Roc de Nitable
Participants : Denis, Henri, Olivier, Christelle, Laurent
TPST : 11h
Entrée de l'équipe en deux parties à 9h45 et 10h car Henri attendra en vain Olivier qui s'est trompé de parking et qui finalement fera une partie de la cavité tout seul.
Equipés "light" (sans le kit parpaing habituel du gros perfo hilti), nous établissons un nouveau timing puisque nous arrivons au fond en à peine deux heures.
On commence à creuser le sable à un bon rythme. Deux heures plus tard casse croûte compris, la voûte sableuse s'effondre et laisse entrevoir une belle galerie derrière...
On immortalise l'instant avant de passer. la photo est prise de bas en haut. On observe nettement les couches liées aux crues successives de cette ancienne rivière souterraine
Quelques gamattes plus tard, la première est ouverte...
Derniers élargissements pour faciliter le passage
Henri l'arme à la main en première
La galerie continue...
...dans des volumes sympathiques dont les parois sont tapissées de vermiculations d'argile : Tout cela était sous l'eau à une certaine époque.
La galerie change de direction, se dirige vers le Nord Ouest et traverse successivement et perpendiculairement deux plans de faille élargis et corrodés.
Mais un nouveau bouchon nous attend bien vite. On se remet à creuser sans visibilité.
Grande diaclase recoupée par la galerie. On observe en tout sept niveaux différents d'anciennes mises en charge. Le bouchon de sédiments est en dessous.
On se taille à tour de rôle une belle tranchée dans la terre sèche. Au bout d'une heure, on aperçoit une sortie. Ca semble grand...
Il nous faudra presque une heure de plus pour l'atteindre.
On débouche à nouveau dans l'inconnu...
Ca s'élargit franchement. La galerie bifurque à nouveau pour reprendre la direction plus habituelle du Sud Ouest vers la vallée de Caulière.
La galerie est de belles dimensions (4X3m)
Cependant la pente ne trompe pas : nous repartons vers un point bas. Après quelques dizaines de mètres, nous arrivons effectivement sur un nouveau siphon de sable.
Déjà bien entamés par les deux précédentes désobs de la journée, nous décidons malgré tout d'y consacrer un peu de temps.
Après une nouvelle heure de désablage, nous passons dans une poche occupée par une dune. Cela nous permet de voir qu'il y a encore trois ou quatre bons mètres à désabler pour atteindre le point bas : ce siphon ne sera pas franchi aujourd'hui...
Le nouveau terminus du réseau : un énième siphon de sable
Nous prenons le chemin du retour à sept heures moins le quart après une journée riche en émotions et rebondissements. Le réseau ne se donne que petit à petit mais tout porte à croire qu'il existe encore un bon paquet de galeries à découvrir dans le massif pour peu qu'on se donne la peine de les atteindre.
Sortie sans problèmes après 11heures de musculation...
4 commentaires:
Une bien belle sortie...De la grande spéléo!
Je pose aussi quelques petites marches dans le tobogan gadoulilleux avant le passage de l'étrier.Il faut vraiment continuer à aménager cette horrible zone des siphons de gadoue, qui gache le plaisir d'étre dans ce trou: surtout élargir la voute du siphon qui ce met en eau à la moindre pluie...Une question aussi restée sans réponse: mais d'ou viens donc le gros de l'air ressentis à l'entrée...d'un supérieur?
Une bonne partie du courant d'air de l'entrée provient des hauteurs d'une salle assez vaste (15m de haut environ), à faire en escalade, peu après le confluent vers le réseau inférieur. C'est un secteur que très peu de monde connaît car hors circuit.
J'ai volontairement délaissé ces objectifs secondaires (il y en a quelques uns) pour le moment pour axer les recherches le plus loin possible dans l'axe principal. Mais ce n'est que partie remise...
Non de dious, il résiste le bougre!!! Vous avez essayé la formule magique : Sésame ouvre toi...?
Plutot Daniel: mais sacré courant d'air...mais d'ou viens tu donc????
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