dimanche 15 mai 2016

La revanche de la trémie

Dimanche 15 Mai 2016
Serre de Bouchard
Participants : Jean-Luc, Laëtitia, Henri, Dominique, Denis, Laurent
TPST : 8H

L'équipe s'est largement étoffée pour continuer les travaux ce Dimanche : nous sommes six.
Nous avions cru avoir fait le plus dur la dernière fois; nous avions tort. Après une première série de trous dans les grosses lames de droite au terminus, le résultat est au rendez vous et l'évacuation des déblais va bon train.
Après ce premier épisode, pendant que nous faisons la pause pique nique à l'aplomb du trou, un bruit sourd mais puissant se fait entendre.
Le président en pleine action


A la queue leu leu
De retour au fond, nous constatons que toute la paroi de droite (environ 500 kg de rocher) vient de basculer de vingt bons centimètres contre celle de gauche suite au démantèlement des lames.
Nous sommes obligés de purger tout ce qui s'est mis en mouvement. La paroi droite n'en est plus une, elle est totalement fragmentée par la tectonique : le trou ne veut pas nous laisser passer.

En milieu d'après midi, nous avons fait beaucoup de place. La suite en face est toujours remplie de blocs et le courant d'air qui filtre au travers fait parfois du bruit. Mais la menace au plafond est redevenue incontrôlable et la prudence nous impose une retraite frustrée, au moins le temps de laisser reposer tout ça.

Trémie frontale sur faille
 Heureusement il existe un plan B. Il s'agit d'un autre trou souffleur découvert le même jour l'année dernière à une soixantaine de mètres du premier mais à exactement la même altitude. La relation entre les deux est évidente car le régime et la température du courant d'air sont identiques.
Nous décidons de finir la journée là dessus.

Départ du nouveau trou souffleur
 Des blocs là aussi, plus petits, mais une barre rocheuse quelques mètres au dessus qui pourrait nous sauver. Il faut pour le moment décaisser à l'aveugle et suivre les indices.
Et des indices il y en a : en particulier des galets de différentes tailles dans la zone centrale, preuve que de l'eau est sortie par ici aussi avec une certaine force dans le passé, avant que l'éboulis glaciaire ne vienne tout recouvrir.
Nous finissons par ouvrir un petit passage dans une zone exempte de terre. Un courant d'air plus fort s'amorçe immédiatement. Pas fâchés de terminer la sortie sur une note optimiste après la déconvenue. On a pas dit notre dernier mot...


Panoplie de galets découverts pendant la désob

1 commentaire:

masdan a dit…

Magnifiques galets !!! .Mais vous avez eu de la chance !!!