dimanche 28 octobre 2012

Désob au trou du Vent du Pédrous

Trou du Vent du Pédrous Belesta 13 et 14 Octobre 2012
TPST : 6 + 5 heures
Nestor, Eric, Mayou, Jeanne, Jean Marie
Après réparation de mon ordi qui a fumé lors de l’orage de dimanche dernier je rattrape mon retard de publication.
Nous équipons l’entrée haute et arrivons rapidement sur le chantier. Mayou avait repéré il y a plusieurs années un petit méandre impénétrable. Il avait jeté des cailloux qui rebondissaient et s’écrasaient au fond d’un puits estimé à une vingtaine de mètres. Avec Nestor, Alain et Eric, membres de mon ancien club (SSPCV) nous en sommes à notre 3° WE. En 2011 nous nous sommes arrêtés en fin de méandre. Un bloc nous barrait l’accès à une petite poche. Il était tard et les gaz nous avaient empêchés de progresser.
Nous déblayons les blocs. Un tir de confort permet de passer. Le détecteur de CO nous rassure (à moitié) sur la concentration en monoxyde. Nestor grimpe une cheminée qui se termine sur la voûte. Pas de suite possible et aucune trace du puits. Nous ricanons sur les hallucinations de Mayou. Ce dernier persiste dans son délire…
Pour lui faire plaisir je gratte le fond du méandre et sous les blocs je tombe sur… un gisement de glaise bien collante. Nouveaux ricanements. Le bougre insiste. Je gratte un peu plus haut à l’entrée du méandre . Soudain, sous 2 petits rochers apparaît un carré noir de 20 cm sur 20. Dessous les graviers tombent sur une bonne dizaine de mètres. En fait le puits/méandre était obturé par un plancher stalagmitique. Le 1° tir il y a deux ans avait bouché le petit orifice et nous avions progressé à l’horizontale au dessus du puits.
Un tir de dégagement et nous ressortons (gaz stagnants). Le lendemain l’air est plus libre. Le puits descend d’une bonne douzaine de mètres. Il aspire légèrement. Au fond il s’horizontalise et le coude empêche la progression. Dernier tir et nous ressortons. Le courant d’air est bien présent mais très faible (conditions d’équilibre thermique). Le temps de dissipation des gaz est très lent. Dans ces conditions il est préférable que la désob soit poursuivie par une équipe locale.
Cette désob me motive pour d’autres. Tant que l’on n’a pas déblayé le dernier caillou on ne peut pas affirmer qu’il n’y a pas de suite !


3 commentaires:

riton a dit…

J'allucine....dans ce trou,si mon souvenir est bon...il y a un passage ventilé a mort!!!Là...pas besoin d'un kit...pour faire le ventilo!!!!!!!

Jean Marie a dit…

Oui, le passage que tu cites se dirige vers le puits parallèle suivant. Nous avons ouvert notre accès dans la direction opposée, sous l'intersection entre la faille du puits d'entrée et la galerie principale.

Etienne a dit…

Je ne connais pas du tout le trou, mais du côté du courant d'air principal que se passe t-il?