Samedi 22 juin 2024
Participants : Nicolas (SCHS), Pierre (SCM), Gilles
TPST : 8h / La Caudière, forêt de Bélesta
Papy a organisé le week-end du 22 et 23 juin un rassemblement dans la forêt de Bélesta avec hébergement à la maison du garde.
Nous avons été choyés, les petits déjeuners, les repas sous terre et le cassoulet du samedi soir ont été préparés par Papy que je remercie pour cette belle initiative.
Pour certains d'entre nous, le week-end avait débuté le vendredi, avec la visite du P5 de Mijanes et l'observation de l'intermittence. Pendant ce temps-là Papy a balisé les accès aux trous, accompagné de Nicolas qui nous a fait une autoroute jusqu'aux Œillets !
Pour le samedi, trois équipes ont été formées :
- Gouffre des Corbeaux : Annick, Guillaume et leur fils Arnaud (SCM) accompagné de Guillaume (GPS) et de son fils Camille ;
- Gouffre des Œillets : Liam (SSP) accompagnés d'Aude et Sébastien (SCM) ;
- La Caoudière : Nicolas (SCHS), Pierre (SCM) et moi-même.
Pierre prend la tête de l'équipement des deux premiers puits, je l'assiste. Passé le tunnel je m'occupe du P10 + P22, puis je redonne la main à Pierre pour le P18.
Après la main courante en fixe au pied du P18, Pierre et moi quittons le baudrier pensant qu'il n'y aurait plus de corde... Erreur, avant d'arriver au Marinas, un R3 nous contraint à retourner chercher le baudrier en express.
Le Dôme blanc
Nous remontons l'amont, la progression est ludique et bien balisée.
Pierre en méditation sous l'affluent du Baptême
Nous retournons à la confluence et je motive les troupes pour aller faire un tour vers l'aval. Nous nous pourrissons dans le bien nommé passage "ça glisse au pays de la bougnaffe", 40 m de boyau descendant, montant et surtout boueux. Pauvre Nicolas qui en est à sa sixième sortie spéleo... 😁
À la sortie du boyau, je consulte la topo et vois qu'un P12 nous attend. Pourvu que la corde soit en fixe ! Si on s'est cogné ce boyau pour rien, ça va être la douche froide.
Bonne surprise, elle est là. Je n'ai pas mon descendeur, je descends en crabe les 3 premiers mètres et récupère le descendeur de Nico déjà descendu accroché à la corde.
La rivière est très jolie. Vers 16h45 nous décidons de remonter par rapport au timing sans avoir atteint le siphon 5, le premier qui n'est pas shuntable.
Pour la remontée du P12, je bricole un torse (laissé au pied des puits d'entrée) avec une Dyneema, puis balance ce pseudo torse et ma pédale à Nico qui lui aussi est venu en touriste. Quelle équipe !
Nous remontons en laissant l'équipement pour Aude et Sébastien qui visitent le trou le dimanche.
Nous arrivons à la voiture vers 19h, bien dégueulasses.
3 commentaires:
ça aussi ça alimenterait Fontestorbes. Ainsi que "l'aven gras"pas très éloigné. Juste en amont de Fontestorbes, un énorme noyé....
Pas loin de la Caudière une perte colorée quand j'étais président du CDS, ou la fluo à laissé des traces sur les capteurs....pendant plusieurs semaines!!Pour dire comment ça doit être gavé de flotte là dessous!
De vrais gueux ! Ca fait plaisir à voir. Ces trous de la forêt de Bélesta ne sont décidément pas fréquentables.
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