois de la terre non tassées et des cailloux, il y a bien eu des écoulements d'eau qui sont passés.  

J'avance un peu, avant le premier ressaut il faut passer sous un "bloc" suspendu, je remarque une ligne de décollement dans l'argile au dessus de celui-ci. Quand a-t-il bougé ? Est-ce qu'il bouge encore ?

 

 
J'avance encore, et je trouve en bas du second ressaut un gros bloc d'environ 10kg qui n'était pas là avant. Je ne pense pas qu'il soit arrivée par l'eau de pluie. Il a du tombé d'eau dessus, se détacher du conglomérat qui forme le plafond à cet endroit.
 

 J'arrive enfin au terminus, face à cette lucarne où je m'étais engagé il y a quelques mois. Mais cette fois je ne m'y risque pas.

Le Coume Froide, n'a pas trop bougé. Elle n'est pas rassurante non plus. Elle est difficile à lire, et plusieurs indices me font dire qu'elles n'est pas stabilisée. Bien sûr, il n'y a pas eu la grosse cru qui aurait fait tomber ce qui doit tomber. En revanche, on voit que l'eau prend toujours le chemin jusqu'au terminus actuel. En bas du dernier ressaut, je trouve aussi des dépôts de terre et de petits cailloux récemment amenés. On sent aussi le courant d'air, mais c'est difficile de savoir d’où il vient exactement.  

Même si le chant du loup est beaucoup plus ludique et grandiose, j'espère que nous trouverons la motivation de revenir ici occasionnellement. Une fois que nous auront passé cette zone instable, ça risque d'être grand!
 
 

 

 

lundi 3 mars 2025

Du nouveau dans l'Alaric

Samedi 1 mars 2025

Participants : Victor


Il y a deux ans, un ancien du village m'avait parlé d'une grotte qu'il avait explorée dans l'Alaric avec un ami lorsqu'ils étaient ados, à la fin des années 1960. La description de la grotte était très alléchante : "une galerie dans laquelle il faut ramper sur plusieurs mètres avant d'arriver dans une petite salle, de là, un fort courant d'air provenait d'un trou dans la roche."

La localisation de la grotte était assez abstraite, et seules deux personnes la connaissent : "elle se situe dans une paroi rocheuse, à une pointe rocheuse entre deux combes, derrière la végétation."

J'ai cherché dans plusieurs combes de l'Alaric ces deux dernières années, sans jamais trouver la grotte. 

Gabin, qui est le petit fils d'un des découvreurs, est spéléo au SCM, il est également chasseur, et sur les indications de son grand-père, il est parvenu à comprendre dans quelle combe se trouvait la grotte et m'a indiqué comment m'y rendre.

Il n'existe aucun chemin pour se rendre sur place, personne n'a dû aller dans cette grotte depuis les années 1960. Il faut alors se débrouiller en empruntant les passages aménagés par les chasseurs et par le gibier, puis crapahuter à travers les buis pour atteindre la fameuse combe. Après 2h30 de recherche, j'arrive enfin à la pointe, et je découvre l'entrée de la grotte.



Effectivement, il y a bien un orifice dans la paroi rocheuse, à partir duquel part une galerie.


Il faut ramper sur quelques mètres pour atteindre une petite cloche, avec un petit boyau comblé sur la droite.



En laissant la petite cloche et le boyau comblé sur la droite, on continue de ramper tout droit dans la galerie. Ici, tout au bout, la galerie se divise en deux boyaux comblés par de la terre. La visite s'arrête là pour le moment.


Lors de leurs explorations à la fin des années 60, les ados auraient creusé dans ces galeries pour atteindre une petite salle, avec un fort courant d'air. Aujourd'hui, tout est comblé de terre et de poussière.
Il va falloir désobstruer tout ça pour retrouver le courant d'air, et voir ce qu'il se cache derrière ! Affaire à suivre !

dimanche 2 mars 2025

Aménagements tous azimuths et un peu d'explo

Dimanche 02/03/2025

Réseau du Chant du Loup

Participants : Flo, Rowland, Henri, Pascal, Laurent

TPST : 7h30

 

Journée de labeur chargés comme des bourricots, avec le TE30 remis en selle, deux accus pleins et des mèches neuves, des marches et tout l'attirail du désobeur.

L'objectif est de rendre plus rapide et moins énergivore la progression jusqu'au nouveau terminus qui s'est éloigné.
Nous posons quelques marches à la descente puis attaquons en premier lieu le passage de l'ancien terminus avec Pascal et Rowland.

Pendant ce temps, Flo et Henri partent revoir un passage dans la salle où se perd la rivière.
Ils équipent un toboggan direct menant vers une zone fossile, avec un conduit qui redescend ensuite.
Ils avancent d'une quinzaine de mètres et s'arrêtent sur un ressaut à élargir, mais en bas duquel il y a un sol calcité qui semble partir à l'horizontale. Peut-être la suite d'un niveau supérieur ?
En tout cas la zone est ventilée.

Tout le monde se retrouve ensuite à l'ancien terminus : fignolage du passage au marteau-burin car il y a pas mal de calcite fissurée, transport de blocs.
Ensuite poursuite de divers chantiers ponctuels en revenant vers la sortie, jusqu'à épuisement des stocks.

Aucune casse cette fois, tout aura bien fonctionné.
Il restera une sortie équivalente pour sécuriser et valider la totalité de la progression.

On termine cette journée par une dégustation de bière au soleil couchant sous le col de l'Homme Mort.