dimanche 27 novembre 2011

WE polyvalent et bien rempli

samedi 26 Novembre

Trou de la Pause : bouclage de la topo et calibrage de la dernière partie du méandre d'accès à la nouvelle partie
Participants : Jean Luc, Julie, Hervé, David, Henri, Laurent
TPST : 7h30

Entrée sous terre vers 10h et descente rapide. Le lieu du chantier d'aujourd'hui correspond au terminus topo avec Etienne. Le régime hivernal du zef (aspirant) est déjà en place.
L'équipe se scinde en deux : pendant qu'Henri et Jean Luc commencent à percer, j'organise une petite visite des lieux pour les novices (Julie, Hervé déjà bien aguerri et David pour qui c'est le baptême du feu). Les différentes observations morphologiques sont l'occasion d'une bonne discussion sur la relativité du temps.


Dans l'amont, le recoupement aléatoire d'une conduite forçée scellée et fossilisée montre une belle coupe d'un "piège karstique" typique. La règle montrant l'horizontale, il est fort probable que cette sédimentation soit antérieure à la surrection et à la mise en place de la structure actuelle du massif (Eocène supérieur). Il serait intéressant d'analyser le contenu...




Ce qui pourrait être la coupe d'une huître du Cénomanien (Crétacé supérieur). La taille est celle d'une grosse huître actuelle


En pleine paroi calcaire, un genre de "nid" vieux de 100 millions d'années et dégagé par la corrosion. la guangue qui entoure les oeufs est transformée en marnes. Le gros élément a un diamètre d'une quinzaine de centimètres. L'avis d'un spécialiste en fossiles de cette époque serait là aussi intéressant


Après la première purge, l'équipe se regroupe pour manger ensemble. David qui n'a pas de rhovyl est mort de froid et remonte après le repas accompagné d'Hervé.

En deuxième partie de journée, Henri et Jean Luc poursuivent le calibrage à pendant que Laurent et Julie continuent la topo.


Bilan de la journée : encore une sortie et le méandre sera calibré "quatre pattes". Les lignes 220v qui ont servi à vaincre la méandre cet été ont été déséquipées et la topo est faite.

Voici les premiers chiffres : Le trou atteint pratiquement les 500m de développement avec 475m topographiés; la profondeur est de -50. Le report de surface devrait nous en apprendre pas mal sur la proximité de la confluence avec un plus gros actif puisque la structure géologique est ici très lisible.



Dimanche 27 Novembre


Aven du roc de l'Aigle

Participants : Guillaume, Félix, Jean Michel, Laurent

TPST : 6h30


Journée désob pure et dure. Les carcassonnais ont récupéré la perfo "light" chez Henri qui n'a chargé qu'un seul accu ; il faudra faire avec. On décide de tenter le coup quand même.

Une bonne surprise en arrivant : malgré la faible amplitude thermique, le trou s'est mis à souffler fortement. Autre surprise : sous terre il y a moins d'eau qu'en plein été, le "condensateur estival" s'est arrêté avec l'inversion thermique.


On attaque l'élargissement des deux dernières étroitures franchies en extrême par notre fil de fer Etienne. Aucun gazage : on compte jusqu'à dix après la mise à feu pour voir arriver le nuage puis encore jusqu'à dix pour qu'il soit parti.


Descente de 4 mètres environ, arrivée sur une espèce de voute mouillante mais il faut encore tirer pour s'avancer dedans.


Pendant que je reperce, Jean-Mi qui bricole au dessus parvient à trouer le fond d'une baignoire suspendue; l'eau m'arrive par derrière, rentre par le col de la combi et finit dans les bottes en passant par le slip...

C'était l'apéro. En continuant à taper jean Mi arrive à déstabiliser cette fois un bloc de 60kg juste au dessus de ma tête qui doit certainement être mise à prix...

C'est la pression des bottes qui maintient le bloc. Je repasse l'étroiture verticale en priant pour qu'il ne tombe pas en m'écrasant le thorax. Le bassin à peine sorti, le bloc tombe sans blesser personne, ouf...


Le travail reprend en sécurité cette fois. Dernier tir pour aujourd'hui, je parviens à rentrer dans la voute mouillante d'un bon mètre de large. Le déversoir, bien visible, n'est qu'à 1m derrière, le courant d'air fait des vaguelettes sur l'eau. Une suite se dessine après un petit coude impossible à franchir sans gagner de la hauteur au plafond. Le réseau du synclinal des Tourtes nous nargue...

On est très proches une fois de plus de la saturation de place. On sera fixés à la prochaine sortie.


4 commentaires:

jean michel a dit…

Un condensateur accumule de l’électricité, le condenseur condense. La croute que j'ai descellée ne devait pas dépasser le 20 kilos.

jean michel a dit…

Le condenseur condense, le condensateur accumule de l'électricité.
La croute que j'ai descellée ne devait pas dépasser les 20 kilos.
En plein poire avec un peu d'élan ça aurait pu faire mal...

Laurent a dit…

Pour clarifier, petit copié-collé de la défintion de "condensateur":

Le mot condensateur est employé dans plusieurs domaines :

en électronique, un condensateur est un dispositif quelconque pouvant emmagasiner une charge électrique ;

en chimie, un condenseur ou condensateur est un appareil de laboratoire qui sert à entraîner la condensation d'un élément.(sans rancune!)

en optique, un condenseur ou condensateur est un appareil servant à faire converger les rayons lumineux d'une source vers un point donné.

Quant au bloc, il ne devait pas avoir la même importance vu de dessous et vu de dessus. On ira pas le peser...

masdan a dit…

Non,ce n'était pas un condensateur,c'était un acte manqué:0.2 pour cent des accidents spéléos sont(est)un assassinat....ça fait peur,nonnnnnnnnnn?